La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !
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L'Ombre de Londres
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Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 21/08/2014 Race : Humaine. Classe sociale : Petite bourgeoisie. Emploi/loisirs : Fleuriste et chanteuse lyrique, harpiste. Age : 25 ans. Age (apparence) : 23 ans. Crédit Avatar : Print Vintage by Jennifer Healy
« La grâce de la nouveauté est à l'amour ce que la fleur est sur les fruits: elle y donne un lustre qui s'efface aisément, et qui ne revient jamais».
Fiche d'identité
Prénom: Adaline Nom: Maxwell Surnom: Aucun Sexe: Femme Âge réel: 25 ans Origine: Adaline est une Anglaise de naissance. Son père est Anglais, tandis que sa mère est Allemande. Classe sociale: Sa famille fait partie de la petite bourgeoisie. Emploi: Adaline tient la boutique familiale de fleur près de Emminent's Park; elle est fleuriste depuis ses quinze ans.
Race: HUMAINE
Essence: Adalien est une humaine normale.
Description physique
Taille: 1,63 m Poids: La jeune femme étant relativement menue, elle ne pèse que 51 kg. Yeux: Ses yeux sont grands, tels ceux d'une poupée, d'un vert profond aux quelques reflets bleutés. Cheveux: Sa chevelure ondulée, blonde aux reflets dorés, lui parcourt l'intégralité de son dos jusqu'au fessier, en plusieurs petites anglaises.
Description détaillée: La première chose que l'on remarque chez cette ravissante jeune femme est son regard si fleurit. Ses yeux sont si grands, en amande, d'une couleur semblable à celle de la pierre précieuse appelée émeraude. Son regard est si expressif, que ses yeux la trahissent bien trop souvent. Ces derniers la rendent si facile à lire en elle, tel un livre ouvert. Ses cils légèrement blonds, longs, ouvrent d 'avantage son regard presque irréel. Ses sourcils, du même coloris que ses longs cheveux blonds aux délectables reflets dorés cascadant dans son frêle dos, chutant en d’innombrables anglaises soyeuses, soulignent et encadrent son regard profond, lui donnant un trait quelque peu adulte, bien que son visage, aux traits si fins et si doux, lui donne un air trop juvénile. Juste en dessous, siège un nez discret, hésitant même à se montrer, légèrement en trompette. Cette petite taille contraste presque avec celle de ses bourgeons. Encore un peu en dessous, remarquez la trace du mystère de la vie qui se taira à jamais : son arc-de-cupidon peu dessiné. Ses lèvres, ses douces lèvres sont légèrement pulpeuses et douces, donnant ainsi envie d'y venir cueillir quelques baisers rosés. Son menton, tout comme son nez, est tout à fait discret. Parfois, la jeune femme rentre son menton vers sa poitrine, de taille tout à fait respectable, galbée et ronde, sans être trop généreuse, afin de cacher son minois délicat au teint semblant pâle. Pourtant, ses pommettes offrent une jolie couleur rosée, parfois même orangée telle la pêche. Son port de tête droit, si digne, pourrait rappeler la prestance d'une noble aristocrate, et non celui d'une simple bourgeoise peu sûre d'elle. La ligne de ses épaules, si fine, montre d'emblée que cette jeune femme menue, semblant être fragile et dotée d'une altérable santé. Ses bras sont fins et permettent ainsi de pouvoir se mouvoir gracieusement. Ses longues mains fines sont néanmoins altérées par son emplois de fleuriste, de nombreuses coupures habillent ses longs doigts, dont les ongles sont eux aussi fanés. Adaline possède une taille plutôt fine en dépit de ses hanches plus développées, du à son bassin quelque peu plus large que la moyenne. Cela-dit, la jeune femme ne se trouve pas être grasse, même en faisant partie de la petite bourgeoisie, la jeune femme est plutôt grêle. Son allure est humble et chétive, pourtant féminine. Ses jambes, supportant l'intégralité de son corps, ne sont pas plus musclées qu'elles ne devraient l'être. Ces dernières sont fines et molles. Ses pieds, lui servant d'appuis ainsi que de point d'équilibre sont eux aussi, à notre plus grande surprise, fins et petits.
Vêtements: De manière générale, la frêle jeune femme porte de longues robes à crinolines, cependant, moins imposantes que la normale. Les couleurs dominantes vacillent entre le vert ainsi que le noir, ou même le bleu nuit, car en effet, ces couleurs ont pour particularité d'être sobres, et discrètes. Cela-dit, ces fameuses couleurs mettent en valeur le teint blafard de la jeune femme, et donnent ainsi d'avantage d'éclat à sa chevelure mielleuse. Par son travail, en tant que fleuriste, Adaline évite toutes sortes de robes avec trop de détails et de finitions. Il sera rare, en effet, de la voir porter diverses dentelles, ruban, satin embellissant sa garde-robe. Souvent, elle troque sa crinoline contre une simple robe en velours côtelé noirâtre aux reflets bleutés, sa tête recouverte d'une demi-coiffe possédant la même teinte, laissant ainsi cascader ses longs cheveux dorés suivant les courbes de sa poitrine. Sous cette robe, on y trouve un chemisier blanc, comportant des jabots, cousu dans un tissus léger et fin, cachant ainsi l'échine laiteuse de sa nuque. Adaline, ayant tendance à piétiner lorsqu'elle se trouve dans sa boutique, porte alors une paire de petites bottines à talon léger, quelque peu targe, lui arrivant juste à la cheville, délicatement recouverte de bas, d'une couleur semblable à celle de sa peau, à mi-chemin du parcourt de la jambe.
