La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !
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Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 22/06/2014 Race : Loup-Garou Classe sociale : Petite Bourgeoisie Emploi/loisirs : Maître d'Armes/ Mercenaire Age : 26 ans Age (apparence) : 26 ans Proie(s) : Vampires et ennemis de ses clients Résistance mentale : 4/5
Sujet: Celimus Aaron Adam Dim 22 Juin - 23:06
Celimus Aaron Adam
"Comme le Soleil réchauffe la Terre, l'Amour réchauffe notre vie" Red Bear
Fiche d'identité
Prénom: Celimus Aaron Nom: Adam Surnom: Aucun Sexe: Homme Âge réel: 26 ans Origine: Anglaise Classe sociale: Petite bourgeoisie Emploi: Maître d'armes officiellement mais plus officieusement Mercenaire pour combler les fins de mois et pouvoir nourrir les enfants.
Race: LOUP-GAROU
Résistance mentale: Celimus assume sa nature et les propres agissements de cette seconde « âme » dans son corps. Il ne renie pas cette malédiction qui s'est abattue sur lui. Le jeune homme arrive tout de même à contrôler la bête enfouie dans son corps à partir d'un certain degrés. Il ne tente pas d'arrêter le monstre, non il fait union corps et âme avec lui pour que la transformation soit des moins douloureuses. Ainsi, par la force de sa volonté et sa paix intérieure il arrive à maintenir la bête et à contrôler certains de ses actes, aussi sanglants peuvent-ils être. Nous pouvons dire que sa résistance mentale est d'environs 4/5.
Capacités spéciales: Comme tout loup-garou, Celimus Aaron Adam possède des capacités liées à sa nature, elles sont les suivantes:
- Vision nocturne - Puissance musculaire - Agilité - Ruse - Férocité - Griffes acérées et crocs puissants - Les cinq sens accrus
Description physique
Taille: 1,78 m Poids: 67 Kg Yeux: Verts émeraude Cheveux: Bruns clairs qui descendent jusqu'au bas de la nuque.
Description détaillée: Celimus est un jeune homme assez bien battis. Bien que pas très grand, il possède une musculature liée à sa fonction de maître d'armes. Son torse musclé ainsi que ses bras assez puissants peuvent impressionner beaucoup de badauds qu'il croise dans les rues de Londres. Ce garçon possèdent des mains agiles qui manient avec dextérité les armes à lames mais cependant beaucoup moins les pistolets. Mais passons plutôt à son physique... Celimus Aaron Adam a un visage plutôt doux et chaleureux. Il paraît ainsi beaucoup plus simple à aborder que si l'on ne faisait attention qu'à sa stature de mercenaire. Des cheveux bruns et soyeux descendent en bataille (quelques fois) le long de sa nuque. Il les coupe assez régulièrement pour ne pas s'embêter à avoir à les entretenir. Généralement, il en attache une partie en un chignon pointé vers le haut, bien que l'on ne puisse pas réellement appeler ça « chignon ». Deux prunelles émeraudes prennent place de chaque côté de son nez fin. Une fine bouche rosée est alors là pour menacer ou parler aimablement à ses « élèves ». Sa peau n'est pas très pâle, on peut voir ainsi qu'il ne passe pas ses journées à l'intérieur de sa maison mais bien à l'extérieur pour donner des cours. A première vue il semble être quelqu'un de simple et de convivial, simplement vous ne connaissez pas ce monstre qui se tapit dans l'ombre de lui-même, prêt à surgir à chaque pleine lune.
Vêtements: Celimus n'est pas un homme très compliqué sur sa tenue vestimentaire, il se contente des deux tenues qu'il possède chez lui. Une nettement plus ample que l'autre qui lui sert à donner des cours à ses petits élèves ou bien faire les tâches quotidiennes. Celui-ci est fermé grâce à une ceinture blanche faite de tissus, servant également à plaquer sur son flanc son sabre. C'est un long gilet assez lâche teintée de bleu turquoise sur lequel se dessinent des motifs blancs. Son pantalon est alors assez bouffant et est complété par des lassés au niveau des mollets pour maintenir ses bottes en place. Lorsqu'il s'insère dans la société, pratique ses activités de mercenaire en chef, ou bien est le maître d'armes d'une personne plus âgée qu'un enfant, il revêt une tenue qui lui a coûté tout particulièrement cher. Nous allons commencer par la première couche. Tout d'abord il s'empare d'un haut couleur olive qu'il recouvre d'une longue chemise noire jamais boutonnée. Le tissus vert est rentré dans un pantalon assez serré qui moule ses formes mais lui permet une large liberté de mouvements. Un long manteau doré et noir possédant des broderies rouges ainsi qu'une paire bottes montant jusqu'à ses genoux complètent sa tenue. Il maintient sa veste en place grâce à une ceinture de cuir à laquelle il y place son sabre ainsi qu'un pistolet.
Particularités: Celimus est un homme comme les autres. Il ne possède pas de particularités physiques particulières, mise à part sa carrure de guerrier et un visage jovial. Sa coiffure peut également paraître étrange mais c'est ce qu'il apprécie faire alors pourquoi l'en blâmer? Cependant il porte à ses côtés à longueur de journée un sabre, c'est peut-être tout ce qui peut le différencier des autres hommes.
Caractère
En public: Celimus est un homme des plus agréable. Il affiche toujours un radieux sourire quoique celui-ci peut se faire ironique voir railleur. Ses yeux rieurs parlent généralement pour lui. Il ne se met que très peu de fois en colère et ça se lit sur son visage. Le jeune homme est toujours très appliqué dans ce qu'il fait, un poil perfectionniste il ne supporte pas que les choses soient faites à moitié. Aimant les enfants, il lui arrive de se montrer un peu trop protecteur mais il ne désire pas les voir souffrir un jour, les garder en vie et en bonne santé fait parti de l'une de ses priorité. Il donnerait sa vie pour sauver celle de tous les bambins qui peuplent son monde. De nature patient, il aime éduquer les enfants, leur apprendre à lire et écrire, compter et monter ainsi que leur inculquer les arts martiaux pour qu'ils sachent se battre un jour. Cependant Celimus n'en est pas moins homme, il éprouve de la jalousie envers les hommes qui savent attirer les femmes, bien qu'il ne soit pas novice dans ce domaine. Il ne supporte pas de voir une demoiselle qu'il apprécie aux bras d'un autre gentleman que lui. S'en suit alors un chamboulement de pensées sur la suite des événements et le voilà qu'il se met à critiquer le monde entier. Le jeune Maître d'Armes est aussi un homme franc et honnêtes qui n'hésite pas à dire ce qu'il a sur le cœur ou bien ce qu'il pense d'autrui. Il estime que si on lui manque un jour de respect il ne doit pas mettre les deux pieds dans la bêtise mais surtout ignorer ou bien railler et jeter à la figure de son interlocuteur ce qu'il pense réellement de lui. Il y a rarement beaucoup de choses positives. Il trouve toujours à critiquer les adultes. Un peu trop audacieux, ses remarques ne sont pas toutes douces et il se complaît dans la moquerie et la raillerie, c'est toujours avec un sourire cynique flottant sur ses lèvres qu'il s'adresse à des hommes un peu importuns, ses clients ou bien ses nouvelles victimes. En revanche il est très rancunier, il ne pardonne pas facilement, alors accrochez vous! Malgré tout cela il aime les plaisirs de la vie, comme boire de l'alcool et manger auprès de ses petits. Généralement il n'est jamais seul pour se vider l'esprit, le jeune Nathanael aime l'accompagner alors qu'il n'a que seize ans. Mais cela fait de la compagnie et ça leur aide à oublier les soucis d'argents qu'ils ont.
