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Viviane de Lovelace, Elégance et dignité

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AuteurMessage
Viviane de Lovelace
Membre de l'Ombre
Viviane de Lovelace
Nombre de messages : 13
Date d'inscription : 24/12/2015
Race : Humaine
Classe sociale : Aristocrate/ Duchesse
Emploi/loisirs : Sourire | Fermer les yeux | Se promener dans les parcs | Lire et rendre visite à sa fille
Age : 27 ans
Viviane de Lovelace - Viviane de Lovelace, Elégance et dignité Empty
MessageSujet: Viviane de Lovelace, Elégance et dignité Viviane de Lovelace - Viviane de Lovelace, Elégance et dignité Icon_minitimeJeu 24 Déc - 19:12



Viviane de Lovelace




~ L'élégance et le charme sont à la grâce de ce que l'amour est au coeur.~



Fiche d'identité




Prénom: Viviane France Elise
Nom: De Lovelace
Surnom: Aucun
Sexe: Femme
Âge réel: 27 ans
Âge d'apparence: Elle fait son âge
Origine: Française
Classe sociale: Aristocratie
Emploi: Aucun, la richesse de son époux lui permet de vivre convenablement sans avoir à bouger le petit doigt.




Race: HUMAINE



Essence: Viviane est une jeune duchesse tout à fait normale, elle ne possède aucun pouvoir ni même capacité spéciale.




Description physique



Taille: 1m64
Poids: 49 Kg
Yeux: D'un bleu clair perçant
Cheveux: Blonds platines

Description détaillée: La marquise est une jeune femme à la silhouette fine, peut-être trop fine, et élancée. Ses formes restent agréables à regarder bien qu'elle ne possède pas une poitrine des plus abondantes et des hanches souples. Cela serait dû, en effet, à la maigreur de son corps attribuée aux violences conjugales qu'elle subit mais également à son corset qu'elle serre assez pour qu'elle n'avale que peu de nourriture, évitant ainsi de paraître grossière aux yeux de son époux à table. Sa minceur se distingue également au niveau de ses mains légèrement osseuses et de ses poignets aussi petits que ceux d'une jeune fille ainsi de ses joues légèrement creusées. Auparavant, lorsqu'elle vivait encore chez ses parents, la demoiselle ne laissait percevoir aucune trace de maigreur. Rien ne pouvait faire penser qu'en quelques années son corps s'est mis à changer aussi soudainement. Si nous mettons à l'écart tout cela, Viviane reste une femme très belle. Son visage à la peau très pâle fait merveilleusement bien ressortir ses prunelles claires et bleutées. Des lèvres rosées bien dessinées et proportionnées prennent place sous son petit nez fin. Jamais elle se risque à les habiller de rouge ou d'une quelconque couleur pouvant attirer les regards. L'élégance, la discrétion et la simplicité sont ses pièces maîtresses. Son visage angélique est encadré d'une longue chevelure soyeuse blonde platine qui possède parfois de légères ondulations au naturel. S'évanouissant à hauteur des hanches, quelques mèches caressent ses joues et rend son regard turquoise encore plus profond. La douceur a imprégné ses traits angéliques. Viviane laisse cependant bien rarement ses cheveux lâchés et les attache en un chignon tiré à quatre épingles empêchant ainsi une quelconque mèche de s'y échapper et de caresser ses joues. Le soir, pour dormir, la jeune femme se fait une longue tresse souple lui permettant simplement de ne pas avoir les cheveux devant les yeux.

La duchesse est une femme très distinguée, toujours élégante et bien apprêtée. L'idée même de se présenter en tenue de chambre devant des invités suffirait à la faire rougir et à l'indisposer pour toute une journée. Il existe cependant des exceptions: la pudeur ne l'atteint plus lorsqu'elle fait face à l'un des médecins qui ont encore le courage de venir lui rendre visite. Se montrer en tenue de chambre ne la gêne plus et elle le laisse alors observer ses multiples blessures physiques. Si la jeune femme venait à prendre un jour un amant il prendrait très certainement peur. Si la jeune femme se couvre entièrement ne laissant que très rarement son cou en plein air c'est parce que les bleus, les hématomes, les marques de coups et de griffes, des entailles et des brûlures couvrent chaque petite parcelle de sa peau. Belle certes mais abîmée, détruite par son mariage. Sa jeune beauté et sa distinction séduisent souvent bien des hommes qui finissent par entrer en froid avec son époux ou bien avec elle-même s'ils ne se sont pas montrés trop prudent dans leurs paroles.  

Vêtements: Prude et d'une grande élégance, Viviane revêt les accoutrements habituels des femmes de son rang. N'omettant rien et ne dénudant aucune partie de son corps elle possède une grande garde-robe composée d'une multitude de robes et de corsets aux couleurs pâles, discrètes et innocentes. Jamais, ô grand jamais elle ne se risquerait à porter des couleurs trop vives tels que le rouge ou bien le vert foncé. Les seuls tons plus sombres qu'elle revêtirait seraient le noir, le gris ou le bleu foncé en cas de deuil personnel.  Viviane est très féminine, ainsi elle tâche de porter sur elle des dentelles, des motifs fins et gracieux parfois à la française, ciselés d'or ou bien des pierres précieuses. Ses mains sont souvent couvertes de gants clairs et un chapeau surplombe son visage empêchant ainsi le soleil d'abîmer sa peau nacrée, son visage étant la seule partie de son corps le plus souvent intact. De ce côté-là, Viviane n'est pas une femme qui se détache des réglementations de l'étiquette, rien est jamais osé dans ses accoutrements, pour son propre respect, sa réputation et celle de son époux. Seules ses robes de chambre, choisies spécialement pour elle par son époux, peuvent quelques fois être transparentes ou bien décolletées à son plus grand désarroi.
Pour ce qui est des chaussures, la duchesse ne s'éloigne pas de la mode féminine de cette époque et met des bottines à talon aussi haut que l'étiquette peut le lui permettre, mais surtout son époux.  

