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Prénom: Melrique
Sexe: Masculin
Origine : Luxembourg
Race: Homonculus
Classe sociale: Classe ouvrière.
Age: Inconnu, mais il a plus de 200 ans.
Description: Melrique a le corps fin et élancé, on sent dans son maintient qu’il est alourdit par les tâches qu’il doit accomplir. Il est vêtu d’une chemise couleur crème et d’un gilet de cuir rouge, resserré à la taille par une ceinture où pend sa dague lorsqu’il est en mission. Son pentacour vert délavé s’arrête au dessus du mollet, et ces derniers sont dissimulés sous des chaussettes blanches. Son visage est à l’image du personnage qu’il est, ses yeux aux cils long et noirs rehaussent la couleur de ses pupilles noisettes, sa fine bouche, souvent arquée dans un sourire contrarié n’est qu’à peine visible tellement ses lèvres sont claires et fine. Son nez en trompette donne une touche enfantine à sa figure, et son teint légèrement doré joue merveilleusement avec le blond cendreux de ses cheveux longs, aux mèches rebelles et souvent attachées en queue de cheval.
Caractère: La Paresse dans son excellence la plus pure et candide. Melrique n’est que oisiveté. Son seul intérêt est de n’avoir aucune tâche à accomplir. Du soir jusqu’au matin sa passion n’est que dormir et du levé du soleil jusqu’à ce que l’ombre se fasse, il n’a d’autre but que d’échapper aux contraintes du travail. Mais si l’on omet cette part écrasante de sa personnalité, il est quelqu’un de franc, surtout si cela peut venir à bout d’une conversation ennuyeuse. Sans être schizophrène, il change parfois de personnalité, comme s’il passait du blanc au noir, ces périodes lunatiques sont rares mais violentes. Il peut s’exprimer d’un ton posé pour ensuite hurler des injures à son interlocuteur s’il est impatienté. Malgré ce défaut, Melrique est un être plutôt gentil, qui s’il ne rend jamais service de bon cœur, apprécie quand même d’aider. Il n’est donc pas foncièrement mauvais, cependant les années passant son caractère devient plus strict.
Religion: Si la paresse était une religion, Melrique en serait certainement le Dieu.
Histoire: Vous la connaissez certainement. Cette histoire. Cet interdit que les humains ne peuvent s’empêcher d’enfreindre pour leur bonheur personnel. Hypocrites. Egocentriques. Pauvres êtres au service de leurs sentiments. Et moi, moi je suis le fruit de l’un d’entre eux. Et j’ai hérité d’une de vos faiblesses. Je suis la paresse, ce que je dois entreprendre me repousse, je rechigne a tout. Tout n’est que contrainte. Du commencement de cette existence jusqu’à la fin des temps, je ne changerais pas, je suis immortel, ou peu s’en faut. J’ai déjà traversé quelques siècles, mais mon âge réel m’a échappé. Je n’ai pas la même notion du temps que vous autres les humains. Vous et moi sommes si différents et si semblables à la foi. Oui tellement pareils à vous…
N’allez pas croire que je vous haïs pour ce qu’un alchimiste m’a fait. Je m’en contrefiche. Je constate seulement que je ne vous aime pas. D’ailleurs, j’aime bien peu de monde. Les créatures de la nuit comme les homonculus. Car c’est ainsi que vous nommez notre race. Vampires, Loups, Lycanthropes, Hommes, Homoncules. Qu’ai-je à faire de vous ? Ma personne seule m’importe bien souvent. Je n’y peux rien. Et alors que cela pourrait vous chagriner d’être ainsi, moi j’aime être ce que je suis. Je désire ne rien faire. Ce n’est pas compliqué.
A quoi se résume ma vie alors ? A une longue existence paisible la plupart du temps. Après ma création, j’ai découvert et apprit. J’ai quitté le Luxembourg pour m’enfoncer dans des terres désolées. Puis j’ai rencontré des sauvages comme vous les nommez et ils ont fait de moi leur Dieu. Pendant plus d’un siècle j’ai vécu parmi eux, tranquillement. Mais vôtre soif de conquête a troublé mon repos, vous avez découvert mon repaire et mes serviteurs, vous avez fait d’eux des cadavres ou des hommes civilisés, ce nom dont vous aimez tant vous affubler. Bref. J’ai quitté mon havre de paix et ai continué ma route. J’étais alors dans une contrée de l’Asie. Mon chemin vers l’est m’a conduit chez ces hommes aux yeux bridés, dans la grande Chine. J’ai fait halte dans ce pays fascinant, puis j’ai reprit ma route, désirant ardemment trouver de nouveau un lieu où mon corps serait en harmonie avec lui-même. Mais je ne l’ai jamais vu, ce beau pays, ce paradis sauvage.
Et dans mon périple vers mon seul et unique bonheur, je suis parvenu jusque Londres, où je vis à Chinatown. Je suis là depuis quelques années maintenant et je puis dire que cette ville est le repaire de nombreuses créatures. Des choses se préparent dans l’ombre et je vous voir, tel un spectateur fasciné, ce qu’il adviendra des races qui cohabitent en ce lieu.
Emploi: Aucun.
Localisation sur l'Ombre: Dans une maison branlante de Chinatown.
But(s): Trouver la paix. Qu’on le laisse tranquille et qu’il n’ai plus à faire ce qu’il le souhaite, comme il lui en vient l’envie. Avoir des sujets à son service lui feraient le plus grand plaisir, que sa volonté soit faite te ses tâches accomplies.
Arme(s), équipement: Une dague d’argent.
Pouvoir(s): Melrique, étant l’incarnation de la paresse, a comme pouvoir le clonage. Cette particularité n’agit que sur lui-même et sur les objets non vivants, chaque réplique ne peut être faite que une à une, ces objets disparaissent au bout d’un certain temps, cela dépend du pouvoir fournit par son possesseur afin de le créer. Même s’il arrive parfois à créer des objets intemporels, Melrique n’a encore jamais réussi à créer un double de lui-même qui ne subsiste plus de quelques heures.
Etant donné qu’il est un homonculus, il possède les attributs de sa race : il est agile, puissant et s’il est tué il n’est pas pour autant mort, car il se régénère en peu de temps.
Ennemi(s): Les alchimistes qui l’on créé.
Allié(s): Quelques homonculus, mais il ne s’entend pas avec tous.
Loisir(s): S’allonger dans un endroit douillet et laisser le temps filer à son allure, sans se soucier de rien.
Endroit(s) que je fréquente le plus: Un divan entouré de calme.
Qualité(s): Intelligent, silencieux, discret, observateur, fidèle autant qu’on peut l’être et d’une franchise déroutante, cet être accumule les qualités, mais celles-ci sont entachées par de nombreux défauts et une tendance extrême à sa nature même : la paresse. Malgré cela, il sait agir quand le moment vient, et même s’il rechigne toujours à la tâche, se plaignant sans arrêt, il fait bien ce qu’il doit a à faire.
Défaut(s): Paresseux, parfois colérique, Melrique n’a pas un caractère facile. Son indifférence laisse parfois les gens perplexe, mais ce n’est pas parce qu’il ne s’intéresse pas à ceci ou cela qu’il parait si distant, c’est simplement qu’il apprécie le calme et n’aime pas se prendre la tête. Quoique parfois il se laisse aller à de telles réflexions qu’on dirait qu’il a changé de personnalité. Il faut seulement savoir appâter son intérêt et alors il sera tout ouie et prêt à agir. Mais ce n’est pas toujours une chose simple à faire.