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L'invitation d'un gentleman

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MessageSujet: L'invitation d'un gentleman L'invitation d'un gentleman Icon_minitimeSam 25 Sep - 15:20

La suite du post:"Home sweet home"

Aahron vit s’éloigner le cab dans la grande rue déserte qui commençait à s’éclairer. Les veilleurs arpentaient les plus grandes et les plus fréquentées des rues de Londres. Equipés d’une perche au bout duquel était fixé une torche pour allumer les lanternes, les veilleurs illuminaient Londres. Cette mangrove tentaculaire faite de belle demeure victorienne et de petit immeuble particulier délabré et insalubre, scintillait toute les nuits. Bientôt, le cab fut hors de vue et seul le bruit des rues sur les pavés restait audible.
La demeure des Desmuguet n’était pas très loin et c’est en quelques minutes que le porteur de pli arriva devant chez Marine.
Le coché vérifia l’adresse à deux reprises, observa bien le nom sur l’enveloppe et finit par tirer sur la cloche qui était relier à une chainette suspendu à droite de la porte d’entrée.
Le coché entendit qu’à l’intérieur, quelqu’un s’activait pour venir ouvrir la porte. L’homme patienta, les mains dans le dos, …droit comme… un « I ».



« Chère Marine,
Je suis votre éternel redevable. Au-delà de votre geste désintéressé, me sauvant la vie, vous avez ranimé en moi la petite flamme qui fait que l’on se sent en vie.
Mon geste est surement très maladroit mais je tenais à vous inviter ; demain, si cela vous convient ; à souper.
Je passerais vous prendre vers 18 heures.
P .S. Le cab attendra votre réponse.
Avec mes sentiments les plus chaleureux…
Aahron Bradford »


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Marine Desmuguets
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MessageSujet: Re: L'invitation d'un gentleman L'invitation d'un gentleman Icon_minitimeLun 4 Oct - 11:31

[HRP / En provenance d'Une convalescence recommandée / HRP]

Cela faisait quelques jours que Marine était revenu de l'hôpital où elle avait veillé auprès de Aahron Bradford. Sa crise de douleur avait du mettre un terme à leur discussion et l'homme avait été pris en charge par les infirmières. Marine, contrainte de s'en retourner chez elle, lui avait laissé une agréable lettre pour l'encourager à surmonter son mal et pour lui donner, en gage de bonne amitié, son adresse et ses salutations distinguées.

En rentrant dans sa demeure, Marine se sentit étrangement seule avec elle-même. Elize, sa suivante, l'avait accueillit avec politesse et lui avait servit un thé. Confortablement assise dans un fauteuil de son petit salon, Marine tenta de lire les quelques nouvelles que présentait le journal du jour, qu'elle n'avait pas pu encore feuilleter à cause de son temps passé à l'hôpital. Mais, bien que la jeune aristocrate aimait se tenir au courant des actualité de la capitale, ses pensées erraient entre les lignes et son esprit revenait sans cesse sur cet homme, si mystérieux, malade mais attirant dans son malheur, qu'était Aahron Bradford. Ainsi, songeant toujours à lui, Marine laissa le journal sur la table et se leva pour se rendre dans sa chambre où elle s'assoupit lentement, toute habillée, les idées s'entrechoquant de manière tumultueuse dans son âme et esprit.

Les deux jours qui suivirent la visite à l'hôpital se passèrent plus calmement et sans grande nouveauté dans son quotidien. Elle envoya Elize réparer sa montre à sa place afin de se garder du temps pour la lecture et le jardin qu'elle aimait admirer tout en conseillant son John, son vieux jardinier. Les roses fanaient un peu et les plantes grimpantes jaunissaient: il était temps de couper et de tailler les arbustes et de faire un petit ménage qui redonnerait vie à cet espace si agréable au soleil.
Marine passa également du temps à relire ses notes sur l'alchimie: que de fautes, que d'incohérences grammaticales à corriger! Décidément elle avait la tête en l'air ces derniers temps! Elle prenait plus de plaisir à griffonner quelques indices scientifiques qu'à vérifier leur orthographe! Si ce n'était pas malheureux! Ainsi Marine se plongea dans son travail habituel, se corrigeant et résumant, listant et organisant tout ses petits papiers.