En tant que Loup-Garou: La personnalité du jeune homme change presque du tout au tout lors de sa transformation. Bien avant de prendre une forme animale, ses cheveux blanchissent et ses yeux rougissent. Il prend alors l'apparence d'un loup blanc sanguinaire. Rien ne peut arrêter cette bête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Des plus arrogantes elle est prête à tout pour arriver à ses fins. Cependant il arrive à la contrôler et à gérer le caractère tempétueux de l'animal. Cette bête féroce aime avoir le dessus et ne supporte aucune critique déplacée. Il possède cependant quelques faiblesses. Oui il arrive à se contrôler et à enfouir en lui cette personnalité assez mauvaise de lui, cependant il n'existe qu'une seule et unique chose qui l'arrêterait: les enfants. Même sous cette forme il les aime tellement. Il pourrait se montrer réellement monstrueux si la vie d'un de ses petits est menacée. Il fait aussi preuve de ruse et de cynisme. Le sadisme y est également mais il préfère agir en douce, sans se faire remarquer en un premier temps. Cependant lorsque le loup devient incontrôlable, Celimus a bien peur de ne pas pouvoir l'empêcher de s'attaquer aux enfants. C'est pour cette raison qu'il s'attache les poignets et les chevilles dans la grange. Très impatient, il n'a aucune diplomatie et est prêt à punir à tous moments les imprudents. Hargneux et mauvais perdant, oui c'est ce qu'il est, il ne supporte pas la défaite.
En général: Sa nature de loup-garous le force à devenir un être méfiant, il ne désire perdre la vie face à un vampire, cette créature qu'il hait de tout son corps. Il ne doit faire qu'un avec la bête qui se nourrit en lui, il a apprit à vivre avec elle et assume complètement le fait d'avoir une forme lupine. En réalité cela l'inquiète, il a peur de perdre le contrôle un jour et de faire du mal à un être innocent. Certes, nous avons là un mercenaire mais il ne fait ce métier que pour les enfants dont il s'occupe, sinon il s'en serait bien passé. Celimus n'a pas peur de la mort, il a peur de mourir après les êtres qui lui sont chers car ceci est la pire des choses pour un homme, voir ses « enfants » partir avant lui. N'est-ce pas affreux et invivable? Sa vie n'aurait plus aucun sens sans eux... Celimus est un homme intelligent qui sait obtenir ce qu'il veut par tous les moyens. Ce n'est pas un grand manipulateur, il n'aime pas ça mais il aime diriger. C'est pou cette raison qu'il peut paraître parfois sévères envers ses élèves, petits ou grands, cette personnalité du loup revient en lui régulièrement. Il ne supporte ni l'injustice ni la lâcheté. Quitte à se retrouver avec un œil au beurre noir , il dit ce qu'il pense d'autrui et ce qu'il a sur le cœur. Le bourge ne manque pas d'air et s'amuse à railler les personnes qu'il ne supporte pas tellement. Se moquer n'est pas un problème pour lui en revanche il n'a aucun problème lié au narcissisme, il se fiche de ce que peuvent penser les personnes sur son caractère mais aussi son apparence, cela lui est plus qu'égale, il s'en moque complètement. Son honnêteté et sa franchise lui causent parfois certains tords car lorsqu'il commence à balancer littéralement à la figure de son interlocuteurs ce qu'il peut penser de lui il n'y va pas de main morte. Il se fiche de faire du mal ou pas, cela peut l'amuser. Il se met souvent à rire d'ailleurs... Celimus est un homme... arrogant. Oui c'est ça arrogant. De nature serviable et loyale il aime faire plaisir aux personnes qui l'entourent. Il peut se montrer aussi perfectionniste que laxiste sur certains points. Cependant il aime que tout soit en ordre, bien propre et bien rangé. Sa bonne humeur et son sourire sont contagieux, ce jeune homme est un bon vivant qui aime passer des moments agréables auprès des enfants mais aussi auprès de certains de ses « amis ». La trahison et pour lui un crime qui ne doit rester impuni. La lâcheté le répugne.
Loisirs: Ce jeune homme aime s'occuper des enfants qui vivent à ses côtés. Il ne se prend pas pour leur père mais plutôt comme un grand frère. Il a toujours aimé la compagnie de ces petites créatures sur pattes qui enjolivent une vie et lui font repenser à sa jeunesse. Il chérit également le temps qu'il passe aux parcs ou bien à enseigner les arts martiaux. Cet homme sait lire et se documente assez souvent à la bibliothèque, il y fait des rencontres avec des hommes cultivés et ça lui plaît. Les baignades dans le lac font parties d'un de ses passe temps favoris en compagnie des gamins. Malgré cette compagnie, il se retrouve assez souvent seul pour méditer sur « comment gérer la prochaine pleine lune? »
Religion: Celimus ne croit en rien mis à part en lui-même. Il pense que c'est déjà suffisant. Cependant il respecte les religions des autres et emmène certains de ses orphelins à l'église tous les dimanches.
Qualités: Bon, chaleureux, aimable, souriant, jovial, courageux, protecteur et aimant font ses principales qualités. Il est aussi un bon vivant et un plaisantin qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Défauts: Trop protecteur peut-être, audacieux, jaloux et rancunier, il ne laisse rien passer. Il a beaucoup du mal à pardonner aux adultes. Il peut également se montrer assez moqueur et ironique sans réellement le vouloir, cela fait parti de sa personnalité.
Background
Résumé: Une heureuse enfance, troublée par la perte de sa mère à l'âge de douze ans, douce créature divine qui enjolivait sa vie. L'abandon d'un père envers ses deux enfants, un poids lourds à supporter pour un grand frère pas encore adolescent. Cette nourrisse qui venait s'occuper d'eux... Délicate femme qu'elle était, gentille demoiselle en quête de fortune pour vivre... Rien qu'une enfance, heureuse puis saccagée. La maladie ne pardonne pas, la trahison non plus dissimulée sous un secret. Un but, un seul et unique, celui de sauver sa femme et revoir ses enfants... Mais un mensonge qui détruit tout sur son passage. Un amour envolé, celui d'un père et d'une mère, les deux réunis remplacé par celui d'une fillette, Lisa, sa sœur. Le retour d'un être cher... Mais simplement une lettre liant sa petite sœur à un jeune homme pour la vie. Un combat perdu contre ce géniteur qu'il hait tant pour sa « lâcheté ». Celimus s'est battu toute sa vie pour ses idéaux, et il n'a pas fini... Et puis un jour une morsure, ce chamboulement qui modifiera son mode de vie. Cette rage lupine qu'il apprit à contrôler, cette résistance mentale qu'il s'efforçait d'acquérir pour survivre en paix avec son âme... Le voilà devenu, vile créature crainte par tous, effroyable dans les légende mangeur d'homme et loup de la nuit, ce que l'on appelle un Loup-Garou. Une longue marche vers la raison où chacun de ses pas croisaient celui d'un enfant. Une propriété transformée en maison d'accueil pour orphelin, voilà ce qu'est devenu sa vie, son ultime combat.
Education - La musique: Celimus aime la musique et danser dessus en compagnie de Demoiselles ou bien de ses petits protégés mais il ne sait pas en jouer. - Les sciences: Son père ayant été un petit médecin dans l'armée il sait quoi faire en cas d'infections ou de maladies. Il connaît le corps humains comme sa poche (du moins de ce qu'ils en savaient au XIXème siècle) - L'Alchimie: Aucun, il n'en connaît même pas l'existence. - Les langues: L'anglais est sa langue maternelle mais il possède quelques notions de français. Son éducation s'arrête à là.
