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Archaïques lois [Comte] [26/04/42]

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Comte Keï
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Comte Keï
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Date d'inscription : 01/11/2007
Race : Vampire
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Lord / Comte de Scarborought / Metteur en scène
Age : 589 ans
Age (apparence) : 28 ans
Proie(s) : Les Humains (pour se nourrir), les Vampires (secret)
Secte : Indépendant
Clan : Ventrue
Lignée : Kyasid (les ombres)
Rang Pyramidal : Premier
Crédit Avatar : KH_CT
Archaïques lois [Comte] [26/04/42] Empty
MessageSujet: Archaïques lois [Comte] [26/04/42] Archaïques lois [Comte] [26/04/42] Icon_minitimeDim 17 Avr - 20:16

[HRP/Après "Ironie du sort"/HRP]

Ils étaient tous venus sauf Crimson. Tous les Primogènes de la Camarilla étaient là, alignés devant lui à l'image d'un tribunal réuni autour d'un coupable : le détestable Crosswell avec ses airs de duc mal brossé, la belle Gates qui défendait les humains en toutes circonstances, le jeune imbécile de Degrey, incapable d'articuler correctement ses pensées, gamin parmi les anciens, Walker, sans doute le plus respectable de la bande, notamment grâce à son rôle dans la diffusion des Blood Tablett et la surveillance du Sabbat, et enfin Valentine, le veilleur.
Au milieu des tombes en désordre, entourés d'une brume épaisse qui montait du sol couvert de lierres éparses, leurs silhouettes ressemblaient à des statues antiques abandonnées là pour agrémenter les lieux. A l'instar de juges divins, leurs regards, plus graves que jamais, glissaient sur le Comte qui leur faisait face comme s'ils tâchaient de voir au travers de ses vêtements et de ses gestes la moindre faiblesse à exploiter, la moindre marque de soumission. Ils étaient nombreux et, malgré l'absence de celui qu'ils considéraient comme leur chef, ils se sentaient puissants face au Prince de Londres.
Ce dernier restait droit, droit et fier. Tout en cape, sous un haut de forme noir qui assombrissait ses traits dans le crépuscule étoilé, l'ancien samouraï ne cillait pas. Son visage, crispé dans une grimace de mépris infini, riait d'avance de ce qui allait suivre. C'était une réunion extraordinaire, convoquée par ses soins et ceux du dénommé Elvis Wagner Valentine, le Camarillien le plus proche de ses idées. Une belle mascarade en somme, un règlement de comptes officiel mis en place pour faire éclater leurs différents. Arath, Manouk et Marco à ses côtés, il venait chercher des réponses à ses questions et déclarer la guerre à ceux qu'il considérait d'ores et déjà comme ses ennemis.

Les Vampires s'étaient donné rendez-vous par missive, dans ce cimetière qui servait de terrain neutre depuis des siècles, afin de mettre à plat leurs griefs respectifs et de trouver des solutions. Mais, en vérité, le Comte n'avait aucunement l'intention de dialoguer. Ce soir, il était là pour rappeler une dernière fois à ces stupides pantins que s'ils vivaient encore ce n'était que par son bon vouloir et qu'il était temps pour eux de quitter la ville. Il était là pour exiger des explications et pour récupérer Sarah Spencer qu'il pensait entre leurs griffes.

A leur arrivée, les salutations avaient été escamotées par les deux camps. Nul n'avait eu la politesse d'esquisser la moindre courbette lorsqu'ils s'étaient retrouvés en face les uns des autres. Un silence pesant s'était installé entre eux. Dans ce décor des plus lugubres, pas même un oiseau nocturne n'osait plus émettre le moindre son. Froissements imperceptibles de capes sur la verdure qui reprenait ses droits, souffles glacés entre les lèvres, doucereux déplacements de brume...et le néant. Les regards se croisaient, mais personne ne prenait la parole. Les questions envahissaient les esprits, mais nul ne les posait. La tension qui régnait à l'aube de cette nuit historique ne présageait rien de bon.

