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Hawthorn Feathersigh - L'Aubépine Mortuaire

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AuteurMessage
Hawthorn Feathersigh
Membre de l'Ombre
Hawthorn Feathersigh
Nombre de messages : 88
Date d'inscription : 18/07/2015
Race : Humain
Classe sociale : Aristocratie, noblesse disgracieuse
Emploi/loisirs : Écrivain ; faire discrètement disparaître des cadavres / Lire, écrire, jouir des défuntes beautés nocturnes, fréquenter les salons, jouer du violon ...
Age : 23 ans.
Age (apparence) : Milieu de la vingtaine, en soit son age propre.
Proie(s) : Les reliquats de vie, les éclats d'existence ... Cadavres exquis.
Crédit Avatar : iayetta83, Deviant Art
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MessageSujet: Hawthorn Feathersigh - L'Aubépine Mortuaire Hawthorn Feathersigh - L'Aubépine Mortuaire Icon_minitimeDim 19 Juil - 19:06



Hawthorn Feathersigh




~ "En ce calice ensanglanté qu'est le corps sublimé par la nécrose
De blêmes asphodèles et des narcisses de chair reposent."  ~



Fiche d'identité




Prénom: Hawthorn
Nom: Feathersigh
Surnom: Dans l'ombre, le jeune anglais est surnommé l'aubépine mortuaire, en raison de sa pâleur et de sa lugubre activité. Par ailleurs, la fleur ornant sa boutonnière lors de son exaction est toujours une blême aubépine.
Sexe: Masculin
Âge réel: Les paupières de l'écrivain se soulevèrent sur les beautés diurnes et nocturnes vingt-trois ans auparavant, lors d'une nuit de printemps sujette à de violentes averses. En soit, le 26 mai de l'an de grâce 1819.
Âge d'apparence: Le jeune homme illustre parfaitement son age, estimé au milieu de la vingtaine.
Origine: La famille Feathersigh est purement anglaise, plus particulièrement londonienne. Quelques aïeuls vécurent également à Oxford, où résident en grande partie les membres de sa famille.
Classe sociale: Les Feathersigh appartiennent à une lignée prenant source dans la noblesse, bien que leur patrimoine décline depuis quelques années à présent. La fortune familiale fut en majeure partie dilapidée par les soins d'un oncle, auquel l'élégant défilé d'inconsciences intima l'éternel silence. Hawthorn est précisément comte.
Emploi: Le jeune homme consacre ses heures perdues à l'écrit d'ouvrages poétiques. Certaines œuvres lui valurent entre autres un procès pour outrage à la morale et à la bienséance, dans lequel son titre ne lui fut d'aucun appui. Cela ne participa pas, bien entendu, à redorer le blason familial. C'est suite à ce procès que sa famille s'exila jusqu'à Oxford, laissant le manoir aux mains de leur fils aîné. Celui ci y réside actuellement, s'y enfermant fréquemment pour dévouer chaque instant de ses mornes journées à la rédaction de recueils. L'opinion publique demeure partagée quant à ses ouvrages : tantôt l'on glorifie son talent, tantôt ses contemporains l'accablent d'ignominie et de propos peu flatteurs. Fréquentant les salons littéraires, les réactions y sont parfaitement transparentes : tantôt salué, tantôt hué.
De manière plus officieuse, dans ce Londres souterrain, ténébreux, où les apparences et les services peu ordinaires priment, le jeune noble officie en tant que … illusionniste mortel pourrions nous dire, de manière élégante. Formulé autrement, Hawthorn propose ses services afin de faire disparaître les cadavres. Devenus trop encombrants, ou bien susceptibles de susciter un intérêt particulier auprès de personnes dont l'ignorance est le désir du client. Le pouvoir dont il hérita lui permet d'accomplir ces taches sans trop de difficultés, mais aussi de lui accorder une rémunération des plus confortables. Quant à sa clientèle, le bouche à oreille est souvent son moyen de prédilection afin de se faire connaître.



Race: HUMAINE



Essence: Humain des plus ordinaires si l'on omet sa capacité à effacer les reliquats d'une vie, les corps inanimés … Les cadavres. (voir section dévouée aux pouvoirs)