Lorsqu'elle n’exerce pas son métier, la jeune femme enfile de ravissants gants noirs, parfois blancs, afin de camoufler ses nombreuses coupures et ses longues mains altérées. En sillonnant les rues de Londres, elle ne portera des vêtements sombres, afin de ne pas se faire remarquer. De plus, cette jeune fleur ne trouve pas nécessaire de s'embellir, de chercher à plaire, telle le souhaite la Reine. A sa tenue, elle ajoutera juste un manteau assez long, marquant quelque peu sa taille fine, toujours de couleur sombre.
Cependant, quand la jeune bourgeoise reste dans ses quartiers, elle osera porter des vêtements plus « luxueux », se rapportant à sa classe sociale. La jeune femme osera les couleurs chatoyantes, plus vives. Parfois mêmes, le blanc, qui lui sied à merveille, par ailleurs. Mais le plus souvent, Adaline porte une robe lie de vin, mêlant velours à la soie brodée de quelque fils dorés, à la mousseline blanchâtre et lâche, à quelques dentelles fleuries, jusqu'aux chaussures dites plus féminines, parfois, quelque perles de cultures caressent sa jugulaire. Mais jamais une once de charbon viendra corrompre son regard si pure, sous peine de l'affiner. Nul besoin d'engraisser ses lèvres de rouge, ni même ses joues de rose. Son teint d’albâtre ainsi que ses traits fins comblent suffisamment cette beauté naturelle.
Particularités: A proprement parlé, Adaline ne possède aucune particularité apparente, ni même enfouie, si ce n'est que ses grands yeux envoûtants, laissant paraître ses sentiments à cœur ouvert.
Caractère
Général: Tant de fragilité dans un si petit gabarit. La Pureté et l'Innocence trouvent un corps qui leur sied. Adaline est une personne relativement douce et apaisante. C'est une jeune femme souriante, respirant la vie et aimant la Vie. Par ailleurs, elle prend cette dernière comme elle vient, l'accueil toujours d'un sourire, parfois même d'un rire heureux, emplie de tendresse, l'embrassant de ses bras sécurisant. C'est une personne prête à aider son prochain, acceptant même de ne recevoir quelque chose en retour, bien qu'un simple « merci », ou même un sourire lui réchaufferait le cœur. Mais, elle ne s'en voudra point si cette âme daigne la prendre en considération. La Vie, elle ne la craint pas non plus, pour elle, c'est comme l'enjeu de la Mort. Certes, comme tout être mortel, elle s'en inquiète mais pense qu'à travers la vie qu'elle a pu mener, elle peut ainsi apercevoir sa mort. Hésitante, et peu confiante en soit, Adaline n'osera se montrer, rentrera son menton dans sa poitrine, le regard fuyant. Malgré son statue, elle continue de travailler, aimant ce qu'elle fait. Pour elle, le travail n'est pas notion d'argent, mais de passion, et par ce mot, elle exclus la souffrance et l'amour. Plutôt de l'affection, ou même de l'ardeur, elle est méticuleuse dans ce qu'elle entreprend. Pourtant, cette fleuriste demeure maladroite, se blesse beaucoup, que se soit par coupure ou petits coups que les meubles lui offrent. Tantôt, elle oubliera ses mots, ou bégayera face à son interlocuteur. De plus, cette jeune blonde se trouve vite confuse, et s'excusera sur le champs. Cependant, il lui arrive de se reprendre en main et de se comporter comme une véritable Lady, encore toute jeune, hésitante dans ses mouvements, lui donnant ainsi un charme en plus de son jolie sourire permanent.
Loisirs: La musique serait une grande partie de ses loisirs, dira-t-on. Plus jeunes, elle pu avoir quelques notions de solfèges et d’arithmétiques. Cependant, ce genre de scolastique ne l’intéressait guère. La pratique du piano lui plut, mais elle n'était pas assez habile. Le violon fut le même échec. Cependant la harpe et le chant fut une réussite. Durant ses temps libres dans son quatre murs, elle pratique ses deux instruments mélodieux. La botanique est une grande chose dans sa vie. Elle aime la Nature et ce que cette dernière nous offre. C'est pourquoi elle aime se balader dans divers parcs fleuries, fréquentés par les artistes.
Religion: Elle n'a pas vraiment reçus d'éducation religieuse, et ne s'y intéresse pas véritablement. Elle est pour ainsi dire, athée. Mais cependant, comme la plupart des scientifiques, elle ne croit ce qu'elle voit.
Qualités: C'est une femme souriante, et vivante. La douceur l'habite, ainsi, elle est apaisante. Elle aime se qu'elle fait. C'est une jeune femme dont la joie est communicative. De plus, la créativité s'enlace avec la finesse et la tendresse. La quiétude rassurante s'émanant d'elle la rend alors presque attirante. Pourtant, c'est une âme emplie d'ardeur et de volonté. Adaline est polie, et possèdent une éducation qui lui a permis de connaître les bonnes manières.
Défauts: L'hésitation et le manque de confiance en elle est comme un fléau dans la société actuelle. Parfois, lors d'une conversation, il est possible qu'elle ne réponde plus, tétanisée, apeurées, les mots lui manquant. Si elle le pouvait, si elle se le permettait, elle prendrait ses jambes à son cou. Malgré sa créativité et sa volonté, c'est une femme maladroite, qui se blesse souvent. Quelques fois, il lui arrive de choir si son nez est trop relevé, parfois même, de se heurter contre une vitrine trop proche, alors qu'elle l'observait. Adaline s'excuse beaucoup, parfois à tord, ce qui peut énerver certaines personnes.
