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La curiosité est un vilain défaut! (transition avant le bal)

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MessageSujet: La curiosité est un vilain défaut! (transition avant le bal) La curiosité est un vilain défaut! (transition avant le bal) Icon_minitimeVen 15 Mar - 23:58

(En venant de "L'heure du Cavalier a sonné!")

Westminster s'endormait paisiblement, Nyx couvant les habitations d'un regard bienveillant et les berçant dans son manteau étoilé. La sérénité et le silence ne furent troublé que par le clapotement régulier de sabots sur les pavés. Au fond d'une grande avenue, deux chevaux à la robe grise se dessinèrent dans la nuit, tirant derrière eux une voiture portant les armoiries de la famille O'Sullivan.
A l'intérieur, confortablement installé sur une banquette molletonnée, Glen restait silencieux et pensif. Il eut un léger sursaut en sentant l'attelage se figer devant son manoir. Le cocher vint lui ouvrir la portière, et l'aristocrate regarda un moment la façade de sa demeure avant de descendre.
Elle avait été nettoyée depuis peu, et ses murs clairs ressortaient dans l'obscurité. Quelques lierres grimpant venaient épouser les contours de la grande porte de chêne, lui donnant un curieux caractère à la fois original et plaisant.
L'irlandais resta un moment à goûter la quiétude du soir, tandis que son cocher faisait rentrer les chevaux et la voiture. A son tour, l'aristocrate pénétra dans son domaine, traversant tranquillement le sentier menant au perron. A l'intérieur, toute les lumières étaient allumés, et Glen esquissa un léger sourire en surprenant Aisling, qui l'observait derrière un rideau de l'étage. Elle disparue rapidement, et il devina qu'elle être descendue en trombe pour l'accueillir.

Ou plutôt le houspiller. Lorsque l'irlandais parvint à la porte, son majordome vint lui ouvrir, et deux jeunes servantes s'empressèrent de venir prendre sa redingote, son chapeau et ses gants. Le rouquin poussa un soupir de contentement, et s'apprêtait à monter à l'étage lorsque son majordome le retint.


-Monsieur, une lettre est arrivée pour vous cet après midi! Indiqua le Vampire à son maître en lui tendant un plateau doré sur lequel reposait un pli cacheté.

Glen se tourna vers lui et, sans un mot, saisit la missive pour en prendre connaissance. A mesure qu'il en parcourait les grandes lignes du regard, son sourire s'élargissait, et c'est d'un ton jovial qu'il accueillit Aisling, qui descendait les marches du grand escalier de marbre. Son ample robe bleu lagon développait quantité de jupons qui évoluaient en vaguelette à chaque pas quelle faisait, sa taille menue était sublimée par un corset minutieusement brodé, et elle portait de ravissant saphirs aux oreilles.


-Ah! Aisling! Tu tombes bien! Figure-toi que nous sommes conviés à un bal, la semaine prochaine! Une certaine Chastity Stephenson nous invite à venir découvrir quelques unes de ses inventions! N'est ce pas merveilleux? Je suis certain que nous allons beaucoup nous amuser!

Si son ton pouvait sembler tout à fait innocent et enjoué, il n'en était rien. En réalité, Glen n'était motivé que par une curiosité morbide et une intarissable envie de tout savoir, de tout connaître, de pouvoir démêler toutes les ficelles du mystère du constituait le monde. Et Chastity représentait l'un de ses mystères qu'il voulait élucider. Il ne savait que peu de choses d'elle, seulement ce que lui avait confié le Comte, mais cela lui suffisait pour le moment. C'était un Vampire, tout comme lui, mais elle n'avait pas été mordu, elle n'avait ni père ni mère vampirique, elle était née d'une expérience, c'était un véritable miracle! Ou une fatalité, selon les points de vue. Elle représentait aussi bien un joyau à préserver qu'un véritable danger pour leur société, et cela à plus d'un titre.
Glen était plus que ravi à l'idée de la rencontrer. Il avait hâte de pouvoir contempler cet étrange sujet de ses propres yeux. Même s'il avait du mal à la considérer comme l'un des leur, elle était trop différente, trop... Anormale à ses yeux. A quoi ressemblait-elle? Avait-elle quelques traits différents de ceux des autres Vampires?
N'étant à Londres que depuis quelques mois, Glen n'avait pas encore eu le temps de rencontrer tous les grands noms de la capitale et si sa propre réputation le dépassait, il n'avait pas encore l'influence des nobles établis depuis plusieurs décennies.

Mais il n'eut pas le temps de songer à sa future rencontrer avec damoiselle Stephenson, car Aisling arrivait au bas de l'escalier, le front plissé et les joues rosies.


-Monsieur! Je suis me suis fais un sang d'encre! Pourquoi n'avez-vous pas prit la peine de me prévenir? J'ai cru qu'il vous était arrivé malheur! Piailla-t-elle d'une voix aiguë qui jurait affreusement avec son attitude habituelle.