Description physique



Taille: Un mètre soixante dix neuf, pour être tout à fait précis.
Poids: Soixante et un kilos. Le jeune comte est de nature quelque peu frêle, typique d'une aristocratie sans labeur pénible.
Yeux: Les yeux du jeune anglais sont d'un vert palissant, entre le jade et le smaragdin. Sous l'angélique caresse de la lumière, son regard se fait plus clair, s'illuminant ainsi que la peau diaphane de son visage.
Cheveux: Accordant plusieurs longs instant à se pâmer, Hawthorn est très susceptible quant au sujet de la toilette. Estimant que tout gentleman se devrait d' être élégant en toutes circonstances (pour la simple chaleur d'un thé dans le calme feutré du manoir, celle parfois étouffante des salons ou, plus douce, des bras d'une femme) le jeune comte veille toujours à l'apparence qu'il revêt. Ainsi, chaque matin, il arrangeait soigneusement ses cheveux d'un blond fade, semblant osciller avec une nuance blanche. Ceux ci, raides, lui effleurent la base de la nuque, tandis que quelques mèches retombent ci et là sur son visage. L'un d'elle, en particulier, vient effleurer ses blanchâtres pommettes. Évoquant ainsi un flocon de cendre sur une étendue de nacre … Il lui arrive de temps à autres de les nouer à l'aide d'un morceau d’étoffe, ou d'un simple ruban.
Description détaillée: Les reflets sont parfois trompeurs et troubles, aussi changeants et inconstants que les ondes plissant les surfaces des lacs, lorsque des lèvres ourlées de rose s'y penchent. N'ayant rien de l'ondin, de l'anadyomène compagnon de la naïade, ou encore de l'enviable victime d'une sirène et de son étreinte, Hawthorn s'interrogea autrefois longuement sur l'apparence. Les glaces et autres miroirs ornés de faste sont ils pareils aux prunelles insondables de la foule anonyme ? Debout face à son miroir, immobile comme peuvent l’être des lèvres cousues l'une a l'autre, le jeune noble songeait à cette vision qu'il offrait. Quel visage se dépeignait alors au regard de ses contemporains, tel un tableau dont la vue serait à lui seul prohibée par quelques décrets insaisissables ?
Hawthorn se renvoie donc l'image d'un jeune homme plutôt frêle et d'un taille moyenne. Bien que peu musclé, il possède une stature et une silhouette élancées. Ainsi, il semble toujours dans une éternelle retenue, une passivité et un calme paraissant pouvoir être rompu au moindre geste. Bien qu'agile et leste, le jeune comte privilégie le calme, l'absence de bruit et une relative tranquillité au sein de ses activités. Mis a part l'escrime qu'il pratique de temps à autres, le sport ou l'intense effort physique ne sont que peu présents dans son quotidien. Il apprit, dès son enfance, à monter à cheval. Néanmoins, l'équitation régulière ne l'attire pas. Par ailleurs il préfère se déplacer à pieds ou en fiacre.
Des ses traits empreints de finesse, se dégagent une fragilité et un léger égarement. S'abandonnant fréquemment à ses songes ou à ses pensées, le jeune anglais peut paraître vulnérable, aérien, voire tout à fait ailleurs. Son esprit demeure cependant sans cesse attentif,  à l'écoute. En dépit de ces moments d'égarement dans les abîmes ténébreux de son crane, son visage reflète son assurance, son attitude évoque sa vanité. Lorsque il se concentre ou s'adonne au plein suivi d'une conversation, avide de paroles comme nous pouvons l’être de capiteux spiritueux, ses paupières se referment à demi, son regard se voile. Ses lèvres, fines et discrètement ourlées de pâleur, semblent alors s'entrouvrir légèrement. La satisfaction et l'aise se lisent  dans ses sourires, tout comme l’incrédulité ou le mépris peuvent s'afficher à la commissure de ses lèvres lors de ses rictus ou de ses sourires cyniques.
L'expressivité de ce qui serait les pétales neigeux de ce vaniteux coquelicot contraste avec le froid de ses yeux. Son regard, neutre et dénué de tout sentiment, s'accorderait davantage au gris d'un ciel d'hiver, parsemé de nuages d'orages, dans lequel chaque blizzard s’essoufflerait aussitôt engendré. Or ses pupilles sont d'un vert effacé, discret, ne s'illuminant que dans les espaces fortement éclairés. Une lueur étrange s'y reflète à la lumière ténue des chandelles, ainsi qu'une flamme dansant dans le cœur d'une émeraude. Ses yeux semblent deux perles empoisonnées, se fondant dans la peau lactescente de son visage. Malgré son teint subjectivement laiteux (dû à son fréquent manque d'envie de fréquenter les espaces à ciel ouvert lors de la journée) et la noblesse de ses traits, Hawthorn n'est pas plus beau qu'un autre. La grâce de son attitude et les gestes tout aussi graciles de ses mains fines lui offrent un charme discret, celui d'un silence dont on apprécie pleinement les saveurs, ou d'une froide nuit d'automne dont la seule musique est le feutré froissement des feuilles inhumées dans la rosée. Les réminiscences que ce juvénile comte peuple de temps à autres ne prennent source que dans son irrévérencieuse extravagance, son excentricité ou dans son art de la conversation.

Vêtements: Hawthorn fait toujours preuve d'élégance, qu'il juge essentielle pour tout gentleman de son rang. Sans s'orner de myriades de fanfreluches  ni de tissus aussi surannés ou excédant vulgairement le faste, il sait apprécier la beauté d'un habit. Véritable dandy, il privilégie les chemises victoriennes à manches bouffantes, dentelles au sortir de la manche, à jabot ou encore à col pourvu de ruché. Il se pare de couleurs sobres voire sombres, arborant souvent noirceur, pourpre ou gris cendré. Il possède toutefois un long manteau de soie couleur émeraude, dont il s'enveloppe toujours avec délice lors de ses ballades sous la caresse argentée du silence nocturne. Se chaussant de souliers noirs et régulièrement vernis, ou encore de bottines et de bottes dans les mêmes tons, ses jambes sont recouvertes d'un pantalon sombre en velours ou en satin plutôt près du corps. A la boutonnière de sa veste est souvent placée une fleur tout juste éclose, saisie dans l'épanouissement même de sa beauté. Ainsi s'orne t'il de roses, de coquelicots, d'aubépines … Par temps frais, bien que craignant peu le froid, l’appréciant par ailleurs, il noue un fin foulard rouge autour de son cou, dans le style purement anglais. Il porte ainsi le plus souvent un gilet sans manche, de velours ou de satin, dans lequel il glisse le bout du foulard. Lors de ses sorties au gré des salons, bals et autres mondanités, il se pare d'un haut de forme noir, à la base duquel est noué un foulard d'une immaculée blancheur. Enfin, ses mains sont toujours recouvertes de gants de satin, blancs ou noirs, dans sa demeure ou en dehors. Jamais il ne les ôte, même lors d'un dîner dans le beau monde. Jugé comme une extravagance ou un manque de tenu naissant de la volonté même, il s'agit en réalité d'une mesure qu'il s'impose, afin d'éviter tout contact avec la peau laiteuse de sa paume ou du bout de ses doigts. C'est en effet par ces parcelles de son corps que se transmettent les effets de son pouvoir. Contempler une dame se putréfier, sa chair se nécroser a son simple contact au moindre baisemain serait peu désirable et souhaitable.

Particularités: Aucune qui ne mérite d’être signifiée ici.




