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Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42]

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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Déc - 23:18

Les bras croisés, Wynn regardait le lycan avec un dédain volontaire et non dissimulé. Il avait horreur de ces créatures imbues de leur personne qui se reposaient uniquement sur l'âge. Les années, l'érudition, c'était une chose. La force et la ténacité, c'était différent. Se croyait-il donc supérieur pour seulement quelques années de plus? Le vampire retint un ricanement. S'il croyait l'impression, il se trompait lourdement. Un chien, un bâtard galeux, voilà ce qu'il était... Un vulgaire animal qu'il se serait fait une joie de remettre à sa place s'ils n'avaient pas été théoriquement dans le même camp. Mais Wynn n'avait pas l'intention de se battre contre lui. Ils avaient suffisamment d'ennemis ici, se quereller pour une histoire aussi saugrenue aurait été le comble de l'idiotie.
Pourtant, le lycan ne semblait pas penser la même chose que lui. Il tira dans le plafond, faisant tomber des morceaux de plâtre sur le vampire, le couvrant de poussière. Instinctivement, celui-ci se changea en cendres pour ne pas être blessé, et évita ainsi la plupart des balles que l'homme tira sur lui. La dernière lui effleura la cuisse, le faisant grogner de douleur.


-Imbécile... L'âge t'a rendu sénile et aveugle, on dirait... Tu ne reconnais même pas tes véritables ennemis... Pauvre idiot..., grommela Wynn en toussant à cause de la poussière.

Ce lycan avait une bien étrange manière de procéder... A croire qu'il avait pour mission de tirer sur tout ce qui bouge. D'abord le chasseur, puis Sarah et maintenant Wynn? Ce dernier cherchant l'immonde créature du regard lorsque la poussière se dissipa, mais il était déjà loin, et le vampire ne pu que pester en retournant vers la loge où il avait laissé la jeune chasseuse. Qui avait déjà disparue.

*Tss... Les humains ne tiennent pas en place... Ils me fatiguent...* pensa le vampire en observant la scène qui se déroulait un étage au dessous de lui. La bataille faisait rage, le Comte était sur le point de broyer le crâne d'un chasseur, Sarah volait à son secours, des tirs retentissaient à droite et à gauche... C'était une véritable cacophonie macabre, et Wynn ne vit pas un seul des belligérants encore indemne. Lui même tenait à peine debout, ses jambes flageolantes peinant à le porter. S'il avait été raisonnable, Wynn aurait battu en retraite, trop blessé pour continuer, mais il préférait encore être mis en pièces que de quitter le théâtre avant d'avoir achevé sa mission. Son orgueil et sa ténacité lui jouaient encore un vilain tour, et malgré les balles en argent qui lui brûlaient les os et les muscles, la soif qui lui rongeait le corps, et sa vue qui commençait à se brouiller, pour rien au monde il ne souhaitait abandonner avant d'être totalement incapable de se lever.

Deux nouveaux protagonistes entrèrent dans l'immense arène qu'était devenu le théâtre, et Wynn reconnu en l'un d'eux l'aura d'un vampire. Un vampire aux cheveux d'un blanc immaculé qui ne tarda pas à provoquer le Comte. L'assassin esquissa un sourire. Malgré sa puissance, le vampire semblait avoir de nombreux ennemis, même au sein de sa propre race. Mais le nouveau venu se retrouva rapidement avec deux nouvelles assaillantes, parmi lesquelles Wynn reconnu Maria. Détournant le regard, il se tourna vers une loge adjacente, dans laquelle se tenaient un homme et une jeune fille. Dissimulé par les rideaux de velours et le mur, Wynn pouvait les voir sans être vu, et il dégaina doucement l'un de ses revolvers, retirant le cran de sécurité en silence. Ainsi placé, il n'avait plus qu'à appuyer sur la détente pour les neutraliser une bonne fois pour toutes, et le hurlement de détresse que poussa la jeune femme en voyant l'homme qui se faisait vider de son sang par le Comte qui le fit hésiter.
Mais l'obscurité qui avait commencé à envahir le théâtre gagna les loges, et bientôt le vampire n'eut plus la moindre source de lumière pour lui permettre de viser correctement. Sans un bruit, il rangea son revolver et regarda à nouveau en dessous de lui. L'atmosphère semblait s'être opacifiée, les ombres avaient engloutit goulument la lumière des chandelles, celle de la lune également. Seules les grandes flammes à présent bleutées continuaient de se mouvoir en silence sur le parterre central, ondulant langoureusement au rythme d'une musique inexistante.
Ce n'était peut-être qu'une impression, mais Wynn se sentait déséquilibré par l'absence de lumière, et il du se concentrer sur ses autres sens pour comprendre ce qui se passait en dessous de lui.

L'odeur du sang côtoyait le parfum de la peinture encore fraiche, celui des feutre soyeux couvrant les fauteuils s'alliait à une épouvantable odeur de mort... Tant de fragrances qui se mêlaient en un même point firent grimacer le vampire. Il ne tirerait rien d'une telle analyse et décida pour une fois d'agir sur un coup de tête, sans analyser la situation outre mesure. De toute manière, il était blessé, fatigué, il faisait noir, il ne percevait plus que de brèves apparitions grâce aux flammes... Il n'avait pas grand chose à perdre.
Alors que Wynn s'apprêtait à bondir hors de sa cachette, il se figea, accroupit sur la rambarde, une main sur son abdomen qui saignait toujours abondement. Les yeux écarquillés, il regardait la scène qui se déroulait sous ses pieds, sans pour autant la saisir dans son intégralité, étant donné l'obscurité qui régnait.
Pourtant, il reconnu la haute silhouette du Comte et celle plus fragile de Sarah. Ce que Wynn vit le surprit d'autant plus qu'il était censé protéger la jeune femme. Elle fut envoyée dans les sièges avec une incroyable violence, et du probablement se blesser dans sa chute. Le vampire serra les dents. A quoi bon lui demander de veiller sur Sarah si c'était pour la malmener après? Décidément, Wynn ne comprenait plus grand et trouvait que la situation prenait une drôle de tournure. Habitué à toujours agir seul, voir autant de monde se battre en un même lieu pour des idéaux totalement différents le dépassait quelque peu.
L'assassin se releva, debout sur la balustrade, et resta un moment immobile. Il ne savait plus où donner de la tête, à qui s'en prendre, quoi faire... Mais il avait besoin d'une réponse.

Aussi, lorsque le chasseur qu'il avait éborgné quelques dizaines de minutes plus tôt se jeta sur le Comte, Wynn laissa son corps s'évaporer, et c'est un nuage de cendres qui fondit sur le hunter. Reprenant forme humaine, il attrapa l'homme par le col et arracha la baguette qu'il avait toujours dans l'oeil. Le chasseur hurla de douleur en portant maladroitement ses doigts à son visage meurtrit, la douleur l'empêchant de se mouvoir correctement.


-Tu as vraiment décidé de t'attirer des ennuis, on dirait..., murmura l'assassin d'une voix sombre.

Le vampire jeta la baguette ensanglantée avant de planter ses griffes dans le ventre de l'homme, le faisant hoqueter de douleur. Sans se demander s'il était encore en vie ou bien mort, Wynn le projeta au loin. Se retournant, le vampire lécha du bout de la langue le sang qui lui couvrait la main. Malgré l'obscurité, on devinait son regard bestial, et son visage animé d'une lueur purement animale. La douleur de son thorax se rappela à lui, et ses genoux se fléchirent un instant avant qu'il se reprenne.

-Qu'on se mette bien d'accord... Votre Sarah, je la protège ou je vous laisse la mettre en pièces? Siffla le vampire d'un ton agacé.

Ce n'était plus de l'insolence mais bien de l'agacement qui perçait dans la voix de Wynn. Il baissa légèrement la tête en soupirant. Il ne s'excuserait pas pour son agressivité, mais son mouvement de tête suffisait à l'exprimer.

-Auriez-vous par hasard une idée de génie à proposer? Entre vos alliés qui me tirent dessus et vos ennemis qui semblent sortir de nulle part, ça s'annonce plutôt mal...

Un violent vacarme attira l'attention de Wynn, qui tourna la tête, en cherchant l'origine. Mais l'obscurité était si épaisse, si opaque qu'il ne distingua rien du tout. Il n'entendit que des crépitements, et ne comprit que lorsque la foudre se déchaina. Les éclairs le frappèrent de plein fouet, et le vampire alla percuter violemment une colonne, la faisant craquer au passage. Etourdit, les muscles tétanisés par les décharges, il ne du son salut qu'aux tapis de moquette posés au sol.

C'était fini. Le combat allait s'arrêter là pour Wynn. Tout son corps n'était que douleur, il n'arrivait plus à bouger le moindre membre, il ne voyait rien, entendait tout avec un écho assourdissant... Seul un sifflement strident lui vrillant les oreilles le maintenait encore éveillé. Un son s'apparentant au son du glas, un son qu'il trouva fort ironique, dans une telle situation. Quand enfin l'assassin parvint à tourner la tête, au prix d'un effort surhumain, il aperçu la silhouette de la vampire qui venait de l'envoyer sur les roses.

*On ne t'a jamais apprit le contrôle, sale grognasse?* Il ne la connaissait pas? Peu lui importait si elle se vexait après ce qu'il venait de dire, il n'avait pas vraiment apprécié la plaisanterie. Dans sa chute, Wynn avait réveillé la douleur de son épaule, et un éclat de balle était venu se loger si prêt de son coeur que son contact lui soulevait l'estomac à chaque pulsation. Décidément, il s'était mis dans une bien mauvaise position, et devait avouer que les chasseurs qui se dressaient contre les vampires au théâtre étaient loin d'être mauvais ou lâches. Même s'ils semblaient eux aussi à bout de force, ils n'avaient pas dit leur dernier mot.

Tout lui semblait perdu, mais dans un ultime effort, Wynn tourna la tête vers sa gauche, où dansaient toujours les flammes bleutées. Le brasier commençait à prendre de l'ampleur, et une partie des sièges était perdue. Il était trop tard pour éteindre totalement le feu, mais il pouvait faire une dernière chose pour essayer de sauver sa peau et celle des autres vampires.
Ses gestes étaient encore lents mais ses muscles retrouvaient peu à peu leur motricité, et l'assassin put tendre la main vers les flammes, qui vinrent s'enrouler autour de ses doigts comme si elles avaient chercher à lui prendre la main pour le soutenir. Les langues de feu s'agglutinèrent dans la mains de Wynn, jusqu'à former une sphère enflammée d'une taille conséquente. Il n'était absolument pas sûr du résultat, et il n'aurait certainement pas la force d'user de son pouvoir plus de quelques secondes.
D'un geste qu'il aurait voulu plus ample et imposant, Wynn projeta au loin les flammes qui avaient recouvert sa main quelques secondes auparavant. Affaibli et incapable de voir dans une telle obscurité, le vampire ne put viser qui que ce soit dans l'espoir de le blesser, mais la lueur incandescente des flammes bleues vint percer les ténèbres, créant l'effet de surprise qu'il avait cherché à produire.


*C'est la seule ouverture que je peux vous offrir, ça vaut ce que ça vaut...* se contenta-t-il de faire parvenir aux autres vampires présents.

