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Deydreus Fictilem ~ Le vent est empli de hurlements et est porteur de peste.

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AuteurMessage
Deydreus Fictilem
Membre de l'Ombre
Deydreus Fictilem
Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2015
Race : Loup-Garou
Classe sociale : Bourgeois
Emploi/loisirs : Docteur/Chasse à l'Homme
Age : 29 ans
Age (apparence) : 29 ans
Proie(s) : Hunters, dans le meilleur des cas. Sinon, à peu près tout.
Résistance mentale : 4/5
Deydreus Fictilem ~ Le vent est empli de hurlements et est porteur de peste. Empty
MessageSujet: Deydreus Fictilem ~ Le vent est empli de hurlements et est porteur de peste. Deydreus Fictilem ~ Le vent est empli de hurlements et est porteur de peste. Icon_minitimeMar 22 Déc - 1:45



Deydreus Fictilem




~ La gastronomie classique veut que la cervelle soit rincée, essorée, puis mise au frais une nuit entière pour lui donner toute sa fermeté. ~



Fiche d'identité




Prénom: Deydreus
Nom: Fictilem
Surnom: Le corbeau / Doc'
Sexe: Masculin
Âge réel: 29 ans
Âge d'apparence: 29 ans
Origine: France
Classe sociale: Haute bourgeoisie
Emploi: Docteur




Race: LOUP-GAROU



Résistance mentale: 4/5, Deydreus s'est fait mordre il y a de nombreuses lunes, et s'est parfaitement accommodé de son état de Loup-Garou.




Description physique



Taille: 1 mètre 75
Poids: 70 kilogrammes
Yeux: Un oeil rouge, et un oeil bleu (hétérochromie)
Cheveux: Noir corbeau

Description détaillée: Marchant en boitant, s'appuyant sur sa grande canne noire au pommeau de corbin, Deydreus dégage un air particulièrement inquiétant et menaçant, pour le moindre humain qui le croise. Son long manteau, couplé à son masque de docteur de la peste, n'arrange pas les choses. Cependant, malgré cette allure étrange et effrayante, l'homme cache en vérité un visage bien fait. Plutôt beau garçon, Deydreus possède une barbe courte  parfaitement taillée. Son corps est musclé sans être dans l'excès. En le voyant sans son masque et son manteau, on devine un homme sportif et on comprend, surtout, que si l'individu boite, ce n'est que pour impressionner et jouer sur son côté de docteur effrayant. Cependant, personne ne sait si le masque qu'il porte presque tout le temps est un hommage aux médecins de peste, ou bien si c'est pour échapper au parfum si désagréable des rues de Londres...

Vêtements: Deydreus porte généralement un pantalon de haute facture, ainsi qu'un haut blanc, cernée d'une chemise noire. Par dessus cet habit commun et distingué, se trouve un long manteau dont les couverts sont recouverts de plumes de corbeau. Un chapeau de cuir vient recouvrir la tête masquée de l'homme, se cachant toujours derrière un masque de docteur de la peste. Des bottes de cuirs se trouvent à ses pieds, et un collier de fer blanc en forme de petite cloche tombe sur sa chemise noire.

Particularités: Mis à part son hétérochromie, Deydreus ne possède pas réellement de particularité physique.




Caractère



En public: Deydreus a toujours fait preuve de sociopathie. Même lorsqu'il n'était encore qu'un enfant, il se plaisait à manipuler ses "amis" afin de voir lequel était le plus fort, et lequel serait le plus apte à être à ses côtés, inventant diverses machinations pour les forcer au conflit. Amusé par la nature violente des hommes et la capacité qu'à l'espèce humaine à s'auto-détruire, le docteur passe le plus clair de son temps à rester silencieux et observer ceux qui l'entourent. Exception faite pour son majordome, et et ses collègues docteurs, avec qui il échange assez facilement sur ses découvertes. Naturellement froid et distant, l'homme joue sur son côté mystérieux pour attirer les beaux regards lorsque cela lui fait envie, même si cela se termine généralement par une manipulation de la personne s'étant un peu trop approchée du corbeau. Désintéressé par de nombreuses choses, Deydreus n’interagit avec autrui que lorsque cela s'avère nécessaire, et disparaît dès qu'il estime sa tâche achevée ( lors d'une visite chez un patient par exemple ) ou bien lorsque l'on ne fait pas attention à lui. Il faut cependant noter que l'homme aime faire peur, et se donne tout de même de temps à autres en spectacle, notamment dans diverses soirées mondaines, en se faufilant discrètement jusque derrière une personne avant de l'interpeller. Conscient qu'un comportement trop lointain paraîtrait louche, il jongle donc un peu avec divers masques, et ce afin de mieux se fondre dans sa principale source d'études: les humains. Si la nature altruiste de son travail peut paraître paradoxale, elle est pourtant effroyablement logique. Si l'on veut connaître les faiblesses d'une proie, mieux vaut l'étudier au préalable.