Caractère



Général: Grand amateur d'art, Hawthorn se plaît à errer dans les galeries d'art. Ses hôtes daignent parfois lui présenter leur collection privée, ce qui n'est pas pour déplaire au jeune homme. De même que par les reflets, le comte est fasciné par les peintures. Les portraits, en particulier, l’envoûtent de leurs regards suspendus dans l'éternité. Leurs visages lui semblent autant de cierges brillant faiblement dans la sempiternelle cathédrale de l'existence. Une flamme livide éclairant ses pas, tandis qu'aucun reflet sur les sols de marbre des galeries ne vint l'éblouir … Comme si les brûlures occasionnées par ces chandelles devenues immortelles demeuraient à jamais invisibles. Nombre de morts offrirent ainsi à son regard des corps dont la beauté ne se flétrirait jamais … Un tableau était il donc pareil à une stèle mortuaire, préservant cependant le corps de la putréfaction ? Une promesse d'éternité ? Hawthorn se questionnait alors longuement sur l'art, la vie, la mort … De longues heures durant, il se laissait bercer de ces questions existentielles. Tant de cadavres passèrent devant ses yeux, entre ses mains …
Bien que se livrant à de morbides et lugubres pensées, le jeune comte n'en délaisse pourtant pas la vie. D'un naturel malicieux, il se plaît à faire preuve de cynisme ou de paradoxe dans le seul but de dérouter son auditoire. Les traits d'esprits franchissant ses lèvres sont fréquents, expirant dans sa bouche tel une litanie retentissant dans les salons et les soirées mondaines. D'une nature froide, sa verve est acide, aiguisée, aussi élégante qu'empoisonnée. Épris de la beauté sous toutes ses formes, particulièrement du sublime, le jeune anglais est un esthète des plus accomplis. Vantant à tout vents les grâces de l'art qu'il voit comme une maladie, aucun ne peut affirmer savoir si ses louanges de l'impie et de la décadence ne sont que mots, ou bien pensées. A ses yeux, l'art ne devrait s’embarrasser de la morale ou de l'éthique et ne se soucier que de l'esthétique. Nombreuses sont les rumeurs courant à son sujet, tant sur son apparente immoralité que sur les causes de la disgrâce de la famille Feathersigh. Ces circonstances l'amusent cependant, et il ne ressent aucune gêne à se rire de cette opprobre. « La façon dont les gens ont de nos jours la manie d'exprimer dans notre dos des propos absolument vrais est particulièrement affligeante ». En effet, le comte est arrogant et vaniteux. Il se drape avec autant de délice dans l'outrecuidance que dans les somptueuses étoffes dont ses habits sont confectionnés. Sa maîtrise du verbe lui assure un repli certain, et bien que ses œuvres soient controversées, cette division des avis ne lui ôte aucune conviction en son propre talent. Il connaît ses facultés tout comme ses limites, se calfeutrant ainsi dans l’orgueil. Digne et rejetant l'ignominie, le jeune anglais désire avant tout conserver son indépendance, tant matérielle que spirituelle. Il défend et affiche en effet un certain libertinage de pensée, souhaitant s'affranchir de certaines conventions lui paraissant incommodantes. Attachant une grande valeur à l'amour propre, le jeune écrivain est une personne fière et ne souhaitant en aucun cas partager le fardeau qui est le sien. Bien que son nom soit maintes fois traîné dans la boue, il choisi de conserver à l'abri de sa mémoire la beauté qu'il pouvait autrefois receler … Avant tout poète, Hawthorn est un être sentimental, passionné, parfois nostalgique d'un monde onirique n'existant que dans l'abysse de ses pensées. Rêveur, il laisse son esprit ouvert, ses sensations s'offrir au monde, tant dans la lumière que dans l'ombre.

Loisirs: Afin de tromper l'ennui de ses mornes et fastidieuses journées, le jeune anglais se livre tout entier à l'art. L'art est pour lui le modèle meme de la vie, cette dernière ne faisant que l'imiter. De son existence, il cherche à faire une œuvre. Aussi voue t' il ses heures perdues à l'écrit ainsi qu'au violon, instrument dont les plaintes sont pour lui les plus délicieuses mélopées. « Our sweetest songs are those that tell of saddest thougts ». Cette phrase de Shelley demeure a jamais gravée dans son esprit. Lorsque ses yeux à demi clos ne discernent plus rien sinon le marbre froid à ses pieds, que ses joues s'offrent à la caresse de ses longs cils, que son menton se repose sur le bois noir de son violon ainsi qu'un pale oiseau sur la branche d'un arbre calciné … Les notes s’élèvent alors pour lui comme le chœur même des damnés, ressassant inlassablement cette unique phrase … Hawthorn laisse sa tête dodeliner de droite à gauche, au rythme langoureux de ces plaintes lui semblant d'outre tombe.
Le jeune comte pratique également l'escrime de manière régulière : le son des lames se croisant, la conscience s'aiguisant elle aussi au fil de la lame et de cette danse macabre l'exaltent. Il est également un bon joueur d'échec, bien qu'ayant peu l'occasion de pratiquer. Les jeux de cartes lui sont cependant presque étrangers, si ce n'est le whist dont il maîtrise les bases. Son occupation favorite est cependant errer dans Londres une fois la nuit tombée … Le monde semble alors si différent. Les gens aussi … Il se livre avec délectation à de muets dialogues en compagnie de la Lune, lui semblant pencher vers lui son visage d'opale. Comme pour percevoir ses chuchots … Il se plaît à se laisser bercer par les chants des oiseaux nocturnes, adressant à l'astre d'argent leurs complaintes élégiaques. Hawthorn voue aux oiseaux, plus particulièrement aux oiseaux noirs, une véritable admiration ainsi qu'une grande affection. Par ailleurs, il reçu à l'adolescence en guise de compagne un somptueux corbeau au plumage lustré et d'un noir profond, pareil à celui de sa mère, la Nuit. L'oiselle, retenue dans une cage d'argent dans le bureau du comte, répond au nom de Grim.
Il n'est pas rare non plus de le croiser au cœur d'une soirée mondaine ou d'un bal où il joue parfois du violon. Quant aux salons ou au théâtre, il est un habitué.

Religion: Par soucis de libertinage spirituel, Hawthorn rejette ce qu'il voit comme des « prêts à penser ». Il eut néanmoins une éducation religieuse, bien qu'il n'ai jamais véritablement cru en ce qu'il lisait et apprenait. « Ciel ou Enfer, peu importe tant que l'on y découvre l’inconnu ». Le jeune comte manie également l'art du blasphème avec élégance, et n'hésite pas à en user tout à son aise.

Qualités: Le jeune homme, malgré les apparences dont il joue avec dextérité, possède un bond fond qu'il ne saurait tout à fait dissimuler. De son amour propre et de sa fierté découle une grande loyauté ainsi qu'un sens aigu de l'honneur. Bien qu'il se délecte des mensonges, il exècre la trahison. De plus, il est d'un naturel silencieux, bien qu'extravagant. Aussi les confidences lui étant livrées franchissent elles rarement de nouveau la fine barrière de ses lèvres. La discrétion est en effet de mise au cœur de son activité lugubre. Gentleman, il se montre galant et charmeur auprès de la gente féminine, les abreuvant de doux mots comme l'on distille d'une rose l'eau destinée à parfumer une alcôve. Néanmoins il se garde de flatter qui que ce soit, cela allant à l'encontre de ses principes. D'un naturel rêveur, il est cependant porté sur la dystopie.

Défauts: Nombreux sont les vices dont il se pare, les alignant avec autant de soin que des perles au fil d'un pendentif. Vaniteux et se drapant d'outrecuidance, le comte peut s’avérer parfois un peu trop sur de lui. Son cynisme peut également provoquer la colère de ses contemporains, de même que son franc parler. Il se trouve donc prédisposé à se faire facilement des ennemis. Mal interprétés, ses manières et ses traits d'esprit peuvent paraître méprisants voire tout à fait amoraux (… bien qu'ils le soient essentiellement). Sa verve est froide, acide, parfois blessante. Il agit tel une fleur empoisonnée, soupirant et murmurant des mots enjôleurs, exhalant ainsi un capiteux parfum. Mais ses épines sont autant de propos pénétrant l’âme de son interlocuteur, y diffusant le poison glacial et doux du malaise, porté par le poison acide de son éloquence délicate et tranchante. Quelque peu insouciant, le jeune anglais ne prête guère pensée aux retombés pouvant s'opérer en sa défaveur. La procès qu'il encourut vis à vis de ses œuvres aurait du attirer son attention, mais il se satisfaisait alors plutôt d'avoir attiré celle de la justice. Son amour du paradoxe et des syllogismes lui valent également quelques moqueries voire une totale incompréhension. Bien que prêtant une grande importance à la loyauté, il n'hésite pas à user du mensonge pour servir ses intérêts. Le jeune comte est par ailleurs très rancunier. Jamais il n’oublie un affront, dusse t'il se régler au fil de l'épée. Il lui fut également reproché son manque constant d'enthousiasme, son indifférence, ainsi que sa perpétuelle froideur à l’égard de toute chose.