Seulement le feu se tarit plus vite qu'il ne l'avait imaginé, et l'attaque le vida de ses dernières forces. Immobile, Wynn ne pouvait plus qu'observer la scène et espérer que ce carnage se termine vite.
Son corps de lui obéissait plus, et à part forcer au mieux ses capacités de régénération, il ne pouvait plus faire grand chose. Essayer de s'en sortir, peut-être, même si les chances étaient minces.
Il espérait au moins que sa dernière action permettrait à l'un des vampires de mettre un terme à cette grotesque mascarade qui à se yeux ne menait plus à rien sinon au chaos le plus total.



HRP:
Spoiler:
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Sarah Spencer
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Déc - 18:19

À l’extérieur du théâtre

La foule s’agitait dans une anarchie suprème. Les agents du Scotland Yard, dépêché sur les lieux, s’afférait à maintenir l’ordre et la paix. Ce qui réussit pendant un bon moment jusqu'à ce que des envoyés spéciaux de la reine arrivèrent d’un pas imposant. Ils ne semblaient pas venus pour s’occuper du feu ou encore de la foule d’aristocrate qu’ils traversèrent sans un regard. Après une brève discussion avec les agents qui protégeaient les portes, ils entrèrent dans le théâtre...

La panique était à son comble. Après avoir fait un tour rapide de la masse grondante, Monsieur Spencer avait constaté avec effroi que sa fille ne se trouvait nulle part. Il avait eu beau demander à ses amies, ses connaissances, personne ne se rappelait l’avoir vue sortir lors de l’évacuation. Après avoir confié son épouse au bon soin d’un de leur ami notaire, Dorian se dirigea vers l’entré du théâtre, rejoint rapidement par le médecin de la famille qui se doutait que quelque chose n’allait pas. Arrivé devant l’une des portes, les deux hommes furent arrêtés par les agents d’un ton autoritaire :


-Interdiction de passer Messieurs!

-Écoutez il semblerait que

-Je me fiche de vos excuses monsieur! Une intervention est en cours dans le théâtre et j’ai ordre de ne laisser personne passer.

Le ton insultant de l’agent eu raison des derniers regains de patience et d’amabilité que Monsieur Spencer avait déjà grandement exacerbé par les évènements de la soirée. Ses yeux bleus se chargèrent de colère, étincelant presque dans la pénombre.

-Je vous demande pardon? Savez-vous seulement à qui vous vous adressez espèce de petit prolétaire?! Écoutez-moi bien car je ne le répèterai pas; ma fille est dans ce théâtre et si vous refusez de me laisser passer je vous jure que demain matin dès 7h j’aurai votre tête sur un plateau d’argent.

Le ton de voix puissant et menaçant jeta un silence de mort sur la foule dès les premiers mots. Les gens les plus près de l’aristocrate avaient reculé d’un pas comme repousser par une aura quel conte ou simplement la peur de se retrouver mêlé à la situation. L’agent du comprendre son erreur car sa figure blêmis à vue d’œil. Il risquait gros et prit entre deux feux il ne savait plus ou donner de la tête. Un agent spécialement dépêcher par ordre de la reine qui venait arrêter celui qui tentait d’attenter à la vie du Comte revient sur ses pas pour porter secours au jeune homme. Il avait reconnu là le secrétaire de la reine, Monsieur Spencer. Il fit signe qu’on le laisse passer et lui et le médecin purent entrer dans le premier hall. À l’intérieur l’ambiance était lourde. Les portes qui menaient au hall d’accès à la salle de théâtre étaient fermée de l’intérieur. Les agents avaient fait venir le meilleur serrurier pour ouvrir les accès. L’homme travaillait vite et efficacement car on entendait des coups sourds qui ressemblait à des coups de feu ce qui rendait la situation plus urgente. Les agents mirent Monsieur Spencer au courant de la situation et il fut saisit à son tour d’une inquiétude profonde. Il fallait ouvrir ces portes au plus vite...



*****************************


À l’intérieur


Sarah se tenait face au comte, dans un affrontement ultime. Ses yeux brillaient d’une effronterie suprême d’une pauvre humaine qui osait se mettre à travers le chemin d’un vampire dont les siècles ne se comptaient plus. Elle lui avait tiré dessus non pas dans l’espoir de le blesser d’une quel conte manière mais bien pour se charger de son attention et pour permettre aux deux hommes de s’en sortir. Le stratagème avait réussi car le vampire déversait à présent sa rage sur elle. Il fit sortir les balles de petit calibre de son être avant de se mettre à sa poursuite. La Chasseuse n’avait pas attendue qu’il se mette en mouvement pour prendre la fuite. Le feu derrière elle ralentirait à peine son ennemi et avoir le comte sur ses talons était le pire danger qui soit.

Elle remontait rapidement l’allée, courant le plus vite possible pour rejoindre les deux hommes derrières lesquels un vampire venait d’entrer, bloquant la sortie. La magicienne allait l’attaquer magiquement lorsque la salle du théâtre fut plonger dans un noir profond, comme si de l’encre avait coulé. Désorienté, la jeune femme manqua de chuter au sol, incapable de savoir où elle mettait les pieds. Alors qu’elle allait tomber, une main dure et puissante s’abattit sur son cou, la soulevant presque de terre. Sarah tenta de se débattre du mieux qu’elle pouvait mais il lui était impossible de se libérer de cette poigne de fer. Malgré la noirceur, l’aristocrate pouvait voir les yeux brulant du vampire la dévisager. Sa voix douce et menaçante résonna à son oreille la glaçant d’effroi :


-Tu ne seras pas toujours réticente à mes baisers...je te le promets...

Avant qu’elle n’ait pu faire le moindre geste, le comte posa durement sa main sur son visage ce qui eu l’effet d’une gifle. Croyant qu’il allait l’empêcher de respirer comme il l’avait fait pour Alexander, la demoiselle se débattit encore plus, tentant de frapper les bras puissant qui retenaient son crâne dans un étau. Mais le but du vampire à ce moment n’était pas de la tuer, au contraire. La chasseuse sentit comme de l’eau froide couler à l’intérieur de sa tête avant de se transformer en véritable glaçon qui fouillait sans ménagement sa mémoire. La douleur fut si vive que des larmes lui montèrent aussitôt aux yeux. Elle vit alors ses souvenirs passer devant ses yeux et s’effacer. Le comte était en train de lui effacer la mémoire! Incapable du moindre mouvement, la jeune femme s’accrocha au poignet qui tenait sa gorge tandis que son énergie disparaissait à une vitesse fulgurante. À la fin, incapable de tenir, elle lâcha tout, prête à choir sur le sol si le Comte ne l’avait pas retenue à ce moment. Elle n’eu même pas conscience lorsqu’il la jeta sur les sièges plus loin. Elle sombra dans le néant avant même que son dos ne heurte les sièges moelleux, inconscientes de ce qui se passait autour d’elle...



- Mademoiselle Spencer! Vite! Il faut sortir d'ici!

Sarah ouvrit lentement les yeux. Sa tête lui faisait tellement mal qu’elle en oubliait le reste de ses blessures. Sa chute avait été amortie par les sièges et à part quelque courbatures, elle n’avait pas grand mal. Elle se redressa péniblement, avant de regarder autour d’elle sans grand intérêt. Sa ceinture et son carquois était tombé de même que le ruban qui retenait sa robe, la faisant reprendre sa position initiale. Près de la scène une femme lançait des éclairs, Alex était péniblement trainé par ses deux jeunes par une petite porte latéral et le comte plus loin était attaquer par un borgne. Avec lenteur, la chasseuse se leva et suivit Marguerite. Tandis qu’elle allait sortir à la suite des deux femmes et d’Alex, elle cessa son geste, se retournant vers la voix de la femme. Elle parlait à quelqu’un. S’approchant un peu, la magicienne aperçus la tête blanche de Raphael, à moitié inconscient. Sa mémoire revient alors d’un seul coup, lui rappelant ou elle se trouvait et l’urgence de la situation, il fallait agir vite. Une boule de feu passa près d'elle happant un des sièges et y mettant feu, ce qui lui donna une idée.

Wallas entra alors en trombe dans le théâtre par la porte ou Alex était sortit, une fraction de minute avant que les portes ne relâche un flot d’agent dans le hall. Il était accompagné d’un homme dont la stature imposante faisait peur. Ils venaient de se rencontrer par les sorties du théâtre, le nouvel arrivant lui disant qu’il était envoyer par une équipe spécialement recruter par Thaddeus et dont les autres membres attendaient à l’extérieur. Après un coup d’œil attendue avec les deux hommes, Sarah se mit en mouvement. Retournant vers le milieu de la salle, elle enflamma magiquement une ranger de flamme, au plus grand dam des deux vampires qui tentaient d’éteindre le feu depuis un bon moment. Puis, elle leva la main et les sièges furent soulevé et projeter en direction de la française qui allait achever Raphael. Sous l’attaque, elle ne pouvait que reculer, ce qui donna l’occasion au colosse de s’approcher, attraper Raphael avant de le charger sur son épaule  et de sortir sans être interrompue par personne. Il sortit en trombe à la suite des deux demoiselles et d’Alex, se dépêchant d’aller porter les deux hommes dans le fiacre à l’extérieur.

Les deux hunters en sécurité, il restait encore une mission à accomplir. Les yeux bleus de la magicienne avait aperçus un objet métallique au sol. Le bloody rose d’Alexender... La Chasseuse usa de ses dernières réserves pour faire voler l’arme jusqu'à elle. D’un mouvement de bassin, elle se retourna vers le comte qui venait de se débarrasser du borgne. Tout était de sa faute, entièrement de sa faute à Lui! Sans penser, Sarah tira. Une fois, deux fois... Les deux balles meurtrières volèrent en directions du vampire. L’aristocrate su qu’une de ses balles avait au moins traversé le Comte, elle avait entendue le bruit sec des os qui écartaient sous l’impacte. Sarah laissa sa main retomber le long de son corps, vide de toute énergie, au bord de la fatigue. L’arme glissa de ses doigts tremblant avant de tomber sur le sol avec un bruit sourd. Wallas arriva sur elle à ce moment, la tirant durement par le bras pour l’entrainer vers la sortit.  Ils débouchèrent dans le hall, loin des flammes, des vampires, du chaos. De nouveau dans le calme, la jeune femme sentit la grande fatigue quelle combattait depuis un bon moment l’envahir. Au milieu des petites marches qui menaient à la salle, elle s’effondra, retenue par Wallas. Sa robe retombé, personne ne pouvait se douter qu’elle avait combattu les plus grands meurtriers de leur ère. La dernière chose que Sarah vit avant de sombrer dans le néant fut la porte du hall qui s’ouvrit avec fracas, laissant entrer un flot d’agent qui se précipitèrent vers la salle du théâtre, puis les yeux inquiets de son père qui se posait sur elle...


-Sarah...

Sa fille perdit conscience au moment ou il la tenait enfin dans ses bras. Monsieur Spencer jeta un coup d’œil alerté vers son ami et médecin qui se pencha vers la jeune femme. Après un examen rapide son diagnostique fut bon. La blessure à son épaule avait été bien soignée et les marques sur sa gorge n’étaient que superficiel.

-Elle a du perdre conscience à cause des évènements... dit le bon médecin. Heureusement sa blessure à été soigné...

Il se tourna vers Wallas qui acquiesça de la tête. Les autres agents qui les entouraient lui jetèrent un regard entre l’envie et l’admiration. Sauver la jeune Spencer allait être un bon coup pour sa carrière. L’agent aida le père à porter sa fille jusqu'à un fiacre pour la reconduire chez elle ou elle allait être soignée. Il espérait que les autres avaient eu le temps de se sauver, rapidement... Monsieur Spencer n’avait qu’une envie, retourné chez lui pour oublier toute cette histoire…enfin, pour un moment.

