La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !
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Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 27/08/2016 Race : Humaine Classe sociale : Bourgeoisie Emploi/loisirs : Médecin, tératologue Age : 36 Age (apparence) : 36 Proie(s) : Loups-Garous, principalement. Crédit Avatar : Deathless Male Hunter, par Fernando Acosta
Sujet: Angus MacLeod Sam 27 Aoû - 18:07
Angus MacLeod
~ Ab origine fidelis ~
Fiche d'identité
Prénom: Angus Nom: MacLeod Surnom: Sexe: Masculin Âge réel: 36 ans Âge d'apparence: 36 ans Origine: Canada & Écosse Classe sociale: Bourgeoisie Emploi: Médecin
Race: Humaine
Essence: Hunter
Description physique
Taille: 1,83m (6 pieds) Poids: 78kg (172 livres) Yeux: Noirs Cheveux: Mi-longs, blonds, avec des mèches blanches, coiffés vers l'arrière.
Description détaillée: Angus est un homme dans la force de l'âge, de haute stature et au corps musculeux. Son visage, zébré sur le côté gauche de trois balafres parallèles, est encadré d'une crinière blonde, parsemée çà et là de mèches blanches, et orné d'une barbe de trois jours. Ses yeux acier lui confèrent un regard dur. Son avant-bras gauche, amputé à hauteur du coude, est remplacé par une prothèse métallique gainée de cuir.
Vêtements: Angus porte des vêtements bien coupés et élégants. Sa tenue habituelle comporte une chemise blanche, un gilet rouge, une veste, un pantalon et des bottes bruns. Lorsqu'il sort, cette tenue est complétée par un pardessus et un chapeau à large bord en cuir brun, ainsi qu'une ceinture où pendent un pistolet (côté droit) et un sabre (côté gauche). Autour de son cou est passé un pendentif en argent arborant une croix.
Particularités: Angus est droitier, par la force des choses, et possède des sens aiguisés. Sa prothèse en acier lui permet une préhension basique. Tout en acier, celle-ci est constituée de deux tiges métalliques reproduisant le radius et le cubitus et abritant des filins reliant les muscles du bras aux extrémités des doigts d'acier. Un cerclage, sur lequel vient se poser le gainage de cuir, reproduit la forme de l'avant-bras, et un jeu complexe de mécanisme restitue le fonctionnement du poignet.
Caractère
Général: En société, Angus est un homme normal, d'un abord avenant. Il estime que la hiérarchie sociale permet la vie harmonieuse de la société ; si les nantis se doivent d'aider les classes inférieures, ces dernières se doivent en retour de savoir où est leur place et d'y rester. En privé, c'est quelqu'un de charitable, mais non bigot ; qui plus est, sa foi est perturbée par l'existence des créatures de la nuit. Enfin, lorsqu'il chasse, le seul mot qui convient pour le décrire est « prédateur ».
Loisirs: Angus est avant tout un scientifique. En raison de ses deux métiers, officiel comme officieux, il fréquente la faculté de médecine, les muséums, et les bibliothèques – plus précisément leurs collections se rapportant aux « monstres ». En dehors de ces "passe-temps professionnels", il fréquente un club où il s'autorise de temps à autre jeux et paris, parfois même un verre ou un cigare en compagnie de ses pairs - mais il évite autant que possible les abus. Il apprécie aussi la littérature fantastique. En ce qui concerne sa vie privée, pour autant que les gens sachent, c'est un célibataire endurci.
Religion: Catholique romain.
Qualités: Angus est quelqu'un de pondéré, prudent et réfléchi (parfois jusqu'à la froideur calculatrice) en presque toute chose. Soucieux du bien commun, il est persuadé que son activité de chasseur permet à la société humaine de prospérer selon les desseins du Créateur.
Défauts: Socialement conformiste, Angus est déférent avec ses supérieurs, direct avec ses pairs, condescendant avec ses inférieurs - ou ceux qu'il perçoit comme tels. Écossais jusqu'au bout des ongles, il a l'alcool mauvais lorsqu'il est ivre - peut-être a-t-il même des racines irlandaises, allez savoir ! En ce qui concerne son activité de chasseur, Angus est impitoyable et cruel ; il n'hésite jamais, s'il en a l'occasion, à faire preuve de sadisme lorsqu'il combat un loup-garou ou un vampire.