Enfance
Spoiler:
Celimus vécut une enfance des plus heureuse, chouchouté par sa mère et son père il se vit devenir grand frère d'une magnifique poupée à l'âge de quatre ans. Une petite merveille qu'il se permettait de chouchouter inlassablement lorsque celle-ci grandit. Sa mère, Mary-Jane, s'était occupé de lui fournir une éducation des plus distinguée, lui offrant la capacité de lire et d'écriture. Le jeune garçon était assez rêveur, il n'écoutait pas tellement, il se plongeait régulièrement dans ses pensées. Mais ce fut cette éducation intensive et agréable de sa mère qui lui donna l'opportunité d'être plus tard un bourgeois agréable mais aussi cultivé. Ses petites problèmes d'écriture et de lecture avaient été comblés par le temps. Il progressait de jour en jour. Sa génitrice lui avait même appris à danser lorsqu'elle avait du temps libre et qu'elle ne s'occupait pas de son atelier. En effet celle-ci était une jeune femme bonnetière mais aussi corsetière. Celimus s'amusait souvent à lui rendre visite dans sa boutique où il accueillit les gentes dames avec respect et courtoisie. Sa mère faisait des chapeaux l'occasion, rien n'était acheté ni importé, elle faisait tout de ses mains sans l'aide de personne. En plus d'avoir un cœur en or elle possédait des mains de fée. Sa lingerie était séduisante et douce, rien n'allait au delà des convenances, tout était magnifique... Réellement tout. Son père, Warren, Médecin de l'armée, n'était pas souvent à la maison. Il était appelé lors de certaines batailles ou bien juste après, dans les hôpitaux où il pratiquait toutes sortes de médecines, allant du simple traitement à la chirurgie. Lorsqu'il revenait dans la propriété il faisait de son mieux pour combler sa petite famille de cadeaux et petites attentions. Il prenait en charge son fils pour lui apprendre le maniement du sabre ainsi que du fleuret. Il avait abandonné l'idée de l'emmener à la chasse avec lui, le jeune garçon avait tellement peur d'utiliser un fusil qu'il ne voulait pas le forcer. Warren lui enseigna également l'équitation. Celimus n'était pas un élève surdoué, il faisait comme on lui disait de faire et si c'était bien il s'en réjouissait. Il était cependant déjà un gamin perfectionniste qui, dès que son père était absent, faisait tout pour s'améliorer. A son retour il lui montrait ses progrès mais quelques erreurs étaient toujours là et il se devait de les modifier, voir de les supprimer.
1828 : « Au revoir... Maman »
Tous les soirs, Celimus se rendait dans la chambre de sa sœur, il lui racontait des petites histoires, la faisait même danser comme si elle avait son âge. Il lui fredonnait des petites chansons et même jouait avec elle. Les deux enfants s'inventaient des vies. Une vie paisible, bercée par le ronronnement habituel de l'enfance... puis un jour on se demande pourquoi. Pourquoi elle ? Pourquoi nous ? On se rend compte que les malheurs n'arrivent pas qu'aux autres, que cette vie n'est au final qu'un long parchemin où notre fin est déjà écrite. A quoi bon s'en tenir, notre destin ne nous appartient-il pas ? Ne glorifions-nous pas un « Dieu » qui est sensé nous protéger et nous donner plus de courage ? Pourquoi laissez alors faire le temps créer son ombrage ? Les rues pullulaient de malheureux, les maladies étaient fréquentes et beaucoup incurables. L'hygiène était pourtant là, qu'ont-ils fait de travers pour mériter ça ? Peut-être Mary-Jane avait elle un organisme trop faible ? Une santé plus fragile ? Un cœur trop ouvert. Toujours en était-il que la tuberculose s'était délicatement emparée de son corps, de son esprit. Sa fragilité la condamnait. Les enfants ne pouvaient plus l'approcher. La bonnetière/corsetière ne pouvait plus travailler. Allongée toute la journée sur un lit dorée elle ne bougeait. Ses toussotements s'amplifièrent, la fièvre la gagnait. Ses poumons la faisaient souffrir, cette maladie la rongeait. Et Celimus qui regardait de loin et réussissait à s'infiltrer dans sa chambre, emmitouflé d'un tissus sur le nez et la bouche pour ne pas être en contact directe avec elle. Il s'occupait de sa chère mère, cette tendre femme qui l'avait mis au monde et il lui racontait des histoires. Le père, médecin de guerre, rentra à la maison, n'y resta que quelques jours où il tournait en rond dans la chambre de sa bien-aimée puis il partit. Sans laisser aucun mot, ni rien, plus aucune nouvelle. Cette disparition était douloureuse. Le jeune homme la rapprochait à un abandon, il haïssait ça, c'était pour lui de la traîtrise à l'état pur. Laisser sa femme malade et ses deux enfants seuls... Mary-Jane avait écrit une lettre à une de ses clientes lui priant de bien vouloir être la nourrisse de ses enfants durant son arrêt. La jeune femme se levait quelques fois, le cœur gros, au bord des lèvres. Elle tentait de se montrer forte pour Celimus et Lisa, ses deux perles... Elle ne pleurait pas, non elle attendait qu'on veuille bien l'accueillir au ciel. Elle avait eu une discussion avec son mari, il l'avait juré de revenir...
Les semaines s'écoulait, sa santé se dégradait au fur et à mesure des jours qui s’enchevêtraient les uns sur les autres terminant d'assembler les pièces du puzzle. L'image obtenue était celle de la mort. Déesse divine obscure fauchant les âmes des vivants pour se nourrir inlassablement. Warren n'était toujours pas revenu... Celimus était penchée sur le lit de sa mère, il osait poser sa main sur la sienne tandis que son corps se relâchait et que les yeux de l'amour de sa vie se fermèrent. Il ne cessait de la regarder, de lui parler puis vint le moment où elle s'en alla. Alors il s'effondra, laissant ses larmes s'écouler le long de ses joues pour venir s'écraser sur la peau blanchâtre de sa mère. Ces derniers mots ne furent qu'un au revoir, un « je vous aime Mère » avait été le bienvenu. La jeune femme avait répondu avec un faible sourire, la parole lui manquait. Jamais Celimus n'oubliera ce moment de sa vie... A jamais les traits de cette magnifique créature resteront gravés en lui.
*****
Quelques semaines plus tard, Warren revint. Le cœur brisé en un milliard de petits morceaux. Il n'avait pas réussi à sauver sa femme. Pourtant il avait essayé de l'aider, étant médecin il savait que la tuberculose ne se soignait pas encore. Il avait tout essayer... Des plus grands médecins aux pratiques les moins recommandables. Mais il n'avait rien trouvé... Son père, médecin lui aussi, lui avait parlé d'une pratique puissante que l'on appelait l'Alchimie. Ses quelques recherches ne menaient à rien, il tournait en rond. Après avoir appris la mort de son épouse il avait arrêté ses recherches. Laissant dans son carnet quelques petites traces de ses trouvailles sur cette sorte de « magie » chimique il revint à sa demeure, attendu par ses deux enfants. Il y laissa son sabre pour son fils ainsi qu'un collier à sa fille, collier de sa défunte génitrice il y avait de cela bien longtemps. Warren ne passa dans leur chambre que pour leur déposer un baiser sur leur front avant de s'en aller. Il avait beaucoup trop honte, honte de ne pas avoir été là lors des épreuves difficiles, honte de ne pas avoir sauvé sa femme de la maladie...
Les années s'écoulèrent. Celimus et Lisa furent placés sous la tutelle d'une nourrisse qui, il fallait bien le dire, ne le faisait pas pour les beaux yeux de Mary-Jane désormais décédée mais surtout pour cette fois-ci avoir un logement et pouvoir faire ce qu'elle désire. La fortune familiale était déjà assez modeste, n'oublions pas de dire que c'est cette femme, Theodora, qui fit crouler la petite famille sous ses dépenses exorbitantes. Malgré cela, Celimus grandit et se rendait souvent à la bibliothèque lorsque sa morphologie de jeune homme commençait à changer. Il suivit même des cours auprès d'un maître d'armes qui lui enseigna toutes les bases puis enfin les techniques de combat les plus raffinées. Déjà à l'âge de seize ans, Celimus devint le meilleur épéiste de cet homme assez reconnu dans ce quartier de Londres. Les deux jeunes gens n'avaient toujours pas de nouvelles de leur père.
