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Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie

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AuteurMessage
Adamus Dondario
Membre de l'Ombre
Adamus Dondario
Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 29/06/2017
Race : Homonculus natif
Classe sociale : Anciennement petit bourgeois
Emploi/loisirs : Contempler l'immensité du vide
Age : Vingt-six ans
Age (apparence) : La vingtaine
Proie(s) : Je ne pourchasse pas mais me nourris des individus que je trouve alléchants
Crédit Avatar : A venir
Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Empty
MessageSujet: Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Icon_minitimeMer 12 Juil - 19:41



Adamus Dondario





~ Ennui de la vie dont je me nourris
N'est pas sans saveurs ce qui a un prix
Englouti dans la fin de ce monde désolé
Voici venue l'ère d'une époque entachée ~



Fiche d'identité




Prénom: Adamus
Nom: Dondario
Surnom: Adam
Sexe: Homme
Âge réel: Vingt-cinq ans
Âge d'apparence: La vingtaine
Origine: Bordure londonienne
Classe sociale: Petite bourgeoisie
Emploi: Commis d'un médecin s'étant versé dans l'Alchimie par la suite (de son « vivant »)




Race: HOMONCULUS



Nature: Homonculus Natif « Du Tabou »

Allégorie: Il s'agit de l'allégorie de la Nostalgie. N'ayant connu ne serait-ce qu'une petite once de bonheur dans sa vie -à savoir l'amour que leur ont portés ses parents ainsi que sa première et dernière petite amie- Adamus n'aura cessé de côtoyer la tristesse et l'amertume. La lumière n'a su pénétrer en lui de son vivant, constamment face à la misère humain, cependant toujours engagé à aider autrui.. Maigres souvenirs revenus, nichés dans un corps différent mais toutefois similaire à celui d'Adam, dénué de l'âme de l'homme qu'il était avant. C'était un Homonculus, et précisément la Nostalgie.

Aujourd'hui, il se « nourrit » des souvenirs et aspirations d'autrui, s'introduisant dans leurs pensées afin d'en faire jaillir les moments et rêves les plus heureux, eux tous chargés d'espoir et d'une vie meilleure, ces pensées qui nous protègent de ce monde infâme et cruel dans lequel on vit, qui nous rappellent que même si la vie est dure, nous détenons toujours cet immense faculté -à savoir celle de penser- qui permet de nous évader afin d'écarter nos peines et craintes. Ces beaux songes mêlés à la peine ressentie lors de sa piètre existence, Adamus ne représente plus qu'à ce jour le Souvenir dans son état le plus pur. Tombez sous son charme insidieux, et tout ce dont vous avez toujours rêvé vous paraîtra merveilleux, mais ce sentiment d'apaisement si lointain et anéanti de par cette violation d'intimité malsaine vous poussant dans les méandres des regrets et de la mélancolie. Une amertume si forte que les larmes et les remords vous viendront.



Description physique



Taille: Un mètre soixante-quinze
Poids: Environ soixante-douze kilos
Yeux: Noirs, d'apparence pâle et vitreuse
Cheveux: Noirs

Description détaillée: A la base, Adamus n'était pas ce jeune homme élégant à la silhouette effilée comme maintenant. Ayant toujours eu la peau sur les os de par ses problèmes de santé durant son adolescence, il dut se résoudre par la suite -une fois son état stabilisé- à reprendre son corps en main via des régimes alimentaires prescrits histoire de récupérer une santé de fer – et afin de compenser ses carences vitaminiques, atteint de paludisme à l'époque- et exercices conseillés par le médecin de famille. Petit à petit, cette taille et ces courtes épaules plaqués en arrière qu'il se sera bâti lui donnait un air assez fier, impérial ; Couplé à cette fine chevelure noire et dense lui retombant devant ses grands yeux inexpressifs colorés de la même manière que sa belle tignasse. Pourvu d'un visage imberbe, aux joues et menton taillés en lame de couteau, le tout fusionné à ce teint vampirique causé par ses antécédents médicaux dont il aura souffert illustre un individu à la prestance froide mais toutefois classieuse.