Depuis sa première transformation, le docteur est devenu encore plus calculateur dans ses rapports avec les autres, au point de même un peu mieux s'ouvrir aux autres, afin d'éloigner autant que faire se peut les soupçons qu'on pourrait avoir sur sa nature lupine. Si autrefois il n'était qu'un simple manipulateur un peu fou, il est aujourd'hui un être dont le peu d'humanité qu'il avait a disparu, et qui se sent revivre chaque fois qu'il pense au fait qu'on pourrait du jour au lendemain lui envoyer diverses personnes pour l'arrêter dans ses travaux, qui sont sans aucun doute tout aussi inquiétant que son statut particulier.

En tant que Loup-Garou: Et lorsque la bête "prend le contrôle"? Et bien c'est un tout autre trait de la personnalité de Deydreus qui ressort, celui de l'amour de la chasse. Considérant toujours les humains comme sa principale source d’intérêt, le Loup-Garou se plait alors à se mettre en chasse dans les rues de Londres, traquant si possible les cibles humaines les plus puissantes. Si aucune cible d’intérêt ne s'offre à lui, alors il tentera de chasser d'autres créatures de la nuit. Sous son aspect lupin, rien ne lui est plus beau qu'un chasseur humain devenant sa proie. Mettant en place divers stratagèmes afin de piéger sa cible, il ne laisse généralement rien au hasard, sauf lorsque sa soif de sang parvient à prendre le contrôle. Si d'autres races peuvent penser les loups-garous aussi intelligents que des chiens sauvages, il est plus qu'évident lorsque l'on aperçoit le docteur transformé qu'il n'en est rien. La chasse est pour lui un art aux multiples facettes, allant de la manipulation d'individus ou de peurs, jusqu'à la traque violente et sanguine.

Loisirs: Disséquer des corps, étudier la biologie humaine, étudier les maladies, lire de la philosophie, effrayer les gens dans la rue, chasser.

Religion: Deydreus n'est pas croyant, il ne l'a jamais vraiment été et son esprit cartésien en a fait un être parfaitement athée. Il est d'ailleurs convaincu que les histoires de vampires et autres créatures de la nuit ne sont pas des malédiction ou autres choses, mais simplement des "maladies" transmises par quelques façons.

Qualités: Deydreus est parfait, tout du moins si l'on se base sur des tueurs comme échelle de mesure. L'homme possède tout de même des traits qui sont également appréciés par la population lambda. Il est très intelligent et cultivé, ce qui permet pour qui parvient à lui décrocher quelques mots d'avoir des discussions très savantes. C'est également un médecin hors pair, ayant paradoxalement sauvé bon nombres de vies humaines, et peut-être d'autres espèces. Il fait également parti des nouveaux riches, sa famille étant parvenue à amasser quelques richesses grâce au père de Deydreus, ce qui peut être une qualité si on observe les nombreuses inégalités que Londres possède. L'homme est également extrêmement loyal envers ceux qu'il considère vraiment comme ses amis, pour peu qu'il en ait.

