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Songe d'hier et erreur sociale [12/03/42]

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Sarah Spencer
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Sarah Spencer
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Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
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MessageSujet: Songe d'hier et erreur sociale [12/03/42] Songe d'hier et erreur sociale [12/03/42] Icon_minitimeJeu 6 Déc - 20:42

[HRP: Le lendemain de Que le spectacle commance ;  tempête sur l'échiquier]

La nuit était sombre et plongé dans une tranquillité immobile. Le manoir semblait être dans un doux demi-sommeil. Les domestiques étaient assis autour de la table de cuisine et sirotait leur thé en attendant que les maitres rentre du théâtre. La soirée c’était dérouler tranquillement et ils prenaient une pause bien mérité après s’être occuper de tout ranger comme il se doit. Les rires et la chaleur des bon-vivant emplissaient la pièce chaleureuse.

Le premier à s’agiter fut Bentley. Le gros border qui jusque là était resté confortablement couché sous la table se redressa soudainement, les oreilles dressé sur la tête. Quelque chose semblait avoir capté son attention. Il étouffa un grognement avant de se lever prestement et de courir vers la porte d’entré suivit des autres domestiques. Au moment où Albert ouvrait la porte, le bruit d’un fiacre qui traversait la cours à grande vitesse attira leur attention. C’était la voiture de la famille. Sortant sur le perron, les membres du personnelles comprirent que quelque chose c’était passé…

L’arrivée de Sarah se fit en grande trombe. Les domestiques courraient d’un côté et de l’autre; la jeune demoiselle était blessé, inconsciente, il fallait qu’on l’apporte à sa chambre pour la soignée. Heureusement, le docteur avait suivit la famille et une fois la jeune fille dans ses édredons, il l’avait occulté comme il faut, remerciant le ciel que ses blessures ne soit que superficiel. La plus grave était celle de son épaule mais déjà la guérison faisait son effet. Il referma la plaie avec un fil et une aiguille avant d’y mettre un bandage. Rapidement, l’héritière fut changé et mit à un repos forcé et obligatoire. Elle ne c’était guère réveillée, tant elle était épuisée. Redescendant le grand escalier, il aperçut le visage soucieux de Monsieur Spencer qui n’avait pas bougé depuis son arrivé et qui attendait le résultat de son analyse. Avec un aimable sourire, le docteur le rassura de nouveau; Sarah avait simplement besoin d’une bonne semaine de repos. Le visage de Dorian s’alluma et il remercia le médecin avant de le reconduire à la porte ou le fiacre l’attendait pour le ramener chez lui.

Madame Spencer redescendit à son tour au moment ou la porte se referma. Elle avait profité du moment pour aller retirer ses vêtements trempé et froid pour une robe de soirée ample, signifiant qu’elle n’allait pas se coucher tout de suite. Racontant les faits à Mrs Groove, elle semblait au bord de l’évanouissement et ne cessait de répéter que leur vie en société était ruinée. Leur fille, au milieu d’un complot. Que le ciel leur vienne en aide...

Monsieur Spencer pour sa part restait silencieux, comme un violant orage attendant d’éclater. Il alla dans son bureau, son visage même interdisant à qui conte de venir le déranger. Il savait pertinemment que la nuit n’était pas encore terminée. Assis dans son fauteuil, il eu un pâle sourire en voyant que le feu était déjà allumé. Heureusement que les membres de son personnel étaient efficace. Un verre de whisky en main, il plongea son regard azur dans les flammes soudainement lasse du poids du monde sur ses épaules. Vers 4 heures du matin, on cogna à la porte. Albert, toujours sur le qui-vive, alla ouvrir et conduit les deux agents du Scotland Yard dans le bureau de Monsieur Spencer. La discussion qu’ils eurent dura un bon moment. Madame Spencer qui était sortit du petit salon pour aller voir qui était là attendit avec une grande patience, ce qui n’était pas dans sa nature que les agents sortent pour se précipiter dans le bureau de son maris à son tour. Au bout d’une heure, les membres du Scotland Yard sortirent, la mine fatiguée et épuisée. Après un bref salut, Lydia entra dans le bureau et d’une voix grave son époux la mis au courant des faits...