C'était ainsi que Marine se trouvait, avec ses petites lunettes élégantes, assise à son bureau, lorsque la cloche de l'entrée sonna. La jeune aristocrate releva à peine la tête et laissa Elize aller ouvrir à sa place, comme d'habitude. Certainement encore du courrier de ses parents, ou un prospectus de journal scientifique qu'elle réclamait après chaque conférence!
Marine continuait d'écrire à la plume lorsque Elize vint frapper à sa porte.


- Entrez! fit fermement Marine quelque peu dérangée dans son travail. Qu'est-ce qu'il y a de si important Elize?

La jeune suivante entra et présenta à l'aristocrate une lettre.

- C'est une lettre pour vous, madame, qu'un cocher vient de vous faire parvenir. Il semble que cela soit de Monsieur votre patient.

Marine releva la tête brusquement. Surprise agréablement, elle se leva, un sourire aux lèvres et s'empressa d'ouvrir la belle enveloppe. Elize la laissa seule, par politesse, mais aussi pour rejoindre le cocher à l'entrée qui attendait une réponse.

L'écriture était soignée et les lettres bien formées. Le coeur de Marine battait à tout rompre: c'était bien monsieur Bradford! Il lui envoyait ses remerciements respectueux et l'invitait à diner le lendemain. Quelle merveilleuse nouvelle! Il était donc rétablit assez pour sortir? Quelle belle surprise! Marine savait pertinemment que cela ne se faisait pas réellement dans le beau monde, qu'un bourgeois, même haut placé, invite une aristocrate...Mais qu'importait tout cela? Marine était bien assez grande pour se débrouiller seule! Et puis n'avait-elle pas quitté le giron familial pour s'envoler et s'épanouir? La science l'avait motivée à choisir Londres mais n'importe quel lieu aurait fait l'affaire pour fuir l'autorité!
Marine était seule et peu connu de la capitale anglaise, Elize ne pourrait rien contre elle et ses parents ne le sauraient jamais! Ils craindraient une mésalliance! Comme cela était démodé!

Toute heureuse, Marine prit à nouveau sa plume, sortit un de ses plus beaux papiers parfumés, et, dans une écriture hâtive mais distinguée, répondit à Aahron:


"Très cher monsieur Bradford,

Je me vois flattée de votre gratitude à mon égard et vous répondrai que cela était naturel et non sans plaisir que je vous ai ramené à la vie. Votre invitation me touche et je ne puis la refuser tant il me tarde de vous revoir. J'espère vous retrouver en meilleur forme qu'à notre dernière entrevue et que nous pourrons discuter à notre aise de votre rétablissement.
Vos dispositions me conviennent parfaitement, aussi me tiendrais-je prête à l'heure prévue.

Avec ma tendre amitié,
Marine Desmuguets."


La jeune femme descendit jusqu'à l'entrée pour remettre elle-même le papier au cocher.

- Dites-lui que j'ai reçu son message avec bonheur et que je serais bien prête demain soir.

Elize leva un sourcil, aussitôt réprimandé par un regard vif de Marine. Cette dernière congédia le cocher et, une fois rentrée, expliqua à sa suivante la situation, en tronquant la vérité: le repas étant soit-disant prévu pour plusieurs personnes du monde scientifique, et que c'était là un rendez-vous d'intellectuels, rien de plus.