Particularités: Mis à part ses yeux hypnotisant et étrangement clairs et ses blessures qui parsèment impitoyablement son corps, Viviane ne possède rien d'autre que son élégance et sa dignité qui pourrait la différencier des autres femmes de son époque.



Caractère



Général: La duchesse n'est pas de ces femmes vaniteuses, imbues d'elle-même et mesquines. Il lui arrive bien peu de se montrer arrogante et si cela devait advenir en public c'est qu'elle a été offensé d'une quelconque manière, et dans la sphère privée en présence de son époux il ne se priverait pas de lui rappeler qui ici domine. Ainsi Viviane n'est pas une femme que l'on pourrait qualifier de mauvaise et que l'on pourrait déprécier. D'un naturel agréable et de bonne humeur, la jeune femme ne laisse pas les désastres de son mariage empiéter sur ses émotions lors des soirées mondaines. Pourquoi les autres devraient-ils donc se faire du souci pour elle? De plus cela n'amènerait qu'une atmosphère tendue et pesante. Non, quand elle n'est pas seule avec son époux Viviane aime entendre et voir les autres rire et danser. Bien-sûr sincère dans les sentiments qu'elle se permet de montrer et honnête sur ce qu'elle pense lorsqu'il s'agit d'invité, il s'agit là d'une femme discrète, qui parle bien et peu, et pour qui les trop longues discussions autour d'une table ne sont qu'absurdités et futilités pour combler le silence oppressant. Elle laisse les autres remplir le vide qui pourrait s'installer et préfère s'exprimer que lorsqu'on s'intéresse un peu à elle. Elle sait d'avance qu'exprimer ses opinions en public sur des affaires politiques ou bien les journaux ne ferait qu'engendrer quelques violences de plus au sein de son couple. Discrète donc, la duchesse s'abstient de tout commentaire pouvant rabaisser le nom de son mari ou même de l’entacher en parlant à sa place. Viviane est une femme soumise aux volontés cruelles de son époux qui la prive de toute liberté que possède les autres femmes. Il lui arrive bien peu de raconter sa vie et même ses amies ne savent rien des problèmes qu'elle rencontre quotidiennement.

Mais Viviane est avant tout une femme aimante dotée d'une générosité sans borne. Elle hait l'injustice que peuvent subir les autres et les commérages de la Cour. Elle n'est pas une femme de la haute société dans l'âme. Elle préfère et de loin la compagnie des gens simples. Elle côtoie suffisamment son mari pour exécrer tout ceux qui se montrent méprisants, mesquins, avides, hypocrites et cupides. Elle aiderait quiconque se trouverait sur son chemin du moment qu'il n'a commis aucun péché irréparable à ses yeux, comme le meurtre. C'est une femme d'exception ou tout simplement qui a un cœur en or. La duchesse est sans conteste une femme des plus appréciables et de la meilleure compagnie qu'il soit quand on sait comment la prendre. Elle porte avant tout dans son cœur le plus bel amour de sa vie, sa petite fille qu'elle cache des yeux de son mari par peur qu'il lui fasse du mal un jour.

Cependant la jeune femme est également très stricte et à cheval sur les convenances et l'étiquette. Elle aime la simplicité, l'élégance, la discrétion et condamne fermement chez ses domestiques toute sorte exhibitionnisme même s'il s'agit d'un décolleté qui descendrait un peu trop bas ou d'un corset mal serré. C'est ainsi qu'elle voit les femmes: belles mais emprisonnées dans un monde d'hommes où ces derniers seraient les corsets. Dans la société où elle vit, la dignité fait partie de sa manière de vivre, jamais elle ne se permettrait d'attirer le regard malveillant des hommes par une tenue ou bien tout simplement de fondre en larmes devant un tiers.  

Loisirs: Les loisirs de la Lady sont bien réduits. Son époux, trop strict avec elle, l'empêche de sortir trop longtemps sans lui, contrôle ses allées venues dans la demeure familiale et l'accompagne dans beaucoup de ses déplacements même s'il ne s'agit que de se rendre au marché. Elle sort donc souvent pour aller se recueillir ou bien se balader dans les parcs et les marchés. Elle fréquente peu les salons, où son mari bien jaloux l'empêche de côtoyer d'autres hommes que lui, et si elle s'y rend c'est à la condition qu'elle soit entourée de nombres de ses amies.  

Religion: Viviane est une femme très pieuse qui prie tous les jours pour le salut de chacun et la protection de sa fille. Elle se rend régulièrement dans les cathédrales et les chapelles pour prier en silence ou bien pour aller se confesser. Son livre de chevet reste la Bible, bien qu'elle soit une femme très cultivée et ouverte qui a dans son répertoire littéraire un très grand nombre de livres de divers auteurs.  

Qualités: Droite, digne, pieuse, généreuse, de belle compagnie, a très bon cœur, forte, agréable, aimante.

Défauts: Un peu trop stricte lorsqu'il s'agit de respecter l'étiquette ou de l'éducation des enfants, soumise à son époux bien qu'elle tente de lui tenir tête, réservée, trop gentille.