Défauts: Deydreus est parfait, tout du moins si l'on se base sur l'avis de Charles, son majordome. Si l'on prend un point de vue plus objectif cependant, on remarque très vite les nombreux défauts qui façonnent le personnage. Arrogant, obsédé par ses recherches, assoiffé de sang, manipulateur et malhonnête. De nombreux traits ne mettent pas en valeur le psyché du docteur. Laissant parfois sa colère trop prendre le dessus, le Loup-garou est adepte des crises de rage, ne pouvant se calmer qu'en entendant le son d'une cloche précise, ou bien en allant chasser, parfois le gibier, parfois l'humain, si tant est qu'il y ait pour lui une différence. Car c'est là aussi sûrement son plus gros défaut. Mis à part les loups-garous, il ne considère toutes les autres races que comme des êtres inférieurs ne servant que de proie, ou de divertissement potentiel.




Background



Résumé: L'histoire de Deydreus est assez simple à résumer. Il s'agit d'un enfant prodige plaçant son intellect avant ses émotions. Au cours de sa vie, le docteur a pu accumuler savoir, entrainement physique et une malédiction qu'il considère pour sa part comme un don qu'il n'attendait pas. Transformé par celui qui lui apprenait les sciences, le jeune homme eut une première transformation particulièrement violente où il tua presque l'entièreté de sa maisonnée. Les années passèrent alors, laissant le temps au jeune de devenir adulte et de maîtriser son état particulier en s'éloignant des siens à chaque pleine lune, se donnant de plus en plus à la lune. A la mort de ses parents, il décida d'aller s'installer à Londres sous lettre de recommandation de son mentor français. Arrivé dans la capitale londonienne, le docteur se créa rapidement un nom et devint vite un médecin connu des habitants de la ville. Alternant les soins dans les hôpitaux où il se rend, et la chasse aux humains ainsi que diverses expériences (notamment le cannibalisme et les expériences sur divers corps malades) le docteur mène aujourd'hui une vie divisée en trois disciplines distinctes qui ne mènent qu'à une chose: son propre divertissement.

Education
- La musique: Deydreus est un grand amateur de violon, de clavecin et de piano. Même s'il ne sait pas en jouer, entendre la mélodie de ces instruments apaise le docteur et le rend à la fois mélancolique et heureux.
- Les sciences: En tant que grand docteur, Deydreus est à la pointe dans ce domaine. Spécialisé en sciences biologiques et dans d'autres sciences ayant rapport à la médecine, il n'en reste pas moins un brillant expert dans de nombreux autres domaines des sciences. On notera notamment la physique et l'astronomie comme deux de ses matières fétiches.
- L'Alchimie: Bien qu'il observe cette discipline d'un œil scientifique et extrêmement curieux, le docteur ne sait jamais résolu à tester quoi que ce soit à ce sujet. A vrai dire, il s'en tient assez éloigné, son esprit cartésien n’appréciant pas trop qu'un procédé puisse renier quelques lois physiques, le plongeant lui aussi dans un paradoxe de par son état de non-humain.
- Les langues: Parfaitement bilingue entre le français et l'anglais, le docteur possède également quelques notions d'allemand et d'italien grâce à ses études. Il est également doué en latin, et a essayé d'apprendre des langues plus orientales comme l'arabe ou le japonais, renonçant par manque de temps et d’intérêt.

Histoire: Vous marchez, Invité, jusqu'à une sorte de maison, semblant cachée parmi les ruelles sinueuses de Londres. La pluie tombe à grosses gouttes sur le pavé alors que le tonnerre gronde. Approchant de la porte de votre futur hôte, vous observez avec stupéfaction la porte s'ouvrir devant vous. Un majordome, le dos courbé, vous observe de son œil livide, avant de tourner le visage et de vous fixer avec un œil d'un vert étrange.



- Merci. Tu peux partir maintenant Charles.

Vous m'observez, un peu curieux, et inquiet. Mon masque de corbin vous fixe de son regard livide, tandis que je pose la plume avec laquelle j'écrivais contre mon bureau. Vous vous demandez à quoi je ressemble sans mon masque? Dommage pour vous, vous n'aurez le droit qu'à l'histoire, pas à la vision.

- Je crois qu'il faut que je parle de moi, pas vrai? Bien, commençons par mes origines, voulez-vous?