L'irlandais lui jeta un regard à la fois moqueur et agacé. Il sentait le reproche et la comédie sous cette apparente inquiétude, et c'est d'une voix sèche qu'il répondit.


-Je suis assez grand pour me débrouiller tout seul, ma chère... Et je te prierais de ne pas mettre le nez dans mes affaires! Je n'ai pas bougé de la soirée et tu sais très bien où j'étais!

-Ah bien sûr! Vous aviez tant de choses à ra...

La demoiselle se tut alors qu'elle détaillait l'allure de son maître. Il n'était plus maquillé, sa chevelure était plus ébouriffée que d'habitude, et un parfum qui n'était pas le sien l'enveloppait tout entier. L'idée et l'odieuse vérité ne tarda pas à s'imposer à son esprit, et la surprise se mua en un franc dégout sur son visage.

-Oh... Vous... Vous avez..., Se contenta-t-elle de balbutier.
-Mais oui nous avons joué aux cartes et bu à ta santé! Roooo! Tu ne sais donc plus t'amuser?

Agacé, le Marquis congédia son majordome et monta les marches rapidement pour regagner sa chambre, sans accorder un regard à Aisling. Celle-ci le suivit, bien décidée à éclaircir certaines choses. Refermant la porte de la chambre derrière elle, elle reprit d'une voix plus grave avec une nette note de reproche.

-Tu es complètement fou, ma parole! Tu... Glen! A quoi joues-tu? Je ne comprends plus!

Soupirant, l'irlandais jeta son veston sur une chaise et déboutonna les premiers boutons de sa chemise. Il sentait la colère monter en lui, et une violente envie d'étrangler Aisling le prit.

-Tu ne comprends jamais rien, de toute manière! Et puis parles moi sur un autre ton! Est ce que je te reproche quoi que ce soit quand tu batifoles avec ton garde manger?

La remarque piqua la jeune femme, qui en resta muette, vexée. Elle ne pouvait nier les faits qu'il lui exposait, mais elle avait à présent la preuve, certes sous entendu, de ce qui s'était passé sous le toits du Comte avec son maître. Elle le côtoyait depuis plus de deux siècles mais jamais encore elle n'avait apprit qu'il s'était lié ainsi avec un homme. A vrai dire, elle n'imaginait pas cela possible chez lui, l'image qu'elle s'en faisait ne le tolérait pas. Elle le savait amateur de sang jeune et de chair rosée, libertin dans l'âme et incapable de résister à un regard de biche mais elle tombait de haut. A quoi jouait-il donc? Et s'il ne jouait pas, qu'est ce qui motivait ses sens à ce point chez ce mystérieux Vampire qu'était le Comte? La demoiselle était certes inquiète mais aussi jalouse.

-Mais... Non! Ce n'est pas comparable! Tu ne fais qu'éluder la question au lieu d'y répondre! C'est... C'est lâche!

La jeune femme regretta immédiatement ses mots. Lorsqu'elle croisa le regard glacial de Glen, elle fit un pas en arrière, déglutissant avec difficulté.

-Je dois vraiment devenir sourd, j'ai bien peur d'avoir mal entendu! M'aurais-tu traité de lâche...? Demanda-t-il d'une voix plus que menaçante.
-Je... Non je... Je suis désolée, ce n'est pas ce que je voulais dire! Je me fais du soucis pour toi, Glen!
-LA FERME! Arrête de constamment me materner, sombre idiote! Toujours à courir derrière moi, à me surveiller... Tu me fatigues! Et tu sais ce qui arrive au gens qui me fatiguent!

Aisling se contenta de hocher vigoureusement la tête. Elle ne savait que trop bien quel sort il réservait aux importuns... Elle tenait à garder son corps entier et à ne pas terminer démembrée. Elle recula de plus belle tandis que Glen s'approchait d'elle.

-Je t'ai laissé trop de liberté, à présent tu m'insultes... Tu oses me traiter de lâche... Qui est le plus lâche dans cette pièce, hin? REPONDS!

La Vampire grimaça. Ce dernier mot résonnait étrangement dans la pièce, et le lustre de cristal trembla légèrement. Elle savait Glen particulièrement fourbe, et il l'acculait grâce à son pouvoir. A mesure qu'il parlait, sa voix prenait une couleur plus sombre et vibrait à ses oreilles, comme si chacun de ses muscles se crispaient en l'entendant.

-N'est ce pas plutôt toi, la lâche? Tu ne m'as rien dis! RIEN!! Tu ne m'as jamais dis que tu la voyais!!

Malgré son âge et sa force, Aisling dut se plaquer les mains contre les oreilles dans un geste désespéré pour ne plus entendre la voix de Glen. Celle-ci résonnait avec son propre corps et la pièce toute entière, les bois gémissaient sous la tension, un pendant de cristal du lustre se brisa et tomba au sol, éparpillant des milliers de petits éclats brillants, et la jeune femme sentit ses muscles se tirer un peu plus à chaque seconde. Elle contint difficilement un gémissement de douleur, mais elle ne comprenait rien à ce que Glen lui disait. De qui parlait-il?