Devenu Homoncule, la démarche droite et fière sera restée la même. Toutefois, Adamus semble se mouvoir d'une manière quelque peu lassée, moins ordonnée que lorsqu'il était humain à part entière. Ne s'étant jamais senti à l'aise dans son corps rachitique durant sa jeunesse, celui-ci profitait de son corps rétabli après guérison pour se faire valoir grâce à cet équilibre retrouvé, fier d'avoir échappé aux griffes de la maladie. Cependant, l'époque était révolue. Conscience d'homme intègre et âme perdues, tout cela ne lui importait plus depuis qu'il était devenu une abomination. A noter que son tatouage de l'Ourobouros se trouve dans le dos, une dizaine de centimètres sous la nuque, sur la colonne vertébrale.

Vêtements: Le style vestimentaire d'Adamus n'est jamais sorti de l'ordinaire du petit bourgeois. Ayant eu des parents issus de la  petite bourgeoisie, le régime vestimentaire était à la veste à courte basque ou à la petite cape, toutes deux qu'il aimait toujours porter par dessus les épaules. Ces pardessus s'alliant très bien à la simple chemise blanche de lin suivi de l'indémodable foulard de l'époque. Le bas -pantalon et souliers- étaient de bonne facture, mais sans plus. La qualité de l'habit lui importait peu étant « vivant », ayant au final eu peu d'entourage qu'il fallait ravir par la tenue.

En tant qu'Homonculus, le style vestimentaire ne préoccupe plus du tout Adamus. Il peut autant se retrouver en guenilles que dans le plus luxueux des costumes aristocrates qu'il n'en aurait cure. Cependant, les souvenirs rattachés à l'Adamus « humain » lui font toujours apprécier le fait de porter une petite veste ou cape par dessus les épaules, quelque chose qu'il aimait particulièrement dont l'attachement semble indélébile.





Caractère




En tant qu'Homonculus: Très passif, Adamus ne cherche pas forcément la compagnie de ses semblables et de celles des humains. Il est bien à sa place bien que toujours en quête de ses souvenirs du passé sur lesquels il s'attarde éperdument, infime partie de son ancien lui emprisonnée dans une identité nouvelle. Il parle peu, très peu (du moins au départ) et ne répond pas forcément avec cohérence à ses interlocuteurs, surtout s'ils usent d'un ton trop avenant ou agressif, enfermant l'Homoncule dans un mutisme total, puis libérant son agressivité, à savoir son pouvoir. Ses propos sont poétiques et nostalgiques, évoquant des souvenirs passés ou pures inventions de son propre cru quant à une époque heureuse et révolue. Il comprend ce qu'on lui dit et agit tel un humain civilisé, avec toutefois une certaine lenteur pouvant se trouver irritante pour les moins patients.

Adam n'est pas animé de mauvaises pensées ne serait-ce qu'à l'égard de ses bourreaux. A savoir aussi qu'il ne tient pas forcément à cacher sa force aux yeux de tous s'il en vient aux mains un jour. S'il est en mesure d'aider et éprouve de l'attachement envers quelqu'un, il offrira son aide. Mais bien que son air totalement absent peut laisser présager une candeur sans nom, Adamus comprend et analyse parfaitement ce qu'on lui dit. C'est juste que les souvenirs de son ancienne vie le maintiennent dans une sorte de transe, un purgatoire dont il ne peut se défaire pour le moment...

Loisirs: Contempler l'immensité du vide, flâner dans les parcs. Utiliser son pouvoir contre les médisants et ceux qui lui veulent du mal.

Religion: Aucune.