Background
Résumé: Né en juin 1806 au Canada de parents écossais, Angus MacLeod a passé le plus clair de sa vie entre Canada et Highlands. Après une enfance turbulente - donc normale - à Toronto, il passe son adolescence en internat dans un collège d'Édimbourg, partageant ses vacances entre l'Écosse et le Canada. À la fin de l'année 1824, il revient au Canada, avec pour projet de suivre un cursus en médecine à Montréal, puis de s'installer définitivement à Toronto. Las ! La soirée de la Nativité est marquée par l'attaque d'un loup-garou. Cette première rencontre d'Angus avec une créature de la nuit faillit bien être la dernière, n'eût été l'intervention de Mary Jane Cannartha, une chasseresse originaire des États-Unis. Les années suivantes, Angus poursuit deux formations de front, aussi bien théoriques que pratiques : médecin et chasseur. Docteur en médecine en 1834, il part avec Mary Jane en "excursion" aux États-Unis voisins. Pendant trois ans, le couple écume le nord-est du pays, de la régions des Grands Lacs à la côte est, traquant et éliminant créatures de la nuit. À l'automne 1837, Mary Jane meurt ; Angus essaie de trouver - sans succès - quelque réconfort dans la boisson. Il arrive ensuite à Londres, où il s'installe comme médecin. La nuit du nouvel an 1841, il perd son avant-bras gauche dans un combat avec un loup-garou, bientôt remplacé par une prothèse métallique. Angus passe le reste de l'année 1841 à s'adapter à ce nouveau membre.
Éducation - La musique: En dehors des comptines que lui chantait sa mère lorsqu'il était enfant, Angus connaît bien les chants et musiques de taverne et de corps de garde. Sa formation à l'université de médecine, sans aucun doute... - Les sciences: Spécialisé en médecine, Angus s'intéresse à la pharmacologie et à la tératologie. Dévorant la littérature en rapport avec ce dernier sujet, il lit aussi bien des articles scientifiques que des récits littéraires qui s'y rapportent, accordant à ces derniers autant d'intérêt qu'aux premiers. Il sait également dessiner d'après modèle. - L'Alchimie: Angus sait que le poison noir est une création alchimique et que l'argent fait souffrir les loups-garous et les vampires. Ceci étant, il se fiche de savoir comment ça marche du moment que ça marche. - Les langues: Angus parle, lit et écrit couramment l'anglais, le français, le latin et le grec ancien. Il possède également les bases essentielles du joual : les sacres.
Histoire:
Spoiler:
Au début du mois de juillet 1805, un couple venu d'Écosse s'installe à Toronto, en bordure de la ville : Montgomery et Elizabeth MacLeod, en provenance d'Édimbourg. Lui, troisième fils d'une famille rattachée à un clan des Highlands, est officier de l'armée britannique ; ancien membre d'un régiment écossais, il vient d'être promu capitaine de cavalerie après avoir fait ses preuves aux Indes orientales. Elle est l'unique enfant d'un négociant en scotch d'Édimbourg, au fonds de commerce bien assuré. Leur union, célébrée un mois plus tôt, n'est pas un mariage d'amour, mais au moins sont-ils de même niveau social. Difficile de savoir si la promotion de Montgomery en est vraiment une : Écossais et catholique comme sa femme, ses chances de devenir officier étaient pour ainsi dire nulles. Le 6 juin 1806 naît Angus MacLeod, fils de Montgomery et Elizabeth. L'accouchement se passe mal : la mère survit, mais est désormais incapable d'enfanter.