***********************************************

Le lendemain, Marine, l'esprit tout engourdit par ce qui lui arrivait, se leva très tôt, manquant même quelques heures de sommeil qui lui auraient été utile à cette journée pleine de nouveautés. C'était en effet la première fois qu'un homme l'invitait seule et cela lui faisait un peu peur malgré tout, surtout qu'elle avait vu chez Aahron quelques notes de comportement peu nobles. La jeune femme ressentait au fond d'elle un étrange changement. Elle était à la fois joyeuse et profondément apeurée de la situation. Non seulement elle ne voulait se frotter à aucun homme d'habitude mais en plus cet homme-là avait quelque chose de spécial qu'elle ne savait pas expliquer. Cette sensation lui brouillait les sens et son coeur ne cessait de battre de manière irrégulière comme celui d'un enfant prêt à faire une bêtise en toute connaissance de cause. Mais que lui arrivait-il? Ce n'était ucunement l'amour, Marine ne le concevait pas encore, c'était peut être une sorte d'attirance de l'inconnu humain qui démarrait chez elle. Car jusqu'à présent, seule la science l'intéressait! Les gens capables d'en parler suscitaient chez elle l'étonnement, l'admiration et une envie d'en savoir toujours plus, mais concrètement elle oubliait volontiers le personnage humain derrière ses propos et articles. Pourquoi cette fois-là s'intéressait-elle à l'homme en lui-même? Pourquoi voulait-elle s'enquérir de ce qui l'avait poussé à finir ainsi, à ses centres d'intérêts, de loisirs et d'activités...?

Ha mais toutes ces réflexions étaient stupides! Aahron l'invitait pour la remercier, elle y allait pour constater son nouvel état et discuter de choses et d'autres, de manière mondaine, et c'est tout. Pourquoi s'affoler autant? Peut être parce que la relation qui les liait désormais n'était pas simplement une possibilité d'intérêt mais seulement, et surtout, une relation d'amitié liée à la vie! Marine était consciente que son rôle dans le rétablissement de cet homme allait la conduire à le fréquenter bien plus que ce qu'elle aurait pu imaginer avant de faire le premier geste, sous le pont de Covent Garden...


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MessageSujet: Re: L'invitation d'un gentleman L'invitation d'un gentleman Icon_minitimeMer 13 Oct - 10:02

Cela devait faire une heure que le cab était partit, Aahron soupait. Lorsque le maitre de maison eu finit, il se retira dans ses appartements et monta au premier. Au bout de quelques minutes, on sonna, Bradford entendit au loin Miss Magareth dire « merci » , puis la porte claqua. Quelque seconds plus tard, on tapa à la porte.

-Monsieur ! Un pli pour vous.

Aahron s’était enfermé dans son bureau. Il comptait relire quelques volumes d’alchimie. Depuis toujours, Aahron avait une petite préférence pour la légende de la pierre philosophale. A peine avait-il saisit une table des éléments chimique qu’il se dirigea vers la porte.
La régente attendait, tenant des deux mains devant elle une petite assiette en argent dans laquelle était posée une enveloppe.


-Merci Margareth ! Je n’aurai plus besoin de vous ce soir. Vous pouvez regagner vos appartements et dite à John qu’il peut disposer également mais dite lui qu’en fonction de cette lettre, il devra peut être se tenir à mon service demain matin. Passez une bonne nuit.

-Merci Monsieur… Reposez vous bien ! Passez une bonne nuit…

Bradford avait à peine attendu la réponse de sa suivante, trop pressé de pouvoir ouvrir l’enveloppe…parfumée.
L’enveloppe dégageait un parfum délicat comme une fleur, léger comme la brise et frais comme la rosée de printemps. Le visage au teint de porcelaine de Marine revient à l’esprit de Aahron avec la précision et la rapidité d’une flèche frappant la mouche d’une cible.

Aahron comme envoûté, porta l’enveloppe à son visage de façon instinctive, hypnotisé qu’il semblait par la fragrance du papier. Bradford était immobile, humant le parfum, emplit de tout son être par le souvenir Miss Desmuguets . Puis il revient à lui, ouvrit l’enveloppe un peu maladroitement, essayant de ne pas déchirer de façon inconsidéré le pli, le geste un peu tremblant.
Il sortit le petit mot et le lu lentement. Machinalement, il s’était approché du bureau et s’était assit, tout entier dans chaque mot qu’il découvrait.

Il lu et relu la lettre. Les souvenirs de Marine plein la tête, il ne pu se remettre à étudier l’ouvrage d’alchimie qu’il avait sortit de sa bibliothèque et remplit de bonheur, il fit sa toilette, revint chercher au bureau la lettre de marine et partit se coucher.
Le lendemain et comme chaque jour, Miss Margareth tapa à la porte, entra, poussant une desserte roulante, fit quelques pas vers la fenêtre pour ouvrir les rideaux.