[HRP suite à :https://lombredelondres.forum2jeux.com/t621-songe-d-hier-et-erreur-sociale]


Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Signat10


Dernière édition par Sarah Spencer le Mer 6 Mai - 18:52, édité 2 fois
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Eulalia Grey
Petit poney en chef
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Crédit Avatar : Moi (d'après un dessin de Kaoru Mori)
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Déc - 20:21

Eulalia crut mourir lorsqu'elle se rendit compte du spectacle qui s'offrait sous ses yeux. Son père, aux mains du Comte Keï, la gorge littéralement déchiquetée comme si elle avait été laissée aux mains d'un puissant fauve. Tout comme sa mère, il mourut sous ses yeux. Mais, au lieu de se faire lentement détruire par les flammes d'un incendie, son corps devint une masse infâme, putride, contrôlée par un être machiavélique sans aucune pitié.

Son père qu'elle avait tant aimé n'était plus aujourd'hui qu'une marionnette de chairs mortes. Les larmes montèrent aux yeux de la jeune femme. Elle agrippa la rambarde et hurla plus fort encore.


- Père ! NOOOOON!!!

Sa voix se brisa dans un sanglot et elle chercha le Bloody Rose à sa ceinture pour le braquer sur le Comte, déterminée à en finir. Si elle avait tiré à ce moment là, le Lord aurait probablement fini ses jours avec une balle dans le crâne. Mais le noir se fit soudain et la Huntress n'eut plus aucun moyen de savoir ce qu'elle faisait.

A tâtons, elle rangea son arme et se sentit tirée en arrière par le docteur.


-Calmez-vous ! Il fut sortir d'ici maintenant!

Eulalia se débattit en pleurant. Elle voulait se battre. Elle voulait défendre ses amis, défendre son amour. Elle ne voulait pas que son père soit mort en vain.

-Non, non ! Laissez-moi y aller ! Il a tué mon père ! Cet immonde salopard... Je ne peux pas le laisser faire !

Le docteur la serra contre elle et essaya de la calmer. La jeune femme boxait faiblement le torse de l'homme, désespérée. Pendant ce temps, Raphaël était projeté sur la scène par Sakura et se faisait rouer de coups de poings par Igort. Mais elle ne pouvait pas le voir.

-Laissez-moi y aller... Je ne peux pas les laisser mourir... Ils ont besoin de moi.

Le médecin soupira. Qu'il le veuille ou non, cette jeune femme était prête à foncer dans la mêlée. Elle dégageait de l'énergie alors qu'elle venait de subir une transfusion... C'était tout bonnement impressionnant. La façon dont le mental pouvait jouer sur la santé d'une personne...
Il avait déjà eu des cas de ce genre où une personne atteinte gravement pouvait guérir grâce à son envie de vivre alors que de simples rhumes avaient eu raison de patients qui n'avaient plus le moindre goût à la vie.

L'homme fouilla dans ses poches et sortit de quoi fabriquer une torche de fortune pour les éclairer dans ce noir profond. Ils cheminèrent ensuite dans les couloirs, abrités du tumulte des combats qui se déroulaient dans la salle principale. Eulalia serrait sa rapière de toutes ses forces en suivant l'homme de science. Elle avait assez de forces pour assumer encore un combat...

Du moins, elle tentait de le croire.

Lorsqu'ils émergèrent des loges, le chaos qui s'offrit à eux saisit la jeune femme dans toute son horreur. Une faible lueur bleutée éclairait la salle et l'air semblait grésiller. Raphaël se faisait rouer de coups par Fiora qui venait d'exterminer de jeunes hommes.

Un drôle de crépitement résonna dans l'air... Le médecin réagit au quart de tour et se cacha derrière un mur, collé à terre. Il emmena Eulalia dans sa chute volontaire et, la seconde d'après, de violents éclairs grillèrent tous ceux qui ne s'étaient pas protégés.

La jeune femme ferma les yeux et se boucha les oreilles, attendant la fin. Elle avait peur, le bruit faisait vibrer chacune des fibres de son corps. Le moment sembla durer une éternité.
Puis, lorsque la déflagration se fut calmée, elle se releva, aidée du docteur.

La salle, littéralement ravagée, ressemblait à un cimetière, comme dans son rêve. La faible lueur lui permit de voir Raphaël qui gisait sur la scène, inconscient. Le corps de son père errait toujours dans la salle comme pantin contre-nature que le sort aurait placé sur son chemin.

Les domestiques emmenaient Alexender hors du Théâtre... C'était une bonne chose, il ne serait plus mis en danger. Par contre, elle ne voyait pas Sarah...

Le médecin, à la lueur de sa torche précaire, chercha des tentures auxquelles il aurait pu mettre le feu pour y voir un peu plus clair. La chaleur monta en même temps qu'une faible lueur vacillante, tel un message d'espérance en ce lieu sinistre.

Eulalia n'hésita plus. Il fallait qu'elle sorte Raphaël de là. Sans hésitation, elle dégaina sa rapière et s'élança au milieu de la salle avant que le docteur ne vienne l'empêcher d'agir. Elle se retrouva nez à nez avec le cadavre de son père qui la fit reculer en lui envoyant un coup dans l'estomac.

Il ne fallait pas qu'elle retienne ses coups... Cette chose n'était plus que l'ombre de l'homme qu'elle avait connu.

Avec toute l'énergie dont elle était capable, la jeune femme se jeta sur le mort-vivant et le lacéra de son arme en argent. Elle avait l'avantage de la vitesse et de la précision mais ses coups étaient plus faibles. Elle fut projetée contre des sièges plusieurs fois et sa vigueur en diminuait à chaque fois.

Elle posa un genoux à terre pour reprendre son souffle et son équilibre. Elle devait gagner, pour Raphaël, pour Alexender, pour Sarah...

Eulalia se releva en hurlant et décapita le cadavre d'un grand coup d'épée. La tête roula à terre dans un bruit sinistre. Elle venait de tuer son propre père... Les yeux pleins de larmes, elle tomba à genoux et hurla sa haine et sa tristesse comme la française quelques temps auparavant.


-Sois en sûr, enfant de putain... Un jour je te ferai la peau ! Mon père n'a pas pu en finir avec toi mais moi je le ferai ! Tu entends ? JE LE FERAI !

Alors qu'elle hurlait ces mots, un homme fit son apparition suivi d'un colosse. Eulalia se releva, méfiante mais elle s'aperçut bien vite qu'ils étaient du côté de Sarah, qui avait disparut derrière une rangée de sièges. Elle éclaira elle aussi la salle grâce à ses pouvoirs.

La Huntress se retourna vers la scène et vit Fiora prête à porter un coup fatal à l'homme qu'elle aimait. Elle se mit à courir instinctivement, mais elle savait qu'elle n'arriverait jamais à temps.


-NON !

Au même moment, plusieurs sièges heurtèrent la vampire qui alla valser plus loin. Sans s'arrêter, la jeune femme sauta sur la scène et essaya de soulever l'Italien avec peine. Le colosse qu'elle avait vu tout à l'heure la rejoignit et chargea le jeune homme sur son épaule avant de s'en aller vers un couloir annexe. Eulalia s'engagea à sa suite, sans manquer d'adresser un regard de profonde reconnaissance à Sarah.

Ils sortirent du Théâtre par l'arrière et l'homme se dirigea vers un fiacre qui se trouvait là. C'était celui d'Alexender. Une des deux domestiques ouvrit la voiture et sans un mot, le colosse chargea le vampire à l'intérieur avant de s'en aller comme il était venu.

Le docteur s'était probablement enfui lui aussi... Eulalia n'y pensait plus. Elle referma la porte et observa les deux hommes allongés chacun sur une banquette. Alexender avait déjà reçu les premiers soins mais ses blessures étaient sérieuses. Suzanne demanda alors à Eulalia où elles devaient se rendre.

Effectivement, elles ne pouvaient rester là... La demeure d'Alexender était certainement connue du Comte Keï et retourner chez Raphaël était hors de question. Mais elle, jeune fille anonyme... Personne ne la connaissait ! Ils seraient en sécurité chez elle... Sans hésiter elle se tourna vers la domestique et lui donna l'adresse.


- Allez au 40, Bloomsburry Square. Personne ne nous trouvera là-bas.

Tandis que le fiacre s'ébranlait, la jeune femme étendit ses mains sur le corps de Raphaël et incanta. La voiture s'illumina et les blessures de l'Italien se refermèrent, bien qu'il soit toujours inconscient. Elle ne s'occupa que des plaies graves et laissa à Marguerite le soin du reste. Elle procéda ensuite de même avec Alexender avant de s'écrouler à genoux sur le plancher du cab, transpirante. Les deux heures de délai étaient presque écoulées...

[HRP/ Fin du RP de Lally, suite à Bloomsbury : ''Dans le sang et les larmes''/HRP]


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Stan Calder
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Déc - 5:15

Peu de temps après leur arrivée au théâtre, Alexender proposa à Stan de partir chacun de leur côté. Le jeune homme approuva de la tête, avant de se diriger vers la gauche du bâtiment. Se séparer n’était sans doute pas une bonne idée, mais ils étaient trop peu nombreux pour attaquer en groupe. De toute façon, le hunter avait l’habitude de travailler seul. Si leur proie n’avait pas été aussi puissante, il ne se serait sans doute jamais associé à d’autres personnes. Stan contourna le plus discrètement possible une partie du théâtre. Il préférait éviter l’entrée principale, persuadé qu’il trouverait une issue plus discrète pour pénétrer dans le théâtre. Cependant, il devait aussi attendre le signal que leur donnerait Eulalia et Raphaël.

*Tiens, je crois que c’est ce que je cherche…* Songea le hunter en s’arrêtant près d’une petite porte.

Peut-être s’agissait-il d’une sortie de secours, ou d’un passage menant vers les coulisses ? Stan ne s’en souciait guère, tant que cette issue non verrouillée lui permettait d’entrer. Il se plaqua contre le mur, pour éviter d’être repéré par les créatures cachés sur le toit, et attendit le signal de l’attaque. Malheureusement, celui-ci se fit attendre longtemps.

*Ils ne vont jamais réussir à l’allumer avec une pluie pareille !*

Finalement, il aperçut quelques lueurs semblant venir du Milte & Co. Aussitôt, il poussa la porte et se glissa à l’intérieur du théâtre. Il espérait rejoindre la scène en quelques minutes pour attaquer en même temps que ses collègues. Hélas, il comprit rapidement que les choses seraient plus compliquées que prévu. Le premier couloir dans lequel il s’engagea le mena tout droit vers une impasse, ou plus exactement devant une porte fermée à clé. Il entendait des pas précipités au-dessus de lui et des bruits de voix derrière la porte. Avait-on déjà donné des consignes pour évacuer le bâtiment ? Quoi qu’il en soit, il ne pouvait perdre de temps en essayant de forcer une serrure.

*Surtout si c’est pour se retrouver face à une bande de vampires !*

Le hunter retourna sur ses pas, prit un passage qui lui semblait plus large et finit par atteindre ce qui ressemblait à une réserve. Encore raté ! Excédé, il allait tourner les talons quand il aperçut une veste posée sur une chaise.

