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Le reflet du miroir

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AuteurMessage
Gaspard de Sorel
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Gaspard de Sorel
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Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
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Age : 235
Age (apparence) : 34
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Crédit Avatar : Artbreeder
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MessageSujet: Le reflet du miroir Le reflet du miroir Icon_minitimeMar 25 Nov - 17:42

En provenance d'Une lettre

Un nouveau soupir se fit entendre dans la chambre du noble. Devant son nouveau miroir qu'il avait acquit quelques jours auparavant, l'aristocrate se tenait debout et contemplait les quelques vêtements qu'il avait endossé. Dans l'une de ses mains, il tenait une ceinture ornée à l'ancienne, il la fit glisser dans les boucles de son pantalon bouffant et resserré au niveau des mollets, comme le serait un collant. Puis il attrapa une chemise de dentelle finement ouvragée, qui était posée sur une chaise près de lui, il l'enfila et l'ajusta dans son pantalon, après quoi il jeta un coup d'oeil à son reflet et fit une petite moue. Il avait la nette impression d'être retourné dans le passé, un peu moins de deux-cent ans auparavant, quand il se mettait en tenue de soirée pour assister aux fêtes mondaines données à la cour. D'une certaine manière, ce voir ainsi le faisait sourire de bon coeur, car cela remontait à tellement loin dans son esprit qu'il avait l'impression de se retrouver plus jeune. Pourtant, il n'avait jamais aimé ces sorties où il était obligé de se rendre, faute de quoi il passerait pour un jeune homme acariâtre et mal élevé. Aujourd'hui, tel un acteur, il rejouait une scène oubliée de ses débuts, mais cela pour un ami, alors tout était différent. Oui, tout avait changé,...
L'aristocrate appela André, qui arrivé à la porte peu de temps après, avec dans les bras une veste marron à bordures dorées et aux boutons d'or, qui rehaussaient le prestige de la matière, du velours aux motif floraux et entrelacés, tel qu'ils étaient faits deux siècles plus tôt. Le major d'homme, avant de pénétrer dans la chambre, étudia son maître de dos. Il portait une chemise blanche, un pantalon pourpre foncé et des bottes de teinte marron qui lui montaient jusqu'aux genoux, et dont le haut était dissimulé derrière les plis et replis du bouffant de son vêtement. Sa ceinture était noire à bordures dorées et la boucle était d'or et d'argent aux armoiries de son ancienne maison, que tous avaient oubliées de nos jours. Tandis qu'il se retournait vers André, celui-ci put admirer son maître et ami de face, qui terminait de boutonner ses manchettes. Jamais il ne l'avait vu revêtu ainsi, c'était une grande première et il comprenait que les nobles d'enfant avait parfois plus de prestige que ceux qui vivaient dans le dix-neuvième siècle.


- Ah tu es la! Qu'en penses-tu? Demanda le lycanthrope d'un air peu amène, tout en écartant les bras, à la fois par dépit et pour montrer ses vêtements.

- Et bien, cela fait très dix-septième siècle mon cher, vous serez bien original ce soir.

-J'en ai bien peur, ajouta Gaspard en un murmure, auquel André ne fut pas écho, sachant la morosité de son maître envers cette soirée.

Le major d'homme porta la veste au Lycanthrope, qui l'enfila d'un geste gracieux et expert. Après quoi, il accrocha à son côté une rapière dont la garde d'allure celtique était finement travaillée, la flèche était constituée de légers entrelacs mit en valeur par de la feuille d'or. Elle appartenait depuis quelques décennies à Gaspard, qui en était tombé éperdument amoureux en la voyant dans un marché du Mississippi.


- Il n'y a plus qu'à préparer le fiacre, André. Ce que partit immédiatement faire le major d'homme, laissant ainsi Gaspard seul avec lui-même.

L'aristocrate fourra un petit paquet dans sa poche, puis il prit le masque qui était demeuré jusqu'ici sur sa commode. Il le mit quelques instants pour voir à quoi il pouvait bien ressembler, puis le retira, un sourire enfantin sur les lèvres. Il descendit ensuite les escaliers, après avoir soufflé la lumière des bougies, dans le noir qui régnait, ses yeux étaient devenus plus ambrés encore qu'à leur habitude. Arrivée devant la double porte d'entrée, il prit dans sur un petit meuble, la cape que lui avait préparée Andrée. C'était celle que Julia, où plutôt sa mère, lui avait offerte pour avoir "sauvé" sa fille d'un mauvais bourgeois. Il mit sur ses épaules la cape rouge mêlée de noir qui lui avait tant plût quand on la lui avait donnée. Ce soir, il avait fait en sorte de pouvoir la mettre, tous ces vêtements étaient faits pour aller avec sa teinte et en même temps donner cet air ancien, pour le bal. Il ne pouvait la mettre que pour cette unique occasion, car il ne risquait pas de rencontrer Mlle Thanas à cette soirée masquée. Elle était une bourgeoise, lui, un aristocrate. Personne ne savait d'où venait ce présent, ainsi il pouvait se pavaner avec, sans avoir de remarques désobligeantes et mal venues. Cette nuit, il devait faire en sorte de faire plaisir à Alexender, de ne pas le décevoir, car le pauvre s'était donné du mal pour faire sortir le Loup de sa tanière et il avait réussit. Alors, autant s'amuser.

Et cela semblait pour le moment bien difficile.

L'aristocrate sortit, descendit quelques marches et traversa l'allée. Il rejoignit André qui était déjà sur le fiacre à tenir les rênes. Une fois dans sa voiture, elle s'ébranla et partit au petit trot vers la demeure du jeune Ravellow.


Suite à Un bal masqué des plus attendus


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