Les premières années de la vie d'Angus sont insouciantes. Il grandit bercé par les récits des légendes écossaises que lui raconte sa mère, ou l'histoire du clan que lui narre son père. Ses premiers camarades de jeu sont des enfants de colons, aussi bien d'origine britannique que française. Les relations entre les deux communautés sont souvent tendues, parfois agitées, mais la paix sociale demeure malgré tout. En 1812 éclate la guerre provoquée par les États-Unis. Pendant près de deux ans, Angus ne verra son père que sporadiquement. Celui-ci, en effet, doit participer aux opérations militaires visant à contenir et repousser les troupes américaines. À la fin de la guerre, en 1814, la famille est réunie, mais quelque chose dans le caractère de Montgomery a changé. Il est devenu plus rude et il commence à boire avec excès (du moins selon les standards écossais). Angus trouve un peu de réconfort et une oreille attentive auprès d'une camarade de son âge, Sylvia Laviolette. Elizabeth ne trouve rien à redire ; après tout, les Écossais ont toujours eu une inclination pour les Français depuis le temps des Stuart – inclination renforcée par le partage d'une même foi. En revanche, Montgomery ne voit pas les choses du même œil : Angus doit tenir son rang social, pour l'honneur de son clan. Qui plus est, si le père de Sylvia est Français, sa mère est une indigène. Lorsque Angus se rebiffe, les coups pleuvent, mais cela n'entame en rien sa détermination à faire comme bon lui semble. En 1816, Angus et Sylvia décident de devenir frère et sœur de sang. Ils réalisent le « rituel » en cachette, s'entaillant chacun une paume avec un canif et l'apposant à celle de l'autre. Quand Montgomery se rend compte de ce qui s'est passé, Angus reçoit une sévère correction. Ses parents décident de l'envoyer en Écosse pour y recevoir une éducation digne de son rang.
Édimbourg, janvier 1817 Angus est envoyé en internat dans un collège privé, afin d'y recevoir l'éducation d'un fils de bonne famille. Il y restera jusqu'à ses dix-huit ans. L'adaptation est difficile au début, mais il parvient à conserver les apparences, et finalement à s'intégrer. Les jours se suivent et se ressemblent, au cours desquels Angus suit des enseignements en sciences, en littérature, en arts. S'il excelle pour ce qui touche au vivant et s'intéresse à l'histoire et au folklore, les arts l'indiffèrent. L'éducation est assortie de pratique sportive où, sans être un athlète, Angus montre quelques prouesses en gymnastique, en escrime et au tir. Il développe un goût pour tout ce qui touche à la tératologie – l'étude des monstres de la nature. En 1818, il est profondément marqué par la lecture d'un roman : Frankenstein, de Mary Shelley. Pendant les courtes périodes de « vacances », Angus parcourt l'Écosse, partageant son temps entre les Highlands, notamment l'île de Skye d'où sa famille paternelle est originaire, et Édimbourg où vit son grand-père maternel, devenu veuf en 1815. Ce dernier exerce une forte influence sur Angus, qui développe à son contact le sentiment d'appartenir à une élite sociale. Chaque mois de décembre, il retourne à Toronto pour les fêtes de la Nativité. Les perspectives de moments agréables en famille sont souvent éclipsées par le caractère ombrageux de Montgomery, de plus en plus alcoolique et violent.
Toronto, décembre 1824 Angus est de retour à Toronto, âgé de dix-huit ans et toute la vie devant lui. La situation sur place est néanmoins préoccupante : des gens disparaissent dans les bois, avant d'être retrouvés dévorés par quelque bête fauve. Pour Sylvia, il s'agit d'un wendigo. Au repas du soir, il fait part de ses projets à ses parents : poursuivre des études de médecine. Bien que son père eut préféré qu'il s'engageât dans l'armée tandis que sa mère l'aurait bien vu reprendre le commerce de son grand-père, Angus reçoit l'approbation de ses parents de suivre sa propre voie. Soudain, une clameur retentit, et parmi les cris se fait entendre le nom de « wendigo ». Sortant de leur maison, les MacLeod rejoignent un attroupement, au milieu duquel Pierre Laviolette explique qu'une créature vient d'attaquer sa maison, tuant sa femme et enlevant sa fille, Sylvia. Lui-même est couvert de sang, le torse lacéré. Très vite, les hommes s'organisent en milice, sous la direction de Montgomery, à la tête de quelques soldats. Angus se joint à eux, inquiet pour sa « sœur ».
La battue commence et, sous la peine lune, la traque dure plus d'une heure. Finalement, ils retrouvent Sylvia dans une clairière, morte et partiellement dévorée. Alors que le groupe de recherche s'en retourne avec la dépouille de la jeune femme, Angus aperçoit une ombre massive en s'enfuir vers l'ouest. Sans réfléchir, il s'élance à sa poursuite. Au bout de plusieurs minutes, il parvient à la lisière du bois. Le monstre se tient devant lui, à une vingtaine de mètres : un énorme loup bipède, de près de trois mètres de haut. Celui-ci l'observe, en arborant un rictus carnassier, avant de le charger. Angus vide le barillet de son revolver, ralentissant son adversaire sans pouvoir néanmoins l'arrêter. Le temps de tirer son sabre, et le monstre est sur lui. Du combat qui s'ensuit, Angus ne garde que des sensations : sensation de douleur sous les coups reçus, sensation de rage lors des coups assénés, sensation d'odeur et de goût du sang. Puis, plus rien...