*Hmmm, je ne devrais pas garder ce manteau trempé. Si je croise quelqu’un, il comprendra tout de suite que je viens de l’extérieur. Et s’il s’agit d’une bestiole au courant de notre attaque, il risque de tirer un peu trop vite certaines conclusions.*

Stan aurait pu se débarrasser de son manteau en le jetant dans un coin, mais il lui fallait quelque chose pour dissimuler ses armes. Ce vêtement de médiocre qualité appartenait sans doute à un employé du théâtre. Le jeune homme enfila la veste, qui lui parut un peu trop grande. Mais cela lui permit de cacher plus facilement son bloody rose, son poignard en argent et son couteau. Avec sa chemise de grosse toile et son pantalon usé, il pouvait facilement passer pour un membre du personnel. Il essuya rapidement la boue de ses chaussures pour parfaire son « déguisement ». Le reste de ses vêtements était resté à peu près sec grâce à la protection de son manteau.

*Faut que je trouve la scène maintenant ! J’ai déjà perdu trop de temps !*

Stan reprit sa course, en espérant ne pas se tromper de direction cette fois-ci. Manque de chance, les coulisses semblaient plus peuplées qu’il ne le pensait. Le jeune homme craignait de tomber sur un vampire avant de rejoindre les autres. Etriper une de ces larves lui aurait fait grand plaisir, mais ce juste massacre l’aurait surtout ralenti. De plus, il n’osait pas demander la direction de la scène aux gens qu’ils croisaient, pour ne pas attirer l’attention. Comment expliquer à un curieux qu’il ne voulait pas fuir un bâtiment en pleine évacuation ?

*C’est pas possible… Je suis complètement perdu là…*

Soudain, une jeune femme l’agrippa par le bras. Surpris, Stan faillit sortir son couteau pour la frapper. Cependant, il comprit qu’elle ne représentait pas une grande menace. Le visage de la malheureuse était couvert de larmes et elle se cramponnait au hunter comme si sa vie en dépendait.

- Pitié… Geigna-t-elle. Je suis perdue… Je ne sais paaaaaas où est la sortie ! Mais je ne veux pas mouriiiiiiir !!!

- Bon sang, du calme ! Moi non plus je ne sais pas où est la sortie, mais je n’en fais pas tout un plat ! D’ailleurs, c’est la scène qui m’intéresse.

- Vous êtes fou !!! Et l’incendie ??

- C’est dehors ! Explosa Stan excédé. Ca ne risque pas de s’étendre ici…

- Ah oui ?!? Et cette odeur de brûlé alors ??? Je ne l’ai pas inventée !

La femme désigna une allée que le jeune homme n’avait pas encore remarqué. Puis elle le lâcha pour se précipiter vers un nouveau bras plus compatissant.

*Du brûlé… Ca m’étonnerait beaucoup que ce soit l’incendie du Milte & Co !*

Le hunter s’engagea en courant dans l’allée en question. Celle-ci devint rapidement plus vaste. A première vue, il ne s’était pas trompé de chemin cette fois-ci. Cependant, il était loin d’être soulagé. Le combat avait sans doute commencé depuis longtemps et il y avait des chances qu’il ait mal tourné. Stan se sentait furieux contre ce théâtre immense, ces cafards de vampires, cette folle qui l’avait pourtant aidé, cette pluie battante qui gênait tout le monde… Mais il était surtout furieux contre lui-même.

*Si seulement je n’avais pas perdu autant de t… Qu… Qu’est-ce que c’était ???*

Il avait l’impression que le tonnerre venait d’exploser à l’intérieur du théâtre. Il s’arrêta une seconde, avant de reprendre sa course en direction du bruit.

*Là ! J’ai l’impression que c’est la scène… Mais on ne voit presque plus rien…*

Stan cessa de courir et s’approcha prudemment de la grande salle. Une odeur immonde le prit à la gorge, très différente de celle d’un simple incendie.

*On dirait de la chair brûlée… C’est pire que je ne le pensais !*

Il entendit une voix ressemblant à celle de Miss Grey crier des insultes et des menaces. Le jeune homme s’avança de quelques pas, sans quitter l’abri du couloir débouchant sur les sièges des spectateurs. Brusquement, de la lumière commença à se répandre dans la pièce. Le hunter vit alors Eulalia courir vers la scène, contre laquelle venait de s’envoler plusieurs fauteuils. De là où il se trouvait, Stan ne comprenait pas très bien ce qui se passait. Pourtant, le corps soulevé par l’homme accompagnant Eulalia semblait bien être celui de Raphaël. Oui, les choses avaient vraiment mal tournées… Et cette odeur de chair brûlée… Le hunter s’obligea à ne pas bouger, à ne pas réagir agressivement. Il brûlait d’envie de sortir son arme et de tirer sur la première chose qui se montrerait un tant soit peu menaçante.

Malheureusement, il savait qu’il était trop tard. Pour qu’une femme aussi téméraire que Miss Grey s’enfuie, la situation devait être très grave. En gros, il faisait sans doute face à une pièce plus ou moins remplie de vampires. Le hunter serra les dents pour contrôler sa colère et sa frustration. Etre si près de l’ennemi et ne pouvoir rien faire ! Rien ! Il ne savait même pas où se trouvait le reste de ses collègues. Cependant, il supposait qu’ils étaient en sécurité, car il voyait mal Eulalia s’enfuir en laissant un blessé derrière elle. A moins qu’ils ne soient morts… Dans tous les cas, Stan ne pouvait pas rester ici.


*Si l’on me prend pour un employé, je devrais pouvoir sortir du théâtre facilement… Du moins, je l’espère.*


"On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation."
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Comte Keï
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Déc - 0:18

Au sommet de sa fureur en même temps que de sa rage, le Comte manipulait le corps sans vie du prêtre qui avait osé s'interposer entre lui et Alexender. Cet homme, prêt à tout pour sauver le jeune aristocrate, s'était jeté sur lui afin de lui lacérer le dos avec ses deux lames d'argent. Et il avait réussi ! Exploit de taille ! Mais tellement lourd de conséquences...Maintenant, il avait la jugulaire arrachée et il s'animait d'une affreuse force venue des ombres. L'homme qu'il avait voulu défendre était désormais sa propre cible : cette ironie macabre faisait jouir le Comte. Son rire, glacial, perçant et sadique, tirait sur ses traits haineux. C'était fini : enfin le rouquin allait-il rejoindre tous les autres imbéciles qui avaient osé tenter de lui faire obstacle ! Ce misérable concurrent qui prétendait lui arracher Sarah allait être mis en pièces par un de ses propres collègues ! Oui, c'était fini ! Les Hunters allaient tous périr !

Mais alors que le Comte manipulait Thaddeus Grey avec dextérité, poussant Alexender jusqu'à ses dernières limites, Maria tomba du second étage et le lord ressentit son cri de douleur. Le Comte était en effet lié à ses disciples avec plus de force que ce que pensaient en général les autres créatures qui ne le connaissaient pas. En réalité, il était vu comme un chef, certes un peu tyrannique, mais un chef aimé et bon, qui prenait soin de ses disciples et agissait toujours pour leur survie et la progression de leur race. Et puis, Maria n'avait pas été son amante pendant dix ans pour rien...il y tenait, au fond, comme on tient à un ancien dessin, un peu grossier, que l'on a conservé dans un tiroir de secrétaire.
Déstabilisé, il jeta donc un regard inquiet vers son point de chute et il aperçu les cheveux blancs de Raphaël s'agiter. Sa rage se décupla comme jamais : ce Vampire n'était pas encore mort et maintenant il emmenait dans ses chutes ses élèves les plus précieux !? Décidément rien ne serait assez violent pour lui...Il allait le faire souffrir comme jamais ! Heureusement, Fiora et ses sbires arrivèrent alors sur le Hunter et commencèrent à s'en charger. Le zèle qu'ils y mettaient était tel que le Comte sourit brièvement, persuadé que c'était la fin du Vampire. Au moins il n'aurait plus à s'en occuper. Le lord appela légèrement Maria par la pensée pour la soutenir.


*Maria...Debout ! Maria !*

Jirômaru se concentra alors à nouveau sur sa marionnette et Alexender. Le Hunter était submergé car, malgré l'absence de maîtrise précise, le pantin continuait son œuvre sans l'appuie de son maître et Thaddeus était un homme fort et expérimenté de base. Son corps avait gardé la mémoire de ses gestes de Hunter et sa poigne avait conservé la puissance de ses muscles qui seraient bientôt abandonnés à la terre. Le pouvoir du Comte était violent et fourbe : le corps gardait sa vivacité première et s'engageait même sur des chemins nouveaux pour blesser sa victime. Ses os, ses nerfs, tout pouvait se tordre et rompre la logique physique de la nature. Le corps entier pouvait s'afficher en tableau d'horreur et devenir la plus terrifiante des images de cauchemar. Le Hunter n'en avait plus pour très longtemps : ses forces l'abandonnaient déjà tandis que le pantin resterait inépuisable. Ongles, dents, doigts, tout était bon pour le griffer, le mordre ou l'étrangler. Thaddeus allait ruiner le jeune homme.

Pour sa part, le Comte jubilait. Sa rage transparaissait cruellement dans cette manipulation des plus glauques. Il vouait un culte à cette macabre danse depuis l'époque où il errait en Transylvanie aux côtés de son maître. Aujourd'hui, on interrompait sa pièce, on volait son objet de désir, on attentait à sa vie de la façon la plus bancale qu'il soit et on le provoquait encore ! Quoi de plus jouissif que de prouver à ces cloportes qu'il était décidément le plus puissant ? Les briser, un à un, les mener au désespoir et les tuer, enfin, pour boucler une fois pour toute leurs bouches impies dont ne pouvaient sortir qu'insultes et menaces ! Briser leurs poignets, torturer leurs chairs, brûler leurs sens et les faire disparaître, enfin, pour les laisser tomber dans l'oubli et leur apprendre que brandir des armes contre une statue divine ne pouvait qu'altérer leurs outils et leur raison ! Oui ! Il fallait répondre à leur attentat ! Ces imbéciles cherchaient la gloire et l'amour dans le projet de son anéantissement...Quel bande de pitoyables ignorants !
Ce n'était certainement pas ce genre de piètres insolents qui auraient un jour sa peau !
Seul le temps aurait raison de lui.

Mais alors qu'Alexender abandonnait la lutte et que le Comte souriait d'un air de plus en plus fou, la salle se mit soudainement à trembler et bientôt des éclairs jaillirent de la scène. Les yeux plissés, le Vampire fut obligé de reculer un instant, lâchant son emprise sur le prêtre. Les ombres étaient perturbées par cette soudaine luminosité et ses yeux de brumes peinaient à s'adapter. Le lord jeta un coup d'oeil en direction de la source de lumière qui éclairait maintenant toute la salle. C'était Fiora qui en était le centre d’émission : elle commençait à perdre tout contrôle. D'un regard, le Comte aperçu un des membres du Protectorat à ses pieds : c'était Gérôme, il était tombé. Fiora, qui tenait dans ses bras son ami, était encerclée par d'autres figures : des nouveaux Hunters...


