L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
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Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
 
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L'initiation

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AuteurMessage
Jane Mac Fate
Membre de l'Ombre
Jane Mac Fate
Nombre de messages : 71
Date d'inscription : 03/09/2011
Race : Humain
Classe sociale : Bourgeoisie
Emploi/loisirs : Antiquaire entre autres choses....
Age : 30 ans.
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MessageSujet: L'initiation L'initiation Icon_minitimeSam 5 Mai - 11:24

A l’ombre des lampes à huiles de l'allée commerçante la plus grouillante de Londres, se cache une boutique dont l’écriteau indique « The Silver Dusk, antiquité, livres anciens...».
Soudain, 3 coups portés à une porte en bois vinrent rompre le repos bien mérité d’une rue qui s’était faite piétinée toute une journée.

Un murmure s’éleva alors :


_" Quelle heure est-il ?"

_" Il est midi"

La lune au zénith, les étoiles étincelantes dans la voûte céleste, il était pourtant pas loin de minuit. C’est à ce moment là qu’un bruit de vieux verrou se fit entendre et qu’une silhouette s’engouffra dans l’obscurité du magasin.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Jane Mac Fate laissa entrer son invité puis sortit sa tignasse rousse dans l’encadrement de la porte pour vérifier qu’aucun œil indiscret ne les surveiller. Ne voyant personne, elle rentra à l’intérieur.
Éclairée seulement par la réverbération de la lune, c’est dans la pénombre qu'elle s’adressa à l'homme :


_" J'ai bien cru que tu allais être en retard pour le jour de ton initiation Pet’ dit-elle sur un ton de reproche.

_ " Oui désolé, tu sais bien que ma femme est de plus en plus méfiante à mon égard… "


_" Ne t’inquiètes pas, ça deviendra plus simple pour toi après ce soir "

Peter acquiesça d’un nerveux et bref mouvement de tête. Ils se regardèrent quelques instants, puis Jane demanda :

_" Tu es prêt ?"

S’attendant à cette question, il répondit simplement :

_" Oui."

Jane lui offrit un sourire rassurant avant de le conduire dans la réserve. Aussi surprenant que cela puisse être, son arrière boutique ne contenait ni livres, ni autres antiquités stockées. Rien ne semblait attendre patiemment d’être étiqueté ou mis en vitrine. Et cela pour la simple et bonne raison que la réserve du «Crépuscule argenté » consistait juste en un escalier qui descendait dans les bas fonds de Londres, loin dans les souterrains. Y était adjoint par ci par là, des cavités dont l’entrée était toute fermée par des portes.

Armés d’une seule lampe à huile, ils descendirent quelques marches dans ce qui pouvait ressembler à un escalier sans fin. Amusée par les gloussements nerveux de son protégé, Jane souriait. Ils rencontrèrent une première salle qu’ils ne prirent pas. Il fallut descendre encore de quelques mètres pour arrivait devant la bonne.

Plus ils s’approchaient, plus une odeur se situant entre la chaussette sale et l’œuf pourri se faisait sentir. Cette odeur familière fit surgir des tas de souvenirs dans l’esprit de Jane: elle et son père découvrant une momie pas très fraiche en Égypte, une nécropole mérovingienne en France, celle là même où elle rencontra son mari, elle avec dix ans de moins, se tenant à côté d’un homme encapuchonné, a cet endroit même où elle était en train de marcher avec Peter…

Ce dernier d’ailleurs, nauséeux, pressait un foulard contre son visage tentant vainement d’échapper à cette odeur nauséabonde, à cette odeur de putréfaction. C’est alors qu’il sut. Son nez ne l’avait encore jamais sentit, mais ses instincts le lui crièrent. Poils hérissés, battement de cœur accéléré, intestins liquéfiés. Il comprit avant même de voir le corps.

C’était l’odeur de la mort.

Jane se retourna pour observer son protégé qui s’était arrêté. Ils avaient les yeux écarquillés par ce qui s’étalaient de lui. Devant la porte, gisait un cadavre humain en décomposition.

Peter avait pâli. Beaucoup pâli. De justesse, il avait réussit à retenir la bile qui était remontée de ses entrailles.
Jane se félicitait. Il n’avait pas vomi et tenait bon. Elle l’avait bien choisit.