Histoire
Spoiler:
1834 : « Tu sais... Lisa a bien grandi... »
Les semaines s'écoulaient, laissant grandir les deux enfants sans leurs parents. La nourrice était partie lorsque Celimus atteint la majorité. C'était triste mais c'était ainsi : la fortune familiale était au plus bas, plus aucune richesse, presque plus rien. En revanche les enfants avaient été bien élevés et se comportaient de manière exemplaire. La boutique de Mary-Jane était restée intacte niveau architecturale et mobilier, seuls les tissus, les mannequins de fers, ainsi que les corsets, les bonnets et les chapeaux avaient disparu. Tout avait été vendu et le magasin avait donc fermé. Personne ne pouvait s'en occuper et Lisa n'avait pas appris le corps du métier. Cependant cela appartenait toujours à la famille Adam, le jeune homme ne désirait point vendre ce qui était à sa mère mais aussi ce qui pouvait lui servir plus tard. Celimus avait donc dix huit ans et l'âge de se marier ainsi que d'avoir des enfants. Sa fiancé avait finalement était promise à un homme plus fortuné que lui mais cela ne lui faisait rien. Il ne l'avait entrevue que deux fois et les manières de la demoiselle n'étaient pas pour lui plaire. Ce n'était pas le genre de femme qu'il aimait avoir à ses côtés. Il fallait également dire qu'il ne s'était pas battu pour devenir son mari, il l'avait laissée partir comme le fleuve laisse s'écouler l'eau. Il aurait presque pu lui faire un signe de la main de loin pour lui dire adieu, mais voilà il ne l'avait pas revu et les parents de la petite bourgeoise adoptaient un comportement des plus désagréable envers le jeune homme.
Sa soeur se métamorphosait en une jolie et charmante jeune fille. Qui ne l'aurait pas aimé aurait été un homme damné. Sa gentillesse et sa douceur étaient les mêmes que sa mère, aussi bien qu'il la chérissait tout autant voir plus.Elle, avait quatorze ans, elle avait l'âge d'être promise à un jeune homme. Celimus la trouvait beaucoup trop jeune encore mais quoi de plus normal comme réaction lorsqu'il s'agit d'un grand frère ? C'est alors qu'elle arriva, une lettre qui semblait provenir du Nouveau monde de par l'adresse mais également l'enveloppe. Le jeune homme s'était renfrogné, elle provenait de son père et s'adressait à lui. Simplement elle ne le concernait pas tellement, la lettre indiquait uniquement le fiancé de la jeune Lisa. La belle, quant à elle, ne pensait plus qu'au jour où elle rencontrerait son prétendant. Pourquoi son père s'occupait-il de ça après tant d'années ? Pourquoi avoir envoyé une lettre ? Lisa était promise à un petit bourgeois commerçant mais aussi artiste. Celimus ne l'acceptait pas, après tout elle restait sa petite sœur d'amour ! Le jeune homme ne comprenait toujours pas pourquoi son géniteur ne revenait pas à la maison. Comme preuve qu'il ne rentrera jamais, il y avait lu un petit mot dans la lettre. Un petit mot à son égard. La demeure familiale appartenait désormais à Celimus. Fort bien... Sa haine envers son père grandit. Il avait abandonné Mary-Jane et maintenant ses propres enfants. C'était inconcevable... En réalité la honte ainsi que la culpabilité tiraillaient Warren, il se trouvait indigne de revoir ses enfants, ils lui en voudraient à coups sûrs et il ne pouvait pas leur révéler la présence d'une certaine magie que l'on nommait l'alchimie. Il ne savait pas si elle était dangereuse et cela l'inquiétait. Il ne désirait pas qu'un jour ses enfants tente une expérience à l'aide de cette pratique douteuse. Cette honte qui l'envahissait le brûlait de tout son être, sa femme... Son épouse, celle qui avait peuplé sa vie de bonheur, elle n'était plus depuis six ans. Il l'avait perdu, il n'avait pas réussi à la sauver. Warren avait été un faible et désormais il est devenu un lâche. Un lâche à ses yeux mais aussi un lâche aux yeux des êtres qu'il avait crées. Il ne pouvait plus se permettre de retourner les voir. Il avait été trop idiot pour être parti et croire qu'il aurait pu la sauver. Qu'adviendrait-il de son fils Celimus ? Que ferait-il de sa pauvre carcasse ? Il l'assassinerait, lui sauterait à la gorge, de ça il en était presque certain. Oui, ses enfants devaient lui en vouloir terriblement mais il lui manquait ce que l'on appelle le courage. Le courage de faire face à son fils devenu homme. Le courage de faire face au cercueil de sa bien aimée et de son modèle réduit, leur fille Lisa.
La vie continua pour le médecin qui envoyait perpétuellement un bout de son salaire à son fils mais aussi à sa fille. Ils ne le savaient pas mais étant endettés ils devaient payés. L'argent que leur envoyait donc Warren servait à ça. Celimus n'avait même pas conscience que leur père leur faisait transmettre une part de son gagne pain. Non, il pensait qu'il n'avait rien d'autre à payer que la nourriture, les matières premières ainsi que les vêtements. Son métier n'était pas des plus simples. Il s'occupait des rescapés des guerres ou bien des soldats malades. Bien de nombreuses fois il faillit attraper une de ces bêtises qui rôdait dans les camps. Les soldats revenaient presque toujours blessés, mutilés, les temps étaient durs pour ceux qui combattaient. Les piqûres d'insectes se faisaient également plus fréquentes et transmettaient des maladies. De ça, le père de famille déchu en était sûr.
1835 : « nous avons eu de la chance par rapport à certains enfants Maman »
Un an s'était écoulé, Celimus vivait seul auprès de sa sœur. Les temps recommençaient à être dur. Le jeune homme travaillait, tantôt en tant que tanneur, menuisier, charpentier. Il ne se mettait jamais à son compte, il effectuait simplement quelques petits remplacements pour gagner sa vie même si ce n'était pas son rêve depuis tout petit. Il avait songé alors à s'enrôler dans l'armée mais sa sœur était encore sous son aile, il ne pouvait la laisser vivre seule. Londres n'était pas une Capitale des plus sûre pour une demoiselle seule à la maison. Il voulait être là pour la protéger quoiqu'il arrive. Ainsi il travaillait même à WhiteChapel tentant d'esquiver les lieux infectés de maladies. Il effectua tous les petits travaux durs et laborieux de la basse classe mais ça lui permettait de vivre, alors il ne rechignait pas et faisait de son mieux pour plaire à ses employeurs. Beaucoup n'étaient pas des plus aimables et il devait bien l'avouer, certaines pulsions meurtrières l'envahissaient mais il passait outre et tentaient de les oublier. Un jour, il fut même embauché dans un café pour tenir le rôle de serveur. Il devait bien avouer que cet emploi lui plaisait bien plus que tous ceux qu'il avait fait. C'était nettement moins embêtant mais il rentrait chez lui plus tard également. Cependant sa tenue vestimentaire lui convenait. Ce n'était pas un café de la haute noblesse. Il était placé de telle sorte à ce que ceux qui rentraient du travail y fasse une halte pour se détendre. Il y voyait généralement des petits bourgeois commerçant ou bien des ouvriers un peu plus fortunés que la normale. L'ambiance y était agréable et non mesquine, l'argent n'y coulait pas à flot et il n'y avait généralement aucune altercation. Le café se trouvait à proximité de St Katharine's Docks donc au port.
Sortant du café, il enfila sa veste sombre qu’il boutonna légèrement laissant le col ouvert. Il n’y avait qu’une petite bise pour venir lui caresser le visage. Il sentait légèrement la bière. Il s’était payé de quoi boire avant de partir du travail tard, il devait être deux heures ou trois heures du matin, tout restait encore un peu confus. Un homme vendait à la sortie du pain et d’autres petites nourritures. Sortant son pourboire il se paya un pain. Il avait faim, il n’avait pas mangé de la soirée. La nourriture froide entre ses mains et légèrement rassied sentait tout de même agréablement bon. Ce marchant était bien placé, juste à la sortie du café pour que les employés viennent lui acheter ce qu’il avait à leur offrir. Il était malin le vieillard et se faisait de l’argent ainsi ! Ce n’était pas le meilleur pain de Londres mais cela apaisait les estomacs tard le soir. Sa récompense du soir sous le bras il observa quelques instants le fruit de son dur labeur avant de ranger les pièces dans une bourse. Quelques mètres plus tard Celimus se raidit, il sentait un regard peser sur sa nuque, qui cela pouvait bien être ? Il porta sa main à son couteau de poche avant de se retourner doucement en apercevant deux petits yeux verts qui l’observaient. Un enfant très certainement, mais que faisait-il là le soir si tard? Il inclina doucement la tête sur le côté avant de se rapprocher. Il ne vit qu’une lumière étincelante et entendit un son métallique se répercuter dans la rue. L’enfant s’était jeté à tard en tenant un couteau droit devant lui en tremblant. Ses cheveux crasseux encerclaient son visage maigre. Sa peau était noircie par la saleté des rues de la capitale. Ses yeux étaient furtifs, voir craintif. A une distance respectable le futur loup-garou se baissa à sa hauteur et lui montra son pain. Il tenta de le rassurer avec sa voix, lui disant qu’il ne lui voulait pas de mal. Il posa sa même son propre poignard à terre et rompit le pain. Celimus lui tendit alors le morceau. Il en gouta un morceau comme pour lui montrer que c’était bon et non pas empoisonné avant de le lui lancer. L’enfant l’attrapa le pain et le porta à sa bouche directement.