Background



Résumé: Née en 1815 en France, la jeune Viviane reçut une éducation très stricte, conditionnée dès son plus jeune âge pour devenir une épouse parfaite. Aimée de ses parents, son enfance se passa dans la plus grande tendresse du moins auprès de son père. Sa mère qui était un peu plus froide avec elle s'occupait de son éducation. A l'âge de 14 ans, ses parents arrangèrent une alliance avec la famille qui les aidait financièrement pour combler une partie de leurs dettes envers elle. C'est à l'âge de 19 ans qu'elle épousa Bartholomew de Lovelace. Ce mariage arrangé fut terrible pour elle qui subissait sans réel répit les coups et les abus de son mari. Elle vit dès ce jour dans un véritable enfer. Elle accoucha d'une petite fille à l'âge de 23 ans, après plusieurs fausses couches, qui, non désirée du père par son étrange physique, dut la faire passer pour morte et l'emmena à l'orphelinat. Dès lors, Viviane ne vit plus que pour voir cette enfant de temps en temps quand elle le peut et rêve de l'envoyer chez ses parents en France pour la mettre en sûreté. Les violences de Bartholomew ne cessent guère même encore aujourd'hui et la santé fragile de Viviane faiblit considérablement.

Education
- La musique: La duchesse est une femme qui a reçu une éducation des plus strictes. Désirant que sa fille soit appréciée par la société elle a fait en sorte qu'elle soit des plus cultivé. La maîtrise des instruments fut donc à ses yeux une évidence et la belle sait jouer aussi bien du piano que du violon, du violon et de la harpe. On lui a appris à jouer de la flûte traversière mais la jeune femme ne porte que peu de considération à cet instrument.
- Les sciences: Aucun mis à part le fait qu'elle est capable de prendre quelques initiatives en ce qui concerne la médecine auprès de ses domestiques. Le reste, rien ni personne ne le lui a enseigné. Elle se contente de poser des questions lorsqu'elle en ressent l'envie irrépressible de mettre un terme à ses questionnements.
- L'Alchimie: Aucun, le terme même d'alchimie lui serait presque inconnu.
- Les langues: Viviane parle l'anglais, le français (qui est sa langue natale), mais également l'allemand.

Histoire « A ma fille,

Il y a de cela 22 ans tu naquis. Nues dans tes couvertures en broderies fines tu ouvrais déjà tes beaux petits yeux bleus et nous fixais avec une telle intensité que ta mère ne détachait plus son regard de toi. Déjà tu l'hypnotisais. C'était une petite poupée qu'elle tenait dans ses bras et était fière de me montrer. Comment te résister? Tu reflétais la pureté et l'innocence. Nous avions dans nos bras ce petit ange blond que Dieu a bien voulu nous confier. Ce fut ce jour-là qu'elle choisit ton prénom. Viviane. Elle se disait qu'avec ce nom là tu ne pouvais que ravir le cœur des hommes honnêtes. Viviane la dame du lac. Et elle ne se trompait pas. Tu as très certainement tourmenté le cœur de quelques hommes bons, à commencer par moi mais ne suis-je pas un monstre de t'avoir trahie?

Je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement, petite princesse, mais tu as grandi si vite. Ses petites mains sont devenues assez grande pour que tu puisses les orner de bagues et tes cheveux ont tellement bien poussé qu'il te fallait les attacher tous les jours en un chignon bien serré. Mais que tu étais belle avec ces quelques mèches qui caressaient tes joues. Tu n'étais qu'une petite fille de sept ans et pourtant tu refusais déjà que l'on te coupe un peu les cheveux pour que tu puisses les garder lâchés. Tu étais ma princesse et tu le savais, d'ailleurs tu me le disais toi même, toutes les princesses ont des longs cheveux. Te souviens-tu de la fois où je t'ai emmenée en ville et que tous les petits garçons te regardaient avec des étoiles dans les yeux? Quelle fierté même de voir quelques unes de ces dames murmurer sur ton passage que j'avais là à mon bras une adorable petite fille qui fera plus tard une merveilleuse épouse. Nous nous sommes arrêtés dans un parc et nous avons flâné tout l'après-midi. Si gentille, si adorable et déjà tellement consciente de tes priorités qu'il a fallu rentrer vite avant la nuit tombée car tu estimais que quelques uns de tes cheveux n'avait pas leur place ainsi en dehors de tes petites épingles. Malgré tout nous avons passé l'un de ces merveilleux moments dont je me souviendrai toute ma vie.

Tu as reçu une éducation un peu trop stricte à mon goût. Ta mère n'était pas une mauvaise femme, elle voulait simplement bien faire et te faire aimer de la société. Je suis certain qu'elle a réussi. Grâce à elle, tu as appris l'étiquette, tu te comportais encore plus dignement à l'âge de 10 ans que ne pouvaient le faire certaines dames de la haute société française. Tu lisais déjà comme ta mère et il m'étais presque impossible de te surprendre sans un livre dans les mains. Déjà, elle t'avait enseigné la musique et le piano. Nos instruments qui prenaient tant la poussière dans le salon nous servait à nouveau. Le violoncelle de ta mère était sorti de son étui poussiéreux et tu t'entraînais d'arrache-pied jusqu'à ce que tu consentes à fermer tes petits yeux ans ton lit bien trop grand pour une seule personne afin de dormir.