*Décidément...Ils sont partout...*

Serrant les crocs, Jirômaru réanima le prêtre d'un geste de la main et chercha des yeux Alexender : les tuer tous, maintenant, c'était son désir le plus profond ! Il allait les anéantir un par un ! Venger Arath, venger Maria, venger Gérôme et tout ceux que ces enfoirés avaient pris avec leurs armes dans cette vie de chasseur ! Mais avant que ses yeux ne tombent sur le rouquin, un homme lui arriva dessus en hurlant : c'était le borgne qu'avait blessé Wynn au début de la bataille. Le Comte se tourna vers lui d'un air terrible mais déjà un nuage de cendres l'enveloppait et Wynn s'interposait. Le lord en profita pour broyer le Hunter chétif qui suivait son compagnon. Dans un mouvement imperceptible aux yeux humains, le Comte fut sur lui, percutant de plein fouet son élan de bravoure. Sa main droite, puissante et longue, lui brisa un bras tandis que de l'autre il lui cassait la nuque d'un geste vif et sans âme. Il abandonna le corps au sol comme si ce ne fut qu'un tas de chiffons. Faisant alors face au violoncelliste qui avait balancé le borgne au loin après avoir récupéré sa baguette de maestro, il répondit à ses répliques ironiques d'un air affreusement contrarié :

- Qu'est-ce que tu crois, pauvre imbécile ! Que la blesser m'amuse ?! Rugit le Comte en cherchant des yeux sa marionnette qui errait seule dans les sièges en cherchant une victime.

Il avait perdu le contrôle du prêtre et sa coquille vide allait devenir plus vulnérable. Les dents serrées, le Vampire aperçu que les sièges près de la scène brûlaient en même temps que les éclairs de Fiora s'intensifiaient. Il ramena brièvement son regard sur Wynn.
Il osait venir lui chercher querelle au milieu de la bataille !? Il le jugeait au sujet de Sarah ?! Et de quels alliés parlait-il donc ? Qui lui tirait dessus ? Les membres du Protectorat ? C'était insensé !


- Qu'est-ce que tu m'chantes ?! Tonna le Comte hors de lui.

Mais ils n'eurent pas le temps de se grogner dessus plus longtemps : Fiora explosa de rage. Ses éclairs grossirent et bientôt une onde de choc envahit toute la salle dans un éclat lumineux. Le Comte se protégea les yeux et recula en sortant les crocs avec haine. A ses pieds une ombre se forma, repoussant la lumière de façon totalement surnaturelle, comme un réflexe de son pouvoir pour le protéger. Wynn, qui était devant lui un peu en bais, fut projeté contre une colonne de marbre. Sans le savoir, il avait à nouveau servi de bouclier au Comte qui ne reçu ainsi qu'une partie de la décharge.
Dans un grognement rauque, le lord songea à invoquer la Pièce Noire pour s'y engouffrer et s'éloigner de cette situation, mais Fiora fut rapidement vidée de ses forces et ses éclairs s'arrêtèrent net.
Le Comte fléchit le temps d'un battement de cil et se redressa. Il avait mal au crâne. Ses efforts pour la pièce, l'agitation de la foule, les coups de feu, les interventions mentales pour ses élèves, l'effacement partiel de la mémoire de Sarah, l'usage de ses pouvoirs et maintenant ce choc électrique avaient tout simplement fatigué son esprit.
Il se tourna vers Wynn qui venait de jouer une dernière fois avec le feu avant de s'écrouler. Jirômaru eu alors un mouvement surprenant: plutôt que de s'occuper de sa marionnette et d'Alexender qui était en train de se faire sauver par ses domestiques, il fit un pas vers le violoncelliste comme pour lui prêter assistance. Mais, soudain, il s'arrêta dans son geste pour se retourner vers la salle : son pantin venait d'être déchu. Une jeune femme se tenait là, près du prêtre qui perdait la vie une seconde fois. Elle venait de décapiter l'homme et de mettre un terme à sa malédiction. Le regard brumeux du Comte saisit rapidement le visage de la jeune femme et se tourna ensuite vers Sarah qui enflammait de plus belle les sièges tout en lançant quelques un de ces objets sur Fiora qui revenait sur Raphaël. La cheftaine du Protectorat était mal en point : elle avait grillé les Hunters autour d'elle, les avait achevés et voulait maintenant terminer son œuvre, mais ses forces lui manquaient et d'autres obstacles lui faisaient face de manière impromptue.

C'était donc l'anarchie la plus totale et le lord fulminait comme jamais. Il commença à invoquer les ombres avec plus de force : noyer le théâtre dans l'abysse de son pouvoir venait de lui paraître une idée des plus alléchantes...
Les murs tremblèrent, les flammes s'étouffèrent lentement à mesure que chaque recoin laissait se déverser dans la salle de longues formes noires, sinueuses, presque liquides. Ambre et Agniès se précipitèrent sur Maria pour la faire sortir sur ordre mental de leur maître qui sentait monter en lui la puissance de la Salle Noire. Il allait tous les y enfermer et leur combat se déroulerait sur son terrain, le plus mortel qu'il soit. Les cadavres des Hunters joncheraient le sol de cette dimension obscure et viendraient parfaire le tableau de son défunt maître. Plus jamais Londres ne devrait supporter ces ridicules insectes ! Lui-même ne souffrirait plus d'avoir dans les pattes autant de moucherons !
L'ombre grandit. La Salle Noire s'ouvrait. Tout allait être englouti.

Un coup de feu claqua alors dans l'air et l'ombre disparut soudainement de manière radicale. Les lumières revinrent. Sarah venait de tirer au Bloody Rose sur le Comte. Ce dernier, surpris et blessé, poussa un cri de rage pure et de douleur en se tenant le genoux droit. Son cartilage n'était plus. Une seconde balle fusa aussitôt et lui perça la hanche droite. Le Vampire sentit alors la morsure horrible du métal dans ses chairs qui venait murmurer contre ses os. Le liquide noir des cruelles balles se déversa dans ses plaies, brûlant sa peau et ses muscles, stoppant la régénération vampirique que lui offrait habituellement son don. Il lança un regard haineux en direction de la chasseuse, qui s'enfuyait dans le tumulte, et mis genoux à terre. Cette salope avait donc réussi à le blesser !?


- Sarah...grogna-t-il dans un râle de souffrance. Sale...garce !

Il lui ferait payer ce coup ! Ho oui...Il lui ferait payer...
Sa résistance avait atteint un sommet. Lui qui venait de se déclarer de manière mondaine pour la coincer sans user de la force physique, regrettait à nouveau de ne pas l'avoir forcée et même de ne pas l'avoir tuée. Lui résister à ce point...aller jusqu'à gâcher sa pièce et se compromettre aux yeux de toute la société en s'associant avec des hommes tels que Raphaël ou Alexender...Lui faire manquer sa vengeance...Ho oui...Elle souffrirait elle aussi...Bien plus qu'elle ne l'imaginait...

Les portes du théâtre s'ouvrirent alors d'un coup déversant soudainement une cohorte d'agents du Scotland Yard. C'était fini. Les Hunters s'enfuyaient, les Vampires étaient à terre, la pièce était morte et la bataille avait tourné court. Et maintenant que les Humains de l'extérieur étaient mêlés aux événements du théâtre, il n'y avait plus que deux solutions : se révéler et reprendre possession de la situation en brisant la Mascarade, chose impensable pour le Comte, ou abandonner la partie et se laisser convaincre de jouer le rôle de la victime, chose détestable, ignoble et déshonorante pour le Comte, mais malheureusement nécessaire ce soir...

Le lord se laissa donc prendre sous les bras par deux hommes qui le soulevèrent pour le redresser. Il fit une grimace de douleur, réelle, et soupira face à leurs questions empressées:


- Un attentat sauvage...contre ma pièce...éteignez ce feu...messieurs, au nom de la reine...

Marco, allongé à moitié sous un siège, fut interrogé lui aussi. Lors de la série d'éclairs qui avait frappé le théâtre, il s'était jeté ventre à terre dans un réflexe impressionnant et s'était presque assommé contre un siège. Puis, lorsqu'il s'était redressé, il avait juste eu le temps de voir son maître se faire tirer dessus avant que les agents ne forcent la porte qu'il gardait quelques minutes auparavant. Docile, comme le Comte, il joua le comédien choqué qui avait été pris à parti dans une lutte dont il n'avait pas compris les fondements.
Les Agents le confortèrent eux-même dans l'idée d'un attentat contre le Comte. Apparemment ils étaient là pour coincer Raphaël Veneziano...


- L'avez-vous vu ? Savez-vous où il est parti?

Ces imbéciles avaient été mandatés par la reine pour la protection du Comte et l'emprisonnement de Raphaël. C'était à la fois drôle et frustrant. Drôle car profondément ironique que ce soit ce Vampire-là et non son aîné qui était fiché comme assassin et comploteur. Frustrant car, sans leur intervention, son maître aurait pu se délecter de sa victoire...Mais maintenant c'était trop tard : le combat était fini tout en restant inachevé. C'était insupportable !
Marco jeta un regard en biais à son maître qui boitait appuyé sur un Humain. Sa blessure était lourde en vérité, et le disciple s'en rendit compte immédiatement en voyant perler sur le front de Jirômaru une goutte de sueur inhabituelle. Un Bloody Rose...sa rotule...oui c'était une blessure d'importance, même pour un Vampire de son âge et de sa force.

Puis le Vampire allemand attrapa du regard Agniès et Ambre qui soutenaient Maria. Cette dernière était blême à faire frémir. Sa chute l'avait durement sonnée et elle devait avoir quelques os fracassés. Quelle débandade ! C'était n'importe quoi ! Comment avaient-ils pu en arriver là ? Et Arath...Mais que faisait donc Salluste ?!

Rageux, Marco intervint auprès des hommes qui soutenaient son maître pour leur indiquer un fiacre qui lui appartenait.


- Laissez-nous, ça ira, je vais ramener notre cher metteur en scène chez lui et appeler un médecin...

Malgré l'insistance des agents du Scotland Yard, Marco saisit son maître sous un bras et le soutint pour le faire sortir. Le Comte jeta un regard à Wynn pour vérifier qu'il était pris en charge puis il s'appuya de plus belle sur Marco en accentuant sa grimace.

- Lorsque tu auras fini cette petite scène pitoyable, retourne à l'intérieur t'assurer d'y trouver les cadavres d'Alexender et Raphaël...Grogna-t-il à son oreille d'un air sévère.

Pour lui, c'était l'humiliation totale ! Il ne pouvait plus se battre à cause de la présence des Humains puisqu'il était obligé de jouer son rôle de victime pour préparer sa future vengeance...Et cela lui coûtait vraiment! Lui qui avait dans sa main le visage du rouquin quelques minutes auparavant, lui qui était prêt à ruiner toute vie dans le théâtre...il était obligé de s'esquiver en claudiquant pour sauver son image humaine. C'était pitoyable!

Arrivé au fiacre, il monta dedans en grognant de douleur et s'assied en soupirant. Quelle soirée épouvantable ! Sa belle pièce...ruinée...et Sarah...Son regard farouche lui avait marqué l'esprit...Quelle peste ! Oser s'opposer à lui avec autant de ferveur après le pacte qu'ils avaient passé ! Et lui tirer dessus après une demande en mariage ! C'était simplement écoeurant ! Il perdait son temps avec elle ! Oui...et il le perdait gravement. Cette jeune femme ne lui avait apporté que de l'ennui à la place de le divertir. Même les moments les plus tendres qu'il avait réussi à obtenir auprès d'elle lui semblaient désormais trop loin, pour pouvoir lui pardonner cet ultime affront. Elle payerait. Cruellement.