Angus reprend conscience, réveillé par une odeur de café chaud. Près de lui, une femme est occupée à entretenir une arbalète, son regard bleuté concentré sur son arme. Sa longue chevelure auburn tombant au milieu du dos, elle est vêtue d'une chemise grise, d'une veste et d'un pantalon de cuir brun et chaussée de bottes cloutées noires. À sa ceinture, une paire de revolvers à sept coups ; dans sa botte gauche, une dague de lancer ; à son côté, un stetson. Et à quelques mètres d'elle, le cadavre d'un homme gît, un carreau fiché en plein cœur. - T'as du courage mais pas de cervelle, gamin. Tiens, bois ça ! lui dit-elle en lui tendant une tasse de café. - Tabarnak... Que s'est-il passé ? - Tu t'es attaqué à un garou sans arme pour ça, et je t'ai sauvé la peau. - Un garou ? - Un humain qui se change en loup à chaque pleine lune. Enfin, celui-là ne se changera plus. C'est mon boulot de m'en assurer, et je fais ça bien. De longues minutes passent, Angus buvant lentement le café chaud. Puis la femme se lève et le regarde : - T'as du bol qu'il t'a pas mordu, déjà... - Comment le savez-vous ? - Je t'ai inspecté tout partout quand t'étais dans les vapes, répond-elle amusée. Je t'ai pansé, aussi. - Merci, madame... - Mary Jane Cannartha. Bon, tu vas m'aider à enterrer ce corps. - Très bien. Une fois le corps enterré, Angus et Mary rentrent à Toronto. Pendant sa convalescence, il apprend de Mary ce qu'il y a à savoir des créatures de la nuit, et prend la décision de devenir chasseur. Lorsque Mary propose de le former, il accepte. Sa formation se fera sur son « temps libre », à côté de ses études à venir à la Montreal Medical Institution, fondée l'année précédente par quatre anciens diplômés de l'Edinburgh Medical School. Pendant dix ans, Angus suit de front ses études de médecine (avec quelques écarts vers la pharmacie) et les pistes de créatures de la nuit. Au cours de cette période, il apprend beaucoup de Mary Jane, d'abord mentor, puis partenaire. En septembre 1834, Angus sort diplômé de ce qui est devenu en 1829 la faculté de médecine de l'université McGill. Il prend alors une année sabbatique (qui va durer trois ans) au cours de laquelle Mary Jane l'emmène à la découverte de son pays natal : les États-Unis. Les sorcières de Salem ont été brûlées depuis plus d'un siècle, mais la région connaît son lot de créatures dangereuses. Angus passe ce qui lui paraît à ce jour les meilleures années de sa vie : la chasse est grisante, la vie est libre, et Mary Jane et lui deviennent plus que de simples partenaires.
Boston, 1837 Treize ans ! Il a chassé avec elle pendant treize ans ! Il a connu beaucoup de choses avec elle ; ils ont partagé tellement... Et voilà qu'elle est partie, qu'il a dû l'aider à partir. Mordue par un loup-garou, il n'a pas eu d'autre choix que de la tuer. Il l'a quand même enterrée décemment, et elle repose désormais dans le cimetière de la King's Chapel. Une athée enterrée en secret par un catholique en terre consacrée anglicane, la nuit d'Hallowe'en... Reste à prier que le Créateur a autant d'humour que de miséricorde. Quant à lui-même... Mary Jane lui a souvent parlé de Londres, comme d'un gigantesque terrain de chasse. Là-bas, il aurait toujours du travail – officiel comme officieux.