*
* *

Je suis né près de Montpellier, dans la maison traditionnelle de ma famille. Nous étions de petits bourgeois, ayant de quoi vivre mais ne possédant comme richesse que notre terrain et notre maison, ainsi que la cloche des Fictilem, le collier que gardait précieusement mon père. Je reçus une éducation correcte, et mes parents m'apprirent rapidement à lire et à écrire, sans passer par le moindre professeur. Ils comprirent rapidement que j'étais intelligent. Après les lettres, ils m'apprirent les chiffres et les calculs basiques. Je faisais passer mon apprentissage avant mes autres plaisirs, et ce depuis aussi loin que je me souvienne. Lorsque j'atteignis un âge correct, mon père m'envoya dans une des écoles secondaires de médecine de Montpellier. Nous étions vingt-sept, à apprendre les sciences biologiques et médicales. Très vite, je me rendis compte de ma haine envers l'humanité. N'ayant connu jusqu'à cette fameuse école que mes parents et ma sphère familiale, je n'avais pas été préparé à la stupidité humaine. Les gens étaient si simples à manipuler, si simples à énerver... Je me souviens encore de la fois où le petit Thomas s'est jeté comme un chien enragé sur mon ami Lucas, car j'étais parvenu à inverser des notes très personnelles de l'un avec celles de l'autre, et qu'ils s'accusaient mutuellement. Non, vraiment, je trouvais les gens stupides, déjà adolescent. A mesure que j'étudiais, je voyais bien que mon potentiel était bridé, que les professeurs eux mêmes n'étaient plus aptes à m'enseigner quoique ce soit. A mes quinze ans, je quittais Montpellier pour me rendre vers l'une des grandes facultés de médecine de Paris, mes parents finançant mon trajet. Mon père était parvenu à nous hisser de simples paysans à bourgeois. Nous étions devenus riches grâce à son sens incroyable des affaires . Enfin, j'arrivais finalement dans la capitale, où je l'on me plaça dans une petite chambrée, située en haut d'une maisonnée particulièrement bruyante. Peu après m'être installé, j'entamais les choses sérieuses.

Grâce à un apprentissage de qualité, et mes talents naturels pour la médecine, j'étais parvenu en moins d'un an à apprendre autant que les meilleurs dernières années. Impressionné, mon professeur des arts de guérir décida de faire de moi son apprenti en quelques sortes. En échange de son apprentissage "particulier", je devais redoubler d'efforts dans ma quête du savoir, et être prêt à tout abandonner pour cela. J'acceptai naturellement, quittant la chambre où je logeais pour m'installer chez mon mentor. Je ne rentrais alors chez moi qu'une fois par mois, quand mon professeur me le demandait. J'apprenais extrêmement vite à ses côtés, et nous passâmes rapidement de l'étude des corps, à celle des plantes, puis de la maladie, Ce dernier domaine me fascinait particulièrement et, après quelques longues recherches, je me lançai dans l'analyse d'une maladie faisant des ravages: la peste. Deux années passèrent ainsi, et lorsqu'arriva mon dix huit ans, mon professeur décida de me léguer un présent, car "il n'en avait plus pour très longtemps" selon lui. J'étais alors totalement inconscient de ce qu'il allait m'offrir, du tournant qu'il allait donner à ma vie. J'avais entendu parler depuis mon arrivée à Paris de multiples meurtres et disparitions étranges, semblables à des attaques de loups ou chiens errants. Mais si je m'étais attendu à ça...C'était un soir de pleine lune, naturellement, et mon mentor m'avait convié dans la cave où nous réalisions nos recherches sur la variole. A mon arrivée, je ne trouvai aucun ustensile de médecin, seulement une créature gigantesque, grognant et menaçante. Je me trouvais devant un Loup-Garou.