Ce fut le Comte qui brava le silence le premier.


- Où est Crimson?

Sa question, sèche et claquante dans l'air frais du soir, fit crisper les mâchoires. Valentine prit sur lui de répondre à leur aîné. Il savait que parmi tous les Primogènes il était celui que ce dernier considérait encore le mieux.

- Crimson a été retenu par quelque affaire. Il nous rejoindra bientôt. Veuillez pardonner son retard.

Le Comte sourit d'un air mesquin.

- Oh, mais je lui pardonne volontiers...

Arath rit doucement à ses côtés. Il était de notoriété publique que son maître et le « chef » de la Camarilla se haïssaient l'un l'autre. Que Crimson ne soit pas présent arrangeait sans doute le Comte. Ainsi, ses imbéciles de confrères seraient plus facilement manipulables.

Le silence enfin brisé, les langues se délièrent peu à peu.


- Relâchez le fils de Crosswell ainsi que Magdalene Prime. Fit le dénommé Walker d'un ton calme mais impérieux.

Le Comte leva un sourcil et lui sourit d'un air parfaitement ironique.


- Certainement pas. Ils croupiront dans mes cellules autant de temps que je le jugerai nécessaire. Sa voix, grave et douce, ponctuait fermement chacun de ses propos d'une note sévère. Il n'était apparemment pas près de rendre la liberté aux deux imprudents qu'il avait attrapés.

- Allons, Comte, souffla Degrey en s'avançant vers lui tout en empruntant aux marchants de tapis leurs mimiques doucereuses, autrefois vous faisiez partie de la Camarilla...

- Je n'en ai jamais fait partie, le coupa le lord, irrité d'avoir affaire à celui qu'il considérait comme un ridicule avorton.

Sa voix avait été glaciale au possible. Degrey hésita, une lueur de peur dans le regard, mais il reprit en gémissant presque:


- Oui...mais nous étions alliés...Nous marchions dans la même direction et...

Jirômaru eut un rictus si méprisant que le Vampire s'arrêta au milieu de sa phrase et recula un peu comme s'il risquait un coup de dent. Valentine intervint, les deux mains en avant pour calmer les deux partis :

- Paix, mes frères ! Paix...Il faut que nous nous accordions maintenant sur ce qu'il convient de faire.

- Peuh ! C'est bien simple: monsieur le Comte doit relâcher le jeune Crosswell et Miss Prime...Fit la dénommée Paige en croisant les bras, parfaitement certaine que toute cette scène était d'une inutilité affligeante.

- C'est n'importe quoi ! Explosa le père Crosswell en esquissant plusieurs gestes vers le ciel. Comment peut-on tolérer un tel affront!? C'est absolument scandaleux ! Son visage était marqué de plaques rouges tellement il bouillonnait de rage. Rendez-moi mon fils!

Walker lui jeta un regard sombre pour l'inviter à s'apaiser. Puis il se tourna vers le Comte.

- Nos frères ne sont pas responsables de l'enlèvement de la jeune Spencer. Fit-il calmement en s'adressant à son aîné comme s'il désirait le convaincre intimement que leurs attentions étaient des plus honorables.

- Permettez-moi d'en douter. Fit sèchement le Comte en dévoilant brusquement ses canines. Tous lui jetèrent un regard noir. Sa menace était claire.

- C'est le Sabbat ! Ils sont en train de vous manipuler! S'exclama la jeune femme.

Le Comte lui jeta un regard glacial.


- Prenez garde miss Gates...Ma patience a des limites.

- Oui, on sait ce qu'elle vaut. Répliqua brutalement Crosswell.

- Quelles preuves avez-vous donc contre nos frères ? Demanda Walker.

- Vous êtes devenu paranoïaque avec l'âge... Souffla Degrey.