Agniès et Ambre arrivèrent et firent monter Maria auprès du Comte sur un regard appuyé de ce dernier. Une fois leur amie installée, elles reculèrent, la tête baissée. Elles n'osaient plus du tout croiser les yeux de leur maître. Elles avaient été totalement inutiles dans cette affaire et elles en paieraient le prix un jour, elles le savaient déjà.
Mais le regard du Comte tomba sur Maria. Ouvrant les bras, il la prit contre lui pour lui ouvrir les yeux et vérifier qu'elle vivait. Son pouls était léger, ses lèvres froides comme jamais.


- Au domaine! ordonna Marco tandis que les chevaux s'ébrouaient. C'était un de leurs Calices qui le conduisait, comme toujours.

*Rapporte-moi leurs têtes...*gronda la voix du Comte dans son esprit.

Déléguer le travail aux autres avait toujours été son privilège, mais pour ce genre de chose, et particulièrement dans l’art de la guerre, il mettait un point d'honneur à se charger lui-même de ses problèmes. Ce soir, il grinçait des dents.
Le fiacre fut lancé.
Complètement hors de lui, le Comte planta ses ongles dans la banquette de son siège en velours et pesta. Un échec. Oui, c'était un échec. Le premier depuis longtemps.
Son échiquier avait glissé de la table de jeu, les pièces s'étaient éparpillées et certaines étaient même brisées. La tempête avait eu raison de Coriolan et de son maître.


[HRP/Fin du rp du Comte, je continue cependant avec ses PNJ en divisant l’instance narrative/[HRP]

Une fois que le Comte fut parti, Marco retourna vers l'édifice d'un pas impérieux en entraînant à sa suite les deux autres Vampires. Il écarta les agents du Scotland Yard avec des gestes calculés, justes et brusques, sans pour autant devenir offensants.

- Place ! Je suis acteur ici. Je suis envoyé par le Comte. Reculez!

Pénétrant dans la grande salle, l'Allemand se pressa vers la porte par laquelle les Hunters s'étaient enfuis. C'était le chaos. Les Humains étaient partout, éparpillés dans les sièges, à fouiner pour trouver des indices, à chercher Raphaël et à analyser les dégâts. Les pompiers étaient entrés également pour éteindre ce qui restait du feu et ils s'agitaient en tout sens.
Où était donc passée Fiora Hagane ?
Le Comte voulait la tête des deux Hunters...Fiora avait été la dernière en contact avec Raphaël.
Pendand qu'Agniès et Ambre rassemblaient les gardiens du côté des coulisses, prêtes à les ramener sous l'Opéra, Marco s'engouffra dans la porte latérale pour tenter de rattraper les Hunters. Mais c'était bien évidemment trop tard. Lorsqu'il revint vers la grande salle, il passa volontairement par des couloirs annexes pour vérifier chaque recoins et tomba nez à nez avec un homme totalement inconnu. Vêtu comme un ouvrier du théâtre, il avait les cheveux ébouriffés et l'air franc. C'était Stan, mais Marco ne le connaissait pas. Fronçant les sourcils, il le dévisagea d'un air mauvais.


- Qu'est-ce que vous faites là... ? Qui êtes-vous ?

Malheureusement pour le Hunter, Marco faisait non seulement partie de la troupe de théâtre et connaissait donc normalement les visages des ouvriers, mais en plus c'était un Vampire en chasse...Ainsi ne lui fallu-t-il pas longtemps pour deviner qu'il était face à un Hunter.
L'attrapant par la gorge, il lui dévoila ses crocs et gronda:


- Où est Raphaël !? PARLE!

Plaquant au mur le jeune homme, Marco le secoua en réitérant sa question.

- Allons ! PARLE! Si tu tiens à ta misérable vie !


> Jirômaru Keisuke <

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Stan Calder
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Déc - 9:32

Stan allait tourner les talons, quand il vit de nombreuses personnes faire irruption dans la pièce. Apparemment, la police avait décidé de se mêler de cette affaire. Mais cela ne parut pas déranger les vampires, qui ne cherchèrent pas à les attaquer.

*On dirait qu'ils veulent passer pour de pauvres petits citoyens innocents agressés par de vilains criminels... Grotesque ! Quel dommage qu'ils soient encore en vie ! Tiens, tiens... Je crois comprendre qui est cette grande bringue aux cheveux blancs. Il a l'air d'avoir bien morflé... Il faut croire que ce n'est pas encore assez pour qu'il crève. La prochaine fois sûrement !*

Le hunter observa les deux hommes qui redressaient le Comte Kei. Il tendit l'oreille pour saisir les paroles du vampire, mais il ne les entendit pas. Pendant ce temps, plusieurs représentants de l'ordre commencèrent à interroger les autres créatures se trouvant encore dans la pièce. Stan finit par comprendre que la police connaissait l'implication de Raphaël dans cette attaque et qu'ils le recherchaient pour l'arrêter.

*Mais quelle bande d'abrutis !!! C'est pas possible d'être aussi aveugle ! Je savais que cette volaille ne servait pas à grand-chose, mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Une oie a plus d'intelligence dans la cervelle qu'eux tous réunis ! Bordel...*

Le jeune homme faillit envoyer son poing dans le mur pour soulager sa colère. Il aurait largement préféré prendre pour punching-ball l'un de ces policiers stupides ou, beaucoup mieux, arracher les tripes de ces fichus cadavres ambulants. Malheureusement, il devait se montrer discret s'il voulait éviter les problèmes. A première vue, l'arrivée des humains avaient calmé les vampires. Cependant, ils risquaient de mal réagir s'ils s'apercevaient de la présence d'un nouveau hunter.

*J'ai l'impression qu'il y a du mouvement... On dirait que la raclure en chef dégage, avec la bénédiction de la justice locale. C'est pas un médecin que j'appellerais moi, c'est un équarrisseur ! Bon sang... Est-ce que ça vaut la peine que je reste plus longtemps ici ?*

Pendant un instant, il se demanda s’il ne serait pas intéressant de se mêler aux policiers et aux pompiers après le départ de ceux de ses adversaires. Peut-être dénicherait-il de nouvelles informations, qui auraient échappé aux autres ? Hélas, si on lui demandait d’où il venait, il serait obligé de mentir. Et si un représentant de l’ordre s’en rendait compte… Non, c’était une mauvaise idée finalement.

Les policiers fouinaient dans tous les coins, comme des chiens bien dressés. Stan les suivait des yeux, au cas où l'un d'entre eux aurait retrouvé un nouveau cadavre. Est-ce pour cette raison qu'il ne vit pas tout de suite l'acteur s'approcher du couloir où il se cachait ? Quand il l'aperçut, il était malheureusement trop tard. Il recula de quelques pas, mais il comprit qu'il ne parviendrait pas à s'enfuir. Pris au dépourvu par la question de l'inconnu, son sens de la répartie se résuma à un brillant :

- Euh... Bah... En fait, je...

Il n'eut pas le temps d'en dire plus. La gueule béante, le vampire le saisit brutalement à la gorge. Le léger déguisement du hunter n'avait servi à rien. Sans doute son adversaire avait-il compris pourquoi il se trouvait là. C'était une bête mauvaise, vicieuse et un peu trop efficace. Il voulait savoir où avait fui Raphaël et comptait apparemment sur le jeune homme pour trahir son collègue.

- J'en sais rien... Répondit-il d'une voix étranglée. Je ne connais pas de Raphaël...

Il ne mentait pas tout à fait. Il ignorait où Eulalia avait pu emmener l'albinos. Par contre, il ne la voyait pas courir le risque de retourner au manoir de Veneziano. Furieux, le vampire le plaqua contre le mur et se mit à le secouer brutalement. Il semblait bien décidé à le tuer s'il n'avouait pas. Mais Stan était à bout de nerfs, au point de ne plus se soucier de ce qui pouvait lui arriver.

- BORDEL, PUISQUE JE TE DIS QUE JE NE SAIS PAS QUI C'EST !!! Hurla-t-il. FICHE-MOI LA PAIX SALE ORDURE ! LÂCHE-MOI ! TOUT DE SUITE !!!

Il se tortilla, se débattit, envoya bras et jambes de tous les côtés pour parvenir à se libérer, sans succès.

- Y A TROIS TONNES DE POLICIERS DERRIERE TOI !!! T'AS QU'A LEUR DEMANDER DE FAIRE LEUR BOULOT !!!

A force de crier, le hunter avait fini par attirer l'attention d'une partie des occupants de la salle. Il espérait que cela lui éviterait de se faire saigner comme un vulgaire poulet. Malheureusement, il risquait d'avoir juste le choix entre la prison et le cimetière.

*J'en ai marre ! Marre à un point !!!*

Soudain, Stan envoya toute sa rage, sa haine et son énergie dans un coup de pied visant très clairement l'entrejambe de son ennemi. Tant pis s'il avait peu de chances de le toucher, si le vampire l'assommait de coups à défaut de le vider de son sang ou si ce geste violent le rendait un peu trop suspect. En cet instant, il voulait juste lui faire PROFONDEMENT MAL !!! Peu importe le reste !


"On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation."
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Déc - 23:29

C'était fini. Les Hunters fuyaient le théâtre et battaient en retraite, plusieurs vampires étaient trop faibles pour continuer à se battre, et le carnage prit fin lorsque les agent du Scotland Yard entrèrent dans la grande salle. Une véritable fourmilière investie les lieux, la jeune Sarah fut emmenée, et Wynn put enfin pousser un soupir de soulagement.
Ses blessures le faisait horriblement souffrir, il sentait l'argent lui brûler les tissus et ses stigmates gagner peu à peu son cou et ses oreilles. Mais plus que la douleur, c'est la peur qui faisait battre son coeur.
Il avait cru un instant que le Comte allait faire un geste pour l'aider, il avait été surprit et pourtant il était reconnaissant de cette simple attention. Malgré leur mésentente, ils arrivaient encore à composer en tant qu'alliés. Wynn commençait à revoir son jugement sur cet homme.
En revanche, la sombre puissance du Comte avait arraché des frissons d'angoisse à Wynn. Il avait agrippé le tapis au sol jusqu'à y planter ses ongles, et il avait sentit la pierre trembler. Etait-ce là la véritable puissance d'un vampire pluricentenaire? L'air avait semblé s'épaissir autour de lui, lui écrasant le crâne comme dans un étau... Wynn avait été incapable de faire le moindre mouvement, regardant pour la première fois l'aristocrate avec un regard habité par la peur. Le désir de fuir avait été si fort que s'il l'avait pu, il se serait levé et se serait éloigné le plus possible.
Mais il était resté là, effondré contre une colonne, fasciné et terrifié à la fois. Fasciné car il n'avait encore jamais assisté à un tel spectacle, terrifié parce qu'il avait eu l'impression un bref instant qu'il ne reverrait jamais plus l'extérieur du théâtre.

Puis tout s'était arrêté. Les ombres avaient cessé de grossir et s'étaient retiré comme si on les avait brûlé. Le bâtiment avait cessé de trembler, l'atmosphère était redevenue respirable, mais Wynn avait continué de regarder le Comte avec une méfiance teintée de peur. N'importe quel vampire sain d'esprit aurait réagit comme lui. Lorsqu'il comprit ce qui était arrivé, il était trop tard, le Comte était blessé et dans une rage monumentale. Mais le pire était passé.