Background



Résumé: Hawthorn naquit lors des heures noires d'une nuit printanière, alors que de violentes averses laissaient courir leurs doigts aqueux sur les carreaux de la demeure. L'acharnée symphonie de la pluie se mêlèrent aux pleurs de l'enfant nouvellement né, en cette nuit du 26 mai de l'an de grâce 1819.
L'enfance du jeune comte fut des plus paisibles. Du moins l'était elle à ses yeux … Lorsque ceux ci ne connaissaient comme ombre seulement celle de ses paupières, voilant ses rêves. Littérature du sommeil à laquelle il s'abandonnait déjà avec délice … Les ombres cauchemardesques de la réalité le saisirent à l'approche de son quinzième anniversaire. Son oncle et son père se livrèrent à un ultime pacte avec l'occulte, augure fatal précipitant de nouveau les Feathersigh dans la honte, la disgrâce et la mort. Les ténèbres se refermèrent sur eux, comme les bras de la Camarde étreignirent la jeune sœur du comte ainsi que leur oncle à tout deux. Alors que la voix de Dorian Feathersigh s'éteignait comme les rires qui berçaient autrefois le manoir, Hawthorn hérita de son don maudit et du désespoir que lui causa la perte de sa cadette. Celle ci mourut dans des circonstances que la décence ne nous autorise à décrire précisément : elle fut atteinte d'un mal mystérieux, étrange, plus fulgurant et violent que celui dont sa mère souffre présentement. Elle soufra d'abord de fièvres, de toux acres, expulsant de ses lèvres exsangues bile et traces sanglantes. Ses poumons s’enflammaient comme ses joues le faisait autrefois sous le plaisir. Puis sa chair s'infecta elle aussi … Se putréfia … Ses cris couvraient à peine les sanglots de son frère aîné, penché au dessus de sa couche glacée, de ses draps pourpre entachés de sang. Ses yeux étaient toujours ouverts, un souffle animait encore timidement sa poitrine lorsque sa peau se fut toute entière nécrosée … La nécrose. La famille toute entière semblait ainsi se putréfier, gangrenée par ce fléau s'étant abattu sur eux suite aux exactions du patriarche. Ce don dont Hawthorn use maintenant sans retenue se manifesta dans les mêmes instants. Une partie encore intacte de la peau de sa jeune sœur, ses paupières, se nécrosèrent sous ses doigts lorsqu'il voulu les fermer. Le démon invoqué par son oncle et son père semblait avoir fait du jeune comte son valet … La malédiction dont il lui fit présent fut sa livrée infernale.          
C'est dès lors qu'il s'isola pleinement dans la littérature, faisant de l'art le sanctuaire qui préserverait sa raison et sa dignité. Il s'y voua tout entier, noircissant des pages entières de l'encre de sa plume et de ses sanglots. Des carnets entiers furent usés par la pointe de sa plume, revêtant l'apparence du camaïeu de sa peine : encres azurés, noirâtres ou sanglants. Son esprit s'enrichissait alors que le patrimoine familial, déjà sur le déclin, périclitait d'avantage encore. Lors des cinq ans qui suivirent, Hawthorn perdu peu à peu l'habitude de sourire chaleureusement et joyeusement, la pale finesse de ses lèvres ne se plissant dès lors que par cynisme ou mépris. De ses appartements ne s'élevait plus que les requiems déchirant, les infernales symphonies que le jeune homme en deuil arrachait de ses instruments favoris. Violon, piano, plume … Reclus, il paraissait encore de temps à autres dans le beau monde. Son visage était livide, marqué des stigmates de l'amertume. Des gants de satin recouvraient toujours ses mains, comme un linceul.
A l'age de 20 ans, peu de temps après son entrée dans la bonne société, il publia ses œuvres, à savoir quelques recueils poétiques et un roman. Le procès suivit dans le mois, pour manquement aux bienséances et aux bonne mœurs. Hawthorn ne cessa pour autant d'écrire. A la suite de ce scandale, ses parents regagnèrent leur domaine à Oxford, abandonnant à leur fils le manoir londonien ainsi que l'opprobre qui lui procurait tant de plaisir.

Education

- La musique: Il fut octroyé à Hawthorn une profonde éducation musicale, faisant de lui un mélomane. Jouant d'un style délicat et parfois empreint d'une douce violence, semblable à de douceâtres tourments, le jeune anglais est un virtuose du violon. Les plaintes qu'il arrache à l'instrument sont pareilles au chœur d'une myriade d'anges déchus, aux vois languides et déchirées. Aux ailes en lambeaux … A de nombreuses reprises, il joua dans des salons ou au sein de prestigieux bals. Il rêve secrètement de se produire un jour à l'opéra. Il sait également jouer du piano, possédant un très bon niveau.

- Les sciences: En dehors de l'éducation qui lui fut prodiguée à leur sujet, Hawthorn n'y voue aucun intérêt particulier. Il n'est pas un scientifique accompli, mais possède quelques bases en arithmétique, géométrie, physique …

- L'Alchimie: Le jeune comte à connaissance de son existence, mais n'y est pas familiarisé. Jamais il ne l'étudia, en dehors des ouvrages qu'il lut à ce sujet lors de ses recherches au cœur de la bibliothèque du manoir. Il ne rencontra aucun alchimiste jusqu’à présent. Cette discipline demeure pour lui quelque peu obscure.

- Les langues: Hawthorn parle parfaitement l'anglais ainsi que l'allemand. Son précepteur, d'origine italienne, lui prodigua également l’apprentissage de sa langue maternelle. Le latin ainsi que le grec lui furent inculqués lors de son adolescence.