-Monsieur a passé une bonne nuit ?... Le temps est assez clair, quelques nuages mais pas de quoi fouetter un chat, mais il fait un peu frais. Aujourd’hui… Bacon, des œufs brouillés, de belle tartine de pain frais, de la marmelade, quelques fruits, du jus d’orange, une part de pudding et votre thé. Bonne appétit Monsieur !

C’était un des rares moments où Miss Margareth était « le chef ». Elle vaquait à ses occupations dans la chambre en lâchant son monologue comme un coach sportif ou…une tornade, puis elle quittait la chambre, certaine que son employeur ne dormait plus.
Bradford était impatient de revoir Marine et il ne tarda pas à se préparer ; même s’il savait qu’avant d’aller chercher Miss Desmuguets, il repasserait par la salle d’eau ; lorsqu’il eut mangé et fut habillé, Aahron descendit pour donner les instructions à John. Le major d’homme devait réserver une table pour deux personnes, ce soir, à dix neuf heure. Aahron avait demandé une table au célèbre « Simpson’s in the strand ».
Le propriété des Imprimeries Bradford avait donné l’argent nécessaire pour que son major d’homme mène à bien la mission qui lui avait été confié.

John arriva au restaurant, le major d’homme était rompu à ce genre de service. Il monta les marches qui menaient à l’entrée d’un pas alerte. Deux chasseurs étaient postés de chaque côté de l’entrée, tel des automates, ils tirèrent les battants de la large porte.

L’établissement était réputé pour sa cuisine, son cadre élégant et sa tranquillité. L’entrée était vaste, sur la droite avait été installé une banque d’accueil, c’était une sorte de bureau tout en hauteur et très étroit sur lequel était ouvert un registre épais, au sol, des dalles de marbre très large de couleurs beige avec des nuance de jaune, balafré par endroit de marron. Au mur, la hauteur était partagé en deux ; jusqu’à la taille environ, il y avait des lamelles de bois sombre et laquée qui faisait un habillage sobre, luxueux, au dessus, allant jusqu’aux moulures qui représentait une succession de fleurs, des lais de tenture crème sur lequel était disposé de façon clairsemée, en quinconce de minuscules fleurs de couleurs bordeaux. A intervalle régulier, était fixé au mur des lampes à huile qui éclairait bien la grande salle, et les peintures de maître en devenir. Chaque années, de nouvelles toiles ornait les murs, le propriétaire aimait l’art et se plaisait à être reconnu comme un mécène. Cependant, les peintres exposés n’exposaient aucune oeuvre pouvant donner lieux à des polémiques.
La salle était vaste et bien aéré, des plantes vertes avait été placé dans les angles pour casser le côté rigide. Lorsqu’on entrait, la salle était principalement sur la gauche, en fait, on entrait par l’un des angles de ce grand bâtiment. En face, il y avait une grande porte à deux battants qui devait donné sur les cuisines.

A gauche, au fond de la salle, il y avait des tables rectangulaires et assez grandes, les autres tables du restaurant étaient plus petites et semblaient avoir été disposées de façon aléatoire. Au centre, sous le gigantesque lustre de cristal qui supportait plusieurs lampe à huile, il y avait un espace libre qui permettait de voire une énorme rose de marbre bordeaux, intégré dans les dalles de marbre beige.
Le cadre intimiste, sobre et classique, les couleurs chaleureuse, la disposition de la salle faisait de cette établissement une référence.

John avait exécuté sa mission sans encombre et avant de rentrer, il s’octroyait un instant au pub pour descendre une pinte de bière . Un peu avant midi, il faisait son rapport à Monsieur Bradford.
Aahron avait passé sa matinée à jeter un coup d’œil sur les comptes de son affaire et dans l’après midi, il était partit à l’imprimerie pour vérifier que les presses tournaient et que les livraisons soient faite. En fin de journée, il était rentré pour préparer sa soirée.