Londres, 1841 Si on lui avait dit qu'il irait consulter un confrère – pas même britannique... Si on lui avait dit ceci ou cela... Une semaine auparavant, il était encore en pleine forme, et voilà que ce début d'année le voyait diminué – au propre comme au figuré. Au lieu de fêter le Nouvel An comme les gens normaux, Angus chassait une de ces saletés de loups-garous. Et le monstre n'avait pas envie de se laisser abattre ! Tout s'est joué dans une rue coupe-gorge de Whitechapel – aucun risque que ce soit à Hyde Park, bien évidemment. Le combat a mal tourné et très mal fini : non seulement le garou s'est enfui, mais en plus Angus y a laissé son avant-bras gauche. Quand il s'est réveillé à l'hôpital, il était amputé. Même la boisson, qui lui tient lieu de réconfort depuis la mort de Mary Jane, n'a pas réussi à l'apaiser – seulement attiser sa rage et sa haine des loups-garous. Le loup-garou qui a tué Sylvia. Le loup-garou qui a tué Mary Jane. Le loup-garou qui a pris son bras. Encore et toujours ces saloperies de loups-garous. Sur les conseils d'un ancien camarade de promotion de McGill, venu lui aussi s'établir à Londres, il se trouve aujourd'hui en rendez-vous avec un médecin allemand : Herr Doktor Frantz Schmied. Après une analyse complète du moignon, ce dernier regarde Angus. - Le nom de Götz von Berlichingen vous est-il familier, Herr MacLeod ? - Non. Devrais-je le connaître ? - Nein, nein... répond Schmied en souriant. C'est une gloire locale de mon Würtenberg natal, connue à travers une pièce de Goethe. Votre Walter Scott en a d'ailleurs tiré une pièce à la fin du siècle dernier. Si je vous en parle, c'est parce qu'il était connu pour sa main de fer. - Il avait de la poigne ? - Du caractère, ja. Mais je parlais d'une prothèse. Il avait perdu son bras droit, et une prothèse en métal articulé a remplacé celui-ci. Avec celle-ci, il pouvait tenir un verre, des rênes – même une plume ! - Je vois où vous voulez en venir. Vous pensez pouvoir me fabriquer une telle prothèse ? Votre prix sera le mien. - Jawohl, Herr MacLeod. Il me faut juste prendre les mesures de votre bras droit, et aller étudier l'original au Burg Jagsthausen. Je pense pouvoir vous recevoir d'ici un mois. Un mois plus tard, comme convenu, Angus dispose de sa prothèse. Le temps de prise en main, si l'on peut dire, est long. À la fin de l'année 1841, Angus parvient à utiliser son bras artificiel pour tout ce qui ne nécessite pas un doigté particulier. Impossible d'écrire, de tirer ou de se battre au sabre avec ; tenir un livre ou un verre, donner et parer des coups ou planter un pieu ne pose en revanche aucun souci.
En société
Famille: Montgomery MacLeod, le père d'Angus, a fait carrière dans l'armée britannique, atteignant le grade de capitaine de cavalerie. À la retraite depuis 1830, il est retourné dans ses Highlands natals, sur les terres de son clan, avec son épouse. Cette dernière, Elizabeth MacAdam épouse MacLeod, est la fille unique d'un négociant d'Édimbourg spécialisé dans le commerce du scotch. Angus est le fils unique de ce couple, et l'héritier présomptif d'un patrimoine aisé, côté MacAdam.
Ennemis: Loups-garous, principalement.
Alliés: Angus n'a aucun ami à Londres. Certes, il y a ses patients, ses voisins et ses confrères et camarades du club ; mais de là à en faire des alliés contre les créatures de la nuit...
Situation: Angus hait les loups-garous plus encore qu'un Écossais pourrait haïr un Sassenach, et considère les vampires comme des abominations envers Dieu. Il a entendu des rumeurs au sujet d'autres abominations, mais rien de plus. En scientifique cartésien, il attend de voir pour croire.
Localisation sur l'Ombre
Votre demeure: Angus possède un appartement, qui jouxte son cabinet médical, sur University Street, dans le quartier de Fitzrovia.
Endroits les plus fréquentés: L'université, le club auquel il appartient, les muséums et les bibliothèques.
But(s)
Angus a deux ambitions. Devenir un excellent médecin, suffisamment réputé pour pouvoir s'installer sur Harley Street. Et créer un poison plus radical que le "poison noir", afin d'éradiquer les créatures de la nuit.
Armes et équipement
Armes: - Jenner, un pistolet de type revolver, avec trois variétés de balles : normales, à tête d'argent et « Bloody Rose ». - Susruta, un sabre de cavalerie : la garde, le pommeau et la lame sont forgés dans un alliage acier-argent ; la lame, à section lenticulaire et pointe acérée, est recouverte d'argent sur le fil et la pointe. - Requiem, un pieu à poignée de cèdre et pointe d'argent. - Des fioles d'eau bénite et de concentré de jus d'ail.