Qualités: Difficile de trouver des qualités à un être semblant absent qui ne réagit pas forcément quand on lui parle, qui vous observe dans le blanc des yeux pendant d'interminables minutes pour vous tourmenter ou tourner les talons, vous laissant dans la plus parfaite des perplexités. Peut-être que le semblant de candeur dont il fait preuve peut jouer en sa faveur ? Ou alerter l'esprit des perspicaces quant à son aura inhabituelle.

Défauts: Adamus l'Homoncule ne parle pas beaucoup. Son « absence » tant sur le plan physique que conversationnel peut irriter absolument n'importe qui. Il erre, et dès qu'il croise quelqu'un dont les intentions à son égard sont malsaines, le blafard usera de son pouvoir pour absorber le peu d'espoir et de bonheur présent dans le cœur de la personne et qui sait, la pousser au suicide sans avoir à se salir les mains. Objectivement, on peut soit s'éprendre de pitié pour le jeune homme ou avoir l'envie de lui casser la figure pour le traîner dans la boue ensuite. Sauf qu'évidemment, la douleur sera de courte durée étant donné la capacité de régénération propre à tous les individus de son espèce.




Background



Résumé: 1817 : Naissance d'Adamus Dondario

1832 : Âgé de quinze ans, son père, Paolo Dondario (propriétaire d'une entreprise produisant meubles et tissus en tous genre, associé à son frère Amédée donc oncle d'Adam) décide de faire de lui son digne successeur et souhaite lui apprendre les rouages du métier. Important des matériaux depuis l'Amérique auprès de producteurs locaux et aussi associés (Amédée possédant un navire et un équipage permettant des voyages à moindre prix et ayant tissé quelques relations là-bas) ils partent en famille accompagnés du médecin de famille Leland Ashley pour un voyage d'affaire -s'avérant aussi initiatique pour Adamus-. Le jeune garçon une fois là-bas contractera le paludisme. Leland, ayant déjà connu ce cas de fièvre traite la maladie grâce à la poudre des Jésuites (poudre d'écorce de quinquina), toutefois coûteuse pour les Dondario.

1835 : Après un an sur le chemin de la guérison et deux sur celui de la réhabilitation, Adamus est finalement guéri de la maladie et recouvre une santé digne de ce nom. Ayant hérité de la santé fragile de sa mère, la vie de celle-ci arrive sur le déclin, mordue par un rat un jour, près des docks, du à un navire étant revenu dans un piteux état, infesté par ces rongeurs sauvage en liberté. Elle décédera quelques mois plus tard suite à la prolifération de la gangrène. Désireux de recentrer son projet professionnel, son fils décide alors de venir en aide aux malades et blessés en suivant des études de médecine auprès du Docteur Ashley. Paolo s'y oppose fermement, désireux que son enfant reprenne la jeune entreprise familiale ayant hissé celle-ci à la petite bourgeoisie, sans succès.

1840 : Après cinq ans de formation auprès de Leland, Adamus acquiert de solides bagages pour l'assister dans ses interventions. Durant son apprentissage, il aura rencontré Maria, sa première petite amie avec qui il décide de se marier une fois son cursus terminé.

En cette année, Leland prend contact avec un ancien confrère s'étant versé dans l'Alchimie du nom de Graham Cooper. Cooper est imprudent et de sombres rumeurs circulent à son sujet, d'autant que Leland est vu en sa compagnie, ce qui ternit son image de médecin respectable. L'information circule et nombre de ses patients « lucratifs » se détachent de lui, commençant à souffrir au niveau des finances.

L'avidité du docteur grandit à mesure que le temps passe et que les recettes mincissent, et Graham lui fait part de ses sombres projets dont l'un pouvant leur assurer une retraite plus que tranquille, à savoir échanger la plus infime pépite d'or en la masse souhaitée. Après de nombreuses recherches, les deux savants se lancent -cela sous l'ignorance totale d'Adam, travaillant seul en tant que jeune infirmier en hôpital à cette période-, Leland s'étant séparé de lui pour une durée indéterminée. Sauf que l'Alchimie est dangereuse et seuls des objets à la masse parfaitement similaires peuvent inter changer leur matière. L'expérience ne fonctionne pas, Leland y laisse un bras et son collègue... la tête.