Histoire:
Spoiler:





MADE BY .ANGELUS


Dernière édition par Hawthorn Feathersigh le Ven 29 Juil - 22:51, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Hawthorn Feathersigh - L'Aubépine Mortuaire Hawthorn Feathersigh - L'Aubépine Mortuaire Icon_minitimeDim 16 Aoû - 0:07



En société



Famille: Depuis des décennies, le nom maudit des Feathersigh ne franchit les lèvres que pour servir la médisance et l'affront. On les dit suppôts du démon, valets du diable … La vague de funestes événements s'étant abattue sur eux comme la faux de la camarde plongea cette lignée autrefois noble et adulée dans la déchéance, l'ignominie, les ténèbres …
A la suite du procès qu'encourut Hawthorn pour indécence et manquement aux bonnes mœurs, les quelques membres de sa famille s'exilèrent à Oxford, au cœur du domaine maternel. Depuis, ils ne paraissent plus dans la société. Seul l’aîné s'y pavane encore, errant de rencontre en rencontre, de nuit en nuit …
La fortune des Feathersigh provient de leur passé dans la négoce de thé. Bien que nobles de sang, leurs biens fleurirent lorsque à l'aube du 18è siècle, la famille investi dans le commerce des feuilles de cet exquis nectar. Actuellement, les affaires de la société ayant été sous leur joug ont tout à fait cessé. Hawthorn refusa de reprendre le flambeau, jugeant le commerce pour l'heure inintéressant. Il n'en demeure pas moins un grand amateur et un fin connaisseur de thé.

Son père, Dorian Feathersigh, partageait avec son fils aîné l'amour de la littérature. Ayant eu plus jeune des aspirations littéraires, il reconnaît en son héritier l'accomplissement des désirs qu'il ne put jamais assouvir. Écrivain sans talent, il publia quelques romans sans succès. Il  prodiguait également à Hawthorn ses leçons d'escrime, ainsi que son apprentissage des échecs. Leurs intérêts communs étaient pour le père et le fils les uniques choses qu'ils partageaient. L'éducation du jeune comte lui fut apporté par un précepteur originaire d'Italie : son père se vouait aux affaires de la société en compagnie de l'oncle du jeune homme, ainsi qu'aux intrigues dans l'ombre. Peu à peu, ils frayèrent avec l'occulte … Dorian était un homme distant, tourmenté, le front éternellement paré d'une ride d'inquiétude. Le poids d'une douleur dont il ne dit jamais mot, une souffrance lui rongeant l’âme, lui courbait l’échine. Son visage ne se fendait d'un sourire que lors des soins qu'il apportait à la roseraie du manoir, s'adonnant à son goût pour la botanique. Hawthorn, qui partageait cette passion, l'accompagnait souvent. Le jeune comte s'en occupe toujours avec soin, y voyant la cristallisation de l'héritage paternel. C'est par ailleurs le seul endroit du manoir dont il interdit l'entretient à son majordome, désirant par lui même apporter ses soins aux fleurs. Ainsi s'y isole t'il lorsque la soirée commence à naitre, en simple pantalon d'escrime plutôt moulant, vêtu d'une chemise à jabot dont il relève les manches. Achevant son entraînement quotidien au fleuret, il ne prend pas même le temps de se changer, trop hâté de rejoindre la roseraie. Une fois les soins apportés aux demoiselles florales, Hawthorn erre dans la roseraie jusqu' a la nuit tombée. Humant les parfums de ces perles de pétales, contemplant leurs feuilles délicieusement ourlées, avide de beauté, il songe à la nuit à venir. Son père choisit par ailleurs le nom de son héritier, lui donnant celui d'une fleur : l'aubépine.

Heather Feathersigh, sa mère, était comédienne : métier peu approuvé par sa société, peu lui importait. Il s'agissait d'une femme insouciante, légère, dont la générosité et la bonté n'étaient pourvues d'aucune limite. D'un naturel néanmoins discret et timide, elle ne parlait que peu en dehors de ses rôles, qu'elle menait avec une ineffable virtuosité. Elle transmit à Hawthorn son amour des arts ainsi que du spectacle vivant. Ils passèrent maintes soirées, tout deux, dans la bibliothèque du manoir. Assis dans de confortables fauteuils placés devant l’âtre éteint, se délectant du langoureux froid ambiant, ils conversaient des heures durant sur la peinture, le théâtre, la beauté … Ce fut à son bras qu'Hawthron pénétra pour la première fois dans un opéra. La représentation fut un succès dont la splendeur demeurerait à jamais gravé dans sa mémoire, souvenir tissé des fils d'un indicible émerveillement et d'un effleurement du sublime. Diplômée d'une grande académie d'art dramatique à Oxford, elle espérait voir son fils aîné suivre le même chemin. Sa déception fut moindre lorsque la jeune sœur du comte évoqua son vœu d'y étudier, désireuse d'embrasser la vocation de sa mère. Lady Feathersigh est actuellement sujette à une incurable maladie, la rongeant peu à peu, la faisant mourir à petit feu.

Lilith Feathersigh, décéda à l'age de douze ans. Jeune sœur d'Hawthhorn, ils étaient tous deux très proches. Son décès causa au jeune comte une peine immense, et le précipita dans un abîme de désespoir. Étudiante des arts du spectacle, elle vouait aux arts et aux lettres la même affection   que son entourage. D'une douce candeur et d'une délicieuse innocence, son décès fut le plus lourd prix à payer pour les obscures exactions de son oncle et de son père. Celui ci tenta par la suite de se suicider en ingérant du poison. La dose n'ayant pas été suffisamment conséquente, il en réchappa. Son œsophage fut profondément affecté, brisant à jamais sa voix en une plainte roque n'étant plus qu'un murmure. Derrière la roseraie, à l'abri d'un saule pleureur dont les branches ploient sous le fardeau de ses larmes diaphanes ne ruisselant jamais, une stèle de marbre est érigée à la mémoire de la douce jeune fille. A chaque anniversaire de sa mort, Hawthorn s'adosse au bois du saule. Le regard rivé sur la dalle de marbre, la contemplant avec la même tristesse que si il s'agissait du cadavre de l'enfant, il place sous son menton son violon et laissant glisser l'archet au son de ses pleurs, dédie à sa sœur les lamentations d'un requiem.  


Ennemis: Hawthorn possède ce don d'engendrer les rancœurs et l'animosité. L'antipathie de temps à autres … Ce visage froid affichant un sourire cynique et méprisant hante les haines de beaucoup. Tant dans le milieu littéraire où il est jalousé ou tout au contraire, sujet aux plus virulentes ignominies, que dans le milieu mondain. Héritier d'une lignée déchue, il inspire parfois le dégoût et la condescendance ; de plus, certaines médisances l'assimilent au serviteur de l'infernal, ayant eu vent d'un obscur don dont il serait détenteur.
Dans les ténèbres, il eut vent de certaines rumeurs autrement plus inquiétantes. Certains cadavres dont il orchestra la disparition auraient attiré l'attention d’êtres différents, œuvrant dans l'ombre et le secret. Hawthorn connu parfois une terreur violente, sourde, lorsqu'il se livrait aux beautés des nuits de Londres. Certaines silhouettes, certaines ombres, l'attiraient et lui inspiraient à la fois une horreur profonde, hideuse. Bien qu'il n'ait pour l'heure aucune certitudes, celles ci ne devraient plus se faire attendre. Œuvrant lui aussi dans  l'ombre, il lève peu à peu ce vaporeux voile de volutes noirâtres, ce linceul dont les ténèbres se sont drapés.  