Comme je te l'ai déjà dit le temps est passé si vite. Tellement vite que tu étais déjà une femme à l'age de 14 ans et que je ne pouvais plus te prendre dans mes bras et te tutoyer comme je le faisais quand tu ne m'arrivais qu'à hauteur des hanches. Je ne pouvais plus te prendre contre moi et l'éducation que t'avais prodigué ta mère t'éloignait un peu de moi. Après tout tu avais raison ma fille. Il n'était plus convenable de se jeter dans les bras de son père quand le mariage était proche. Mais déjà tu me manquais. Nous ne te cachions plus que nous avions des problèmes d'argent déjà à cette époque. Nous étions peut-être une famille de Vicomte mais nous avions une dette envers la famille des de Lovelace. Une riche famille anglaise que tu ne connais que trop bien désormais. Endetté nous devions payer les impôts français et c'est à eux que nous avons demandé de l'aide. Ils nous ont aidé et grâce à cela nous avons pu subvenir au moindre de nos besoin après avoir remboursé ce que nous devions à l’État. C'est à cet âge-là, comme tu le sais, que nous t'avons promise à l'héritier de cette famille. Avec ta dot qui servirait à rembourser ce que nous leur devions, argent qu'ils réclamaient plus expressément qu'avant, et ton mariage avec ce jeune homme nous n'aurions plus de problème avec cette famille. Bartholomew de Lovelace était donc destiné à être ton mari et nous étions si fière de toi, toi qui allait devenir Duchesse de Lovelace en Angleterre. Toi-même tu souriais à cette déclaration. France, ta mère, t'avait éduqué à cette fin et tu le savais. Tu étais si heureuse à l'idée de nous savoir fiers de toi quand tu te marierais! Il ne nous restait désormais plus que quelques années avant ton mariage, années que tu réservas tout particulièrement à apprendre l'Histoire de France et d'Angleterre mais aussi à t'imprégner de la religion. C'était protestante que tu devais devenir et non plus catholique. Tu te le devais pour ton époux qui lui vivait dans un royaume différent du nôtre. Tu appris même à maîtriser sa langue, l'anglais, puis l'allemand pour pouvoir parler plus aisément dans leur société. Il te fallait connaître les langues les plus parlées et Dieu sait à quel point tu t'es appliquée à cette tâche.

A tes 18 ans nous avons choisi la date du mariage avec l'homme qui allait devenir ton époux et sa mère. Ils étaient venus en France et Bartholomew de Lovelace avait passé sa journée avec toi, à te parler, à conquérir ton cœur peut-être. La date fixée, tu allais te marier au printemps prochain, juste après tes 19 ans. Mon cœur se fissura pour la première fois ma fille, lorsque tu vins me voir après leur départ pour m'annoncer que cet homme ne t'inspirait pas confiance. Tu ne le trouvais que trop faux et mielleux à ton goût. Tu m'as même demandé à déplacer le mariage ou bien à le voir une seconde fois pour que j'en juge par moi-même. Tout était déjà décidé et nous ne pouvions faire marche arrière. Il en valait du bien de notre famille. Oh pardonne moi, nous ne t'avions que très peu écoutée ce soir-là, tu n'es pas une menteuse, tu ne l'as jamais été et pourtant nous avons ignoré ta détresse pour notre bien. Nous avons été d'un égoïsme sans pareil et nous regrettons désormais et depuis le jour de ton mariage de t'avoir laissé à cette famille. Tu n'as jamais rien demandé, sauf ce jour-là. Et plus le temps passait plus tu priais et me demandais souvent d'annuler le mariage. Tu avais un mauvais pressentiment, son seul regard avait suffi à te donner des frissons non pas de bonheur mais de peur. Je te comprends désormais. Nous aurions dû attendre comme tu nous le demandais. J'aurais dû mieux regarder cet homme avant de te laisser partir seule avec lui ce jour-là en compagnie de notre majordome. Heureusement pour ses mains il ne t'avait pas touché, il avait simplement pris ton bras pour te promener dans le jardin familial et te faire la cour. Nous aurions dû comprendre qu'il n'était pas celui qu'il prétendait être. Nous avions placé notre confiance bien trop tôt et bien trop rapidement dans cet homme qui allait devenir notre gendre.