************

Sarah dormait d’un sommeil agité. Sa peau la brulait, son épaule l’élançait douloureusement et sa tête lui faisait mal au point d’exploser. Dans ses rêves peuplés de cauchemars, elle était entrainée par des ombres qui l’aspiraient vers le néant. Au bout de ses doigts, se tenait une feuille froissé qui contenait une information d’une importance capitale et qu’elle devait absolument récupérer. Elle gesticulait désespérément pour se déprendre, elle pouvait presque frôler la feuille des doigts puis soudain, Sa voix éclatait dans sa tête.

-tu ne seras pas toujours réticentes à mes baisers, je te le promets...

Elle sombrait alors au milieu d’un immense lit de satin, le corps agité de frisson pressant le corps nu et froid d’un homme contre sa peau ardente qui redemandait encore et encore des caresses. Elle s’abandonnait à se torrent de sensation jusqu'à ce que son amant relève la tête et dévoile le visage du comte au regard triomphant et aux crocs encore perler de son sang...

La chasseuse se releva dans son lit d’un geste brusque, complètement à bout de souffle et le corps en sueur. Dans son sommeil agité, elle avait déchiré sa robe de nuit et l’encolure du vêtement c’était agrandit, dévoilant ses seins blancs. Elle avait mal. Chaque parcelle de son corps l’élançait au point de la faire grimacer à chaque geste. Tout était silencieux à l’étage. Il fallait dire que sa chambre au troisième offrait ce luxe mais quand même. Pas même le bruit des domestiques étaient perceptible. Ils devaient tous être au rez de chaussé. La grande pièce était plongée dans une obscurité vacillante. Les lourds rideaux masquaient les fenêtres et le balcon mais on pouvait tout de même voir le soleil filtrer par certaine ouverture.

Sarah se leva douloureusement et traina sa personne jusqu'à la salle d’eau, de l’autre côté. Une grande bassine l’attendait remplis d’eau chaude. Martha avait du mettre l’eau brulante pour qu’elle soit encore chaude à cet heure si. Pendant l’heure qui suivit, la demoiselle passa un bon moment à détendre chacun  de ses muscles dans l’eau chaude et parfumée. Les évènements de la veille hantait ses souvenirs et formait une masse nébuleuse. Tout c’était passer si vite. Elle arrivait à peine à se souvenir des évènements. Elle était terriblement inquiète pour ses amis. Il fallait à tout prix qu’elle leur écrive pour savoir si Alex était encore en vie. Oui, il fallait qu’il le soit...

Peinée et rongée par le stresse, elle sortit de l’eau avant d’aller s’habiller. La tache était extrêmement difficile; son épaule droite encore blessé n’arrivait à rien. Résignée, l’aristocrate enfila une tunique mince avant de mettre une robe légère par-dessus. Cela n’avait pas le grand luxe des corsets mais au moins elle était plus confortable ainsi. Son bruit du attirer l’attention car Martha arriva pour l’aider à lasser le vêtement. Elle commença un babillage familier qui fit sourire Sarah. La jeune fille ne cessait de lui dire qu’elle avait couru un grand risque, que grâce à Dieu elle n’avait rien et si et ça... Elle alla ouvrir les grands rideaux et aussitôt la belle lumière de l’après-midi entra dans la pièce. Il devait être deux heures. Lorsque ses longs cheveux furent attachés soigneusement, la magicienne sortit un papier et une plume pour écrire un message à ses amis. Ses doigts se refermèrent sur l’objet mais ils se mirent aussitôt à trembler. La demoiselle était incapable de tenir la plume de la main. Il fallait qu’elle trouve quelqu’un de confiance à qui dicter le message…


-Vos parents vous attendent en bas mademoiselle...

Sarah soupira avant de se lever. Il faudrait que sa précieuse lettre attende. À la suite de la domestique, la chasseuse descendit le grand escalier pour aller rejoindre ses parents au grand salon. Lorsqu’elle arriva, l’atmosphère lourde de la pièce la frappa d’un seul coup. Ses parents la dévisageaient, les yeux cerner par leur brève nuit. Sa mère était assise sur le sofa, le dos droite comme la justice tandis que son père restait derrière elle, une main sur la hanche l’autre sur le dossier du meuble. Ils semblaient tout les deux très en colères. Leur fille vient s’assoir devant eux, en silence, espèrent qu’ils parlent en premier. Mais lorsqu’elle vit que ni l’un ni l’autre ne s’empressait de briser la glace, elle y alla d’une touche d’humour dans l’espoir de ramener l’atmosphère à quelque chose de plus sain.

