Comte KeïAdminNombre de messages : 1814 Date d'inscription : 01/11/2007 Race : Vampire Classe sociale : Aristocrate Emploi/loisirs : Lord / Comte de Scarborought / Metteur en scène Age : 589 ans Age (apparence) : 28 ans Proie(s) : Les Humains (pour se nourrir), les Vampires (secret) Secte : Indépendant Clan : Ventrue Lignée : Kyasid (les ombres) Rang Pyramidal : Premier Crédit Avatar : KH_CT
| Sujet: Lettre et fleurs à monsieur Spencer et sa fille Sam 29 Déc - 5:20 | |
| Quatre jours après l'attentat au théâtre, (soit le lundi 15 Mars 1842), alors que le Comte est convalescent dans son manoir, ce dernier écrit une lettre à Monsieur Spencer. Cette dernière, galante et polie, écrite à l'encre de chine sur du parchemin, rappelle aimablement au père de famille que le lord attend de lui une réponse à sa demande en mariage. La lettre est accompagnée d'un magnifique bouquet de roses destiné à la jeune femme... Version texte: - Spoiler:
Monsieur Spencer
Cependant que je me remets du terrible attentat survenu durant Coriolan, je vous fais parvenir ces quelques roses afin que vous les confiez à votre chère et tendre fille que mon coeur affectionne. J'attends dans ma retraite votre estimée réponse concernant l'hyménée qui ferait ma joie et, je n'en doute pas, celle de votre merveilleuse fille.
Avec sincérité et candeur
Sir Jirômaru Keisuke
> Jirômaru Keisuke < - Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :
Etoiles, cachez vos feux ! Que la lumière ne voie pas mes sombres et profonds désirs ! Que mon oeil ne regarde pas ma main, mais pourtant qu'elle accomplisse Ce que mon oeil n'osera regarder une fois fait !
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Sarah SpencerSuper-ModératriceNombre de messages : 678 Date d'inscription : 29/12/2007 Race : Humaine (Hunter) Classe sociale : Aristocrate Emploi/loisirs : Hunter Age : 21 ans Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
| Sujet: Re: Lettre et fleurs à monsieur Spencer et sa fille Dim 30 Déc - 2:05 | |
| La journée était calme et monotone. Le soleil qui s’affichait à l’extérieur et qui frappait joyeusement de ses rayons les grandes fenêtres du manoir n’arrivait à réchauffer l’atmosphère froide de l’intérieur de la grande demeure. Depuis maintenant quatre jours, la jeune demoiselle de la maison qui mettait de la vie entre ses murs restait obstinément enfermée dans sa chambre. Elle ne sortait pour aucun prétexte, touchant à peine au plat qui lui était déposé devant sa porte.
Devant cette atmosphère lourde, Monsieur et Madame Spencer ne savaient plus comment réagir. Il n’avait pas voulu la brusquer mais les évènements ne leur laissaient pas grand choix. La veille, deux agents du Scotland Yard étaient venus interroger la jeune femme sous présence étroitement surveillé du père de famille. Vigilance qu’il c’était félicité car les agents c’étaient montrer brusques. Ils voulaient savoir si la jeune femme avait bel et bien aperçus le Sieur Ravellow, comment elle avait été blessée, si c’était Raphael qui avait manigancé le coup d’état et si elle était de mèche avec eux. Lorsque les questions avaient tournée en accusation Monsieur Spencer les avaient gentiment foutu à la porte en précisant qu’une telle attitude allait se rendre aux oreilles du Parlement. Après cet évènement, leur fille était remontée à sa chambre pour s’y enfermer de nouveau...
Debout devant la fenêtre de son bureau, Dorian observait le temps en laissant ses pensées vagués. Il était si rare de voir Sarah de nature taciturne et renfermée. La situation avait dégénérer et il s’en voulait profondément. Soudainement, un petit coup discret fut cogné à la porte de son bureau. Après avoir invité à entré, Monsieur Spencer regarda avec étonnement Albert entré avec dans ses mains un bouquet de rose rouge et un billet à son intention. Avec une attention particulière, il prit le papier tendis que le majordome montait déposer l’offrande florale devant la porte de la jeune demoiselle.
Assis sur le bout de son bureau, Dorian lut la lettre une première fois, puis une deuxième avant de pousser un profond soupir. Il attendait ce message depuis un moment déjà. Le lendemain des attentats, il avait lui-même écrit une lettre au comte pour le remercié personnellement et l’invité à venir prendre un repas chez eux. Il avait espérer ainsi que lui et sa fille prendrait le temps de faire le point sur les évènements et de se fréquenter un peu avant de songer au mariage. Mais la réaction de Sarah l’avait persuadé d’attendre avant d’envoyer le courrier. Il avait simplement envoyé de plate remerciement et des vœux de bon rétablissement pour éviter tout malentendu social. Maintenant que c’était le Comte qui prenait contacte avec lui, il fallait se plier à son bon plaisir. Après bien des rencontres avec d’éminent personnage de la société, après avoir retourné la question dans tous les sens, la conclusion avait été la même. Il était impossible de refuser la main de sa fille sans être par la même occasion disgracié de la société.
Après une heure sans mouvement, Dorian Spencer prit sa plume à l’encre noir afin de rédiger une réponse convenable.- Spoiler:
Cher Monsieur le Comte.
Je parle au nom de toute notre famille lorsque je vous affirme me réjouir de votre bon rétablissement. Je me permets également de vous remercier encore une fois de votre bonté et de l’attention que vous portez à ma fille Sarah. Vos fleurs la plongera dans le plus sincère des ravissements j’en suis certain.
En ce qui concerne votre agréable demande, sachez que nous sommes extrêmement flattés par tant d’égard. Toutefois, vue les récents évènements, je crois que délai serait raisonnable avant de fêter les réjouissances de votre mariage avec ma charmante enfant. Vous n’ignorez pas que l’attenta au théâtre de même que l’arrestation de ce Sieur Ravellow l’ont plongé dans une grande tristesse dont elle tarde à s’extirper. Afin de la sortir de la mélancolie qui l’afflige de même que pour éviter les rumeurs et autres agitations de la grande ville, nous avons décidé de l’envoyé passé quelques jours au couvent Ste-Mary afin qu’elle puisse se reposer dans le calme et la piété.
Je me permets de songer que de longue fiançailles pourrait sans doute vous accommodez tout les deux. Cela lui permettrait de se remettre en un meilleur état, car vous savez elle est si délicate. De plus, elle pourrait ainsi être plus encline et plus favorable à vos douces attentions et aussi, par la même occasion de vous connaitre tous les deux autres que par l’intermédiaire de grande soirée.
Ce n’est qu’une suggestion et veuillez croire, votre grâce que tout sera fait dans le but de vous satisfaire vous et mon aimable fille. Veillez prendre en considération que pour la part de notre famille, vous êtes ainsi déjà fiancer à nos yeux. Laissons les journaux se pâmer des derniers évènements avant de leur offrir un nouvel évènement à exploiter.
Veillez agréer, cher Monsieur le Comte, de l’expression de mes sentiments les plus distingués et de tous mes vœux de bon rétablissement.
Sincèrement vôtres,
Dorian Spencer. Il était inutile d’insérer son titre de rang auprès de la reine. Le comte n’était pas sot. Après avoir apposé le sceau de la maison avec de la cire, l’enveloppe fut confié à un messager et aussitôt envoyé à la demeure du Comte. |
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