Background
Résumé: Adaline est une jeune femme issue d'un mariage entre un jeune Anglais ; Walter Maxwell, ainsi qu'une jeune et charmante Allemande, Dorothea Böhm. Cette petite famille soudée fait partie de la « petite bourgeoisie », même si avant la parution de ce rang social, le couple aux origines différentes vivait très bien leur situation de jeunes fleuristes artisans, en face de l'Emminent's Park, là où d'ailleurs se trouve leur appartement. Sa vie, fut une vie de ce qu'il peut y avoir de plus normal. C'est-à-dire qu'Adaline pu se permettre d'avoir une éducation respectable, en ayant toujours de quoi se nourrir, tous les jours. Elle pu même avoir accès à l'art de la musique, bien que l'apprentissage scolastique ne l’enthousiasmait point. Cela dit, le douce fleur possède une magnifique voix cristalline, doucereuse, vibrante, qui est proche du chant lyrique. S'ajoute à cela l'apprentissage de la Harpe, bien que cet instrument aux cordes pincés soit coûteux, c'est pourquoi qu'elle ne possède qu'une harpe triangulaire occidentale, du type diatonique. Toutefois, ses connaissances sur les sciences se limite seulement à arithmétique de la musique. Malgré une vie tout à fait paisible et emplie de tendresse et de joie, une seule chose vint bousculer cette vie idyllique : la disparition soudaine de son frère aîné, Arthur W. Maxwell. Pour elle, c'était un grand frère peu présent. Néanmoins, malgré cette distance, elle considérait ce dernier comme un héros intouchable. Cette impression d'être insaisissable ne faisait qu’augmenter l'admiration qu'Adaline lui portait. Même si cette déchirure brisa la petite enfant. Suite à cet événement, Adaline était assez âgée pour aider ses parents dans la boutique. Elle travaille dans la boutique depuis ses quinze ans. C'est alors pourquoi, à ses dix-sept ans, elle était capable de tenir seule cette boutique. Depuis, elle vit dans un petit appartement non loin de la boutique familiale, ainsi, les parents de cette dernière continuent de vivre leur vie dans un appartement juste au dessus de leur boutique.
Education - La musique: Durant son enfance, elle eu la chance d'en avoir l’apprentissage, mais ne pratique que le chant ainsi que la harpe. - Les sciences: Adaline parle parfaitement l'anglais, et l'allemand. - L'Alchimie: La jeune femme ne possède aucune notions de sciences, ne serait-ce que les mathématiques liés à arithmétique de l'art de la musique. - Les langues: Elle n'en a jamais entendu parler.
Enfance: Son enfance fut l'une des plus douces que l'on aurait pu rêver à cette époque de l'histoire. Il faut dire que ses tendres parents avaient la chance de posséder une situation plus que stable, bien que ces derniers travaillaient avec hardeur. Son éducation était respectable, Adaline avait toujours de quoi se nourrir, se tenir en bonne santé, et en ayant une hygiène de vie honorable, pour une fille de la petite bourgeoisie. Grâce à cela, elle pu avoir un professeur qu'il lui enseigna la musique avec passion, et patience. Cela dit, malgré cette entrain dans les cours qu'il offrait à la petite tête blonde, épuisait cette dernière qui n'aimait pas vraiment la pédagogie de ce vieil homme autrichien. C'est pourquoi, elle préférait laisser son cœur jouer à sa place, notamment dans le chant. Son petit gabarit fut très rapidement une caisse de résonance pour une voix si puissante. Ses petites mains étaient assez habiles pour manier la harpe. Bien sûr, en ayant une mère très active, elle pu aussi apprendre un peu de chose, tous les jours, sur le métier que cette bonne femme exerçait, en plus de la couture, broderie, puis inévitablement la cuisine. Du côté de son robuste père, elle appris comment tenir quelques outils d'homme, n'ayant pas peur de salir ses petites mains innocentes. Malgré cela, une chose lui manquait dans sa vie de petite fille épanouie : ce frère si mystérieux et insaisissable. Arthur était un jeune garçon toujours distant, bien que souriant. Il n'était jamais présent dans le cocon familial, à part le soir, afin de dormir au chaud. Plusieurs fois, le bouton de fleur tenta diverses approches les plus farfelues les une que les autres afin d'approcher ce dernier, en vain. Un jour, lorsqu'elle aidait sa charmante mère dans la boutique familiale, elle apprit que son frère si fantomatique avait disparu. Personne ne l'avait aperçu dans la ville, ni même dans les villes adjacentes. Ce jour-là, Walter, le père d'Adaline, eu une mauvaise chute dans l'atelier de la boutique. Depuis ce jour, cet homme remarquable ne pouvait exercer son métier, à son plus grand désarroi. C'est alors pourquoi, Adaline du reprendre le flambeau dès ses dix-sept ans, vivant de ce métier aussi fabuleux le trouve-t-elle.
Histoire
Spoiler:
« Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance. »Paul Eluard.
Plusieurs heures passèrent et le travaille ne faisait que commencer. La douleur vive était bien présente, la sueur ainsi que les gémissements de douleur que pouvait pousser cette jeune femme l'étaient tout autant. Cette situation de douleur ainsi que de contractions insupportables cachent pourtant une joie immense, car en effet, rien n'est plus beau que de donner naissance à un enfant tellement désiré, que l'on attend avec impatience d'éduquer afin de l'aimer, en lui offrant dont ce que nous pouvons lui offrir dans la mesure du possible humain. Dorothea souffrait, ses mains saisissent alors le matelas où était déposé sont corps. Ses longs bras étaient crispés, et tendus à la fois. Son dos cambré, la tête lancée en arrière, son visage exprimait la douleur que son corps pouvait endurer. Ses dents craquèrent plusieurs fois, sa mâchoire aussi. Les traits de son visage étaient étirés, son cris était meurtri. Son corps entier ne provoquait que la douleur, jusqu'à ce qu'un pleur cristallin vienne stopper cette bataille acharnée avec la sage femme et ce corps maintenant mère. Walter étaient en dehors de la pièce, trop angoissé de perdre sa chère et tendre sous ses yeux, il préféra ainsi attendre dans un long couloir interminable. Son regard verdâtre sillonnait une fenêtre qui était à sa gauche, se remémorant la première couche de sa tendre épouse. Il crut la perdre, car son corps était trop maigre pour son travaille. Les sages femmes durent grimper sur son corps afin de pousser sur son ventre rebondi d'un enfant, qui maintenant se relève inconnu ; Arthur Walter.