- J’en ai encore si tu veux mon garçon, regarde…
L’enfant continua de manger et eut un petit grognement craintif lorsqu’il vit Celimus à quelques centimètres de lui cette fois-ci. L’homme lui tendit alors la main en souriant. Hésitant, il le détailla de la tête aux pieds avant de déglutir et de poser sa petite main dans la sienne. Il ne devait pas avoir de dix ans. Le ramenant doucement contre lui il lui promit alors de veiller sur lui. Le gamin n’avait qu’une vieille chemise ainsi qu’un pantalon de soie troué en guise de vêtements. Il n’avait pas de chaussures bien trop longtemps petites pour lui. Il lui offrit alors sa veste et le porta comme une princesse. Ce fut le début d’une longue amitié.
1836 : « je ne pensais pas lui faire honneur un jour »
Le jeune garçon était à la maison depuis bien un an maintenant, ou peut-être un peu moins. Lisa et Celimus s'en étaient occupés comme s'il s'agissait de leur petit frère. Celui-ci s'était montré d'une très grande amabilité et avait montré au maître de la maison qu'il pouvait également se montrer très doué dans le maniement des armes à lame. Il avait appris à bien se tenir et à se montrer respectueux. Ils leur avaient donné un nom, simple, mais cela devrait faire l'affaire. Le gamin s'appelait donc Nathanael. On lui aurait demandé son nom de famille l'enfant n'aurait pas hésité une seconde. Il faisait désormais parti des leurs et se considérait donc comme un Adam. Le petit devait avoir désormais neuf ans, il ne se rappelait pas vraiment de son enfance, en réalité il ne se souvenait pas d'avoir été présenté à un orphelinat un jour. Ses parents avaient été, selon ses dires, des pauvres fermiers qui un jour lors d'une petite visite à Londres en avaient profité pour le laisser. Cela leur faisait moins de soucis et ils avaient déjà trois autres bouches à nourrir, ce qui était assez complexe pour eux. Tout semblait aller bien, bien que Celimus devait travailler un peu plus et faire des heures supplémentaires pour que l'enfant ne manque de rien. Il s'habituera bientôt à travailler d'arrache-pied pour les enfants.
Les nouvelles du Nouveau Monde ne tardèrent pas à arriver en Angleterre. Suite à une dernière opération militaire, de nombreux blessés avaient rapporté des maladies ainsi que des bactéries des pays environnant. Celimus avait reçu une lettre le 18 juin 1836... Elle apportait certainement des mauvaises nouvelles. En effet, elle lui rapportait la mort de son père, médecin dans l'armée. Ils n'avaient pas pu bien identifier les causes du décès, mais dans des temps comme ceux-ci on n'y faisait pas réellement attention. Une infection avait alors été supposée, peut-être avait-il été touché par les bactéries ? Toujours en était-il qu'après son service le médecin avait déclaré avoir de la fièvre et des douleurs musculaires. Il n'avait survécu qu'une semaine... Un enterrement fut donc organisé. Le corps de l'homme fut enfermé dans un cercueil et rapatrié en Angleterre. Les préparation de la cérémonie durèrent deux mois environs. Ce ne fut que le 10 Août que son corps rencontra enfin la terre du cimetière. Celimus avait été présent en compagnie de sa sœur. Le gamin était venu également. L'annonce de sa mort ne lui avait fait ni chaud ni froid. Ils avaient tous été abandonnés... il n'eut qu'un regret, ne pas l'avoir tué de ses propres mains. Il lui avait fait cependant honneur. L'homme avait emporté ses secrets dans sa tombe. Celimus ne s'était rendu à l'enterrement que par respect pour s sœur qui elle avait légèrement pardonné à leur géniteur leur abandon. Son père étant mort tout lui revenait donc, il était le fils légitime et héritier des terres bien qu'ils ne possèdent presque plus rien...
Décembre 1837 « Je ne finirais peut-être jamais père mais j'aime les enfants autant que toi Maman. »
Le décès du père de famille n'avait pas été une nouvelle qui les avait fait sauter de joie malgré leur ressentiment face à ce géniteur qui s'était permis de les laisser seul dans la société lugubre de Londres à cette époque. Le mariage de sa sœur avait chamboulé légèrement son petit quotidien de grand frère protecteur. Il était vrai que le promis avait souvent rendu visite à Lisa mais Celimus ne s'était jamais imaginé la voir partir avant lui. Il n'avait aucune épouse ni future promise, il se retrouvait délibérément seul sans qu'il ne puisse y faire réellement quelque chose. Heureusement Nathanael était là, il l'aidait dans les tâches quotidiennes de la vie et s'occupait de faire du ménage lorsque le maître partait. Il revenait parfois tard le soir et s'endormait dans le fauteuil du salon sans pouvoir saluer Celimus. Celui-ci ne le laissait jamais bien longtemps parmi ces coussins et préférait l'allonger dans un lit. Il dormait avec lui en attendant de trouver un petit lit pour qu'il puisse se reposer seul. Cela ne dérangeait pas le jeune homme qui appréciait la compagnie. Être seul l'oppressait, il avait besoin de compagnie. Ce petit garçon avait l'air nettement plus courageux que lui. Il éteignait les lampes sans avoir peur par la suite du monstre qui pouvait sortir du placard ou surgir d'en dessous du lit. Mr Adam était fier de voir son petit garçon ainsi. En même temps il avait bien grandi. Il avait même réussi à lui apprendre à lire écrire et compter ! Pour son plus grand désespoir Nathanael ne s'intéressait pas vraiment à la littérature. C'était d'un réel dommage. Formé par un maître d'armes Celimus savait parfaitement manier toutes les lames possibles et inimaginables, il aimait d'ailleurs beaucoup cela et s'occupait lorsqu'il ne travaillait pas à perfectionner son art du combat. C'est ainsi que vers le mariage de sa sœur il prit la fonction de maître d'armes et enseigna donc cet art aux personnes qui désiraient savoir se défendre. Il s'occupait bien souvent d'enfants de petits nobles ou de bourgeois lorsque leur père respectif n'était soit pas à même de se battre ou bien de s'occuper de leur progénitures.
C'est ainsi qu'il travaillait parfois à domicile, laissant Nathanael s'occuper de la maison. Il lui avait trouvé une occupation pour les journées où il ne pouvait pas être là. Après avoir ouvert le carnet de son père pour au moins la millième fois de sa vie il se lança dans la médecine par les plantes. Du moins... il vendait des baumes, des onguents, des mélanges de plantes lorsqu'il n'était pas là. Celimus avait appris tout ce que son père avait su autrefois. Ainsi intimement il connaissait les secrets de la médecine et aurait pu se proclamer médecin. Mais cela aurait été trop encombrant pour lui. Il soignait ses blessures et celles du petit c'était déjà bien, il ne voulait pas s'occuper des autres, cela l’agaçait au plus haut point. Beaucoup de clientes se rendait dans la boutique de la mère à Celimus, elles venaient régulièrement pour des petits problèmes et cela compensait le manque d'argent des deux jeunes hommes. Il leur fallait vivre convenablement tout de même !