-Mais de qui parles-tu? Je ne comprends rien!
-MENTEUSE!! Tu le sais très bien! Tu l'as vu maintes et maintes fois! Tu as souillé mes rêves de tes bonnes pensées pour la dissimuler! AVOUE!!

La jeune vampire poussa un cri de douleur quand un muscle de son épaule se déchira, et elle tomba à genoux à terre, ses jambes tremblantes incapables de la soutenir plus longtemps.
Hors de lui, Glen lui saisit le bras et la força à se relever. Il voulait croire qu'elle disait la vérité, qu'elle ignorait de quoi il parlait, mais il venait de mettre le doigt sur ce doute infâme qui lui rongeait l'esprit depuis la veille: Il n'était pas certain qu'Aisling, la seule personne à qui il faisait confiance, soit réellement de son côté. Il doutait encore d'elle, de sa fidélité, et l'avait un instant imaginée liée à la Mère. Pire, il se voyait déjà manipulé depuis deux siècles.


-Je t'assure que j'ignore de quoi tu parles! Je ne comprends rien! Je t'en prie, Glen! Explique-moi, bon sang! Elle se débattit comme un beau diable, retrouvant alors une part de sa vivacité. Arrête avec tes grands airs, tes menaces et ta méfiance vis à vis de moi! Je ne sais pas de quoi tu parles, en quelle langue dois-je te le dire?

Sa remarque fut accueillit par un lourd silence. La respiration haletante, elle reprit ses esprits. Tout son corps la faisait souffrir, et la sueur perlait à son front alors qu'elle se redressait pour retrouver une certaine contenance.

-Héhé... Quelle véhémence, ma douce... Tu es si jolie, lorsque tu défends tes intérêts... La rage te magnifie! Répondit l'irlandais avant de ricaner. Mais j'ai besoin d'une preuve, pour te croire...

Avant même qu'Aisling n'ait pu comprendre ce qui lui arrivait, Glen avait attrapé son visage entre ses mains et, la tenant fermement, il profita de sa surprise et de sa faiblesse pour pénétrer son esprit. Il n'était pas idiot, loin de là, mais horriblement sournois. Il n'avait pas réellement cherché à lui faire mal, simplement à détourner son attention et l'affaiblir suffisamment pour pouvoir lire dans son esprit sans le moindre effort. Et rapidement, il comprit qu'il avait eu tort de penser que la jeune femme l'avait trahit. Il ne trouva aucune trace de la Mère dans son esprit, pas plus qu'il n'y décela la plus petite trace de trahison. Elle était blanche comme neige. A ses yeux, bien sûr. Un immense soulagement s'empara du corps du Vampire, qui soupira d'aise en faisant glisser ses mains dans le dos de sa seconde pour l'enlacer avec tendresse.

-Ah... Tu n'imagines pas comme je suis satisfait de te savoir de mon côté, Aisling... Comment ai-je pu douter une seule seconde de tes intentions?

Les yeux écarquillés, la jeune femme resta un long moment figée dans les bras de son maître, incapable de faire le moindre mouvement. Décidément, elle peinait de plus en plus à le comprendre. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui mais elle y était habituée. En revanche, comprendre les équations complexes qu'il lui proposait était une autre affaire.

-Je me tue à te le dire... Mais tu n'écoutes jamais rien de ce que je dis... Et je n'ai toujours pas compris de qui tu parlais! Murmura-t-elle sans bouger, tendue entre les bras de Glen et véritablement offensée par ce qu'il venait de lui faire.

Celui-ci posa sa joue contre le visage de la demoiselle, la si prêt de son oreille qu'il n'avait plus qu'à chuchoter pour se faire entendre.

-Tu n'as pas besoin de le savoir... Je tiens à préserver ton esprit de cela, et il vaut parfois mieux ignorer certaines choses. Mais tout cela va nous mener, très loin! Bien plus loin que ce que nous imaginions! Ce sera splendide, Aisling... Je te promet un spectacle à nul autre pareil! Mais pour l'heure, il vaut mieux que tu restes aveugle...

Le Marquis fit remonter l'une de ses mains dans le dos de la jeune femme, et celle-ci vint lui couvrir les yeux, comme pour masquer à sa vue quelques éléments choquants. Il la laissa ainsi, dans la plus complète des incompréhensions, avec simplement une énigme complexe à décortiquer.

Après quelques minutes, Glen rompit son étreinte et laissa là sa seconde pour gagner la bibliothèque, d'où il ne sortit pas de la nuit. Peu lui importait qu'Aisling n'ait pas comprit ses paroles. Pour lui, tout était clair dans sa tête, elle n'avait besoin d'aucun détail. Pendant la nuit, il fit mander Kane, son fidèle homme de main, et lui demanda de lui fournir des renseignements au sujet de la famille Stephenson. L'irlandais tenait à se présenter dans les meilleures conditions qui soient... Et sa future hôte le fascinait déjà.


(Suite au bal de Chastity à venir dans "Entrez dans la danse !")
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