C'était une fin de journée de printemps. Le soleil était orangé. Le temps était clément, ainsi la température était douce. Dans la pièce où un corps acharné donna vie, comportait des couleurs saturées, renforçant alors le blond de la chevelure de la jeune mère, réchauffant d'avantage la pièce. Les gouttes de sueur perlaient sur se visage si doux, si fatigué. Doucement, les draps ainsi que les rideaux frissonnaient sous les légers courant d'air qui traversaient la pièce, une fenêtre était ouverte après l'effort.
Le nouveau né, après être lavé et enroulée dans de doux vêtements de nourrisson, fut apporté à sa mère exténuée mais soulagée. Le regard de cette dernière reflétait alors le visage de ce nourrisson aux cheveux déjà bien présent, aussi blond que sa génitrice. L'enfant était paisiblement endormie contre la poitrine doucereuse de sa mère. Doucement, la porte de sa chambre grinça et laissa entrevoir le visage inquiet du père à la barbe rugueuse. Walter fut soulagé de voir son épouse ainsi que sa fille en vie. Le parquet grinça sous ses pas lents. Ses mains brutes viennent caresser le crâne blond de sa femme avant d'y déposer, du bout de ses lèvres sèches, un baiser emplie de tendresse. La sage femme vint à interrompre se tableau émouvant afin de demander aux heureux parents, comment ces derniers allèrent nommer ce petit bout de vie aux joues rougies, les yeux totalement fermés, à la respiration calme, assoupi. Doucement, l'homme s'essaya aux côté de sa femme, qui elle déposa sa joue contre l'épaule de ce dernier, adressant un regard interrogateur vers son époux, émerveillé. Durant un moment, le silence régna. La sage femme attendit. Une quiétude qui donna même l'impression que durant quelques instants, le temps s'était figé.
« Nous l'appellerons Adaline Dorothea Frances Böhm Mawxell... Qu'en pense-tu, mon amour ? » La voix étouffée de la jeune mère vient briser cette quiétude presque surnaturelle. Son regard verdâtre aux éclats noisettes croisa celui de son époux, puis elle sourit, en remarquant que ce dernier acquiesça.
« Nous l'appellerons alors Adaline Maxwell, je vous pris, Miranda. », lui murmura tendrement Walter, dans le creux de l'oreille de sa femme.
Suite à cela, la jeune femme repartie comme elle était venue s'initier dans ce tableau idyllique : silencieusement. Pas mêmes ses pas vinrent heurter le parquet grinçant. La porte ne fit que silence, seul un courant d'air vint caresser le visage de la mère. Un enfant venait de naître, alors qu'un autre demeurait à être introuvable.
« L'art n'a pas d'enfance, il n'est qu'enfance. »Jean Michel Ribes.
Comme tous les jours, la petite tête blonde dû suivre ses cours de musique, relativement ennuyant. Du moins, c'est ce que pouvait penser cette petite tête à son âge. Il faut dire qu'à une heure pareille, là où tous les enfants de son âge jouent dehors en criant, chantonnant sous les derniers rayons du soleil, là où l'enfant lui-même est fatigué et qu'il cherche à s'amuser, apprendre de manière scolastique des cours d'arithmétiques sur la musique, c'est ennuyeux. Adaline, ses joues gonflées d’ennui, regardait de ses grand yeux fatigué son vieux professeur de musique, Ludwig, d'un air détaché, presque suppliante pour que ce dernier arrête enfin ce cours interminable. Ce vieil homme à la longe barbe blanche, au visage marqué par son expérience de la vie ainsi que ses joues rosées et se nez imposant lui donnèrent, malgré cette voix rauque et sourde, un air rassurant, tel un grand père attentionné. Les mains de ses derniers étaient longues, ses doigts étaient costauds, et immenses à côté de ce de la petite fille, qui à son rythme, comptait les tons ainsi que les demis tons entre ses gammes, en soupirant. Ses longs cheveux bouclées cascadait dans son frêle dos, penché vers la table, là où d’innombrable partitions se perdaient parmi d'autres. Ses petits coudes recouvert d'une robe de velours rougeâtre étaient posés sur ta la table. Ses petits mains soutenaient son visage boudeur. Le vieil homme lâcha un soupire alors qu'il se redressait tout en retirant ses lunettes, dévoilant de petits yeux noirâtres et ridés.
La pièce était chaleureusement illuminée par les derniers rayons de soleil et le vaillant professeur regarda attentivement la jeune enfant, puis il finit par lâcher un sourire. Il se mit à ranger ses partitions après avoir passer ses larges mains dans sa chevelure grise, quelque peu longue, afin de les plaquer sur son large crâne. L'enfant se redressa alors, en affichant à son tour un large sourire, comprenant ce que le professeur avait en tête. Adaline se leva de sa chaise en chêne et la rangeant, avant de se tenir de manière droite, ses deux petits pieds bien enfoncés dans le sol, ses petites mains tombantes le long de son corps, ainsi que sa tête d'enfant fièrement dressée.