Objets personnels: Un journal personnel, et un carnet de recherches en tératologie. Un havresac avec son nécessaire de soins.
Pouvoirs
Aucun pouvoir connu à ce jour.
Autres personnages
Aucun autre personnage pour le moment.
Questions IRL
Comment avez-vous découvert le forum?: Recherche sur Internet.
Votre niveau de RP?: Bon.
MADE BY .ANGELUS
"Dieu est amour et miséricorde. Je ne suis pas Dieu." (Angus MacLeod)
"Perverseness is one of the primitive impulses of the human heart" (Edgar Allan Poe, The Colloquy of Monos and Una, 1841).
Dernière édition par Angus MacLeod le Ven 24 Fév - 15:18, édité 14 fois
Angus MacLeod
Membre de l'Ombre
Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 27/08/2016 Race : Humaine Classe sociale : Bourgeoisie Emploi/loisirs : Médecin, tératologue Age : 36 Age (apparence) : 36 Proie(s) : Loups-Garous, principalement. Crédit Avatar : Deathless Male Hunter, par Fernando Acosta
Sujet: Re: Angus MacLeod Dim 28 Aoû - 19:27
Crédits
Les sources qui m'ont servi à créer Angus MacLeod :
Illustrations de la fiche de PJ (par ordre d'apparition) Tartan du clan MacLeod (Tartans of Scotland) Deathless Male Hunter, par Fernando Acosta Van Helsing, par Borys Dyatlov sur DeviantArt Still Life : Medical Subject, par De Scott Evans (1876, Dittrick Museum, Cleveland, Ohio, USA) Scotland II, par Baldwin & Cradock (1834, Londres) Eastern Canada, (auteur et date inconnus) sur le site Newfoundland and Labrador Historic Map Archive A Private View at the Royal Academy, 1881 (détail), par William Powell Frith (1883, collection privée) London 1843 (détail), par B. R. Davies (1843, David Rumsey Historical Map Collection) Boussole (titre, date et auteur inconnus) Magic Circle, par fr0zen-w1ngs sur DeviantArt Carte de Londres (détail), The Picture of London (1803), in "Early 19th Century Guide Books To London" (sur Austenonly.com).
Empire britannique : Évolution territoriale de l'empire britannique L'empire britannique en 1840 L'armée britannique à l'époque victorienne Canada : Guerre de 1812 Sacre québécois Université McGill, faculté de médecine Écosse : Mythologie écossaise Clan MacLeod Sciences, arts et lettres : Romans britanniques du XIXe siècle Götz von Berlichingen Londres au XIXe siècle Carte de Londres en 1843
Autres liens intéressants Listes de cartes anciennes de Londres L'époque victorienne Military heritage
"Dieu est amour et miséricorde. Je ne suis pas Dieu." (Angus MacLeod)
"Perverseness is one of the primitive impulses of the human heart" (Edgar Allan Poe, The Colloquy of Monos and Una, 1841).
Dernière édition par Angus MacLeod le Mar 30 Aoû - 20:39, édité 6 fois
Angus MacLeod
Membre de l'Ombre
Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 27/08/2016 Race : Humaine Classe sociale : Bourgeoisie Emploi/loisirs : Médecin, tératologue Age : 36 Age (apparence) : 36 Proie(s) : Loups-Garous, principalement. Crédit Avatar : Deathless Male Hunter, par Fernando Acosta
Sujet: Re: Angus MacLeod Mar 30 Aoû - 18:17
RP joués
~ Les aventures d'Angus MacLeod ~
- Perspectives monstrueuses [30/04/42] [HRP : Ouvert à tous] Angus se balade dans une exposition du British Museum consacrée au bestiaire folklorique de l'humanité : mythes et monstres en tout genre y effraient le visiteur - ou en réveillent les démons enfouis.
- [url=LIEN VERS RP]TITRE RP[/url] [DATE DU RP en jj/mm/aa] RÉSUMÉ DU RP
- [url=LIEN VERS RP]TITRE RP[/url] [DATE DU RP en jj/mm/aa] RÉSUMÉ DU RP
MADE BY .ANGELUS
"Dieu est amour et miséricorde. Je ne suis pas Dieu." (Angus MacLeod)
"Perverseness is one of the primitive impulses of the human heart" (Edgar Allan Poe, The Colloquy of Monos and Una, 1841).