Je regretterai à jamais le jour de ton mariage. Bien que tu nous restas calme et souriante, tes yeux trahissaient ta crainte et ta douleur de devoir t'en aller si loin de nous. Nous avions fait le déplacement jusqu'en Angleterre et le Duc avait très aimablement accepté de nous prêter l'une de ses chambres dans sa demeure. Nous étions leurs invités. Alors que nul homme ne pouvait rentrer dans ta chambre et te voir dans cette tenue de mariée je suis venu. Tu étais tout simplement sublime. Pardonne-moi de te parler si franchement Viviane, mais j'avais devant moi ce jour-là l'une de ces princesses que l'on lisait dans les livres. Ta longue robe aux couleurs pâles et aux broderies dentelées était serrée par un corset qui mettait en valeur certaine de tes formes. Je me disais alors, et je me le dis toujours ma fille, que ton mari avait de la chance d'avoir une si belle épouse que toi. Je finissais même par l'envier, malheureusement tu étais ma fille et c'était en tant que père que je devais te regarder. Je t'ai glissé autour du cou ce collier que tu chéris tant et qui appartenait à ma propre mère. Rehaussé de diamants et de saphirs, il soulignait à merveille tes prunelles bleutées qui m'envoûtent encore aujourd'hui, bien que nous  sommes trop loin l'un de l'autre pour que je puisse les contempler à ma guise. Ce sont dans des moments comme celui-là où je ferme les yeux et t'imagine encore une fois si belle avec tes cheveux relevés en un chignon délicat dont certaines mèches étaient tressées avec des rubans. Tu avais la grâce d'une déesse et la modestie d'une bonne sœur. C'est devant moi que tu as laissé s'échapper une larme de tes yeux. Une petite perle s'est échouée sur ta joue et je n'ai pas résisté à te prendre dans mes bras essayant de te rassurer et de te convaincre que tout se passerait bien. J'ai dû arranger ta robe que j'avais légèrement plissé et j'ai essuyé ta larme du bout de mes doigts après avoir embrassé ton front. Ce fut au tour de ta mère de venir te voir. Elle t'enlaça doucement ce jour-là avant de te lâcher et de t'expliquer une dernière fois ce que tu devrais faire jusqu'au soir-même.
La soirée s'était bien passée et déjà tu prenais place aux côtés de ton mari qui avait enroulé un bras autour de ta taille. Il était si fort à côté de toi que je te revoyais comme ma toute petite fille qui pleurait d'effroi dans la nuit en voyant des petites lumières sous ta porte et que je devais réconforter pendant des heures jusqu'à ce que tu te rendormes enfin non pas dans mes bras mais dans ceux de ta mère. Je n'ai jamais été jaloux d'elle, je trouvais cela normal mais ce soir-là, Viviane, j'ai été l'homme le plus jaloux qui puisse exister sur cette Terre. Il t'enlevait déjà à moi et je ne pouvais rien faire d'autres que te regarder. Ta nuit de noces n'a été que pleurs et souffrance. Je le sais, quand il a quitté la chambre et t'a laissé pantelante dans le lit je suis venu te voir. Tu ne t'en rappelles peut-être plus ma fille mais je t'ai prise dans les bras. Je le haïssais de voir qu'il s'était montré si violent avec toi. Il t'avait montré la supériorité de l'homme sur la femme et avait détruit pour la première fois ton petit cœur. Quelle douleur ce fut de te voir recroquevillée sur toi-même gémissant de douleur et pleurant dans ton coin. Tes cheveux défaits recouvraient ton corps presque nu à peine couvert par la robe de chambre en lambeaux que l'on t'avait offerte. Du sang la recouvrait anormalement et des bleus commençaient déjà à apparaître sur tes épaules et tes cuisses. Ton cou, lui, saignait d'une toute autre blessure. Ce chien t'avait mordu jusqu'au sang. Je reste certain que ce soir-là il n'avait pas été qu'ivre. T'humilier avait été son but. Tu avais eu raison dès le début ma fille, il n'était pas l'homme qu'il prétendait être. Il venait de nous montrer qu'il te possédait. Je ne pouvais rien dire et même pas agir. Si je le faisais Viviane il m'aurait privé de tout droit de visite et nous dépendions encore de leur famille. Ce soir-là j'ai pleuré avec toi avant de te laisser aux bons soins de tes nouvelles domestiques. Nous le savions tous trois. Toi, ta mère et moi. C'était le début de la fin. Ta mère ne s'en est jamais remise et elle rêve encore de te reprendre bien qu'elle ne le montre que très peu mais ne te méprend pas, elle t'aime bien plus que ce que l'on pourrait l'imaginer.

Si je me permets aujourd'hui de t'envoyer cette lettre ma fille et de te tutoyer comme dans ton jeune âge c'est pour t'implorer le pardon. Je n'ai pas été à la hauteur, je n'ai pas été le père que tu rêvais d'avoir. Certes j'ai été là mais comme je te l'ai dit un peu plus haut? Je t'ai trahie. Je t'ai vendue à cet homme sans regarder si ce choix te convenait. J'ai laissé ce mariage se faire et enfin je suis trop faible pour te protéger face à lui. Je n'ai pas l'autorité suffisante pour m'opposer à son jugement et ni le pouvoir ni l'argent pour le rouer de coups comme je le fais souvent dans mes rêves. Je suis un lâche de rester immobile face à de telles insultes. Il te fait souffrir et ce faisant, il me fait souffrir. Sache ma fille que nous sommes fiers de toi, tu subis sans rechigner chacune de ces journées. Depuis ce jour j'ai perdu ma fille qui est devenue une femme, une femme fort belle mais détruite, je voudrais que tu saches que malgré la distance tu hantes mon cœur et mon esprit, que nous pensons chaque jour à toi.
Sache également que son crime ne restera pas impuni. Chaque minute qui s'écoule nous rapproche de la fin. Quand nous aurons fini de rembourser tout ce que nous leur devons Viviane, je t'en fais le serment, je te vengerai. Il n'a pas le droit de te faire souffrir de la sorte. Je sais également que tu as peur. Tu ne veux pas que les autorités sachent ce que te fait subir ton époux. Cependant il faut t'y préparer: un jour tu seras de nouveau libre. Je ne resterai pas les bras baillant, sans rien faire, lorsque nous aurons réglé nos problèmes. Et si pour se faire il fallait que l'on m'exécute alors je subirai ma peine avec dignité et honneur. J'aurai eu le courage, l'honneur et le bonheur de te venger. Aujourd'hui tu as 22 ans. Tu es mariée depuis trois ans et tu n'as pas encore enfanté. Tu ne me dis rien à travers tes lettres qui ne puissent le déshonorer mais cela ne m'échappe pas, tout ceci est de sa faute. Il ne doit pas te laisser le temps de porter un enfant dans ton ventre.