A 17h30, Aahron était encore dans ses appartements et l’heure fatidique du départ arrivait à grand pas. En bonne régente Miss Margareth se présenta à la porte de la chambre de Monsieur Bradford mais alors qu’elle allait frapper à la porte, Aahron sortit.

Le trentenaire portait un costume trois pièces gris anthracite, pantalon cigarette, poche cavalière, gilet cintré sur une chemise blanche bien coupée près du corps, col amidonné relevé haut sur le coup tenue par un foulard de soie gris anthracite, chaussure noire cirée, haut de forme noir. Aahron resta quelques second immobile, la bouche entrouverte devant sa servante qui avait le point fermé et le bras levé vers le visage de son employeur.


-Je peux vous aider ?... Dit Aahron d’un ton sarcastique en secouant la tête légèrement.

-C'est-à-dire que je voyais l’heure avancée et j’avais un peu peur que vous ne soyez en retard, alors je montais vous prévenir que …qu’il fallait vous presser….Monsieur……

-Merci Miss Margareth mais il ne fallait pas, je suis ravi de cette soirée et je pense que…rien n’aurai pu me faire rater ce rendez vous. Par ailleurs, il y a longtemps que je sais faire mes lacets tout seul. A présent, puis je vous demander d’aller me chercher un cab ?...Pour que je sois à l’heure.

La gouvernante s’exécuta, non sans marmonner à l’égard de son employeur une petite phrase assassine.

-Heureusement que je suis qu’en même là tout les matins pour vous lever…

Entre Bradford et son employé, il y avait souvent des joutes verbales empreintes de sarcasme et de sous-entendu cynique. La vieille servante voyait Aahron comme un enfant tandis qu’il voyait sa régente comme une vieille emmerdeuse qui ne savait pas où devait s’arrêter ses prérogatives. Bradford laissa Miss Margareth redescendre chercher un cab, tandis qu’il enfilait sa redingote et qu’il revenait vers ses appartements pour prendre sa canne et ses effets personnels.
Quelques minutes plus tard, Aahron montait dans un cab pour aller chercher Marine.

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Marine Desmuguets
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MessageSujet: Re: L'invitation d'un gentleman L'invitation d'un gentleman Icon_minitimeMer 20 Oct - 0:03

Le temps semblait courir et Marine commençait à paniquer. Elle faisait tout pour qu'Elize ne le remarque pas mais à force de voir sa maîtresse aller d'une pièce à l'autre, sortir toutes ses robes de ses armoires et ordonner de manière rapide et soucieuse tout ses papiers scientifiques entassés sur le bureau afin de libérer de l'espace et disposer ses chaussures, ses perles, ses gants...et ainsi rassembler toute sa tenue d'apparat pour sortir, la pauvre domestique commençait à désespérer de ne plus pouvoir retenir la jeune femme. Que pouvait-elle lui dire? C'était évident qu'elle se parait pour ce jeune homme dont elle avait parlé la veille et avec lequel elle avait échangé des lettres! Comment la raisonner?

Pendant que la domestique faisait tout aider la jeune femme à se préparer et en tentant dans le même temps de la calmer en se montrant elle-même d'un stoïcisme implacable, Marine songeait à la fois à sa coiffure, ses escarpins, son parfum, ses bijoux, son maquillage et surtout sa robe! Qu'allait-elle donc pouvoir mettre? Elle ne sortait pas souvent et trouvait ses vêtements quotidiens trop simples. Par rapport aux autres aristocrates londoniennes, elle était d'une sobriété qui pourrait paraître aux yeux d'Aahron comme une négligence...Et cela, paraître négligeante, il n'en était pas question dans une telle situation! Invitée de manière mondaine par un homme pour certainement la première fois, elle n'allait tout de même pas le décevoir.
Marine ne possédait presque que du blanc ou du crème. Elle aimait la simplicité et refusait les couleurs criardes, voyantes et finalement trop à la mode. Elle bannissait le rouge, à part pour ses lèvres aussi appétissantes que des morceau de fraise et certainement plus sucré. Elle rejetait les colliers trop longs, à double ou triple tours, et les bagues par dessus les gants. Il était hors de question qu'elle mette dans ses cheveux plus qu'un simple ruban associé à sa robe et ses boucles d'oreilles restaient toujours discrètes sous ses belles boucles d'ébène.