Le jeune homme éduquait un futur marié à Trafalgar Square. Un soir qu'il rentrait chez lui, son sabre sur le flanc gauche, il prit la direction de Whitechapel. Il avait ramassé pas mal d'argent ce soir là, peut-être pourrait-il se faire un peu plaisir avec Nathanael et s'acheter un beau morceau de viande dans l'abattoir ? Il paierait cher, de ça il en était sûr mais il désirait au moins que le gamin mange bien. Ainsi il s'arrêta dans l'abattoir le plus propre du quartier (ce qui n'était pas tâche aisée à trouver) et en ressortit avec des bons morceaux de bœuf, de quoi tenir pendant une semaine à deux ! Il allait traverser un petit pont lorsqu'il s'arrêta soudainement, sa viande empaquetée dans un drap à carreaux. Il fronça les sourcils et distingua alors une silhouette recroquevillée sur elle-même dans l'obscurité. Il s'approcha d'elle. Elle recula et s'enfonça dans les profondeurs de l'obscurité. Se pinçant les lèvres, il observait l'enfant. Car oui c'était une petite fille qui devait être âgée à peine de sept ou huit ans. Elle était maigre et craintive. Un peu enfant sauvage. En réalité elle grognait et se déplaçait presque comme un animal mais elle avait reçu une éducation. Elle se comportait simplement comme les chiens et les rats pour se protéger. Finalement, le voyant respecter une distance convenable elle montra son propre corps et s'exclama « Elia. » Celimus fit de même pour se présenter et elle finit par se loger dans ses bras en tremblant de froid. Il avait plu la veille, l'enfant avait réussi à survivre, il ne savait par quel miracle... Elle ne portait que des haillons ainsi qu'une vieille couverture. Ainsi il la ramena à la maison. Après l'avoir décrassé il prépara à manger et nourrit les deux enfants qui ne tremblaient pas de froid mais bien de faim. Il remarqua alors qu'elle ne se jetait pas sur la nourriture. Elle restait silencieuse et bien éduquée. Après un petit signe de la main et des paroles apaisantes elle commença à manger avec rapidité manquant de s'étouffer à quelques moments. Nathanael se mettait à rire et lui servit un verre d'eau en lui demandant de faire attention sinon elle n'arriverait pas à digérer correctement. Plus tard elle leur annonça qu'elle venait de s'enfuir d'un orphelinat, cela ne faisait que deux semaines qu'elle traînait dans les rues.
Les prochains jours, semaines et mois se déroulèrent à merveille. La petite fille avait sympathisé avec leur deux nouveaux amis. Entre temps Celimus avait fait la connaissance de Rosa, Anne-Marie et Gabriel. Cela formait une véritable petite famille. Le jeune homme en avait besoin, il avait tout perdu, sa mère, son père, sa fiancée et sa sœur qu'un homme lui avait arraché... Il ne restait plus qu'eux, des êtres innocents qu'il fallait éduquer et nourrir. Cela ne dérangeait pas ce futur loup-garous qui s'en occupait comme s'il s'agissait réellement de ses propres bambins. Il les aimait tellement... Aussi réalisa t-il la cruauté de la vie... Combien d'orphelin était encore dans les rues ? Ils ne demandaient qu'à être adopté et la plupart était lâchement abandonné par la moitié de la population londonienne. Celimus trouvait cela des plus injustes, chaque enfant devrait avoir une famille, l'Angleterre devrait faire quelque chose ! Il trouvait cela honteux que des milliers d'enfants restent dans les rues ou bien encore sans parent ! Combien en mourrait chaque années ? Non mieux, combien périssait chaque jour des maladies et du manque de nourriture ?
1838 : « je ne m'attendais pas à cela... je me haïrais toute ma vie »
Tout semblait bien se passer entre ces jeunes gens. Chaque enfant prenait part à la vie de la maison. Celimus avait été forcé de travailler beaucoup plus. Il n'avait pas les moyens de nourrir tous ces enfants mais au moins ils avaient un lit, des vêtements et du pain. Parfois de la viande et très souvent des légumes. C'était moins cher... les pommes de terre étaient à portée de main, à vrai dire la petite ferme de Celimus possédait comme un grand potager dans lequel ils cultivaient d'excellent légumes. Ils en avaient besoin. Il fallait qu'ils vivent tout de même ! Celimus, quant à lui, avait du proposer ses services en tant que mercenaire. Il tuait pour de l'argent. Cela ne lui rapportait pas beaucoup, il s'agissait quelques fois de simples informations ou observations : une femme qui trompait son mari, un transfert de marchandise, une affaire de vol. Il ne tuait pas forcément mais quand cela lui arrivait il gagnait assez bien sa vie. Seul Nathanael était au courant, pas pour les meurtres mais pour le reste. Ainsi il ne s'étonnait pas de voir son ami rentrer avec un beau morceau de viande ou de nouveaux vêtements pour les enfants.
C'était en juin que se passa le drame. Le froid avait laissé place à une certaine chaleur dissimulée sous les affreux nuages bas et grisâtre de Londres. Ne pourraient-ils donc jamais apercevoir les rayons du soleil ? Cela n'avait pas empêché la petite troupe de s'en aller en direction d'un lac. Ils avaient demandé service à un ouvrier qui passait à cheval avec une immense charrue. Il les avait transportés jusqu'à la lisière de la forêt et était venu les chercher au courant de la soirée. Les enfants avaient passé leur journée dans l'eau, cela leur faisait du bien, heureusement elle n'avait pas été très fraîche et même Anne-Marie avait osé s'y aventurer. Celimus avait partagé ce petit moment avec eux, cela leur faisait du bien à tous. Un jour il leur construirait une cabane pour y passer un jour ou deux, cela les détendrait. Ils avaient besoin de passer un moment au calme une fois de temps en temps... c'étaient tout de même des enfants !L'homme était donc revenu, la nuit allait presque tomber et la lune était bien haut dans le ciel... Elle s'était arrondie comme pour sourire aux habitants de la ville, comme pour les illuminer dans leur affreuse soirée. Les enfants grimpèrent un à un dans la charrue tirée par deux chevaux... Puis une petite touffe de cheveux s'éloigna du groupe en courant. Celimus sentit son cœur battre la chamade, mais où allait-elle ? Il jeta un regard entendu au fermier qui lui laissa un de ses chevaux et partirait pour la ville avec les enfants si le jeune homme ne revenait pas dans les dix minutes qui venaient. Il s'en alla alors en courant à la poursuite de la jeune Elia. La jeune fille était repartie vers le lac précipitamment. En réalité elle avait oublié quelque chose... Une chose assez précieuse à ses yeux... Un bruit se fit entendre alors qu'elle se penchait vers le bord de l'eau. Puis un autre. Soudain un cri perçant arriva jusqu'aux oreilles du jeune homme qui se figea d'effroi. Il hurla alors à plein poumon :
- ELEA !!!! ELEA !!!!
Mais rien... Elle ne lui répondait pas elle continuait de crier, non de s'égosiller... c'était de la peur... De la souffrance, de la douleur. Puis le silence se fit, lourd et pesant. Lorsque Celimus arriva l'enfant était à terre. Une plaie béante au niveau de l'estomac. Elle se tenait le ventre comme elle le pouvait et le regardait d'un air effrayé. Elea respirait difficilement, à chaque fois que ses poumons s’emplissaient d'air elle poussait un gémissement et aussitôt le sang abondait un peu plus de son corps. La suite restera un souvenir flou pour Celimus. Une créature étrange avait alors surgit de nulle part, entravant son chemin alors qu'il allait rejoindre l'enfant. Celle-ci sembla lui sauter à la gorge et le mordit. Il ne se souvint que de la douleur fulgurante. Un coup partit. Il venait de faire feu, son pistolet à percussion au niveau de la poitrine de l'immense loup. De l'argent, oui... Il avait un beau jour, après un duel entre gentilshommes, trouvé deux balles d'argent. Encore abasourdi par la détonation de son revolver il réussit à repousser le corps. Un cri s'évada de sa gorge. Devant lui se tenait le corps de l'enfant, pantelant, presque sans vie sur le sol. Elle respirait faiblement. Il avait tiré de trop prêt, la balle avait traversé le corps du monstre pour venir se loger dans celui de l'enfant. La gamine le regarda avec incompréhension. Elle écarquilla les yeux sous l'effet de la douleur et tandis qu'il la prenait dans ses bras et tentait de compresser la blessure elle lui logea dan la main un petit bracelet de perles vertes. Des jades. Celimus lui avait fait cadeaux de ces quelques perles pour qu'elle s'amuse avec et fasse de jolis bijoux. Bracelet que Celimus gardera toute sa vie. A partir de ce jour il se haït. Il haït le monstre qui avait attaqué sa petite fille. Ce monstre qui, par la même occasion, l'avait fait devenir une créature abominable lors des soirs de pleine lune. Elea fut enterrée, dans le jardin, sous un rosier, en souvenir de son amour pure et de son innocence. Par manque d'argent elle n'eut pas de sépulture à la hauteur de ce qu'elle était. Celimus avait fait de son mieux pour lui offrir un repos éternel. Eléa était morte et une partie de Celimus s'était envolée avec elle.