Je n'ai plus assez de papier convenable à te joindre, je dois donc arrêter là ma rédaction. Je voudrai, avant de te quitter, te dire à quel point je t'aime, à quel point nous t'aimons. Nous viendrons certainement te voir en Angleterre l'été prochain. En attendant, prends bien soin de toi, Viviane et soigne toi bien.

Ton père qui t'aime,

Charles de Vaudemont. »

Les mains fines de la jeune femme froissèrent doucement le papier qui produisit un léger bruissement. Fermant les yeux, elle plaqua doucement le courrier contre sa poitrine secouée de sanglots. La jeune femme pleurait silencieusement. Comme toujours. Son père lui manquait et surtout, il se sentait coupable. Elle ne lui en voulait pas. Non, Viviane ne lui en avait jamais voulu. Ce n'était pas de sa faute à ses yeux, rien ne l'était. Il avait fait ce qui lui semblait juste pour le bien de leur famille. Certes, il aurait dû demander une aide financière à une autre famille dont l'héritier aurait été plus agréable mais rien aurait pu lui annoncer que l'époux de sa fille serait un pareil monstre. Seulement...En France, aucune famille n'avait été prête à les aider, les de Lovelace, qui faisaient partie de leurs connaissances, avaient très aimablement accepté de les aider. La famille de Vaudemont avait besoin d'eux pour ne pas sombrer.
Une voix rauque et masculine appela la jeune femme qui leva les yeux sur la pendule qui trônait dans le salon. 21h00. C'était l'heure de monter se coucher. Repliant la lettre et la glissant sous la planche d'un tiroir la jeune femme monta rejoindre son époux assis sur le lit. Elle avait tressé ses cheveux et le regardait de ses prunelles bleutées. Il lui fit un signe et elle dut prendre place près de lui, les bras de Bartholomew s'enroulant autour du corps de la jeune femme qui se laissa aller sans protester. Après tout, elle lui appartenait. Ce soir-là, les coups étaient encore de mise et il lui fut difficile le lendemain matin de se lever sans difficulté.

******

En 1838, Viviane était bien grosse. Son mari lui avait laissé porter un enfant et elle avait enfin pu profiter de la douceur d'un ventre rond et d'une vie qui s'y développait à l'intérieur. Elle avait attendu cela depuis si longtemps...Les complications lors de l'accouchement n'avaient pas été nombreuses. Bien entendu elle avait souffert et son époux, au lieu de se trouver à ses côtés pour la soutenir, s'était installé sur un fauteuil au bout de la pièce, un journal dans les mains. Rien ne pouvait le perturber, pas même les cris de sa femme qui se tordait de douleur et essayait de contenir sa souffrance, en vain. Contre toute attente, malgré les prières de la jeune femme, l'enfant qui naquit fut une petite fille. La mère ne voyait en elle que son petit trésor alors que le médecin de la jeune femme, lui, se tournait vers le père et lui murmurait quelques mots à l'oreille. Contre toute attente la jeune femme se releva et sourit, son époux s'était levé et s'approchait du lit se plaçant au-dessus d'elle. Viviane releva la tête et murmura doucement:

- C'est une fille Monsieur, je suis si heureuse...

Elle prit la main de Bartholomew qu'elle fit poser sur la tête du bébé. Cette enfant-là paraissait tout à fait normale aux yeux de sa mère. Aux yeux du père, elle n'était qu'une plaie. Blanche, beaucoup trop blanche. Un duvet blanc comme celui d'un oisillon recouvrait son crâne et ses yeux extrêmement clairs étaient bordés d'une rougeur inhabituelle. Le bébé était albinos, cela n'avait presque rien d'étonnant quand on regardait bien la mère dont la peau était déjà très claire et les cheveux blonds platines. Serrant les poings Bartholomew arracha l'enfant de la mère qui se reçut une gifle retentissante. Il ne lui fallut que quelques secondes de plus pour refiler le nourrisson au majordome de la famille et lui ordonner de le noyer. Il ne voulait pas de ça chez lui. Il faudrait s'en occuper plus que nécessaire et un enfant qui possédait un tel handicap n'avait aucunement sa place dans sa famille. De plus...restant encré dans les anciennes visions des choses, Bartholomew considérait les albinos et les personnes rousses comme des créations du Diable, des monstres, des erreurs de la nature. Cette enfant ne devait pas vivre.
Viviane poussa un cri en entendant les paroles du Duc. Se mettant à pleurer toutes les larmes de son corps elle se jeta aux pieds de l'homme et le supplia de n'en faire rien et de lui laisser garder le bébé ou au moins de le confier à une domestique qui s'occuperait elle-même de son éducation. Un signe de la tête fit partir le majordome qui descendit dans les sous-sol et prépara une bassine d'eau froide pour y plonger l'enfant, le coeur serré. Viviane, quant à elle, hurlait de douleur et tentait de se précipiter vers la porte alors que son mari la rattrapait et la repoussait avec fermeté, sans coeur. C'était son enfant qu'il lui enlevait, sa seule raison de vivre. Comme une furie la jeune femme se jetait à nouveau vers la porte.