« Échauffe-toi doucement la voix avec quelques vocalises, le temps que je finisse de ranger tout cela. N'hésite pas à utiliser le chant de poitrine, mon petit. Pense à bien respirer, et à faire vibrer ta voix dans tout ton visage. »
Le vieil homme débarrassa petit à petit la grande table. Les nombreuses feuilles griffonnées ainsi que les partitions, ses crayons fussent ranger un a un dans différentes chemises en papier de couleur blanchâtres. Les grands yeux verts de l'enfant se fermèrent doucement alors. Elle prit une longue respiration de manière modérée. Quelques oiseaux s'envolèrent. Les cris et les rires des enfants s'arrêtèrent alors, au doux bruit de la voix de la jeune enfant, lézardant les murs des commerces dehors. C'était peut-être une fin d'après-midi d'été. La fenêtre était alors grande ouverte. La voix de l'enfant raisonnait en son corps et dans le corps du professeur ému par la performance de ce bourgeon. Adaline ne devait qu'être âgée d'environ dix ans. Ludwig, cet homme entièrement vêtu de noir pris place derrière son clavier de piano à queue, de la même teinte que ce dernier. Doucement, les premières notes, en sourdine, d'Ave Maria retentissent alors. Un sourire doucereux vint s’installer sur son visage fatigué.
« J'aime vraiment Schubert, Maître Von Augustin. »
A nouveau elle reprit une longue inspiration, presque sourde, et se yeux se refermèrent lentement. De loin on pouvait entendre les gaillards crier que l'enfant des fleuristes étaient entrain de commencer son exercice de chant. De là où se trouvait Dorothea, elle pu voir les gamins courir vers le bas de la fenêtre de la maison de ce brave musicien. Bien évidemment, tout en composant un bouquet de lys pour une cliente, elle écouta d'une oreille attentive sa fille présenter ce chant. La cliente en fit de même en échangeant quelque paroles entre-elles.
« Ave Maria Vergin del ciel Sovrana di grazie e madre pia... »
Le timbre de l'enfant était si claire et la couleur de cette dernière si douce. Arthur, l'ainé, adorait entendre sa cadette chanter. Pour lui, c'était une fierté. Cependant, jamais il ne lui dira. Par ailleurs, ce jour là le jeune garçon rentra un peu plus tôt que d'habitude. Il s'infiltra de manière furtive et silencieuse dans l'arrière boutique de ses parents. Le jeune garçon devait avoir à peine la vingtaine. Le grand blond s'adossa contre un des murs porteur de la boutique en fermant ses paupières, se délectant doux divin chant de la petite Adaline, si paisible. Ses longues mains étaient négligemment fourrées dans les poches de son pantalon, un pied déposé contre le mur, comme pour prendre appuie. Un long frisson parcourut son échine d’albâtre. Ses longs cheveux blonds ruisselaient sur son visage si fin, cachant ses traits délicats, ses yeux émeraudes en amande, pleurant.
« … Et benedictus fructus ventris ventris tui, Iessus. Ave Maria. »
Les touches du piano cessèrent de frapper les fines cordes. Le voix vibrante de la jeune enfant fit silence, en retenant son dernier souffle, avant de soupirer de soulagement, fière de sa performance vocale. Adaline sourit alors. Son professeur fit alors de même. Il savait qu'il était inutile de lui rappeler que cette petite tenait un talent, et une voix en or. Il ne voulait pas lui faire pression, et encore moins lui donner d'idées trop prétentieuses en tête. Il lui souhaiterai juste qu'elle continue de faire ce qui l'a passionne le plus.
« Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours... »Marguerite Duras.
Ses petites jours rebondies étaient rougies et humides de ses larmes qui coulaient de ses larges yeux verts. Ses longs cheveux blonds recouvraient la moitié de son visage. Quelques mèches se collaient d'ailleurs sur ses joues, d'autres s'infiltraient dans sa bouche et quelques unes sous son nez, qui lui aussi, pleurait. Son petit corps tremblant était tout blottit contre celui de sa douce mère, assise sur une chaise en chêne, dans le salon de la maison. La nuit commençait à tomber et les pleurs de l'enfant continuaient, en silence cependant. Ses petites mains potelées se glissaient dans le dos de sa tendre mère, qui lui caressait les cheveux, tendrement, en fredonnant afin de la rassurer. Les petites mains se contractèrent, jusqu'à en former deux petits points tout blancs, légèrement rougis à niveau des phalanges. L'enfant était assis sur les genoux de sa génitrice, sa petite tête blonde calée sur la poitrine de cette dernière. Le regard de Dorothea était porté vers la fenêtre du salon, entrouverte. La lune montra timidement le bout de son nez, et vint éclairer la pièce d'une lumière bleutée, contrastant avec la chevelure d'Adaline, qui paraissait aussi blanche que de la neige. Elle frissonna et tentait de cacher ses gémissements de peine. Délicatement, les lèvres de Dorothea se déposèrent sur le crâne de son enfant, ses longues main parcourant son dos afin de le réchauffer.
« Ne t'inquiète pas mon petit cœur, Papa finira par retrouver Arthur, j'en suis persuadée. Fais-moi confiance, Adaline. Chut... » La délicate femme berça son enfant, en ayant elle-même foi en ce qu'elle pouvait avancer. « Crois-moi, mon petit ange... Chante, s'il te plaît. Chante pour lui. »
Adaline reniflait et se blottissait d'avantage contre sa mère. La pièce semblait alors froide, les plantes étaient revêtues de noirs, ainsi que tous les objets environnant. Ses paupières lourdes se fermèrent, en laissant s'échapper quelque larmes salées venant épouser la forme de ses joues puis de ses fines lèvres. Les deux corps étaient entrelacés et transit. La tendresse maternel qui émanait de Dorothea embauma le salon et une atmosphère douce se créa. De manière inaudible, le chant d'Adaline brisa le silence insoutenable de la situation. Entre quelques sanglots, la voix angélique de l'enfant retenti. Le petit bourgeons se trouvait trop faible pour chanter, des vocalises lui suffisait amplement. La respiration était molle et sourde. La mère suivit cette respiration calme, au grès des brises qui frappait la fenêtre et qui faisait virevolter les rideaux de dentelles blanches.
