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La lande et l'envers du miroir [13/03/42]

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Sarah Spencer
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Sarah Spencer
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Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
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Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
La lande et l'envers du miroir [13/03/42] Empty
MessageSujet: La lande et l'envers du miroir [13/03/42] La lande et l'envers du miroir [13/03/42] Icon_minitimeLun 10 Déc - 20:24

[HRP/Les événements suivants se déroulent une semaine après l’attaque du théâtre. En provenance de : Songe d'hier et erreur sociale/HRP]

Le crépuscule se mourait lentement sur la lande déserte à cette heure. Un faible vent animait les hautes herbes habitées par les rongeurs et petits lapins mais un calme plat et rassurant habitait les lieux. Il ne pleuvait pas et les deux derniers jours de beau temps avait rendue les routes sèches et praticables.

Au milieu de se paysage silencieux, un fiacre roulait à une allure cahoteuse suivant le rythme des routes de terre en mauvaises états. À chaque vallon, la voiturette s’ébranlait brusquement comme si les faibles roues de bois n’allaient pas résister à une aussi violente secousse. Il fallait dire que le fiacre n’était pas habitué d’emprunter les routes à l’extérieur de Londres...

Soudain, le conducteur arrêta le fiacre et les chevaux, curieusement aux nombres de trois. L’habitacle se secoua un peu avant de s’immobiliser. Après un coup d’œil rapide aux alentours, le jeune homme descendit de son siège en un bond et il alla ouvrir la portière de la Bentley. Aussitôt, deux ravissantes jeunes femmes en sortirent. Physiquement, elles se ressemblaient beaucoup; elles étaient toutes les deux grandes, à peu près de la même taille. Leurs cheveux étaient longs, bruns et bouclés et elles avaient de grands yeux bleus. Toutefois, en s’approchant quelque peu, on pouvait constater quelques différences. L’une des deux jeunes femmes avait les cheveux moins brillants et ses boucles semblaient onduler avec difficulté. De plus, ses yeux tiraient vers le gris plutôt que vers le bleu et ils semblaient d’un calme centenaire. Cette jeune dame s’appelait Madeline et celle qui était à ses côtés n’était nul autre que Sarah Spencer. Les deux jeunes femmes se dépêchèrent de sortir les sacs qu’elles avaient apportés pour mettre en exécution leur plan.

Le plan c’était formé il y a quelques jours. Ayant prit conscience que ses parents ne cèderaient pas à ses demandes et qu’elle risquait le mariage avec le Comte Kei, Sarah avait décidé de s’arranger pour être envoyée au couvent. Après une ultime scène de cris, Monsieur et Madame Spencer avaient décidé de l’envoyé passer quelque temps loin des agitations et des scandales de Londres à l’endroit de St-Mary, un couvent pour jeune fille de bonne famille situé non loin de la ville. Leurs consignes aux sœurs étaient claires; leur fille n’avait aucune permission de sortir, de quitter le couvent ou encore de recevoir des amis autres que certaines demoiselles de son âge. Son courrier allait également être étroitement surveillé. Ses parents espéraient ainsi que la jeune Spencer s’arrangerait pour guérir sa peine de cœur et se résigner au sort de future épouse qui l’attendait.

Ce qu’ils ne savaient pas, toutefois, c’était que la Chasseuse n’avait nullement l’intention d’aller s’encloitrer dans un couvent pour quelques semaines. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner ses précieux amis dont elle n’avait aucune nouvelle depuis quelques jours. La décision prise, elle avait monté un plan de toute pièce dont l’élément central était la jeune fille à côté d’elle. Madeline Granger, autrefois Stewart, était une amie de longue date de la jeune Spencer. Les parents de Madeline, des aristocrates d’assez bas niveau, l’avaient rapidement mariés à un homme riche mais violant et volatile. Malheureuse en ménage, la demoiselle se cherchait désespérément une occasion de quitter Londres pour éviter son mari. Une occasion que venait de lui fournir Sarah. Après avoir prétexté une visite à une tante malade, Madeline avait rejoint la magicienne qui l’attendait à l’extérieur de la ville, confiés aux bons soins d’Edward, en remplacement du cocher habituel, qui devait la conduire directement au couvent. Ses cheveux teints, la ressemblance entre la jeune Granger et Spencer étaient frappantes et on pouvait facilement les confondre. Pendant la route, elles avaient longuement parlé. Le plan était risqué et il fallait que tout se déroule sans aucun problème...

Les sacs sortit, Sarah fouilla dans l’un d’eux, en sortit quelques vêtements puis elle entra dans le fiacre et y referma la porte et les rideaux. Madeline et Edward, se dévisagèrent un moment, tous deux soucieux de la suite des choses. Ils avaient acceptés, chacun à sa manière de faire partit du plan et désormais, ils ne pouvaient plus reculés...