Le silence se fit. La duchesse reposait dans son lit inconsciente, une vieille femme épongeait son front fiévreux et sa tempe ensanglantée. Le majordome de la famille avait gardé l'enfant contre lui. Il n'avait pas besoin de présenter le corps à son maître. Silencieusement il était retourné dans le quartier des domestiques en cachant le nourrisson dans ses bras et en le confiant à la femme de chambre de la duchesse. Lorsque cette dernière se réveilla ce furent les premiers mots qu'on lui murmura à l'oreille alors qu'elle allait de nouveaux éclater en sanglots. Son bébé était vivant. La forçant à garder le lit une journée de plus, il n'avait cependant pas pu l'empêcher de rendre visite au nourrisson pour le prendre dans ses bras et le bercer. Elle l'avait même allaité, un sourire béat scotché à ses lèvres. Elle ne pouvait cependant pas se résoudre à garder l'enfant. Si son mari la découvrait, le majordome le paierai de sa place et le bébé de la sienne. Elle n'avait aucune chance de survivre ou bien de vivre heureuse ici avec un père tel que lui. Après s'être habillée et avoir vérifié que Bartholomew était bien occupé, elle sortit la petite fille dans les bras déambulant dans les rues. Elle cherchait de l'aide. Quelqu'un. La fièvre n'était que trop forte...Elle ne pouvait pas avancer aussi vite qu'elle le voulait. Une fine pluie tombait ce jour-là mouillant le visage de la jeune femme qui s'arrêta finalement devant la porte d'une maison et frappa. Le souffle de sa fille caressait doucement son cou. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres même si elle gardait la tête baissée pour ne pas risquer d'être reconnue. Seuls quelques mots s'échappèrent de sa gorge. Elle suppliait la femme qui lui avait ouvert d'emmener sa fille à l'orphelinat, qu'elle-même ne le pouvait pas. Après lui avoir mis l'enfant dans les bras et l'avoir embrassé sur le front une dernière fois, une mèche blonde s'échappant de son chignon, elle se retourna et s'en alla sans plus jeter un sel regard. De retour chez elle elle prétexta être allée prier pour sa fille perdue, ce qu'elle fit une fois dans sa chambre au pied du lit.

****

Depuis ce jour, Viviane rendit régulièrement visite à sa fille qui vivait désormais à l'orphelinat. Elle ne lui révéla jamais qu'elle était sa mère et se contentait de lui apporter quelques cadeaux, des vêtements ou des jouets et même parfois de l'argent pour qu'elle puisse être nourrie convenablement. Elle ne pouvait pas se risquer à ce que sa fille soit reconnue aux yeux de Bartholomew. Il trouverait toujours un moyen pour la rayer de Londres. De plus la jeune fille était d'une santé encore plus fragile que la sienne. Elle attendait qu'elle grandisse un peu pour l'envoyer en France chez ses parents et peut-être lui révéler que sa mère ne l'avait jamais réellement abandonnée...Que c'était elle qui venait la voir presque toutes les semaines quand elle le pouvait et qu'elle avait simplement voulu la protéger. L'enfant était morte aux yeux du Duc et elle devait le rester.
Les violences conjugales que subissaient chaque jour la jeune femme ne s'arrêtaient pas. Plusieurs fois le médecin dut intervenir d'urgence pour que la belle ne s'éteigne pas. Sans pitié, Bartholomew ne se lassait pas de sa femme. Jamais la duchesse n'en parlait à ses amies et feignait de vivre bien du moins de ne pas être humiliée quotidiennement par son époux. De plus, à cause de la peur lui tenaillait le ventre, elle ne le dénoncerait jamais d'elle-même. Après tout ne lui avait-il pas appris qu'il avait tout pouvoir sur elle et qu'elle ne devait pas se rebeller? De plus, sa famille avait encore besoin de leur soutien, il pourrait les mener à leur perte si jamais elle le dénonçait et qu'il était arrêté puis innocenté. Elle craignait également pour sa vie. Elle avait une jeune fille de quatre ans à protéger. Les correspondances avec ses parents ne s'arrêtèrent pas non plus. Elle tenait profondément à eux et n'avait pas risqué de leur parler de sa fille, nommée June pour être née en Juin par les dames de l'orphelinat, et s'était contentée de leur annoncer que l'enfant était morte née. Malgré tout, elle ne s'empêchait pas de vivre et riait et dansait dans les salons, les soirées mondaines et les bals. Quitte à ce que son époux la réprime juste après en rentrant, elle ne voulait pas rester prisonnière. Elle restait cependant fidèle à son époux et jamais elle ne ferait quelque chose qui irait à l'encontre de sa réputation et de son nom. Elle prônait le respect et le défendait bec et ongles si l'on venait à s'en prendre à lui. C'était ainsi qu'on l'avait élevé, c'était son époux qu'elle devait soutenir, pas les autres, même s'il avait faux sur une quelconque question.

- Vivre, survivre, pour elle. Pourvue qu'elle vive.




En société



Famille: Viviane ne possède pas une grande famille, cependant, comparée à beaucoup à Londres elle en a une. Pour commencer, elle est mariée et, même si elle n'aime pas son époux, Bartholomew, elle porte son nom et fait donc partie de sa famille. Ayant accouché il y a environs quatre ans, elle est également mère d'une petite fille qu'elle cache à l'orphelinat et à laquelle elle rend visite régulièrement quand son mari n'est pas à ses côtés. Ses parents sont également encore en vie mais habitent en France, elle ne les voit donc qu'occasionnellement et donc assez rarement.

Ennemis: Viviane n'a pas d'ennemi à proprement parler. Dans cette section nous pourrions y mettre son mari, qu'elle hait de toute son âme. Haine qu'elle dissimule pour survivre à ses côtés.