Epuisé, Wynn sentit sa vue se brouiller et manquer de sombrer dans l'inconscience. Deux paires de bras puissants le réveillèrent, et il fut soutenu par deux agents de police. Grimaçant sous la douleur, il les remercia d'un signe de tête. Le faire à haute voix lui aurait arraché la gorge. Être prit pour la victime d'un attentat, prit ainsi en pitié le répugnait. Mais il n'avait guère d'autre choix que celui ci. Il devait se laisser faire sagement pour sauver les apparences.
Wynn tourna la tête vers le Comte, lui accordant un bref regard, et secoua légèrement la tête pour que ses cheveux retombent sur son visage et masque les hideux stigmates qui gagnaient presque son visage.

Allait-il pouvoir rentrer chez lui et se soigner seul? Il l'ignorait et commençait à en douter un peu, mais il n'en laissa rien paraître. La fatigue et la douleur empêchait sa colère de s'exprimer pleinement, mais il ne tarderait pas à exploser. Il espérait pour les deux policiers qui l'accompagnait qu'ils ne seraient plus là quand ce moment arriverait. Il sentait la rage et la rancoeur lui ronger férocement l'estomac, et malgré son corps tiraillé par la douleur, le vampire serrait les dents et les poings.
Il aurait aimé avoir le temps de dire au Comte que sa précieuse alliée incontrôlable avait avec elle un chien galeux qui avait cru bon de lui tirer dessus mais aussi et surtout sur Sarah, sa précieuse Sarah. Fort heureusement, l'animal en question semblait être mort. Dans le cas contraire, Wynn se serait fait une joie de régler avec lui ce petit différent. A quoi bon s'attaquer aux alliés ainsi? Certes il l'avait provoqué, mais Wynn n'avait jamais eu l'intention de lui faire quoi que ce soit.
Quant aux Hunters, l'assassin avait bon espoir de les retrouver et d'achever ce qui avait été commencé ce soir. L'homme aux cheveux roux le premier.

Enfin dehors, Wynn put respirer avec félicité l'air frais et gorgé de pluie qu'offrait cette nuit printanière. Prit dans l'action, il ne s'était pas rendu compte à quel point la salle du théâtre était confinée et saturée de fumée. Il eut l'impression de sentir mieux, moins oppressé, et il s'apprêtait à remercier les deux agents qui l'accompagnaient quand une présence attira son attention.
Ses yeux s'écarquillèrent quand il la reconnu, prêt d'un réverbère.


-E... Elizabeth? Qu'est ce que tu fais là? Dit-il avant de tousser violemment, son sang maculant à nouveau ses lèvres blafardes.

L'assassin remercia les deux hommes et passa devant la jeune femme sans s'arrêter, prenant le chemin de son manoir. Il faisait peine à voir, titubait et manquait de perdre l'équilibre mais il n'avait aucunement envie qu'elle le voit dans cet état.



(HRP: Fin du rp pour Wynn, Elie je te laisserai lancer le prochain sujet au manoir de Wynn, ça sera plus simple! ^^)
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Déc - 9:16

C'était le chaos le plus total dans le théâtre, tous le monde était à bout de force et tous prenaient la fuite. Mais Fiora elle n'avait qu'une focalisation, Raphaël, mais comment pouvait-elle se battre sans l'usage de ses bras à présent ? C'était tout bonnement impossible, elle était hors course et il fallait partir au plus vite, même si tous le monde commençait à fuir, il devenait dangereux pour Fiora de rester là, si Gérome est mort il ne fallait perdre aucun autre membre du Protectorat.

*Replis, on met les voile avant que la police n'arrive, avant que les journaliste n'arrive, il serait dangereux pour nous qu'une des têtes du Protectorat figure sur une photo de journal. Cela mettrait notre organisation en danger.* Fit la française dans un moment de répit.

*Ne veux-tu pas que James et moi même restions, nous n'avons prit aucun dommage, comme Igort et Sakura.* Fit Xavier

*Non !* Riposta sèchement Fiora

*Ne serait-ce que pour prendre le corps de Gérome.* Finit le français

Fiora ne dit rien, c'était là un acquiescement, car au nom du lycan à présent mort sa gorge se serra encore. Cette soirée était une tragédie des plus terrible. Jamais elle ne se pardonnerait la mort de son lycan.

Soudainement tous s'enchaîna trop rapidement, alors qu'elle pensait enfin avoir un peu de répit pour partir elle vit bon nombre de siège enflammé, une rangée, au plus, mais il y avait au moins une dizaine de siège et sans ses pouvoirs elle ne pouvait que mourir à présent...


-J'aurais bien vécu... voilà mon châtiment pour n'avoir pu sauvé l'un de mes enfants... murmura-t-elle alors que les sièges s'approchaient trop rapidement d'elle.

Elle ne regrettait rien, sinon partir après un de ses membres. Elle avait échouée dans son rôle se soir là, pour la première fois. Si seulement elle avait mûrit, et savait mieux se contrôler face à ce genre d'émotion. Elle revit sa vie passer devant ses yeux, si rapidement mais chaque fois, l'image de sa rencontre avec chaque membre du Protectorat se stoppées avant de reprendre, celle de Yuko dura plus longuement. Elle allait mourir, comment se sauver sans ses bras, avec un bras encore elle aurait put trancher les sièges pour prendre moins de dégât.

Le premier siège qui entra en contact avec elle n'était pas enflammé, mais elle sentit l'accoudoir avec une structure en acier lui couper le souffle et elle recula en roulant au sol comme un tapis qu'on enroule. Les autres arrivèrent peu de temps après mais elle vit un triangle noir d'ombre de former devant elle et Igort qui la prit dans ses bras se mettant dos aux sièges malgré le bouclier d'ombre. Rachd la rejoins ensuite sans le lion pour continuer à soutenir le bouclier qui résista à deux impact de siège, mais il en restait encore sept... Ensuite elle vit Sakura passer comme un coup de sent et repousser deux autres sièges à l'aide de son pouvoir du vent, encore cinq... Le bouclier encaissa un troisième coup et il se brisa, les quatres dernière sièges furent tranchés juste après que le bouclier n'eut finit en éclat par Xavier avec le katana
.

-Depuis quand de simple sièges peuvent avoir raison de toi Fiora ? Demanda le français avec un sourire franc.

-Ils n'allaient pas me toucher, j'attendais juste que vous veniez. Tu me crois faible hein ? Elle soupira avec un sourire. Xavier, prends son corps et rejoins nous. Nous n'avons rien à faire ici.

Elle disait vraie, alors que ses enfants avaient repoussés les sièges Raphaël, le roux et la catin rousse à lunette étaient partie. Raphaël, elle aurait sa revanche, et pour cette rousse, nombre de chose l'intriguait, elle la trouvée tout à fait intéressante, autant dans ses pouvoirs quand dans sa manière d'être. On dirait elle, capable d'envoyer chier la terre entière sur un coup de tête.

Alors qu'Igort la prenait dans ses bras, la soutenant par les épaules et le creux des genoux, tous sauf Xavier qui partait vers la fosse prirent la route des coulisses et passèrent pour une autre sortie car il y en avait toujours plusieurs. Rachd qui avait reprit le lion partit devant avec James afin d'assurer les avant et choisir la route à suivre. Igort qui portaient Fiora et Sakura étaient derrière, marchaient sur les pavés glacés par la pluie qui se débattait à présent


-Qu'elle humiliation... soupira la française.

-En même temps, se battre contre deux hunter dont un vampire, des attaques en traître et enfin a perte d'un membre, il n'y a là rien d'étonnant à ton état, cette soirée était plus rude que toute les autres. Commença Igort

-En même temps tu t'es retrouvée à un moment à six contre un Fiora, dont cinq attaque par derrière, comment veux-tu réussir à échapper à ça avec tes deux bras en moins et tes forces vampiriques au plus faible ! Enrichit Sakura.

-Non.. c'est un échec cuisant, ils me le paieront, Raphaël, cette catin rousse à lunette d'Eulalia. Mais j'ai un projet des plus radical. Unir Raphaël et Eulalia pour l’éternité, ou faire vivre un enfer à Raphaël pour le reste de sa longue vie vampirique.

Un sourire sadique illuminait les lèvres de Fiora, ils allaient payer, et en même temps Eulalia l’intéressait trop pour la tuer.

Au théâtre

Alors qu'on ramenait Fiora, Xavier avait prit le cadavre plein de sang de Gérome par dessus l'épaule et décida de partir avant que les agents n'arrivent, ils pourraient arriver dans deux minute comme une seule. En prenant la même route que Xavier il fit au Comte mentalement.

*Au nom de notre cheftaine Fiora nous nous excusons de ce départ précipitait, mais nous devons partir avant que les humains n'arrivent, ne serais-ce que pour continuer à masquer notre identité et notre organisation. Sachez également Lors Keï que Fiora traquera dès son rétablissement Raphaël, comme un chat traque une souris dans une maison. Il ne lui faudra pas longtemps pour l' avoir, et si vous tombez sur cette rousse aux lunettes. Veillez la laisser en vie, Fiora lui porte certains intérêts. Je vous souhaite un bon rétablissement chère Comte, vous serez convié à l'enterrement de Gérome qui est mort sous les coups de l’ennemi pour la vie de Fiora.*

Après ça il quitta rapidement le théâtre en entendant les portes claquer, sûrement les agents de police qui arrivaient vers lui. Prenant une route presque similaire à Fiora et les autres il arriva presque en même temps qu'eux devant la porte de l'armurerie. James se dépêcha d'ouvrir et les six vampires entrèrent rapidement sans bruit dans l'édifice commercial pour aller dans leur salon, afin de sûrement faire une conclusion de cette soirée.

Rachd parti remettre la lionne dans sa cage et rangea les seringue tant dis que Igort allongea Fiora dans le canapé, Igort se mit dans son siège à côté du pot ou l'on réceptionné les tubes de messages. Sakura était à côté de Fiora, lui caressant les cheveux avec un tendre regard, mais le cœur noir contre ceux qui lui avaient fait du mal. Tous étaient à leur place, sauf la place Gérome qui était vide, et la voix du lycan faisaient toujours rire, durant les prochains jours la vie ici allait être bien vide sans lui.

Un rapide topo fut fait, et Fiora monta se reposer, elle avait beaucoup d'énergie à reprendre et cela allait prendre du temps. Mais c'est avec deux bonne bouteille de saké et de sang qu'elle passa la nuit, seule sans pouvoir dormir, à noyer son désespoir dans le sang alcoolisé.



[HPR: Fin du rp avec Fiora, je vous laisse du répis! MOUHAHAHA vive le codage en histoire. Suite à déterminer/HRP]


Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 327813Fiora1
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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Déc - 16:23

Le Comte était parti. La pièce était finie.

Seul Marco, Agniès et Ambre étaient restés dans l'édifice tandis que le Scotland Yard envahissait les lieux et que les alliés de leur maître disparaissaient à leur tour. Pendant que les deux femmes fouinaient dans la grande salle pour tenter de retrouver une quelconque trace d'Alexender et Raphaël, le Vampire allemand s'était éloigné dans les couloirs annexes des coulisses et sorties de secours. C'est là qu'il était tombé sur Stan, un Hunter...