De son côté, Walter cherchait avec ardeur dans toute la ville son jeune fils. Il courrait dans les rues, les places et les ruelles. Cet homme, marqué par l'usure du temps, semblait encore plus vieux, avec cette inquiétude qui s'empara de son visage. L'artisan n'avait pas pris la peine d'enfiler un manteau chaud et des gants, son fils était parti bien avant, sans prendre d'affaire. Nul ne savait où ce dernier avait pu s'échapper. Haletant, l'homme perdu s’arrêta alors, prenant appuis sur un mur de commerce de pipe. Il était essoufflé et apeuré. Il savait que son garçon rentrait assez tard le soir. Il savait que son garçon était intrépide, qu'il aimait vivre et l'aventure, mais ce soir-là, il savait que quelque chose n'allait pas. Autant que sa tendre fille qui pleurait. Autant que sa femme était inquiète de ne pas l'avoir vu dans l'arrière boutique durant le cours de chant de la petite blonde. Le père de famille se redressa en passant ses mains robustes dans ses cheveux, soupirant. Il était inquiet. Où pouvait-il être ? Ces recherches perduraient alors une bonne parties de la nuit, en ayant bénéficié l'aide de voisins proches et d'amis.
La mère de famille s’efforçait de ne pas s’effondrer dans les bras de son enfant. Elle se devait la garder calme et sereine, même si cela était délicat. Par moment, durant cette nuit longue, elle pensait que son petit garçon allait franchir le pas de la porte, tout boueux avec une mine fatiguée et gêné, les vêtements abîmés, les cheveux en bataille. Adaline, les yeux à demis-clos, semblait s'assoupir, se laissa bercer par les battement du cœur de sa mère. Elle voulu croire qu'en s'endormant, son frère allait revenir et que tout aller devenir comme avant. Du moins, avant cette fuite étrange et soudaine.
Le jeune homme courrait, et ce pendant quelques heures. Il courrait avec un baluchon sur son épaule, quelques affaires en tissus qui pourrait ressembler à des vêtements, à travers toute la ville, silencieusement et discrètement. Il fuyait.
Ses longs cheveux blonds attachés en une queue de cheval basse virevoltait au grès de ses foulés. Sa respiration saccadée commençait à faire ressentir une certaine fatigue. Il ne se retourna point, il voulait aller de l'avant. Arthur voulait devenir quelqu'un d'autre, commencer une nouvelle vie bien différente de celle-ci. Bien sûr, cela était douloureux. Il savait qu'en agissant ainsi, ses parents allaient s’inquiéter et peut-être que sa petite sœur allait aussi l'être. Malgré cette douleur, que lui aussi ressentait, il avait une volonté poignante de décoller du cocon familiale.
Le jeune homme était en âge de quitter la famille et de vivre par ses propres moyens. Par son âge, il possédait également la possibilité de se marier, de rejoindre celle qu'il aimait et vivre pour elle, la protéger. La suivre dans son avancement et la supporter dans ce qu'elle pouvait entreprendre. Elle aussi, devait fonctionner ainsi. Il aimait sa famille, mais l'aimé encore plus.
« Pardonnez-moi, Père, Mère... Mais je dois agir ainsi... Sinon elle... Non. Elle doit continuer de vivre... »
Son regard profond s'embrumait peu à peu. Sa vue devint trouble et le jeune étudiant en médecine continua tant bien que mal à courir. Il continua ainsi durant une autre encore, avant de s’effondrer et d'enfin s'autoriser à extérioriser sa tristesse. Il s'était juré de ne plus être aussi émotionnel et de laisser son regard le trahir ainsi.
« Adaline, grandit. Grandit le plus vite et de la meilleure façon qu'il soit, je t'en pris... Éloïse, mon tendre amour, tiens bon. Attends-moi, par l'amour du Ciel, résiste encore et je te promet que tout ira pour le mieux... »
« La peur de la mort fait aimer le travail, qui est toute la vie. »Jules Renard.
« Adaline ! Vient m'aider je te pris ! Une nouvelle cargaison de graine arrive d'ici une demie heure. J'aimerais que tu finisses de ranger les peaux de pomponettes et que tu boutures les bourgeons, s'il te plaît. »
La mère d'Adaline était actuellement dans l'arrière boutique, agrippée à une échelle, affolée par le travail qui l'attendait en ce jour. Ses longs cheveux blonds étaient relevés en un chignon, strict, cependant ébouriffé. Ses joues de nature blafardes étaient maintenant teintées de rougeurs et de quelques gouttes de sueurs malgré le froid qu'offrait le temps. Il faut dire que l'automne restera toujours une saison très complète en travail pour la boutique familiale. En effet, avec la Toussaint, beaucoup de monde se ruent pour pouvoir acheter les plus belles fleurs afin d'habiller les marbres aux milles couleurs fleuris, et par la même occasion, acheter quelques bouquets pour égayer la maison.
Du côté de la boutique, Walter se trouvait tout aussi débordé que les deux femmes de sa vie. Il avait peur de rater ou d'oublier une composition, ou négliger une commende. Malgré le monde qui grouillait dans sa jolie boutique boisée au couleur chatoyantes, il garda un sourire éclatant et rassurant, et naturellement charmant. Ses yeux bleus aux nuances grises semblaient pétillants, il travaillait toujours avec ce baume au cœur, donnant de la bonne humeur aux clients. Parfois il se surpris à chantonner en travaillant. Adaline, elle, regardait ainsi ses parents travailler avec tant d'entrain. Elle en fit de même, en déposant alors les nouvelles compositions florale devant la boutique, ses longs cheveux alors attachés en une longue natte mollement déposé sur son épaule droite. La jeune fille souriait et parlait quelque peu avec les passant en arrangeant alors les étalages, ramassant les boutures et les pétales aux sols. Durant quelques instant, elle dû remplacer son père au comptoirs, et dû alors s'occuper des compositions et bouquets demandés. Les clients avaient pour habitude de voir l'homme de la famille à cet endroit-là. Cela dit, cette petite blonde possédait le même regard que ce dernier, et Adaline inspira la même sensation rassurante. Une vielle femme lui avait demandé un bouquet de lys et un autres de roses, avec d'autres artifices, ainsi que quelques branches de fougères afin de donner de l'ampleur au bouquet. Elle se blessa à cause des épines des jolies roses, mais aussi à cause d'autres matériaux. La jeune fille jura entre les dents puis elle adressa un chaleureux sourire.