Alliés: Le jeune comte n’emploie jamais ce terme. A ses yeux, la vie n'est qu'un jeu. Les plus puissants et les plus habiles édictent leurs règles, tandis que les autres s'y plient. Néanmoins, grand adepte du mensonge et de la dissimulation, Hawthorn ne peut réprimer son envie de suivre ses propres règles, d'enfreindre celles auxquelles il est prêté un pouvoir séculaire. Aussi n'use t'il que de pions, se prêtant parfois lui même au jeu d'un autre. Foulant les cadavres des êtres chers tout comme ceux dont il fut chargé de la disparition. Dans ce même silence calfeutrant les cimetières … Le seul échappant à la  règle pourrait être son majordome, seul être pour lequel il éprouve une vague affection. Le décès de sa sœur et le rejet de ses parents l'ont empli d'amertume, lui faisant perdre espoir dans les liens entre êtres humains. Feril Salieri, le majordome, prend soin d'Hawthorn depuis le début de son adolescence. Au service des Feathersigh depuis une génération, il est encore la seule personne envers laquelle il pense pouvoir vouer une absolue confiance. De naissance italienne, il vécut une longue période à Oxford, tout comme la famille maternelle de son maître disgracieux.

Situation: Il y a peu de temps encore, Hawthorn ignorait tout du monde de l'obscur. Mais depuis l’avènement de ce don maudit qui l'incombe, peu après le départ de ses parents pour Oxford, le jeune comte se plongea avec frénésie dans les ouvrages des pans les plus sombres de la bibliothèque familiale. Entre archives et livres de légendes tombées dans l'oubli, il apprit que les Feathersigh entretenait avec l'occulte des liens dont il n'avaient connaissance. Son cas n'était pas isolé dans la généalogie familiale. Il découvrit également d’étranges circonstances, des faits troublants, des coïncidences trop évidentes pour être dues au simple hasard ou à la pure affabulation … Méticuleusement, il étudia des pages et des pages d'obscurs ouvrages, aussi troubles que le brouillard hivernal s'abattant sur Londres à la même époque de l'année. Usant de son influence dans le grand monde, puis de ses relations dans l'ombre, certains éléments s'éclaircissaient, se vérifiaient, tandis que d'autres mystères apparaissaient. Ainsi supposa t'il l'existence des vampires. Les lycans ainsi que les loups garous sont pour lui encore une ombre qu'il espère bientôt éclaircir. Aucun individu ne se présenta à lui comme tel. Néanmoins, certains de ses clients semblaient parfois différents, peu ordinaires. Les plaies lacérant la chair de certains cadavres ne pouvaient être causées par un humain ou par une arme.




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure: Bien que la plupart des membres de la lignée Feathersigh aient rejoint le domaine maternel à Oxford, la demeure londonienne n'en est pas mois délaissée : Hawthorn y réside toujours, hantant les lieux comme le ferait le souvenir resurgit d'un passé honni.
Dans les alentours de Fitzrovia repose le vétuste édifice, s'élevant dans les brumes hivernales comme un mausolée émergeant de ronces spectrales. Il s'agit d'un manoir dans le style victorien de l'aube du XVIIIe siècle, ayant été érigé lorsque la lignée Feathersigh s’implanta à Londres afin de favoriser son commerce et le négoce dont elle tirait son opulence. Chaque pierre froide semble la tombe d'un secret, d'un mystère s’abîmant dans les profondeurs obscures de la demeure. D'allure étrange et sinistre, on reconnaît au manoir le charme romantique qu'exhalent les vanités, cette aura feutrée, grisante, mortifère qu'émane la flore d'un sublime jardin se flétrissant.

Une allée bordée de cyprès majestueux mènent les pas des hôtes, aussi rares soient ils, de la grille de fer forgée finement ouvragée à l'entrée de la demeure. Deux courts escaliers de marbre, évoquant un parvis, mènent à droite comme à gauche au seuil de la demeure. Bordant l'allée, des arbres décharnés s’élèvent d'un tapis blanchâtre de blêmes marguerites. Les branches nues et noirâtres s’aperçoivent au travers des cyprès luxuriants. Le manoir tout entier est à l'image de ce jardin : perdu entre la vie et la mort, le faste et la désolation, la discrète et timide beauté des marguerites et le charme funèbre et méphitique des chrysanthèmes.

Pourvu d'un étage, le manoir possède de nombreuses pièces inhabitées et délaissées. Les meubles y sont couverts de draps de lins blancs, pareils à des linceuls abritant les commodes, dont les tiroirs débordent de romances passées, enrubannées et éperdues. La poussière recouvre le plancher verni, telle de la cendre. Dans ces pièces flotte un parfum de nostalgie, de regrets, de remords inavoués.
En contraste, un maigre ensemble de pièce exhale chaleur et lumière. Ces quelques havres de quiétudes, dans lesquelles vivent le comte et son majordome, sont bien peu nombreux en vérité. Une dizaine, tout au plus … On dénombre notamment trois chambres à coucher dédiées aux hôtes, le bureau du comte ainsi que ses appartements, l'office du majordome, un petit salon dédié aux jeux et à l'escrime, la bibliothèque, la salle de réception ainsi que la cuisine. Ainsi, le manoir peut il être entretenu par un seul et même domestique.

Enfin, la roseraie si chère aux yeux du maître des lieux se trouve au fond de la cour intérieure. Il s'en dégage un capiteux parfum, évoquant de délicieuses ivresses. Les paisibles eaux s'écoulant dans la fontaine de marbre, trônant au devant de la serre, prodiguent leurs propres effluves, aqueux et apaisants. De ces émanations confondues, on semble humer l'haleine de la fatalité …
Dans les profondeurs de la roseraie se trouve une porte de bois noir dont seul Hawthorn possède la clef. Celle ci est toujours dissimulée dans la poche intérieure de son gilet ou de son veston, aux cotés de sa montre. Au delà du seuil, se trouve une petit jardin intérieur. Les murs sont fait de pierre froide, créant une voûte à quelques trois mètres de hauteur. L’alcôve naturelle ainsi crée dégage des fragrances fleuries et mortuaires. Les rayons du jour comme ceux de la nuit tombe, depuis une fissure du plafond, sur une dalle de marbre se trouvant au centre de la petite cour. A quelques mètres de celle ci, un saule pleureur s'élève, éternel veilleur funèbre de l'enfant inhumée sous cette fragile tombe. Il s'agit en effet de la sépulture de Lilith Feathersigh, jeune sœur du comte, décédée à l'age de douze ans. Lieu de recueillement et d'isolement pour le disgracieux aristocrate, il se plaît à s'y retirer lorsque le désespoir l’étreint. Ce boudoir funeste résonne parfois de la mélopée d'un requiem, qu'Hawthorn dédie à sa cadette, jouant pour elle du violon. Telle une foule silencieuse et lugubre, des statues vétustes et à demi écroulée sur elle même, de style gothique, parsèment le sol fleuri où s'ébattent les ronces.