1841 : En proie à la misère et présentant une santé mentale en chute libre, Leland continue de prendre connaissance des projets et études de Graham Cooper, Leland Ashley devenant l'Alchimiste Anatoli. Il n'est plus que l'ombre de lui-même, radié de l'Ordre des médecins et alchimiste renégat. Reclus et complètement fou à l'idée de retrouver une situation aisée, respectée de tous, celui-ci s'engage alors dans l'Ultime projet que Cooper préparait de son vivant : la résurrection. Qui ne pourrait rêver de revoir ses proches partis trop tôt ? Il lui faut un corps frais mais vit reclus et ne peux accéder aux morgues près de sa position à cause de son infâme statut et recherché pour avoir volé un cadavre dans une morgue. C'est alors qu'il se tourne vers celui ayant une confiance et un respect aveugle à son encontre : son ancien commis Adamus.

Par pitié, Leland ne peut se résoudre à le tuer de ses mains.  Drogué et emmené à Regent's Park où un sordide arrangement eut lieu entre des crapules et Anatoli au préalable, Adamus se fait trancher la gorge sans sommation. L'alchimiste récupère son cadavre et retourne entamer le rituel dans son repère.

1842 : Adamus revient dans le monde réel en tant qu'Homonculus.

Education

- La musique: Adamus aime particulièrement le jazz. Il apprécie aussi la musique classique, sans pour autant s'y attarder autant que sur le premier genre mentionné.
- Les sciences: Le jeune homme aura étudié la médecine en tant qu'homme, seuls d'infimes souvenirs lui restent, pendant ses études ou pendant qu'il travaillait en tant que commis du médecin familial. Concrètement, en tant qu'Homoncule, il détient quelques compétences en médecine -grâce à son vécu en tant qu'humain- à savoir panser quelques plaies ainsi que quelques connaissances en supplémentation « médicamenteuses ».
- L'Alchimie: Tout autant que les sciences, il pourrait reconnaître quelques procédés simples d'Alchimie sans pouvoir systématiquement les reproduire. Cela lui évoquerait des souvenirs de sa vie passée avec son mentor, pouvant susciter un état de frénésie chez Adamus.
- Les langues: Adamus parle théoriquement anglais et a quelques notions de français. Mais comme dit plus haut, peu l'auront entendu parler en tant qu'Homonculus. Qui sait, avec le temps, les mots lui viendront d'instinct.

Histoire:

Précision:

En 1817 était né Adamus. Né d'un père italien ayant décidé de s'installer avec son frère à Londres afin de bâtir leur entreprise, c'est là que Paolo rencontrait Shannon, la femme qui avait mise au monde le petit Adam. L'accouchement avait été orchestré par Leland Ashley, le médecin de famille accompagné de deux sages-femmes afin de procédé à l'intervention. Le toubib était un ami de longue date de Paolo et Amédée, qui les avait rencontré lors de leurs débuts à Londres à la sortie d'un bar suite à une bagarre. Dès qu'il y avait un souci, c'est le docteur Ashley qui se rendait au domicile des Dondario, ou bien la famille qui venait directement à lui, toujours bien accueillie. Mais ce temps était fini pour les frères Dondario, Paolo ayant le sens des affaires dans le sens et faisait équipe avec Amédée, lui capitaine de navire avec un équipage de fiers moussaillons à sa charge.

Leur métier était simple. Ayant conclu des arrangements commerciaux en Amérique du Nord avec des bûcherons, chasseurs, tisseurs et producteurs, les Dondario s'étaient spécialisés dans la production de tout types de mobilier, meubles comme tapis, et même des vêtements. Les marchandises étaient obtenues à un coût réduit, récupérées en Amérique et importées via Amédée. En Angleterre, les frère possédaient un atelier afin de travailler les matériaux bruts pour ensuite les vendre directement à prix coûtant. L'entreprise fonctionnait bien, et le côté fier de Paolo voyait en son fils un indubitable successeur.  