1839-1842 : « j'ai finalement réussi à dompter cette malédiction qui me pèse... Seras-tu un jour fière de moi Maman ? »
Les mois se sont écoulés après la mort de cette tendre enfant. Celimus se sentait toujours autant coupable... Il l'avait achevé... peut-être était-ce bien mieux ainsi ? Elea avait lentement souffert quelques secondes avant sa mort, peut-être que ce coup de grâce avait été une sorte de bénédiction pour elle ? Toujours en était-il qu'il se considérait plus que jamais comme un meurtrier, il avait tué son deuxième petit orphelin... Son ami en quelque sorte, sa petite sœur... Il se haïssait et cela ne changera plus jamais. Désormais il oubliait son père, sa lâcheté, il se considérait bien trop comme un monstre pour pouvoir juger à nouveau cet homme. Cependant les enfants avaient réussi à le divertir. Il les aimait vraiment. Seul Nathanael connaissait la vérité. Chaque nuit de pleine lune Celimus s'attachait, sa première expérience en tant que loup-garou avait été des plus monstrueuses. Cette nuit-là il s'était attaqué à un jeune homme près du port. Cela avait été affreux... immonde, il se souvenait encore du goût du sang...
Trois autres enfants avaient rejoint la brochette de bambins. Un petit qui se nommait Flitz et des jumeaux Maxime et Herman. Tous s'entendaient à merveille. Dans le courant de 1839, Celimus apprit l'ouverture d'une excellente fabrique d'armes. Il lui en fallut bien peu pour s'y précipiter et admirer tous les fleurets présents. Après y avoir fait quelques emplettes il discuta avec le patron de l'entreprise. Un brave gars. Les deux jeunes gens paraissaient bien s'entendre. L'affinité n'était pas encore présente. Quelques temps plus tard ils se rencontrèrent sous leur forme lupine, ce fut le début d'une grande amitié. Les deux hommes s'invitaient assez régulièrement et ce qui réchauffait le cœur du jeune homme fut de voir l'amour que portait Francis aux enfants. Au moins quelqu'un le comprenait. Quelqu'un comme lui . [passage à revoir après le(s) rp(s) flashback.]
Dernière édition par Celimus A. Adam le Sam 20 Sep - 15:33, édité 4 fois
Celimus A. Adam
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Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 22/06/2014 Race : Loup-Garou Classe sociale : Petite Bourgeoisie Emploi/loisirs : Maître d'Armes/ Mercenaire Age : 26 ans Age (apparence) : 26 ans Proie(s) : Vampires et ennemis de ses clients Résistance mentale : 4/5
Sujet: Re: Celimus Aaron Adam Dim 10 Aoû - 15:09
En société
Famille: Sa mère n'étant plus de ce monde, son père les ayant laissés en plan et sa petite sœur s'étant mariée à un petit bourgeois, il ne possède comme famille qu'un petit groupe d'enfants qu'il chérit plus que tout. Il sont en tout sept et l'âge varie entre cinq et seize ans. Il y a une majorité de garçons pour deux filles de huit et treize ans. Il y a donc Anne-Marie (française de huit ans), Rosa (treize ans), Flitz (cinq ans), Herman (sept ans), Maxime (sept ans) Gabriel (quatorze ans) et Nathanael l'aîné (seize ans).
Les enfants:
Anne-Marie
Anne-Marie est une petite fille de huit ans née en France. Elle possède des cheveux chatains clairs ainsi que des prunelles vertes. Elle est de nature calme et timide. C'est une fillette très solitaire qui cependant prend part aux tâches quotidiennes. Elle s'entend tout particulièrement bien avec Gabriel qui la protège comme un grand frère.
Rosa
Rosa est une jeune fille blonde aux yeux noisettes de treize ans. Loin d'être une fillette réservée elle fait part de ses idées et aime diriger les jeunes garçons du petit groupe à la baguette. Elle possède cependant de bonne manière et excelle dans la couture mais plus surprenant pour une fille de cette époque, le maniement du fleuret. Elle aime venir en aide et respecte Celimus. Elle obéit au doigt et à l'oeil si on lui demande quelques services.
Flitz
Flitz est un petit anglais de cinq ans débordant de joie et d'énergie. il est certainement celui qui écoute le moins le maître des lieux à cause de son jeune âge. Il possède une fine chevelure blonde platine ainsi que des yeux bleus. Toujours prêt à faire des bêtises il craint cependant Nathanael qui tente quelques fois de le recadrer.
Herman & Maxime
Herman et maxime sont deux frères jumeaux nés à Chinatown. Ayant été tout deux retrouvés tous petits, et ne parlant pas beaucoup, Celimus ne connaissant pas leurs noms leur en attribua un à chacun. Ils se disputent assez souvent et n'hésite pas à se taper dessus pour un rien. Mais également très joueurs et vicieux, ceux sont eux qui apportent beaucoup d'animations à table ainsi que dans les tâches quotidiennes. maxime est cependant plus solitaire que son frère. Ils sont tout deux bruns aux yeux noisettes, Celimus suppose que l'un de leurs deux parents était européen par la forme de leurs yeux assez occidentale.
Gabriel
Gabriel est un jeune garçon de quatorze ans pleins de bonne volonté. il essaie de bien faire et d'aider au maximum Celimus. Il distribue le journal dans la ville pour gagner des sous et aider à payer les vêtements ainsi que la nourriture. Il est toujours prêt à aider mais parle peu à l'instar de Nathanael qui est un vrai moulin à paroles. Il est blond aux yeux bleus qui tirent vers le vert.
Nathanael
Nathanael est un jeune homme de seize ans. Ses long cheveux bruns sont attachés en une queue de cheval haute. Ses yeux sont d'un vert olive. il est un bon vivant, il s'agit un peu du sosie de Celimus mais en plus jeune avec des cheveux plus long. Il est également le meilleur élève de Celimus parmi tous les adultes qui viennent prendre des cours. Très bavard il n'hésite pas à plaisanter ou bien à boire un verre avec le maître des lieux. les deux jeunes hommes sont très proches. Nathanael est le seul à connaître la nature de Celimus. c'est également lui qui se charge de s'occuper de la marmaille lorsque son maître n'est pas là ou bien les jours de pleine lune. il peut cependant se montrer sévère et peu patient.
Ennemis: Les ennemis de Celimus sont ceux qui s'en prennent aux enfants mais aussi les chasseurs de loups-garous qui les traquent. Il se plaît à tuer les vampires qui lui causent des problèmes de par sa nature lupine.
Alliés: Il ne possède que deux seuls et uniques alliés, le jeune Nathanael qui est le meilleur de ses élèves en matière de combat ainsi que Francis Grant, un précieux ami qu'il fréquente souvent, lui aussi loup-garous.
Situation: Celimus connaît seulement l'existence des loups-garous ainsi que celle des vampires pour en avoir croisé et tué quelques uns dans sa vie.