-Et bien... on peut dire que c’était tout un spectacle...

-Il suffit de votre insolence jeune fille!

Sarah resta interdite et stupéfaite comme si elle avait reçus une gifle en plein visage. Depuis les 20 ans quelle vivait, jamais, pour aucune situation, pour aucune personne, elle n’avait entendue son père élever la voix. Normalement c’était sa mère qui se chargeait de lui crier après mais là... Monsieur Spencer la regardait à présent avec la colère qu’il contenait depuis la veille.

-Savez-vous ce qu’il nous coûte de vos bêtises? Je n’aurais jamais cru un jour avoir aussi honte de ma propre fille! Nous sommes la risée et dans la mire de tous les grands de la société!

-Mais ce n’est que la société! Et déplus je n’ai rien fait et...

-Il suffit j’ai dit! Votre impertinence nous mène au bord du déshonneur et de la faillite et vous oser encore parler!? Je suis de la société jeune dame et vous aussi! Auriez-vous la stupidité d’oublier votre place en ce monde? Comment en tant que secrétaire et donc de représentant de l’image public de la reine, sa sainte couronne et du parlement, comment puis-je me présenter à la face du monde alors que la honte est au sein même de mon propre foyer! Je n’ai jamais cru bon de me mêler de votre vie, ma fille, car j’estimais que votre éducation et votre sens du devoir avait fait de vous une femme assez mature et intelligente pour demeurer dans le droit chemin et qu'es que j’apprends!? Que vous vous retrouver au cœur d’un attentat! Il est évident que j’ai manqué mon rôle quelque part et puisqu’il en ait ainsi, vous serez sous une garde surveiller jusqu'à votre mariage...

-Mais père, le Sieur Ravellow

-N’ayez pas l’affront de prononcer ce nom devant moi! Il jeta sur la petite table les journaux du matin même. Tous traitaient de l’incendie chez Milt and Co, de la tentative d’assassina contre le comte qui avait été perpétué par...

-Alex?

-C’est à cause de vos fréquentation et de lui en particulier que nous devons ce fiasco! Vos amourettes avec ce bon à rien volatile et futile qui ose s’en prendre à un membre éminent du Parlement et un proche de la reine!

-Que dites-vous?

-Vous m’avez parfaitement compris. Le comte la formellement identifié lui et un certain Raphael comme étant les auteurs de cet attentat contre sa personne. Heureusement, il a eu la bonté infime de ne pas vous mêler à ce complot et à dire que vous n’aviez été qu’une simple victime… Je n’ai jamais eu aussi honte de ma vie! Ma fille associée à des malfrats en puissance! Vous ne devez que votre salut à la largesse du Comte car il lui suffisait d’un mot de travers et notre famille aurait du s’expatrier pendant que vous auriez croupis dans la tour de Londres, emmené par les agents du Scotland Yard.

Sarah resta interdite, la bouche figée dans une stupéfaction muette.

-J’ai envoyé une lettre au Comte pour le remercier de sa bonté à l’égard de notre famille et l’ai invité à venir chez nous afin de lui témoignée en personne de notre reconnaissance. Je tiens à te dire que si à cette occasion, par un miracle de dieu il réitérait sa demande en mariage, je lui accorderai sans délais. Si je suis incapable de contenir tes folies, peut-être un mari le fera-t-il mieux que moi.

-JAMAIS! Je refuse d’épouser cet homme!

-VOUS N’AVEZ GUÈRE LE CHOIX! Si vous refusez de vous soumettre à ma volonté, je vous trainerai jusqu’au couvant ou vous y resterez enfermer jusqu'à ce que la vierge vous mette un peu de jujotte et de bon sens dans la tête. Alors peut-être reviendrez-vous sur votre décision mais à moins de ce mariage, vous y resterez cloitrer jusqu'à la fin de vos jours!

-C’est ce que je ferai alors!

Sans rien attendre de plus, elle tourna les talons et s’enfuit de nouveau dans sa chambre malgré les cris de son père pour la ramener dans le salon. Le visage baignée de larme, elle se jeta sur son lit après avoir claqué et barrer la porte afin de pouvoir pleurer son désespoir à son goût


Une semaine plustard: La lande et l'envers du miroir


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