Endroits les plus fréquentés: Le jeune comte est indissociable du salon littéraire côtoyant sa demeure. Ses apparitions y sont fréquentes, tant pour le plaisir de converser que pour s'adonner à la simple écoute. Parader ne lui sied guère : Hawthorn mesure sans cesse ses mouvements, discrets, feutrés, languides et graciles. En user pour le plaisir d'autrui ou pour satisfaire une quelconque vanité lui semble des plus vulgaires. Flegmatique, sa démarche et ses déplacements sont le reflet même de son calme. Que cela soit dans les salons, à l'opéra ou encore au théâtre, il s'immisce entre les visages livides tel un humble zéphyr, les pans de son habit seul effleurant ses contemporains. La délicatesse de ses manières se perçoit également dans le maniement de son instrument, lorsqu'il lui arrive de donner une démonstration au Royal College of Music. Lorsqu'il s'adonne à ce lieu, il lui vient souvent à l'esprit de faire un détour par le Hyde Park, songeur et contemplatif.
Le comte se livre également aux mondanités, invité (ou s'invitant) de la bonne société. Bien que peu à son goût, y paraître quelques instants, le temps d'un dîner ou d'une réception, le divertit parfois. Amateur d'art, il erre fréquemment au cœur de la Royal Academie of Art, et daigne à l'occasion faire don de sa présence au Pall Mall. C'est une endroit où il se rend toujours avec plaisir, tant pour se livrer à de fascinants entretiens qu'au jeu en compagnie de gens de qualité.
Enfin, lors des heures les plus noires de la nuit, le comte erre dans Londres. Ces lieux d'égarement et d'agrément favoris sont les églises et les cryptes, revêtant à ses yeux tout leur charme lorsque la dame lunaire distille sur leurs vitraux sa silencieuse rosée d'argent. Dans les ruelles mal famées, il officie afin de se livrer à ses lugubres activités. Élégante silhouette vêtue de son long manteau aux teintes céladon, il paraît tel une goutte d'absinthe versée dans un vasque emplit d'encre noir, d'encre ténébreuse …




But(s)



Hawthorn ne possède rien du héros désireux de rétablir l'honneur bafoué de son nom, avide de prestige et de considération. Ceci n'est qu'un prétexte pour son rôle dans le petit théâtre mondain. Sa propre mascarade. Son mensonge. Il ne se pose pas en ange salvateur, assoiffé du sang des responsables de sa déchéance. Celle ci n'est que le prix de l’échec. Se venger, châtier ne l'importent guère : les instigateurs de son mal sont morts ou agonisants. Sa sœur n'est plus qu'un cadavre dont une main aimante à clos les yeux, abreuvant à présent les chrysanthèmes. Plonger dans l'humiliation ses meurtriers ne la fera pas revenir. Ce qui est perdu le demeure à jamais.
Le jeune anglais ne souhaite s'extirper de l'ombre : il ne souhaite retrouver la quiétude des zéniths lactescents, la douce caresse de la lumière. Il ne désire trouver remède à son mal, à se défaire de son don maudit. Non … Il souhaite le voir grandir, s'épanouir telle une noire aubépine. Tel un coquelicot de ténèbres dont les veinures seraient parcourues par un exquis poison … Se confondre aux êtres de la nuit, entrelacer ses doigts aux leurs … Délaisser cette vie dont il s'ennuie, son amertume, pour embrasser la voie des enfants des ténèbres. Pour poser sur les beautés défuntes un nouveau regard, qu'il soit pur, souillé ou anémié … Attentif à chaque rumeur, à chaque intrigue, à chaque spectre inconstant de l'ombre, il souhaite creuser sa propre sépulture dans les catacombes de l'existence. Découvrir les profondeurs exquises de sa malédiction en se damnant plus encore, jusqu’à effleurer de ses doigts pales l'essence du Sublime.

En dehors de cette volonté de devenir lui même une ombre dans les ténèbres de Londres, Hawthorn nourrit également le désir de pouvoir un jour devenir violoniste à l'opéra. Ses aspirations littéraires, a savoir devenir la plume des cauchemars douceâtres et des peines mortelles, l'animent également.




Armes et équipement



Armes: Hawthorn fut toujours très appliqué dans chacun des enseignements qui lui fut prodigué : l'escrime ne fit pas exception. A présent, à défaut d’être un brillant bretteur, il n'en reste pas moins une escrimeur honorable et doué. Son maniement du fleuret n'a rien à envier de la virtuosité avec laquelle il fait danser l'archet entre ses doigts pales. Le comte dispose dans le petit salon voué à ses entraînements d'une large armoire garnie de fleurets de toutes finitions. Il manie chacun avec dextérité et précision, jouissant de son agilité ainsi que de la souplesse de son corps svelte afin de défaire ses adversaires lorsque ceux ci se présentent. Malgré tout ses efforts, il ne sut jamais sortir victorieux d'un duel face à son père. Par ailleurs, il tient difficilement tête à son majordome, assurant ses leçons depuis le départ de la figure paternelle. Feril fut en Italie, dont il est originaire, un bretteur de renom. Son grand sens de la pédagogie et son experience en font un excellent professeur.

Néanmoins, Hawthorn privilégie l'usage d'un fleuret en particulier : celui ci lui fut légué par son père, à son départ. « Que cette lame soit votre épine mon fils. » Cette phrase, sentencieuse et chargée d'espoirs, est l'une des nombreux aphorismes étant gravé dans le cœur du jeune anglais. La lame est effilée, fine et souple. La pointe est acérée, capable de pourfendre et de pénétrer les chairs. Le jeune comte ne s'en part que lors des grandes occasions, lors d'un duel ou pour les besoins de l'apparat.
Au quotidien, il préfère user d'une canne épée, sobre et élégante. La lame est en argent, ce qui pourrait paraître un simple caprice ou une autre extravagance du personnage. Il s'agit en réalité d'une prévenance à l’égard de certains êtres dont il apprit à se méfier au fil de ses pérégrinations dans l'ombre.