Localisation sur l'Ombre
Votre demeure: Celimus ainsi que tous les enfants habitent dans une sorte de petite propriété fermière appartenant au père du maître. Elle se situe à l'intérieur même de la ville mais parait être de l'extérieur une maison de petite bourgeoisie. celle-ci est assez vaste au niveau des bâtiments. il y a tout d'abord la maison (que l'on voit de la rue) qui possède quatre grandes chambres. les deux filles dorment ensembles pour ne pas les mélanger avec les garçons. Gabriel est donc dans la même pièce que le plus jeune ainsi que Maxime. Nathanael dort avec Herman. Les dispositions ont été faites en sorte que personne ne se dispute entre eux. Celimus loge dans une chambre un peu mise à l'écart de toute la maison. Il s'agissait de celle de ses parents. Le domaine possède une cours sans volatile, c'est une propriété servant simplement de foyer. il n'y a que des chevaux pour pouvoir se déplacer. non loin du terrain herbeux se situe une grange, c'est là que le jeune homme s'enferme lors de ses transformations. il y a installé des chaines de fers pour pouvoir s'attacher et donc garantir la sécurité des enfants. Celle-ci est, pour une grange, assez bien isolée, les bruits ne se font que peut entendre, le jeune homme a fait en sorte d'étouffer les cris. La demeure se trouve à proximité de Paulo's Park, son terrain donne presque directement à celui-ci.
Endroits les plus fréquentés: Celimus gambade où bon lui semble, il n'a pas de lieu attitré où il doit se rendre. Il fait son métier de mercenaire là où on le lui dit de faire et c'est tout. Cependant il aime aller aux parcs, aux coins d'eaux mais aussi dans les bibliothèques. Il fréquente les églises tous les dimanches pour les enfants.
But(s)
Échapper aux Hunters ainsi qu'aux vampires fait parti de l'un de ses buts dans la vie. Il compte vivre longtemps et vieux. Il ne supporterait de laisser seuls les enfants quoique sa sœur pourrait s'en charger si elle n'avait déjà pas deux bambins dans les pattes. Il souhaite protéger coûte que coûte cette petite famille. Plus secrètement il aimerait pouvoir mettre fin à cette malédiction qui pèse sur lui comme un âne mort. Tuer les vampire est également pour lui un fin plaisir, il les hait pour leur sale manie à boire le sang des humains. Il ne voudrait pas voir l'un de ses gamins se faire vider un jour de son sang. Il ne le supporterait pas et tuerait tout sur son passage. Que le vampire soit homme ou femme cela lui est égale, il ne supporte pas l'injustice.
Armes et équipement
Armes: Celimus possède surtout des armes possédant de fines lames tranchantes. Maître d'Armes, il se doit de savoir les utiliser chacune à la perfection. L'art du combat et de l'escrime est son domaine, il se pense pour le moment invincible puisque jamais détrôné. Cependant l'arme qu'il garde près de son flanc reste le sabre, lame étrange qu'il faut manier avec précaution, tous les coups ne sont pas permis... ce sabre vient de son père qui lui-même l'a reçu de son propre géniteur. Celle-ci qui est d'argent ce qui cause d'ailleurs beaucoup de tord à notre loup-garou lorsqu'il veut l'aiguiser. Il met d'ailleurs des gants pour ne pas être en contact directement avec ce métal; cependant l'argent lui est également bénéfique lorsqu'il se retrouve face à un vampire qui rêve de lui déchiqueter la gorge. C'est un sabre de style anglais, à la poignée dorée et argentée. C'est une arme de guerre qu'il ne prêtera jamais même à ses élèves, ses orphelins. Cependant le jeune homme possède une autre arme, un pistolet basique dont il ne se sert presque jamais. Viser droit il sait le faire mais il a peur de se louper et de ne pas atteindre sa cible. C'est une arme de second recours si jamais le combat ne se fait pas au sabre. Les armes à feu lui ont toujours fait assez peur, il ne veut s'imaginer la souffrance que peut provoquer une balle. Ces armes-là sont les seules qu'il porte sur lui avec un petit couteau pour les tâches et les soucis quotidiens. En revanche sa propriété renferme d'autres trésors, il possède bien évidément d'autres lames, comme des fleurets etc... pour enseigner son art. Ces armes ne sont pas venus ici par hasard, il ne les a pas acheté, non elles proviennent généralement d'une de ses victimes, de mêmes pour les revolvers. Chaque enfant possède son propre fleuret, seuls Gabriel et Nathanael les deux plus grands possèdent un sabre, Rosa en recevra un lors de ses quatorze étés.
Objets personnel: Le jeune homme ne possède pas d'objets sortant de l'ordinaire. Il lui reste cependant un carnet de notes venant de son père où sont répertoriées toutes les maladies connus, de la moins à la plus grave,, ainsi que le traitement. Ici sont écrits tout ce que doit savoir un médecin, il y a également des schémas de plantes ainsi que quelques remèdes à faire chez soi. Il ne l'a pas encore vu mais dans la reliure du carnet se trouve une feuille ancienne pliée. Quelques notes sur l'Alchimie y sont inscrites.
Celimus ne possèdent pas grand chose non plus mis à part un tableau de Rosa où sont peints tant bien que mal les membres de cette petite famille. Cela n'exclue pas le fait qu'il reste très réussi et qu'il trône dans la chambre du maître du domaine, accroché à un mur. Autour du poignet on peut y apercevoir un petit bracelet fait de perles et de tissus assez féminin. Il appartenait à une enfant qu'il avait recueilli chez lui, malheureusement, celle-ci n'est plus de ce monde, partie un soir de pleine lune.
Pouvoirs
- Caméléon: Un Loup qui possède ce pouvoir peut changer la couleur de sa fourrure selon les besoins. Dans la neige par exemple, il est plus difficile de voir un Loup blanc qu'un Loup noir... Inconvénients: Il faut près de 5 minutes pour se colorer entièrement.
- Parole mentale: On a toujours considéré que les Loups-Garous étaient presque dénués d'intelligence, ou du moins de facultés mentales exceptionnelles. Ce pouvoir est la preuve que les Hunters et les Vampires se trompent lourdement à leur sujet: certains Loups-Garous ont la faculté de communiquer via la pensée. Inconvénients: La parole mentale est souvent hachée, parfois même très difficile à comprendre. C'est un don incomplet qui ne marche pas avec toutes les créatures visées. Les Humains et les Homonculus y sont peu réceptifs, par contre les Lycans et les Vampires la captent facilement.
- Accumulation: Ce pouvoir est en outre assez spécial. Ne possédant pas la capacité de vivre éternellement comme les vampires il peut cependant accumuler les vies de chacune de ses victimes. c'est à dire que lorsqu'il tue imaginons, un jeune homme de 24 ans, Celimus vivra quelques années de plus (2 ans tout au plus) C'est comme s'il aspirait l'énergie vitale en tuant pour se régénérer et allonger sa durée de vie. Inconvénients: Aucun mis à part le fait que la culpabilité s'empare de lui lorsqu'il commet un meurtre. Il se sent alors coupable de vivre plus grâce à la vie d'une autre personne.
Comment avez-vous découvert le forum?: Hum.. Tout !
Votre niveau de RP?: Bah, hum... c'est à vous de juger, personnellement je pense m'en sortir mais il faut encore que je m'améliore beauuucoup, alors je dirais débutante ? (même si je suis sur ce forum depuis Août 2013 ^^)
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"Comme le Soleil réchauffe la Terre, l'Amour réchauffe notre vie" Red Bear Fiche de Celimus
Dernière édition par Celimus A. Adam le Mer 24 Sep - 21:11, édité 1 fois
Celimus A. Adam
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Sujet: Re: Celimus Aaron Adam Mer 24 Sep - 21:00
RP joués
~ Les aventures de Celimus ~
- Le Corbeau et les Loups [02/04/42] Celimus A. Adam a en ce moment même beaucoup de problèmes financiers. Les enfants lui demandent beaucoup de temps et ses multiples tâches l'épuisent quotidiennement. Ce soir il revoit son ami Francis H.Grant qu'il n'a pas revu depuis quelques semaines déjà.
- Mythes mycologiques [10/04/42] Avec Francis et quelques uns de ses enfants, Celimus se rend en forêt pour cueillir des champignons. Malheureusement, une laie en colère blesse le petit Herman et la compagnie doit rentrer en toute hâte pour le soigner.
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"Comme le Soleil réchauffe la Terre, l'Amour réchauffe notre vie" Red Bear Fiche de Celimus