Cette fois, le Comte serra les dents et esquissa un geste vers lui avant de se raviser. Crosswell et Degrey reculèrent d'un seul bond.

- S'en est trop ! Vous dépassez les bornes !

- Quelles preuves ai-je? Répéta le lord en s'approchant dangereusement de Crosswell. L'attaque de vos misérables larbins, dans les catacombes, par exemple...Votre chevalière, Monsieur Degrey...trouvée sur les lieux de la disparition de Miss Spencer...Vos hommes dans l'entrepôt en feu, ramassés hier soir en compagnie de Loups-Garous...

L'aura du vieux Vampire grandit à mesure qu'il énumérait ses preuves et ses disciples suivaient son mouvement, se rapprochant toujours plus des Primogènes. Le Comte arriva à quelques pouces du visage de Crosswell.

- Dois-je y ajouter l'arrivée étrangement propice de votre soit disant messager, ce Sébastian Angelstone, qui s'est mis à me traîner dans les pattes avant que tout ne dégénère... ? Ou encore le fait que deux Camarilliens aient été aperçus en compagnie des sbires d'Owen...

La totalité des Vampires présents poussa des exclamations à la fois de surprise et de dédain. Walker étant le chef des « Oculis Erumptum », les Vampires chargés de surveiller les membres du Sabbat, s'insurgea violemment:

- Nous ne sommes pas au courant pour cette histoire concernant les sbires d'Owen ! Comment serait-ce possible !? Vos hommes sont-ils de confiance au moins ? C'est aberrant ! Pure invention !

Le Comte jeta un regard noir à Walker. Se détournant de Crosswell, il tendit les bras, paumes vers le ciel, et prit un air faussement navré.

- Alors éclairez-moi ! Allez-y ! Après tout, je ne suis qu'un vieillard...

- Oh...Comte, seriez-vous donc devenu raisonnable ?

Arath, Manouk et Marco serrèrent les dents tandis que leur maître faisait volte-face pour accueillir Crimson d'un regard venimeux. Ce dernier était perché sur une statue d'ange, nul n'avait senti sa présence, pas même le Comte. Sautant à bas de l'aile qui le soutenait, il atterrit sans bruit dans le lierre et l'humus avant de se redresser pour épousseter sa veste noire.

- Comment pourrions-nous vous en vouloir ? Après tout, un homme de votre âge, qui cultive autant de sentiments humains, ne peut maîtriser tout...

- Faites attention Cr...Arath fut interrompu d'un geste du Comte qui se plaça entre lui et le Camarillien. La diplomatie ou le carnage, il fallait maintenant faire un choix et ce choix n'appartenait qu'à lui.

- Crimson...Mais où étiez-vous donc ? J'ai cru que nous ne vous verrions pas ce soir...fit-il d'un air mesquin.

Le Camarillien se mit à tourner autour de son aîné, comme un serpent autour d'une souris, et l'observa sans retenu des pieds à la tête.


- Mais voyons, pour rien au monde je n'aurais raté notre petite réunion. Nous ne nous rencontrons que si rarement...Il faut dire qu'avec vos responsabilités à la cour et vos soucis avec les Hunters, vous n'avez que peu de temps à nous accorder...Et puis, quand vous ne mettez pas vos spectacles à la une des journaux, vous préparez un mariage, me trompe-je ?

Jirômaru sentit son sang bouillonner dans ses veines. Crimson avait l'art de tourner n'importe quelle conversation en joute verbale et n'hésitait jamais à appuyer sur les sujets les plus sensibles pour pousser à bout son interlocuteur. Il semblait ne pas le craindre et c'était là le Vampire dont il se méfiait le plus. En avait-il peur ? Sans doute. Après tout, c'était le chef de la plus puissante des sectes de la ville, son âge était des plus honorables et ses pouvoirs restaient encore mystérieux. C'était le seul homme de Londres capable de le forcer à adoucir le ton.