« E-Excusez-moi, je reviens tout de suite, Madame Lloyd ! » La vielle femme aux cheveux neigeux lui sourit et compatis.
Au même moment, la voix de Dorothea raisonna dans l'arrière boutique, elle demanda à nouveau de l'aide à sa tendre fille. Sa fine main blessée laissa échapper un liquide fluide et chaud, rougeâtre au sol. Elle tâcha alors le parquet en chêne abîmé par les nombreux allé-retours. La mère de famille porter à bout de bras une boîte remplie de nouvelles graines et plantes à préparer. Walter, lui, était dans à l'étage, à s'occuper de la paperasse. Le père vaillant avait remarqué une erreur au niveau de la caisse, il ne s'attardera pas plus longtemps sur ce sujet. Cela arrivait souvent durant ce genre de journée. Sa longue main rugueuse déposa ses lunettes sur son bureau. Il passa cette main sur sa barbe et bailla quelque peu, en soupira ensuite. Il commençait à se faire vieux et le travail devenait épuisant, bien que cet emploi l'habite. Avant de descendre, il prit quelque pots de fleur exotique à bout de bras qui étaient sur une autre table, non loin d'une fenêtre. Adaline tenait sa main ensanglantée en regarda désespérément sa mère. Elle n'avait pas mal, le sang ne l’inquiéta pas. Bien au contraire, elle craignait beaucoup plus d'altérer un bouquet en le tachant de sang. De plus, elle ne savait pas où se trouvait le matériel nécessaire pour nettoyer sa plaie. Bien sûr, Arthur aurait su s'adapter à la situation et soigner une fois de plus la cadette. La mère affolée par le travail appela de nouveau son époux, qui s’apprêta à rejoindre l'arrière boutique pour donner son aide et reprendre ses compositions. Cependant, par la précipitation, il perdit l'équilibre. Son pied droit glissa sur une bordure de marche, il ne pouvait se rattraper aux rempart de l'escalier, aux risques de perdre ses plantes si rares. Son corps bascula alors en arrière, son bassin toucha le premier les escaliers en bois. Une douleur vive le pris. Ensuite, le reste de son corps croula et se laissa lourdement tombé et les plantes exotiques le suivirent dans sa chute douloureuse. Adaline entendit un bruit sourd et se précipité alors vers les escaliers. Elle découvris son père au sol, mal en point. Sa silhouette fine s'approchait de lui pour finir à côté de son père. Elle en oublia alors sa blessure, et le bruit dans la boutique se stoppa nette.
« V-vite ! Je vais finir les compositions qu'Adaline a laissé en suspend, et nous fermons la boutique pour aujourd'hui... » Dorothea tremblait, pensait perdre alors son époux, bien que Walter soutenait le contraire. « Merci de votre compréhension, nous sommes désolés. » Dit-elle, en finissant les dernières compositions.
La fin de cette longue journée arriva enfin et le froid de l'automne s'installa un peu plus. Quelque gouttes de pluies s’écrasèrent sur les vitres des fenêtres de la maison des Maxwell. La petite famille se trouvait dans le salon, face à la cheminé. La main d'Adaline était bandée, alors que son père était assis et bloquée dans le fauteuil face à sa fille. A partir de ce jour, Walter n'était plus apte à s'occuper de la boutique en tant que fleuriste. Ses hanches et sa hanche ne lui permettaient point. Dorothea ne pouvait laisser son époux séjourner seuls dans le cocon familial. C'est ainsi que le couple annonça à leur enfant qu'il était temps qu'elle prenne la relève, afin de vivre et de voler par ses propres moyens, d'apprendre par elle-même et de gagner dignement sa vie.
« Je reprendrais alors la boutique, Papa. »
La jeune femme regarda attentivement ses parents, tous deux autant épuisés par cette journée mouvementée. Il faut dire, que cela était leur vie habituelle. Cette boutique animait leur vie et leur joie de vivre. Ce coup dur qu'ils traversaient leur fendaient le cœur, et pourtant, Walter et Dorothea devait agir ainsi. Adaline adressa un doux sourire, ses cheveux étant ébouriffés, son teint réchauffé par les flemmes dansantes de la cheminée. Le visage rugueux et expressif de Walter laissa clairement lire en lui une profonde tristesse et de fierté envers sa fille. Il ne pouvait bouger, pour l'instant. La douleur était encore présente. Adaline continue alors, calmement en se relevant.
« « Ephemeral Bloom » continuera de fleurir. Prend ta retraite, profite du temps et de la vie qui s'offre à toi. Souffle, tu l'a mérité. » Doucement, elle reprit son inspiration et se met à sourire, son regard plongeât dans celui de sa tendre mère. « Il est temps pour toi aussi, Maman. Repose-toi et prends soin de Papa. Je garderais la boutique en fleur. »
En société
Famille: Adaline possède une famille remarquablement aimante et agréable. Sa mère, allemande, répond au doux nom de Dorothea Böhm, ainsi son père se prénomme Walter Maxwell. La jeune fleuriste ne fut pas la seule progéniture de ces deux parents aimants. En effet, la Douceur possède un grand frère, nommé Arthur. Par ailleurs, elle ne connaît que très peu ce fameux grand frère. [Fiche prédéfini en cours]
Alliés et ennemis: Adaline ne possède ni ennemis, ni alliés. Elle vit sa petite vie en accomplissant des gestes généreux, sans vraiment se soucier des personnes se prétextant ennemis, ou même, amis.