Au bout d’un moment, la jeune Spencer ressortit de la voiturette vêtue d’un complet élégant et modeste comme n’importe quel jeune dandy aurait porté. Elle portait une élégante chemise blanche de même qu’un veston et une veste d’un noir profond. Le nœud de sa cravate était noué de manière élégante et masculine. De haute botte noire et bien ciré ajoutait une touche d’importance à son habillement. Sa poitrine était comprimée derrière un corset spécialement conçus qui masquait ses formes féminines. Malgré l’habit toutefois, la jeune femme avait toujours des trais féminins, il fallait arranger cela. D’un geste brusque, elle enleva la broche qui retenait ses cheveux. Aussitôt, ses longues boucles brunes descendirent jusque sous sa taille. Tendant une paire de ciseau à Madeline, la magicienne la regarda aimablement.


-Tu sais ce que tu dois faire...

Après un petit signe de tête, Madeline prit une grande respiration et commença à couper les cheveux. Edward avait préférer tourner la tête pour ne pas regarder. Lorsqu’elle eu terminée, les cheveux de Sarah avait conservée leurs belles boucles ondulantes mais elles arrivaient maintenant un peu plus haut que le milieu du dos de la demoiselle. Madeline sortit alors un petit pot contenant une crème noire et épaisse. Il s’agissait d’un mélange de cendre et de fusin. Une fois appliqué sur les cheveux, ceux-ci prirent aussitôt une teinte noire profonde. Lorsqu’ils furent bien séchés, les cheveux donnaient maintenant l’impression d’être noirs et raides. Madeline les attachas en une simple couette avec un ruban rouge au niveau de la nuque. L’avantage du mélange était qu’il n’abimait pas la couleur originale des cheveux et qu’il s’enlevait facilement avec tout juste un peu d’eau. Ainsi, si Sarah devait enlever rapidement son déguisement, elle le pouvait sans grande difficulté. Une fois cela fait, la magicienne ouvrit une petite valise qui contenait quelques accessoires fabriqués par un artisan spécialisé pour l’opéra et le théâtre. Elle posa les faux favoris le long de ses tempes et la gracieuse moustache fine au-dessus de sa lèvre supérieure. D’épaisse lunette noire, une chaude cape de laine et un galant chapeau noir vinrent compléter son costume. Ainsi vêtue, Sarah ressemblait à s’y méprendre a un jeune dandy de bonne famille. Madeline et Edward dévisagèrent longuement la jeune héritière, totalement stupéfait du résultat. Maintenant, Sarah ressemblait énormément à un homme.

-C’est parfait! S’écria Madeline.

-En effet... répondit Sarah en prenant une voix douce et enrouée. Elle c’était beaucoup pratiqué ces derniers jours et tant et aussi longtemps qu’elle n’élevait pas la voix trop fort, elle pouvait passer pour un jeune garçon. Elle n’aurait qu’a passer pour un être timide et le tour était jouer.

La Chasseuse prit alors un sac de voyage noir qui contenait les effets important dont elle avait besoin : quelques vêtements de rechange, un carnet contenant une somme assez importante, donner par son père et qu’elle avait accumulé au lieu de s’acheter de nouveaux vêtements, son journal et le livre du Comte qui ne la quittait jamais. Ensuite venait quelques accessoires de voyage; une brosse, un petit miroir, une longue corde attaché après la selle et autres éléments de peu d’importance. Une élégante épée qui ressemblait à une canne fut ajoutée à sa ceinture de même qu’un petit pistolet à percussion. Après tout, les voyageurs en apportaient souvent afin de se protéger. Ses bagages faits, la jeune fille attrapa l’étalon noir qu’Edward venait d’enlever de l’attelage et le sella. C’était ici que leur chemin se séparait. Madeline allait prendre quelques jours de repos au couvant tandis qu’Edward retournerait au manoir Spencer. Sarah lui avait laissé une adresse où la joindre au cas où ses parents décidaient de faire une visite surprise au couvent ou encore de venir la cherchée. Dans une telle situation, il faudrait refaire le chemin inverse au plus vite. Heureusement, toutefois, les parents de la belle allaient être assez occupés pour les prochaines semaines avec le scandale du théâtre. Après une de dernières embrassades et quelques effusions affectives, chacun repris sa route en sens inverse. Sarah inspira profondément prête à affronter sa nouvelle vie...



****************************

Tandis qu’elle parcourait le chemin inverse en direction de Londres et qu’elle avait presque terminé de traverser la lande, la monture s’agita soudainement. Devant elle se tenait deux chevaux qui mangeaient les hautes herbes tranquillement. Le jeune dandy prêta l’oreille et entendit quelques gémissements qui semblaient provenir d’un fossé en bordure de la route. En contrebas, deux hommes semblaient être en grande difficulté. L’un deux était tombé dans la vase et son compère tentait désespérément de l’en sortir. Ayant entendue un bruit de cheval, ceux-ci levèrent la tête et aperçurent un jeune homme qui les observaient. Celui qui n’était pas coincé agita les bras requérants l’attention du dandy.