L'enfance d'Adam était tranquille, rien qui ne sortait de l'ordinaire pour un garçon de son âge. Pareil pour son début d'adolescence, il travaillait correctement à l'école sans être le meilleur et commençait à suivre en filigrane les enseignements de son paternel dans le domaine du commerce et de la finance. Au fond, cela ne plaisait pas beaucoup à Adamus, mais les principes, l'honneur et la succession étaient des aspects très importants dans la famille. Si une telle entreprise avait été montée pour le bien et la sécurité du domaine familial, il fallait l'entretenir, la faire prospérer et la transmettre le moment venu.

A ses quinze ans, Adamus recevait un joli cadeau. A savoir un voyage en Amérique en famille accompagné du docteur Ashley, s'étant octroyé quelques vacances pour voyager tout en prenant soin des Dondario, un voyage qui permettait au jeune garçon  d'être directement face au métier de Paolo et Amédée, organiser une première approche concrète en la matière...

Le voyage et le séjour s'étaient bien déroulés, jusqu'au retour où, sur le navire, Adam se plaignait de piqûres de moustiques qui le démangeaient fortement. Le trajet se sera bien passé à part ce désagrément, jusqu'au moment où, de retour au foyer, l'état du jeune homme a empiré. Atteint de paludisme, il ne cessait de vomir et souffrir d'intenses fièvres qui le clouait constamment au lit et lui faisait perdre du poids petit à petit. Mais, heureusement, Leland était en mesure de venir en aide à Adamus grâce à l'écorce de quinquina, nommée Poudre des Jésuites. Il s'agissait là d'une denrée rare, et le traitement et les régimes qui avaient été prodigués au jeune homme tout au long de sa convalescence et rémission avaient un coût non négligeable pour la famille, ce qui inquiétait Paolo.

Jusqu'à ses dix-huit ans, le jeune Dondario s'était battu pour retrouver la santé et ne souhaitait pas du tout la revoir décliner. Il était fier, et se disait qu'il devait la vie à son médecin pour l'avoir autant épaulé et assisté durant trois années. Ils devenaient littéralement amis, et Adam s'intéressait de plus en plus au métier de médecin. Le voyage lui avait laissé un mauvais souvenir et il n'avait jamais vraiment eu le choix quant à son orientation professionnelle, aujourd'hui trouvée. C'est là qu'il faisait sa demande auprès de Leland Ashley pour devenir son apprenti. Paolo refusait catégoriquement, sous les demandes contraires de son épouse et de son frère Amédée, à savoir que le jeune homme se devait de faire son propre choix, sans personne pour le forcer à quoi que ce soit. Le père était resté sur ses positions pendant longtemps, jusqu'à finalement lâcher la bride pour laisser faire son fils. C'est alors qu'Adamus Dondario partait vivre avec le docteur Ashley afin de suivre une formation digne de ce nom.

Entre temps, un jour alors qu'elle rentrait du travail, sa mère -Claire- ainsi que quelques malheureux passant près de la zone portuaire auront eu affaire à une nuée de rats atteint d'une forme de rage, totalement agressifs et frénétiques. Elle s'était fait mordre à la jambe et l'infection ne cessait de grandir. Paolo avait cessé de travailler pendant un moment afin de prendre soin d'elle, mais rien n'y faisait. Même Leland accompagné d'Adam devaient se résoudre à la placer en hôpital afin d'éviter tous risques de contagions. Claire Dondario mourrait quatre mois plus tard. Paolo sombrait petit à petit dans l'alcool à cause des problèmes financiers et du deuil de sa femme impossible à surmonter. Par la suite, l'entreprise fermait et le fier patriarche se retrouvait seul, aigri et fatigué dans l'ancien domaine familial.