A présent, dans un souci de neutralité absolue, Jane transforma son visage en un masque imperturbable. Elle lui fit signe d’entrée dans la pièce. La première épreuve allait commencer.

Cette salle était entièrement peinte en noir et éclairée par une seule et faible chandelle donnant ainsi un aspect encore plus effrayant à la faux ensanglantée, au crâne et ossement humain déposés dans les coins de la pièce. Sur les murs figuraient des sentences comme « si la curiosité t’a conduit ici, va t’en » ou « si ton âme a senti l’effroi, ne va pas plus loin ». C’est au milieu de ce décor austère que se dressait la table – un peu bancale-sur laquelle Peter devait s’installer. Dessus étaient posés une cruche d’eau, un morceau de pain et de quoi écrire.

C’est alors qu’une porte s’ouvrit. Une silhouette encapuchonnée et masquée entra. Tout comme Jane, elle portait une toge noire, et un compas à sa ceinture. Elle posa quelques questions à Peter et lui ordonna d’écrire son testament en précisant ses dernières volontés et ses ambitions philosophiques. Telle une statue, la silhouette se retira quelques instants dans un coin de la salle, celui où la faux se trouvait.

Jane qui était resté à l’extérieur, semblait beaucoup s’amuser. Discrètement elle s’approcha de la porte fermé et regarda a travers le trou de la serrure. Pour s'être trouvé un jour à sa place, Jane pouvait imaginer la lutte qui s’opérait en ce moment dans l’esprit de Peter.


* Pourquoi écrire un testament ? Ils ne vont pas me tuer quand même ? Respire Peter, ils te testent. Ça doit être une épreuve… Réfléchit,…. Le pain? Il symbolise la force morale et la nourriture spirituelle. Et la mort ? Une nouvelle naissance…Enfin celui-là, il ne risque pas de renaitre. Enfin j’espère… *


Lorsqu’il termina sa rédaction la silhouette lui fit lire à voix haute son testament avant de le brûler. Jane faillit éclater de rire devant l’air outré de Peter, mais elle se retint de justesse. C'était une épreuve émotionnelle et psychologique avant tout autre chose, ça serait dommage de relâcher la pression maintenant.

Jane récupéra Peter et le guida à travers les escaliers jusqu'à sa prochaine épreuve. Quelqu’un de masqué l’attendait devant une salle. Sans un mot, cette personne lui banda les yeux avant de l’entrainer à l’intérieur.
Lorsqu’il en ressortit quelques instants plus tard, il avait la chemise presque entièrement ouverte, le pantalon retroussé au maximum, une chaussure en moins et comme touche finale, il avait une corde nouée autour du cou comme les condamnées qu’on emmène à la Potence.

Conduit et soutenue par Jane, Peter continua de descendre les escaliers. Sur son chemin, pleins d’obstacles avaient était posés. Trébuchant, saignant, le chemin fut laborieux et Peter semblait à deux doigts de la crise de nerf. Mais il tint bon. C’est ainsi que quelques bleus plus tard, ils se retrouvèrent dans une salle aménagé comme un baptistaire. Il fut immergé dedans avant de passer au milieu de torches enflammées.

Tout en continuant d’avancer, Jane se souvenait du jour de son initiation. Ce soir là, elle se tenait à la place de Peter et c’était son père qui lui avait fait passer les épreuves. Elle se rappelait de la chaleur des torches sur sa peau humide et de l’odeur de brûlée qui s’était dégagé d’une de ses mèches qui avait roussit.
Le moment fort pour elle, était survenu quelques instant après lorsqu’on lui avait enlevait le bandeau. Elle avait été alors submergée, illuminé par la majesté du temple aux colonnes gothiques et par l’assemblée qui l’attendait. Elle avait pleinement sentit le côté symbolique de ce rite : le profane aveugle progressant vers la lumière et accédant enfin à la connaissance.

En repensant à cette époque, elle ne pue s’empêchait de sourire. Heureusement Peter avait encore le bandeau sur les yeux et ne pouvait pas la voir. Il lui restait encore sept marches à grimper avant de toquer à la porte et demander l’autorisation d’entrer dans le temple, sept marche avant qu'il reçoive le sceau qui lui ouvrira les portes.

Elle était fière de son apprenti. Bientôt il deviendra un frère …




« Rien ne se crée, rien ne se perd. Tout se transforme.»
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