- Ho Elize! Comment marier la simplicité et le chic d'une belle toilette? demanda-t-elle tout haut en se parlant plus à elle-même qu'en attendant une réponse quelconque de sa suivante. Ce n'est pas possible! Mais où est passé mon peigne?

- Il est là madame.

- Ha! Merci! Et mon ruban couleur ciel?

- Dans votre commode, tiroir de gauche.

Marine avait maintenant abandonné ses papiers pour se préparer concrètement. Elle pris un bain qu'Elize avait pris soin de maintenir à la bonne température depuis maintenant une heure que la jeune femme tournait en rond. Une fois enfin délassée, détendue par l'eau chaude et le savon parfumé, Marine se mit à choisir définitivement sa tenue. Enroulée dans une serviette de bain orangée, Elize outrée par les déplacements de sa maîtresse qui n'était pas assez sèche pour ne pas tremper le sol, Marine se pencha sur ses différentes tenues étalées sur son lit, au sol et sur les fauteuils molletonnés de sa chambre.
Finalement, la jeune femme opta pour une de ses robes les moins sobres mais qui restait très modeste par rapport aux femmes de ce temps de manière générale. Elle était crème et rose, à crinoline, le col ouvert jusqu'aux épaules blanches de leur propriétaire et bordé de dentelles blanches comme les manches et le bas du derniers jupons vers l'extérieur. Revenant par fines vagues, quelques touche rose venaient contraster avec le blanc de neige de la robe et répondaient au tissage rosé du corset porté avec élégance. Le ruban de marine ne fut donc pas couleur ciel comme elle avait prévu au départ mais bien d'un rose pâle qui rappelait les fleurs de son jardin. Avec Elize elle choisit une paire d'escarpins blancs plutôt que des bottines, cela était plus féminin et distingué. La jeune femme se farda, se maquilla très légèrement, vérifia que l'anneau qui ornait sa lèvre inférieure était bien fixé puis ceignit son joli cou d'un collier de fines perles nacrées qui reflétaient l'éclat discret de ses boucles d'oreilles. Sa chevelure était relevée en grappe de fines boucles noires et ses mains furent recouvertes de gants blancs bordés de fourrure.

Lorsque Marine sortit dehors, elle sentit le froid la pénétrer. Le soleil se couchait peu à peu et ses derniers rayons flamboyants déchiraient l'horizon d'entailles aussi profondes que leur couleur entre le mauve et le safran. Elle avait jeté noblement un châle rose sur ses épaules presque nues et avait congédiée Elize qui commençait à s'impatienter de cette situation, questionnant sa maitresse et jouant la nounou énervée. Marine savait que la pauvre se faisait des soucis pour elle et pour la vision que ses parents auraient d'elle si elle ne l'avait pas assez surveillée pour lui éviter des ennuis.

Marine ferma la porte derrière elle et marcha un peu dans les gravillons après avoir descendu les quelques marches du parvis. Il était difficile de marcher avec des escarpins lorsque l'on avait l'habitude de marcher avec des bottes et des bottines: le talon était plus aiguë. Au bout de quelques minutes, elle remonta en haut des marches et attendit silencieusement.
Et s'il ne venait pas? Peut être avait-il finalement changé d'avis? Ho et s'il n'était pas un gentleman? Ne l'entrainerait-il pas dan quelques histoires dangereuses?
La jeune aristocrate était anxieuse. C'était bien la première fois qu'elle sortait seule et de plus le soir avec un homme quasiment inconnu! Sans compter que quelques jours plus tôt elle l'avait retrouvé complètement drogué sous un pont! Mais où avait-elle la tête? C'était irresponsable que de se conduire ainsi!

Un cab arriva et Marine sursauta presque tellement elle s'affolait. Se redressant, droite et émue, elle attendit, une main tenant son châle et l'autre sur la poitrine: son coeur semblait vouloir en sortir...


[HRP: suite avec Aahron au restaurant!/HRP]


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