Situation: La jeune femme ne connait l’existence des créatures de la nuit, tapies dans l'Ombre de Londres. Elle en aurait entendu parlé, mais ne pense pas que cela puisse être possible, bien qu'elle soit naïve.
Localisation sur l'Ombre
Votre demeure: Adaline vie la plupart du temps avec sa famille aimante, avec son père ainsi que sa douce mère. Cependant, la jeune femme possède un petit appartement non loin de son lieu de travail, c'est-à-dire, à l'Emminent's Park.
Endroits les plus fréquentés: La plupart du temps, lorsqu'elle n’exerce pas son métier, Adaline se surprend à flâner dans divers parcs accueillant artistes comme rêveurs. Ou bien parfois, des endroits où la musique règne. Et bien sûr, tout naturellement, les rues marchandes, là où le monde grouille et remplissent un tableau de tâches noirâtres en mouvement, donnant le tournis et assombrissant les rues aux dallages gris de Londres.
But(s)
A proprement parlé, Adaline ne possède pas de but précis, si ce n'est que réussir sa vie de jeune bourgeoise artisane, de vivre pleinement sa vie fleurie ainsi que, si elle le peut, se permettre, aider son prochain comme il se doit, rehaussé d'un sourire chaleureux. Aussi, elle souhaiterait de tout son cœur créer ce lien fraternel avec son frère qui lui semble si intouchable, introuvable.
Armes et équipement
Armes: Aucune.
Objets personnel: La seule chose qui ne quitte jamais cette jeune pousse est un pendentif camée, noir et blanc, ornementé d'argent et de perles de cultures. Ce dernier est un présent de sa bonne mère. Ce pendentif à la chêne en argent courte, renferme en son cœur une photo vieillie de son frère d'une part, de ses parents, jeunes mariés, de l'autre. De plus, dans son petit appartement, ces deux mêmes photos sont délicatement posée sur une commode, sous un miroir. Dans une autre pièce, là où une grande fenêtre permet d'avoir une vue imprenable sur l'Emminent's Park, siège sa Harpe occidentale, noire et dorée.
Spoiler:
Pouvoirs
Aucun. Adaline est une humaine sans particularités exceptionnelles.
Autres personnages
Aucun pour le moment.
Questions IRL
Comment avez-vous découvert le forum?: J'ai cherché, tout bonnement. Véritablement, j'ai recherché : « Forum rpg vampires XIXè siècle » en ayant peur de tomber du les forums clichés des créatures de la nuit qui ne donnent pas envie... Le forum tout court m'a de suite plu. J'ai remarqué qu'il était actif et qu'il y avait de bons rôlistes, je pourrais donc m'améliorer. Et malgré l'atmosphère qu'il dégage, il à l'air chaleureux et le staff sympathique !
Votre niveau de RP?: Je ne sais pas vraiment. J'ai commencé le RP très tôt. J'ai arrêté, j'ai repris... Puis j'ai de nouveau arrêté, et je reprends. J'ai donc rouillé, on va dire. Mais j'espère avoir gardé un « bon » niveau.
Crédits
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Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 21/08/2014 Race : Humaine. Classe sociale : Petite bourgeoisie. Emploi/loisirs : Fleuriste et chanteuse lyrique, harpiste. Age : 25 ans. Age (apparence) : 23 ans. Crédit Avatar : Print Vintage by Jennifer Healy
Sujet: Re: Adaline Maxwell - Frangible Flower. Jeu 22 Jan - 23:20
RP joués
~ Les aventures d'Adaline Maxwell ~
- « Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise. » - Velvet: Alors que l'automne s'installe, Adaline s'offre une évasion poétique dans un zoo, en fin de journée. Cette promenade aux couleurs chaudes se déroule après sa journée travail. La jeune femme, rêveuse, songe à une autre vie telle une enfant, en observant divers animaux plus variés les uns que les autres, notamment, cette étrange présence qu'elle ressent aux fils de ses pas. Cette étrange présence se trouve être, semblerait-il, une fillette répondant au prénom de Velvet. Une étrange enfant se comportant tel un animal, une "sauvage" attendrissante. Leur rencontre se déroule dans le Zoo de Londres, alors que les portes se ferment. Emprisonnée dans les lieux, seule la petite chimère connait l'issue de cette prison merveilleuse. Cependant, si proche de la sortie, deux hommes en sont après la petite Velvet et l'enlève avant de disparaitre dans l'ombre de la nuit... [Rp fini.]
- « Une si douce mélodie... » - Asher & Armando : Le salon se remplissait à vive allure, alors qu'Adaline venait tout juste de se remettre de la Foire du printemps. Voulant ainsi se ressourcer et apprécier les diverses mélodies agrémentant les lieux, elle heurta un inconnu des plus intriguant, alors qu'elle cherchait désespéramment ce musicien aux doigts délicat, jouant cette si douce mélodie de douleur...
-Event: La foire de printemps - Francis, Willhelm & Asher : Le premier jour du printemps nous fait tout de suite penser à cette fameuse foire de printemps ! L'entièreté des commerçants attendent cette événement plus que quiconque, espérant alors faire monter en flèche leurs ventes, et qui plus est, faire d'agréable rencontre tout en célébrant l'éveil délicat et frais d'une nouvelle saison. Adaline rencontre alors ce charmant homme à la chevelure brune et à la pomme verte, acidulée et juteuse, comme ce regard vif qu'inspirait la jeune femme. Un grand homme au regard d'acier et cette adorable femme l'accompagnant, permit la créativité sensible de la jeune femme, créant alors un bouquet célébrant Amour et douceur dans l'âme perdue de cet homme visiblement brisé. Cependant, durant leurs échanges souriant, une course poursuite inattendue fut matrice d'une pluie fleurie et parfumée et engendra une atmosphère un peu plus tendue, en ce premier jour de printemps. [/u]