Alliés: Des alliés, Viviane n'a que son père qui, malheureusement, vit trop loin pour pouvoir l'aider dans les malheurs qu'elle traverse chaque jour. Ses amies ne sont qu'éphémère et, quand bien même elles sauraient ce qu'elle vivait, elles ne l'aideraient pas pour autant. Autant dire qu'il ne s'agit pas réellement d'amies mais plutôt d'agréables compagnies lors des soirées mondaines ou des balades.

Situation: Viviane ne connaît pas les créatures de la nuit. Elle n'en a jamais vues. Bien entendu on lui en a déjà parlé mais elles restent pour elle des contes de bonne femme pour faire peur aux enfants ingérables. Si quelqu'un venait à lui dire qu'elles existaient vraiment elle se contenterait de sourire et de répondre qu'elle ne croit pas à de telles inventions de l'esprit, de plus, Dieu n'a aucun intérêt à laisser vivre des êtres aussi impurs que ces derniers.  




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure: Situé près du Nina's Park, le grand manoir de la famille de Lovelace prend place. L'architecture de ce bâtiment bien victorien reste d'une élégance incomparable. Quelques fioritures de pierres sont visibles à l'encadrement des portes de bois. La structure de l'édifice est réellement impressionnant et les visiteurs peuvent se demander si ce n'est pas toute une famille d'une quinzaine de personnes qui y loge.
Ainsi à l'intérieur de la demeure se trouve une multitude de pièces, dont la plupart restent des chambres et des salons pour la détente. Une bibliothèque se situe à l'Est du manoir imposant des de Lovelace. A l'intérieur nous pouvons y trouver plus d'une centaine de livres plus ou moins anciens que la duchesse a eu le temps de lire depuis son mariage. Plus loin se trouve une salle d'armes de collection du duc. Quelques instruments de musique décorent les grands salons où la jeune femme aime tout particulièrement s'y reposer pour en jouer lorsqu'elle est à l'abri du regard de son mari. Le bureau de Bartholomew se trouve près du grand salon même si pour y accéder il faut traverser un long dédale de couloirs. Alors qu'au sous-sol une multitude de pièces, plus lugubres les unes que les autres, prennent place, dans les quartiers des domestiques nous pouvons voir leurs chambres, au rez de chaussé, dans une aile un peu plus éloignée, une vaste salle d'eau laisse échapper ses vapeurs d'eau chaude dans la salle humide. Des simples invités, venus pour la première fois s'y perdraient assez facilement. Les pièces ne sont que trop grandes pour une si petite famille. La maîtresse de maison elle-même se demande pourquoi conserver un tel espace. De plus, la plupart des pièces ne servent à rien. Elles ne sont que très peu occupées par des meubles et ne sont jamais visitées par les de Lovelace.

A l'extérieur se trouve un parc spacieux comportant une grande terrasse où la famille peut accueillir des invités. Des tables en fer forgé ainsi que des bancs prennent place un peu partout alors qu'une fontaine se trouve un peu à l'écart de la demeure, après un petit sentier entre plusieurs arbres.
Collée à la bâtisse, une écurie prend place, peu visitée par la jeune femme. C'est là que se rend souvent son époux.

Endroits les plus fréquentés: Viviane se rend régulièrement dans les salons en présence de son mari ou bien dans les parcs où tous deux peuvent prendre l'air et s'éloigner un peu des problèmes financiers etc. A côté de cela, la duchesse, très pieuse, aime aller dans les monuments religieux pour s'y recueillir ou bien se confesser. Elle prie souvent pour sa fille qu'elle essaie de voir une fois par semaine, voire deux fois, à l'orphelinat bien qu'il lui soit difficile de mentir à son mari. Elle a peur qu'il finisse par la faire suivre et qu'il découvre le lieu où elle se rend avec un léger sourire aux lèvres. La jeune femme connaît bien les marchés de Covent Garden. Malgré son malheur, elle aime sortir et rencontrer du monde bien qu'elle se montre réservée et bien souvent presque silencieuse.




But(s)



Viviane n'a pas de réel but dans sa vie. Elle se voit déjà vivre le restant de ses jours privée de ses libertés aux côtés de Bartholomew. Elle n'aurait qu'une seule réelle envie: protéger sa fille de cet homme qui hante ses jours et éviter qu'il ne se rende compte de son existence. Elle ne supporterait pas qu'il se venge sur elle.




Armes et équipement



Armes: Des armes? Non. Viviane est une femme respectable et tout à fait ordinaire. Jamais elle s'oserait garder sur elle un quelconque poison ou bien une lame, cela ne se fait pas et qui plus est elle ne saurait pas s'en servir correctement. Bien sûr en cas de légitime défense elle saurait comment planter un poignard dans la chaire de son agresseur mais elle n'en a aucune envie ni aucune expertise dans son maniement. De plus, cela irait contre la volonté de son Créateur qui blâme les meurtres.

Objets personnels: Viviane garde en permanence autour du cou un collier qui lui est très cher et qui lui rappelle ses instants passées dans sa véritable famille. Ayant appartenu à la mère de son père, elle l'a porté pour la première fois le jour de son mariage et dès lors ne le quitte plus. En or blanc enchâssé de diamants et de saphirs, le bijou se marie bien avec ses yeux et ceux de son père.  




Pouvoirs


La jeune femme n'a découvert encore aucun pouvoir en elle, peut-être que si on lui enseigne une certaine magie elle trouvera une quelconque forme de pouvoir. Pour le moment Viviane est une femme tout à fait normal qui ignore tout de la réalité d'un monde plus fantastique.




Autres personnages



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