Adam et son mentor voyageaient beaucoup dans Londres au gré des consultations et interventions libérales. L'apprenti apprenait de plus en plus et à une vitesse qui contentait parfaitement son instructeur. Les choses allaient bien, le garçon avait l'estomac accroché et faisait toujours preuve d'une curiosité et rigueur sans faille. Il avait trouvé sa voie et, surtout, il ne voulait pas décevoir celui à qui il devait la vie. Car il le savait, à quel point la mort pouvait rôder en ce bas-monde.

Et c'est jusqu'à ses vingt-trois ans, cinq ans plus tard, qu'Adamus décidait de changer d'horizon en devenant infirmier en hôpital afin d'élargir et parfaire son champ de vision dans la médecine. Le jeune Dondario était très impliqué dans son rôle et détenait des compétences telles qu'il pouvait, à certains moments, intervenir seul afin de dédouaner Leland de quelques patients, souvent gêné par la distance les séparant la plupart du temps. Engagé et aimant envers ceux à qui il venait en aide, il était de plus en plus considéré par les patients de son mentor, qui lui en ce temps commençait à se verser dans l'Alchimie, voyant les années défiler et soucieux de préparer sa retraite.

Leland était un homme très ouvert d'esprit, peut-être un peu trop. En effet, il cherchait à reprendre contact avec l'un de ses anciens confrères qui lui s'était versé à quelques reprises dans l''Alchimie, ce qui l'intéressait fortement. Le principe de transposition des minerais était pour lui infaillible à en croire son ancien collègue Graham Cooper, et les projets sur lesquels il travaillait étaient aussi fous les un que les autres, sans que la totalité de ceux-ci n'intéressaient totalement Leland. Ce qu'il voulait, c'était pouvoir transposer une pépite d'or avec un bloc de pierre, ce sur quoi Graham effectuait beaucoup de recherches.

Sauf que la réalité était tout autre. Accro à l'opium et l'alcool, Cooper n'était plus qu'un vieil alchimiste fou et décrépi, cherchant de manière sous-jacente un projet fou réalisable qu'il pourrait breveter et ainsi amasser fortune par la suite. Leland n'était pour lui qu'un pion dont il se servait afin de récolter matériel et autres matériaux nécessaires à ses manœuvres.  Car Graham Cooper traînait derrière lui une sale réputation dans le domaine de l'Alchimie, et n'essuyait qu’échec en engendrant problèmes et abominations sur son sillage. Sauf qu'à l'époque, Leland l'ignorait, étant nouveau dans ce domaine qui lui inspirait tant.  

A cette période, Adamus avait pris son envol et travaillait en tant qu'infirmier dans un hôpital où il pouvait faire ses preuves dans des situations plus « urgentes » tout en continuant à apprendre. C'est là qu'il rencontrait Maria, celle avec qui il décidait de faire sa vie par la suite, une fois son statut de médecin certifié, découlant sur une situation stable.

Graham transmet son savoir, ses craintes et ses recherches à Leland. Lui expliquant le principe que la transposition ne peut se faire qu'entre deux objets à la masse strictement similaire, mais que ses recherches issus d'Amérique, de France, d'Inde -et des coins les plus sombres d'Angleterre- (le tout basé sur des ouvrages écrits par des ignorants) prouvent que le contraire. Il berce le néophyte d'illusions quant à la réussite du projet, et qu'une fois ce projet réussi, ils pourront démarrer le suivant : la résurrection.