- Il est vrai que j'ai été très occupé ces derniers temps...Cependant, notez que si vous faisiez votre travail, je n'aurais pas à descendre dans les catacombes pour m'occuper de vos petits camarades incapables de respecter les Lois. Vous me faites perdre beaucoup de temps...

Crimson sourit et souffla dans son oreille.

- Joyce allait être jugé. Nous avions déjà rédigé l'acte qui le condamnait. Malheureusement, vous êtes intervenu sans passer par le Conseil.

- C'était mon droit. Fit sèchement le Comte en le repoussant d'un geste.

- Nul ne vous l'a reproché. Rit le Primogène en s'éloignant lentement les mains dans le dos.

- Et que faites-vous de ceux qui m'ont tendu un piège ? Que faites-vous de ces rats qui ont osé utiliser les anciens glyphes des Hunters contre moi ? Pesta Jirômaru qui réclamait justice.

- Je les ai enfermés. Répliqua Walker en s'avançant vers le Comte d'un pas ferme. Et le glyphe a été détruit.

- Vous voyez! Clama Crimson. Nous procédons comme l'indique la Loi, aussi archaïque soit-elle. Tandis que vous, vous n'en faites qu'à votre tête...

Jirômaru l'attrapa soudainement par le col et lui montra les crocs. Tous les Vampires se mirent en position d'attaque et la tension atteignit son apogée en une fraction de seconde.

- Ça suffit ! Je ne jouerai pas à votre petit jeu de dégénéré ! Rendez-moi Sarah Spencer avant que je ne décide de mettre la ville à feu et à sang ! Rien, ni nos accords passés, ni le Don Obscur, ni la Loi ne m'arrêtera ! Je suis au-dessus de tout cela ! Et vous le savez !

Crimson partit d'un rire aiguë, profondément méprisant. Doucement, sa main trouva le poignet du Comte et ses doigts serrèrent son corps à travers la manche de son manteau.

- Votre aveuglement est-il donc si profond ?

Jirômaru serra les dents et se mit à trembler. Ses yeux anthracites fixèrent ceux du Vampire avec une intensité toute nouvelle et une lutte intérieure sembla se dérouler entre eux. Les pupilles de Crimson étaient désormais irisées d'or.
Peu à peu, le Comte desserra ses doigts autour du col de son confrère et son souffle se fit plus rauque. Manouk montra les dents, près à se jeter au cou de Crimson si son maître cillait une fois de trop. Arath et Marco firent rempart pour dissuader les autres Primogènes d'approcher.
Mais bientôt le Comte blêmit et abandonna le col de Crimson. Ce dernier reprit ses aises, défroissa sa veste et lâcha le poignet de son aîné qui recula en titubant.


- Bien, maintenant que les choses sont plus claires, nous allons pouvoir discuter.

Manouk rattrapa le Comte qui tomba de biais dans ses bras d'ébène.

- Lâche-moi! Beugla ce dernier en le repoussant d'un geste brusque comme une bête blessée éloigne d'elle le premier congénère qui l'approche. Un filet de sang coulait de son nez.

- Que s'est-il passé!?

Sans répondre à son disciple, le Comte se redressa et essuya son nez d'un revers de manche avant de suivre Crimson qui fendait le groupe de Vampires pour les convier à venir s'installer un peu plus loin.
Humilié mais soudainement conscient de ses erreurs, Jirômaru ne dit mot. Ses disciples comprirent qu'ils allaient tous se rassembler pour ouvrir un véritable débat.
Une fois qu'un cercle fut érigé au milieu des tombes, Crimson prit la parole :


- Bien que je n'approuve aucune de vos méthodes et que j'exigerais réparation pour la mort de Joyce en temps et en heures, force est de constater que quelqu'un nous manipule. Nous, les Camarilliens, n'acceptons guère votre autorité, tout comme vous refusez la nôtre en ces lieux, mais nous avons réussi à nous entendre jusqu'ici et cela pour le bien de tous. Aujourd'hui, les membres du Sabbat s'agitent sans que nous n'arrivions à les suivre, nos chevalières sont volées, les Hunters se multiplient, les Loups-Garous se regroupent et même des Alchimistes sont mêlés au Monde de la Nuit. J'ai bien peur que Sarah Spencer ne soit qu'une excuse pour nous monter les uns contre les autres.