Je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il m'avait dit quand j'étais entré. Je ne me souviens pas non plus du moment où il s'est jeté sur moi. Tout ce dont je me rappelle, c'est la douleur ressentie lors de la morsure, le bourdonnement de mon sang sur mes tempes, me donnant l'impression que mon crâne allait exploser. Et surtout, surtout, de cette rage qui semblait m'envahir. A vrai dire, inutile de faire le dur à cuir, peu après la morsure, je tombai dans les pommes, et ne me réveillai que deux jours plus tard, mon mentor me veillant. Je savais qu'il s'était passé quelque chose, je le sentais. Celui qui venait de me transformer m'expliqua alors ce qu'il s'était produit, ce qui allait m'arriver à la prochaine pleine lune. Si le doute aurait put m'assaillir, mon esprit cartésien prit rapidement le dessus et j'acceptai la chose avec fatalité. Si mon mentor avait décidé de me faire don de quelque chose, qui étais-je pour refuser pareil présent? Fait du hasard, la première pleine lune arriva alors que j'étais allé rendre visite à mes proches. Je me trouvais dans ma chambre quand l'astre lunaire éveilla en moi ce nouveau pouvoir. Je sentis mes os craquer, s'allonger, tandis que mon dos se courbait et que poussaient griffes et crocs. Je pouvais voir ce qu'il se passait, ressentir ce qui m'arrivait, mais je ne contrôlais rien. Mon corps, si tant est qu'on pouvait encore le nommer ainsi, agissait seul. Sortant de ma chambre, je me jetai sur la première domestique venue, la tranchant en deux et commençant à dévorer une partie de ses boyaux. Malgré l'horreur de la scène, je ne pouvais m'empêcher de me sentir vivant, d'éprouver du plaisir dans ce bain de sang. La nuit se déroula ainsi, je dévorai ou tuai tout ce qui croisait ma route. Fort heureusement, je ne vis pas mes parents cette nuit là, seuls des domestiques et des paysans furent mes proies. Le réveil et le retour à la réalité humaine furent particulièrement difficiles. On me retrouva, enfin, Charles mon domestique, me retrouva nu près d'un ruisseau. Il me rhabilla et me ramena chez moi. L'hypothèse fut très simple, j'avais fuit la créature ayant massacré les paysans alentours, et m'étais évanoui. Un brigand avait sans doute ensuite dérobé mes vêtements. Ce n'était pas glorieux comme récit, mais au moins, cela m'évitait une mort certaine. Malgré toute la douleur qui parcourait mon corps, et le gout de sang que j'avais dans la bouche, je ne pouvais réfréner ce plaisir qui montait en moi, cette soif de sang et le plaisir de revoir ma nuit passé en songe, ainsi que la traque de ces pauvres paysans impuissants.

Mon retour à Paris fut assez aisé, je retrouvais mon mentor et lui racontait ce qui m'était arrivé. Amusé, il me demanda si j'avais put contrôler quoi que ce soit, où si j'avais juste observé la scène aux travers des yeux de la bête. Lorsqu'il comprit que ma transformation n'avait pas engendré de chose étrange, il redoubla d'efforts dans ses enseignements, m'informant de tout ce qu'il s'avait des créatures de la nuit, de nos dons, et des chasseurs humains, le fleuron des tueurs de créatures de l'humanité. C'est sûrement de ses récits passionnés que vient mon plaisir de la chasse. Les lunes qui suivirent me permirent d'en apprendre un peu plus sur ce nouveau monde qui s'ouvrait à moi. Lorsque je me transformais, je restais aux côtés de mon mentor, le suivant et me pliant à son autorité, comme je le faisais lorsque j'étais humain. Les années passèrent donc, mon lien avec ma nature lupine ne faisant que s'accentuer. Ce quotidien particulier changea cependant, le jour où j'appris le décès de ma mère. Retournant chez moi après cinq longues années d'absences, j'eus du mal à reconnaître mon propre géniteur. Ce dernier semblait fatigué, usé par la maladie de ma mère, comme si l’affliction avait également touché son corps. Nous fîmes les funérailles de ma mère dans la plus grande tradition, puis, quelques mois plus tard, ce fut mon père que nous mîmes en terre. Ce dernier m'avait tout laissé, les affaires familiales, nos biens les plus précieux, nos richesses, mais un terrain où j'allais vite m'ennuyer, et attirer les regards. Un endroit où ma nouvelle nature serait vite révélée et où on ne tarderait pas à venir m'abattre comme un chien galeux. Je décidai donc de partir, seulement accompagné de mon majordome, alors que les autres domestiques étaient déjà partis.