Tenant le jeune homme par le col, lui montrant les crocs comme un tigre prêt à bondir sur sa proie, Marco secouait le Hunter pour le faire parler. Il voulait savoir où était Raphaël, il restait sa cible prioritaire. Sa tête sous le bras, il apparaîtrait à son maître comme un disciple exemplaire et, hormis ces perspectives de gloire et de félicitations, le Vampire y voyait aussi l'anéantissement d'un traitre, d'un sale comploteur et surtout la fin d'un meneur de Hunter, éminemment dangereux en ce qu'il commençait à rassembler ces enfoirés sous une même bannière.


- Alors!! Tu vas parler oui?! rugissait-il en enserrant la gorge du jeune homme.

Mais le Hunter ne semblait pas prêt de parler. Soit qu'il ne savait pas du tout où se trouvait le Vampire à la crinière blanche, soit qu'il refusait tout simplement de trahir son camarade, toujours était-il qu'il y mettait la plus mauvaise volonté du monde.
Marco perdit vite patience et l'idée de le saigner sur place lui vint rapidement. Cependant, le Hunter n'était pas seulement acide dans ses propos et menaçant en ce qu'il évoquait la présence du Scotland Yard, il était également plein de ressources, à sa manière. Aussi, Marco ne s'était-il pas attendu au coup de pied retentissant entre les jambes que ce dernier lui infligea soudainement. Surpris par le geste et la douleur soudaine, l'allemand lâcha le Hunter en poussant un cri rauque.

Le Scotland Yard arrivait à leur niveau: c'était désormais trop tard pour tuer cet imbécile! Marco entra en rage.


- Sale cafard! J'aurai ta peau...un jour ou l'autre...Tu ne perds rien pour attendre!

Mais déjà des agents arrivaient sur lui et le saisissaient par les bras et les épaules. Le Vampire se dégagea aussitôt de leur étreinte et les repoussa violemment.

- Bande d'incapables! Vous ne voyez pas que je fais partie de la troupe?! C'est lui le traitre!

Mais, même si Marco portait en effet son costume de scène et qu'il était évidemment de la troupe du lord Keisuke, les agents ne voulurent rien savoir et, que ce soit Marco ou Stan, ils les emmenèrent tous les deux.
Le Vampire finit par se laisser faire: c'était inutile de provoquer un scandale qui risquait de ternir la réputation et du Comte, et de lui-même. Autant jouer l'innocent bafoué dans ses droits et c'est tout. Les bousculer outre mesure ne ferait que ralentir sa libération.

Une fois dehors, tiré et poussé par les agents, le Vampire chercha du regard le Hunter et ses yeux rencontrèrent bientôt les siens. Le tuer, là tout de suite maintenant était une envie terriblement alléchante pour l'allemand! Il serra les dents, et lui fit bien comprendre à son regard de tueur qu'il n'allait pas s'en tirer à si bon compte. De toute manière, Marco serait forcément libéré très tôt grâce à son statut d'acteur et de proche du Comte, Stan, lui, risquait bein la prison puisqu'il était non seulement inconnu dans la troupe, travesti et sur les lieu de l'attentat: tout allait contre lui! Marco en souriait intérieurement: il allait finir dans la Tour de Londres et alors...il irait lui rendre une petite visite...

Après un sourire mauvais, il se détourna du Hunter et chacun furent placé dans un fiacre différent. C'était fini: le théâtre était entièrement aux autorités londoniennes.
Agniès et Ambre arrivèrent à l'entrée quelques minutes après que Marco ai été installé dans le fiacre par les agents. Elle allèrent à la rencontre de ces derniers d'un pas rapide pour leur expliquer qu'elles étaient revenues avec lui pour vérifier que leur amie Maria n'était plus dans l'édifice. Leurs costumes de scène et leur discours eurent tôt fait de convaincre les agents qui les firent montrer dans leur véhicule avec leur ami afin de les reconduire en toute sécurité vers leur domaine. Les acteurs demandèrent à être conduits immédiatement auprès de leur metteur en scène qui les hébergeait "pour les besoins du spectacle", depuis quelques mois.
Ainsi les derniers membres des Sept laissèrent le théâtre derrière eux.

Dans le fiacre, Marco ruminait sa colère:


- J'ai croisé un Hunter, un jeune aux cheveux ébouriffés...je ne sais pas ce qu'il trafiquait près des loges mais il était dans le coup, c'est certain...

- Et tu l'as tué? murmura Ambre.

- Non! Je n'ai pu! Ces crétins sont arrivés trop vite...

Ambre écarta le rideau et regarda les agents qui forçaient le dit-Hunter à monter dans un fiacre.

- De toute façon il va être jeté dans une cellule...

Ambre sourit à Marco comme-si son problème venait d'être résolu, mais ce dernier détourna le regard d'un air clairement insatisfait. Il croisa les bras et laissa ses yeux tomber dans le vide pendant que le fiacre s'ébranlait. Le visage de Stan était donc maintenant connu d'un membre des Sept. Ce dernier venait de se jurer qu'il le retrouverait un jour...

[HRP/ Fin du RP avec le Comte et ses disciples. Suite du Comte près du Royal college of music, "L'Heure du cavalier a sonné"/HRP]


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MessageSujet: Re: Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] Attentat au Grand Théâtre [PV groupe] [11/03/42] - Page 2 Icon_minitimeLun 31 Déc - 16:48

Le pied de Stan atteignit exactement l'endroit prévu, avec une énergie décuplée par la colère. Le vampire lâcha un cri de douleur qui résonna comme une douce musique aux oreilles du Hunter. Ce dernier bondit en arrière, bien décidé à ne plus se laisser attraper aussi bêtement.

- Ouh, j'ai peuuuuur... Répondit-il avec un sourire moqueur. Quand t'auras fini de marcher en canard, on en reparlera !

Le jeune homme ne chercha pas à s'enfuir quand il vit les policiers arriver. Ils étaient de toute façon trop près pour qu'ils puissent les distancer. De plus, il espérait pouvoir justifier sa présence en ces lieux pour éviter un passage en prison. Malheureusement, on ne lui en laissa pas le temps. Sans doute énervés à cause des derniers événements, trois d'entre eux se précipitèrent sur lui et l'entraînèrent à l'extérieur.

- Hééééé, doucement ! J'ai rien fait moi ! C'est l'autre abruti qui m'a agressé ! Je me suis juste défendu !

Cependant, Stan vit avec joie que les représentants de l'ordre n'épargnaient pas son adversaire. Apparemment, ils préféraient arrêter tout le monde pour être sûrs de ne laisser échapper aucun criminel.

*Sauf que les véritables assassins sont dehors, escortés par la police. Comme si on pouvait compter sur cette bande d'ignares ! Jamais là quand on a besoin d'eux ! Toujours à s'attaquer aux honnêtes citoyens !*

Bientôt, le Hunter se retrouva dehors, rudement poussé par les policiers qui l'entouraient. Un peu plus loin, il aperçut le vampire toujours cerné par ses propres cerbères. Le monstre lui adressa un regard haineux, promesse des futures tortures qu'il comptait sans doute lui infliger. D'un geste du pouce discret et explicite, le jeune homme lui fit comprendre qu'il viserait bien plus haut la prochaine fois. Il n'avait encore jamais saigné un vampire comme un cochon, mais l'idée lui paraissait très séduisante.

*Là, il aura une bonne raison de couiner comme une fillette ! Après tout, si j'ai une dague... Ah non...*

Stan venait de réaliser que, si la police le fouillait, il risquait de très gros ennuis. S'il pouvait expliquer d'une façon crédible sa présence dans le théâtre, comment justifier toutes les armes qu'il portait sur lui ? A coup sûr, on le prendrait pour l'un des agresseurs ! Finirait-il en prison pour avoir envoyé un coup de pied dans les parties intimes d'un vampire ?

*Bon sang ! Je savais qu'on pouvait finir en prison pour rien, mais pas à ce point !*

L'un des policiers le tira brutalement par l'épaule pour l'obliger à grimper dans un fiacre. Puis il lui fit signe de s'asseoir sur l'une des banquettes, tandis qu'il s'asseyait sur l'autre.

- Excusez-moi monsieur l'agent, tenta Stan de son air le plus humble et le plus inoffensif, mais j'aimerais comprendre ce qui se passe. Alors que je tentais de m'enfuir de ce théâtre en flammes, je suis tombé sur un fou furieux qui a tenté de m'étrangler. Il n'arrêtait pas de hurler des menaces et je suis sûr qu'il m'aurait assassiné sans votre intervention. Heureusement que vous l'avez arrêté ! Moi, je n'y suis pour rien dans cette histoire, je ne sais pas ce qui s'est passé. Cela ne vous servira pas à grand-chose de m'emmener au poste de police. Mon épouse m'attend et elle doit beaucoup s'inquiéter en ce moment.

- Tous les suspects doivent être interrogés, ce sont les ordres, répondit l'homme d'un ton froid. Si vous n'avez rien à vous reprocher, vous rentrerez chez vous dès ce soir.

Le jeune homme préféra ne rien ajouter, car il ne voulait pas attirer l'attention à cause de son insistance. Même s'il brûlait d'envie de sauter sur son gardien pour l'assommer et bondir hors de cet endroit, il se contenta de soupirer d'un air ennuyé. Il valait mieux attendre la bonne occasion pour s'enfuir. Un arrêt imprévu, une sieste involontaire ou... Les deux ?

- ATTTENTIOOOOON !! AAAAAH !!!

Soudain, Stan sentit le fiacre partir brutalement en arrière. Le policier fut violemment projeté en avant et s'effondra à côté de lui. Il s'en était d'ailleurs fallu de peu qu'il ne lui tombe dessus. Le Hunter vit un peu de sang sur son front. Sa tête avait sans doute  heurté le rebord en bois de la banquette.

*Super... Et s'il est mort, ce sera de ma faute aussi ?*

Le jeune homme décida de ne pas attendre qu'on lui demande des explications. Un accident avait eu lieu à l'extérieur, le fiacre était arrêté et personne ne semblait se soucier d'eux. Le cocher était-il dans le même état que son collègue ? C'était sans doute lui qui avait hurlé avant le choc.

*Il a l'air de respirer, constata Stan en se penchant vers le policier. Bon, je ne peux pas faire grand-chose de toute manière...*

Le Hunter jeta un coup d'oeil à l'extérieur pour comprendre ce qui se passait. Il vit qu'une charrette renversée barrait le passage. Deux hommes tentaient de la redresser, mais elle ne paraissait pas bouger d'un pouce. Il aurait fallu l'aide d'une ou deux autres personnes pour la déplacer. Les chevaux du fiacre avaient été détachés et éloignés de la voiture. Attachés à un poteau, ils tremblaient encore à cause de l'accident. Il était sans doute préférable de les laisser tranquilles le temps qu'ils se calment, mais où se trouvait le cheval qui tirait la charrette ? Et le cocher ?

*Cet accident est vraiment bizarre... Et je ne m'en plains pas ! C'est l'occasion idéale pour s'enfuir.*

Stan se glissa le plus discrètement possible à l'extérieur. Il se coula le long des roues, espérant se dissimuler dans l'ombre de la voiture. Tout occupés à leur tâche, les deux inconnus ne le remarquèrent pas. Le jeune homme marcha lentement au début, car il craignait que l'on entende le bruit de ses pas. Après quelques centaines de mètres, il prit sa course et s'enfonça dans le dédale des ruelles menant au Pont de Londres.

[HRP/ Fin du RP avec Stan. Vers Soirée de réflexion au Pont de Londres. /HRP]


"On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation."
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