- La mort d'Adhéna Lisbutig a tout amorcé...Murmura le Comte en portant une main à son front, dépité par ce qu'il venait de voir à travers l'esprit de Crimson.

Manouk pensait avoir compris: le Sabbat profitait que la Camarilla et son maître soient souvent en désaccord pour utiliser la jeune Spencer comme une véritable Hélène de Troie. Mais, comme pour répondre à ses pensées, Walker prit la parole à son tour:


- Le Sabbat ne possède pas la lady. Réfléchit-il le poing sous le menton. Sinon, nous le saurions.

- Alors qui ?

- Les Alchimistes ?

- Cela n'a pas de sens...

******************


La réunion qui se tint ce soir-là au cimetière de Highgate fut des plus houleuses. Jirômaru ne pouvait pas croire que la Camarilla soit totalement étrangère à tout ce qui était arrivé à Sarah et sa haine pour Crimson ne fit qu'amplifier.
Cependant, tous furent du même avis concernant le Sabbat : la secte était responsable de l'enlèvement de la jeune aristocrate et jouait avec leurs nerfs afin de provoquer une guerre. La mort d'Adhéna Lisbutig avait sans doute été l'étincelle de toute cette histoire. Elle était due aux Hunters avec lesquels Sarah avait osé s'associer pour le théâtre par la suite. Elle était liée à Alexender Von Ravellow. Peut être que le Sabbat avait tenté d'attirer le Hunter dans le hangar sur les quais pour lui régler son compte ? Mais l'hypothèse la plus convaincante restait celle selon laquelle ils auraient tenté d'y attirer le Comte pour que les Camarilliens présents portent le chapeau.
Tant de doutes planaient encore sur cette affaire ! Tant de suspicions naissaient de ce chaos ! Et puis, lorsque les uns rêvent déjà de gouverner les autres, comment résister à cette excuse qui leur était toute donnée pour s'entre-déchirer enfin ? A la vérité, sans Manouk, le Comte aurait sans doute combattu Crimson entre deux discours. Heureusement, le grand Africain avait su refréner les envies meurtrières de son maître et Crimson avait été plus diplomate qu'à son habitude. Pourquoi ? Parce que le Comte avait des otages, tout simplement...

Finalement, un accord obscur fut conclu entre la Camarilla et le Comte : pour l'instant, ils se concentreraient sur le Sabbat, leur ennemi commun ; Sarah Spencer serait retrouvée et sa vie préservée coûte que coûte ; le Comte libérerait le fils Crosswell et miss Prime une fois que la jeune femme serait remise entre ses mains, et enfin, un duel entre Crimson et lui aurait lieu d'ici la fin de l'année pour savoir qui dirigerait la ville aux termes de toute cette sordide histoire.

 
******************

- Vous n'allez quand même pas faire ce duel ?

Marco s'inquiétait sur le chemin du retour. Il marchait à grands pas près de son maître et s'insurgeait.

- Crois-tu que j'ai le choix, Marco ? Grogna le Comte sans le regarder.

- Je ne sais pas...mais...

- Que vous a montré Crimson ? Coupa Manouk.

Le regard du Comte s'assombrit.


- L'avenir...

[HRP/Fin du RP, suite dans "Soupir éthéré./HRP]


> Jirômaru Keisuke <

Archaïques lois [Comte] [26/04/42] Comte_10

Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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Archaïques lois [Comte] [26/04/42]

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