Mon retour à Paris fut moins enviable que je l'aurais imaginé. Mon mentor, le docteur Itard, avait décidé de mener une nouvelle expérience, et de tenter l'humanisation d'un enfant sauvage retrouvé il y a quelques années. Il m'aida cependant à traverser la fin de mon apprentissage, et m'envoya à Londres avec une lettre de recommandation pour que j'y achève mes études et débute ma nouvelle vie. J'utilisai presque tout ce que ma famille m'avait laissé pour acheter une maison près de la grande bibliothèque, afin de toujours un peu plus étudier. Reprenant les expériences de mon ancien mentor, je passai le plus clair de mon temps à étudier, m’entraîner pour combler mes faiblesses humaines, et chasser dans les rues londoniennes. Une nuit cependant, alors que je m'étais transformé, Charles, mon majordome, tomba sur moi. Il eut la chance de me croiser alors que la bête n'avait pas pris le contrôle, car je décidai de lui offrir à mon tour une nouvelle vie. Il vécut sa transformation bien mieux que moi à vrai dire, et même s'il semblait plus faible, nul doute qu'il pouvait combattre aisément, et se sacrifier pour moi si nécessaire. Il me resta fidèle, comme un bon chien de garde, et le temps continua de défiler ainsi. J'en apprenais plus chaque jours sur mes proies, sur les humains, et sur la maladie. Je menais la vie que je voulais, enfin.

On ne tarda pas à me remarquer pour mes travaux dans les hôpitaux, notamment à Bedlam où je testais de nouvelles méthodes pour guérir les patients aliénés, avec des taux de succès plus ou moins hauts. En vérité, quand les "fous" ne se soignaient pas, je les emmenais chez moi, et soit je testais les différents échantillons de maladie à ma disposition, soit ils servaient de nourriture à Charles ou moi même une fois transformé.

Aujourd'hui mon train de vie n'a pas réellement changé à vrai dire. Le jour, je m'occupe à soigner des gens, à gérer mon image sociale pour ne pas trop attirer l'attention, faire croire que je suis un mouton modèle. Lorsque la nuit tombe, je pars en chasse, que je sois transformé ou non, afin de traquer à la fois des chasseurs ou de simples humains. Si je ne me sens pas d'humeur, je me contente de rester chez moi, et de travailler sur les diverses maladies connues.

- Dîtes-moi Invité, avez-vous déjà goûté de la viande humaine? J'ai déjà goûté lorsque j'étais transformé, et sous forme humaine. J'ai appris que le gout n'était pas ressenti de la même façon. Que diriez-vous de goûter un peu de cervelle? Je l'ai laissée au frais toute la nuit. Pas d'inquiétude, c'est probablement juste quelqu'un que vous connaissez haha!




En société



Famille: Deydreus n'a plus de famille proche, mis à part son majordome Charles, qui lui est resté fidèle au fil des ans. Ses parents sont morts et ces derniers écartés des potentielles attaches sentimentales du docteur, il ne reste rien. A vrai dire, le majordome du Loup-Garou n'est pas non plus humain. Transformé par Deydreus lui même lorsqu'il était curieux de ses propres "dons", le majordome a vite succombé à son état lupin et, face à la force de son maître, a décidé de continuer son service auprès de lui. Il sert également de moyen de s'en sortir pour le docteur, si on doute un jour un peu trop sur son état humain. Le majordome est un élément sacrifiable, et en même temps ce qui s'approche le plus d'un "ami" pour le docteur.

Ennemis: A peu près tout le monde. Seuls quelques Loups-Garous ne sont pas considérés comme des ennemis pour le docteur, et toutes les autres races n'ont pour lui, aucune chance de devenir un jour un allié potentiel.

Alliés: A part Charles, Deydreus ne compte à ce jour aucun réel allié, mais les choses changeront sûrement dans l'avenir... Peut-être une contamination des médecins de Londres? Qui sait..

Situation: Haïssant les vampires, ainsi que toutes les autres races peuplant Londres, Deydreus ne fait pas vraiment de xénophobie, d'une certaine façon. Il est cependant bien plus capable de cohabiter avec les chimères et quelques rares humains chasseurs qui auraient eu le mérite de l'impressionner au combat ou dans diverses situations. S'allier avec un vampire reste pour lui presque impossible.