Objets personnels: Les possessions de l'aristocrate peuvent paraître bien maigre à l’égard des attentes que l'on pourrait avoir vis à vis d'un homme de son rang. Celui ci n'a en effet que peu d'objets auxquels il attache une véritable importance, ce qui en fait à ses yeux des biens plus précieux encore. Hormis les gants de satin, blancs ou noirs selon ses caprices, dont il revêt sans cesse ses mains d'une pale finesse, Hawthorn chérit quelques unes de ses possessions.
Parmi elles, un violon Stradivarius. Il s'agit d'un instrument délicat, fait d'un bois sombre et lustré, dont l’acoustique et le son demeurent inégalés.
Son fleuret, offert par son père, ainsi qu'une chevalière qu'il porte à l'index gauche. Celle ci est ornée d'une pierre bleu nuit sur laquelle est gravé le blason de la lignée Feathersigh : un oiseau s'envolant, piégé dans les ronces.
Il conserve également sur lui une montre à gousset faite en argent, crée spécialement pour lui par un horloger prisé d'Oxford.  
Enfin, trônant sur son bureau, dans le halo vacillant des bougies du lustre,  est déposé tel son testament le journal auquel il confie ses pensées. Simple cahier relié de cuir noir, ses dimensions sont des plus modestes. Les pages, quelque peu jaunies par le temps, se parent de l'élégante et délicate calligraphie du comte.  




Pouvoirs




Magie Noire: Des entrailles obscures et glaciales du manoir Feathersigh émana ce qui fut au yeux du jeune comte sa malédiction. Ainsi qu'un avide être arachnéen, l'héritage des péchés de son oncle et de son père rampa sur ses chairs pour le corrompre. De leurs rapprochements de l'occulte émergea ce voile d'ombre qui s'abattit sur la famille toute entière, pareil à la fétide et tiède haleine de la créature. Une ténébreuse peste semblait souffler sur la lignée, sans qu'aucun mot ne soit jamais murmuré quant à son origine. Cause de la maladie de sa mère, ce vent funeste précipita le décès de ses grands parents ainsi que l'accident dont sa plus jeune sœur fut victime. Quant à l’aîné … Le destin lui offrit un cruel don, rongeant sa candeur et son innocence ainsi que les vers opalins du remords.
Nombreuses furent les rumeurs ayant couru au sujet de cette vague d'infortune. Bien que le pouvoir du comte demeurait insoupçonné, celui ci n'en usant que dans les catacombes de la société, à l’abri des regards, le prestige de la noble famille fut terni. Ainsi avait débuté la déchéance de la lignée des Feathersigh, ce qui par certains fut vu comme une inéluctable décadence. Le déclin de leurs richesses abreuva d'avantage encore les murmures que l'on formulait à leur égard, ornés bientôt du procès  envers Hawthorn.
Celui ci usa donc de son pouvoir dans l'ombre, afin de s'assurer une appréciable rémunération, renflouant ainsi une part de son ancien patrimoine. Le jeune anglais dispose en effet de la faculté de provoquer la putréfaction et la nécrose de la chair. Il devint alors le moyen idéal de faire discrètement disparaître les éclats d'existences, les reliquats de vie … Les cadavres inopportuns. Dans le plus complet des silences, comme menant un muet dialogue en compagnie des lèvres devenues froides …  

Inconvénients: Hawthorn ne maîtrise pas ce don maudit : si sa propre chair est à l'abri de cette dégénérescence qu'il semble transmettre, autrui y demeure sensible. Ainsi est il toujours contraint de revêtir ses mains fines de gants de satin, évitant tout contact de sa société avec sa chair. Les effets de sa magie se propage en effet depuis ses paumes et le bout de ses doigts. Déposant alors sur son obscur pouvoir un voile tantôt de noirceur, tantôt blanchissant, comme désireux de le cacher aux yeux du monde … Par ailleurs, les êtres dotés d'une constitution particulière comme les êtres de la nuit ou les homonculus sont bien moins sensibles à ce don honni. Leur peau n'en ressent les effets que lors d'une dizaine de minutes, la douleur s'estompant quant à elle en quelques instants. Quant aux êtres humains encore en vie, il ne peuvent décéder de la dégénérescence causée par le délicat et délétère contact d'Hawthorn. En effet, la nécrose ne se propage pas sur l'ensemble de la peau, se limitant à l'emplacement du contact entre celle ci et celle d'Hawthorn. Si le contact est bref, le système immunitaire agit sur la peau nécrosée de la même manière qu'à l'égard d'une plaie normale. Les tissus se régénèrent alors en l'espace de quelques heures. Seul un contact prolongé, d'une vingtaine de minutes, réduit la chair à l'état de poussière … Mais le jeune anglais ne destine ces funèbres caresses qu'aux corps défunts, dont la peau ne frémit plus sous celles des amants … Les peaux dont le désir demeure éternellement inassouvi.




Autres personnages



Pour l'heure, aucun.




Questions IRL



Comment avez-vous découvert le forum?: J'étais simplement à la recherche d'un Rp au contexte traitant du XIXe siècle, période que j'affectionne particulièrement (bon d'accord je suis un inconditionnel de la littérature de ce siècle). Découvrant que celui ci se déroulait à Londres, intégrant par ailleurs des éléments fantastiques, je fus immédiatement charmé. J'ai trouvé le forum éminemment complet et complexe quant à l'élaboration des personnages et des lieux, et graphiquement sublime. Par ailleurs, j'ai vite constaté être en présence de très bons rollistes, ce qui a achevé de me séduire.

Votre niveau de RP?: D'ordinaire je m'attribue un bon niveau, mais ma présence ici occasionne une remise en question … J'use d'un style fréquemment poétique au cœur de mes réponses (ce qui peut paraître orgueilleux annoncé ainsi, j'en conviens) et cela ne plaît pas particulièrement à tout le monde, ce que je peux concevoir. J'ai conscience d'avoir encore beaucoup à apprendre, et je suis intimement persuadé qu'écrire à vos cotés sera enrichissant. Pardonnez mes écarts ou une virtuosité n'étant qu'apparence et dissimulant maladroitement de ses lambeaux les défauts de ma plume décharnée …
Pour vous donner un ordre d'idée, j'écris à présent depuis plus de six ans, et compose des Role plays depuis quatre ans. J'aimerais à l'avenir devenir auteur, confectionnant en ce moment un roman ainsi qu'un recueil de poèmes.
Il me semble faire peu de fautes d'orthographe, bien qu'une inattention soit toujours envisageable.
Enfin, je vous laisse seuls juges ...




Crédits


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Age (apparence) : Milieu de la vingtaine, en soit son age propre.
Proie(s) : Les reliquats de vie, les éclats d'existence ... Cadavres exquis.
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