-Hey, monsieur!

Contre toute attente, le jeune homme descendit de cheval et s’approcha d’eux. Les deux hommes purent constater qu’il s’agissait en effet d’un jeune homme de bonne famille. Ses vêtements élégants et propres le classaient parmi les membres de la haute société.

-Plait-il?

S’approchant un peu, l’homme lui expliqua rapidement la situation. Le cheval de son ami avait fait une embardée et il c’était retrouver coincé dans la vase d’un étang asséché. Le jeune homme hocha la tête avant de fouiller à sa selle et d’en sortir une longue corde dont il lança l’une des extrémités aux hommes plus bas. Puis il attacha l’autre à la selle du cheval avant de le faire avancer. Ainsi tiré, l’homme coincé pu sortir de sa prison visqueuse. Les deux compères remontèrent du fossé en pestant allègrement. Ainsi rapproché, le jeune homme pouvait aisément les observés. Le premier était grand et mince. Son visage était mal rasé et son chapeau melon à moitié enfoncé sur sa tête masquait presque ses yeux. L’autre qui avait été coincé était recouverts de vase jusqu’au cuisse. Il était beaucoup plus rond et trapus que son ami et son visage était caractérisé par d’épais sourcils broussailleux. En les regardants remonter, le jeune homme avait remarqué que tout deux portaient des pistolets à leur ceinture.

-Merci beaucoup jeune homme, c’est un grand service que vous nous avez rendu.

-Mais c’est tout à fait normal messieurs.répondit-il d’une voix grave.

Il attendit que la grande asperge eu terminé replier sa corde et lui tendit de nouveau pour la reprendre et la rattachée à sa selle. Puis, il se tourna de nouveau vers les deux hommes qui venaient de rattrapé leur monture.

-Pardonnez ma curiosité messieurs mais que faites vous sur une route si...isolé?

-Secret d’état, on ne peut vous répondre. Répondit aussitôt la grande asperge. Son compère le regarda longuement avant de lui faire un signe vers le soleil qui se couchait. Prenant un ton plus doux, celui-ci reprit plus doucement.

-Dites-moi jeune homme, n’auriez-vous pas rencontré sur votre route un fiacre noir?

Le jeune homme se raidit imperceptiblement tandis que ses yeux bleus devenaient brillants derrière ses imposantes lunettes noires.

-Sur ma route? Non. Mais il me semble en avoir croisé un lorsque je suis passé près du couvent de St-Mary. Un fiacre avec des armoiries portant un S c’est cela?

-Oui oui! Répondit l’asperge.

-Et vous y avez vue des gens monsieur? Demanda aussitôt le petit homme de vase.

Le jeune dandy prit un moment de réflexion comme s’il tentait de se souvenir de ce qu’il avait vu.

-Il y avait un conducteur et une jeune femme d’une grande beauté qui entrait au couvent.

-Il y avait bien une autre fille non? Nous avons vue deux silhouettes à bord du fiacre.

-Oui, la deuxième était une jeune fille mais qui avait l’air très pauvre si vous voulez mon avis. J’ai cru comprendre que les bonnes sœurs la prenaient comme domestique... pourquoi donc?

-Secret d’état et pour rien pour rien… et vous êtes sur de cela?

-Oui bien sur…

Le petit homme de vase se rapprocha de son compère et ils se mirent à chuchoter mais assez fort pour être entendue du jeune homme.

-Écoute, il les a vues se rendre au couvent. On pourrait toujours dire qu’on les a suivit et que c’est nous qui avons tout vu... Dans le pire des cas, on s’arrange pour rester ici et attendre que le fiacre repasse et on s’assure qu’il n’y a plus personne... le patron est content et on va pouvoir rentrer pour que j’aille me changer.

-très bien. (Plus fort) Merci encore jeune homme et bonne route!
Le jeune dandy remonta à cheval et commença à faire aller sa monture en direction de Londres lorsque soudain la grande asperge le rappela. Arrêtant sa monture, le jeune homme se retourna pour voir ce qu’il en était.

-Nous ne vous avons même pas demandé votre nom.

Un étrange sourire anima le visage du jeune homme qui posa le bout de ses doigts sur son chapeau en signe de salut.

-Gabriel Edward Fitzwilliam messieurs, vous me pardonnerez de ne pas vous demander les vôtres mais il me semble que se serait un secret d’état, n’est-ce pas? Maintenant, excusez-moi mais je dois gagner Londres avant la nuit.

Sans attendre leur réponse le jeune Fitzwilliam se mit en route en direction de la ville. Une inquiétude sourde venait de lui serrer les entrailles de savoir que le Scotland Yard s’intéressait maintenant à ses moindres faits et gestes...

Le regardant s’éloigner l’un des deux agents cracha au sol.


-Pff gamin de riche...


[HRP/Partie en direction de: Le temps d'une vie de l'autre/HRP]


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