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure: Grande maison située près de Bloomsbury, orientée plein sud avec vue sur... La pluie londonienne.

Endroits les plus fréquentés: Hôpital St-Paul où Deydreus officie quand il ne fait pas diverses visites à domicile où qu'il n'accueille pas les gens dans son cabinet. Il y a aussi l'hôpital de Bedlam où il part étudier divers cas de folie aggravée et cherche avec d'autres confrères à comment "soigner" les patients présents. Il erre sinon généralement dans les ruelles de la City, et lorsque l'envie de chasser lui prend, qu'il soit humain ou loup-garou, dans les ruelles de Whitechapel.




But(s)



Chasser le maximum de personnes, et étudier autant que possible l'espèce humaine et trouver la maladie incurable.




Armes et équipement



Armes: Si l'on met de côté les griffes et crocs de Deydreus lorsqu'il est transformé, ce dernier possède une grande canne-épée dont le pommeau représente une tête de corbeau. Il possède également une trousse à outils de médecin, qui recèle de nombreux instruments de tortures et diverses lames que le docteur n'hésite pas à utiliser lorsqu'il "chasse".

Objets personnels: - " La cloche des Fictilem ": petit collier en or blanc se transmettant dans la famille du docteur depuis des générations. C'est le seul objet "précieux" que le médecin possède et il ne l'enlève qu'à l'approche de la pleine lune, afin de le ranger dans un coffre fort.
- Masque du corbin: masque en forme de crâne de corbeau qu'il porte constamment, il s'agit d'un masque typique des médecins de peste ayant travaillé au début des années 1600.
- Manteau du corbin: manteau de cuir que le docteur porte toujours avec son masque. Ce dernier est recouvert de plumes de corbeau, donnant un air encore plus menaçant à son porteur.




Pouvoirs



- Pathos: Les Loups peuvent faire semblant un instant d'être de véritables agneaux. La queue baissée, le regard triste, ils arrivent à piéger les Humains et même les Vampires en les apitoyant sur leur sort, les déstabilisant pour ensuite les attaquer.

Inconvénients: Ne dure maximum qu'une demi-heure, dépassé cette limite de temps, le Loup ne résiste plus à son instinct de tueur.

- Odorat plus: Le flair d'un Loup est terrible mais lorsqu'il possède ce pouvoir, il en est terrifiant. Un Loup reconnaîtrait une odeur parmi d'autres et attribuerait facilement telle ou telle odeur à une autre déjà rencontrée.

Inconvénients: Aucun

- Porte-peste: Né de l'inconscient du docteur, ou de son amour pour la médecine, le loup est capable d'expirer une fumée toxique pour les mortels, répandant la peste sur les lieux où se trouve le loup, infligeant de lourds dégâts à ceux se trouvant dans le nuage pestiféré et offrant une protection au loup contre la dite maladie.

Inconvénients: Ne fonctionne pas sur les immortels/êtres doués de longévité. Le nuage met quelque temps (environ 5 min) à se répandre et ainsi créer une zone de "maladie",ce qui permet aux plus rapides de s'échapper. Les alliés peuvent subir des dégâts s'ils restent trop longtemps dans le nuage, où s'ils ne sont pas immunisés.

- Présage du corbeau: On dit souvent que lorsque les corbeaux quitteront la tour de Londres, il en sera fini de l’Angleterre. Dans le cas de Deydreus, les corbeaux offrent un autre présage tout aussi funeste. Le loup crée en effet de multiples illusions de ces volatiles, qui n'hésitent pas à harceler les proies de leur créateur. Les blessures infligées par les rapaces sont si réelles dans l'esprit de la victime qu'elles le font souffrir comme s'il était réellement blessé.

Inconvénients: Est inefficace  contre les personnes ayant une forte résistance mentale, demande de l'énergie à son utilisateur, la demande augmentant en fonction du nombres de "corbeaux" crées.




Autres personnages



Aucun personnage mis à part celui-ci!




Questions IRL



Comment avez-vous découvert le forum?: Krieg

Votre niveau de RP?: J'sais pas, vous en pensez quoi?





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Expériences menées




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