Sauf qu'évidemment, le principe de transposition est immuable, et le rituel foire complètement. Les deux Alchimistes auront été sauvagement mutilés du à cette fatale erreur et à l'orgueil. Cooper était mortellement atteint, littéralement décapité. Ashley, lui, devenait manchot et parvenait de justesse à stopper l'hémorragie. La mort de Graham l'avait profondément choqué et devait mettre du temps à s'en remettre. Après cela, il savait que le principe d'inter-changement était impossible à réaliser selon l'idée de son défunt « ami ». Il perdait confiance concernant la réalisation de ces projets, mais le désespoir était tel qu'il ne pouvait plus reculer. Manchot, la réputation entachée et la santé vacillante du aux enfermements dans les ateliers d'Alchimie, Leland payait de son erreur pour avoir écouté un tel dément. Il devenait Anatoli, décidant de mettre un trait sur son ancienne vie.

L'époque avec Adamus lui manquait, celle où tout allait bien. Mais il ne pouvait plus se montrer au grand jour, ayant hérité de la sale réputation de Cooper au fil du temps et des rumeurs qui courraient. A ce stade, il devait accomplir le dernier projet de Graham, à savoir ressusciter les morts. C'est alors qu'il se munissait d'un cadavre volé dans une morgue pour tenter l'expérience, sauf que deux problèmes majeurs s'étaient présentés à lui. Le premier était que son vol avait été dénoncé par un témoin anonyme, et que la police le recherchait activement pour son crime. Son habitation trouvée, il devait déménager et se faire petit le temps de se faire oublier. Le deuxième était que l'expérience avait raté car les instructions de Cooper disaient clairement qu'il fallait un cadavre « frais ». Impossible alors pour lui de sortir en plein jour pour assassiner quelqu'un, il n'en avait pas les tripes.

Il devait élaborer un plan et donc faire commettre l'impensable : un meurtre. Mais il ne pouvait sortir en pleine rue, choisir une cible au hasard et la faire abattre. C'était bien trop long. Il lui fallait quelqu'un qui lui faisait confiance, et qui ne se douterait jamais qu'une telle chose pouvait arriver. Un sacrifice nécessaire pour une entreprise -contre- grandeur-nature, qui allait le hisser et inscrire son nom jusqu'aux firmaments.

C'est Adam qu'il avait choisi, lui qui avait une confiance et un respect aveugle envers son mentor.  Anatoli -anciennement Leland- savait où il travaillait et se mettait à le suivre pour connaître son lieu d'habitation. C'est alors qu'il frappait nonchalamment à sa porte un beau jour, en connaissance du fait qu'il ne travaillait pas ce jour là. Le contact s'était bien établi. Les deux hommes se racontaient leur vie depuis le temps qu'il se n'étaient pas vu. Adamus allait se marier et Anatoli était sincèrement heureux pour lui, mais son choix était fait désormais. Il devenait de plus en plus compétent dans la médecin vu les riches conversations qu'il pouvait y avoir entre eux. L'Alchimiste avait même pu rencontrer la fiancée du garçon, une fois, une jeune femme qu'il trouvait rayonnante. De son côté, il expliquait qu'un bubon lui était apparu au bras lors d'un séminaire en France et que l'amputation était nécessaire pour sa survie. Hors, évidemment, il n'en était absolument rien de ce mensonge.

C'est alors qu'un jour, en début de soirée, Anatoli passait à l'action. Alors qu'il était invité à diner chez les Dondario, celui-ci avait diablement ficelé son plan pour aboutir à son projet atroce. Les verres respectifs du couple avaient été drogués. Adamus était alors emmené en charrette jusqu'à Regent's Park où quelques truands présents pour commettre le meurtre étaient présents, moyennant finance, à l'abri des regards. Chose faite, le fou repartait vers sa planque où tout était prêt pour l'ultime rituel. Il était persuadé qu'il reverrait Adam aussitôt, qu'il pourrait prouver à toute l'Angleterre la fiabilité du projet. Enfin presque.

Tout cela avait évidemment capoté, le Dondario n'était plus qu'un amas de chair noir, devenant un Homonculus avec la même apparence dans un univers parallèle. Les craintes d'Anatoli se réveillaient enfin, à savoir que tous les projets qui lui avaient été transmis n'étaient que pures foutaises, des craintes qu'il n'avait jamais voulu s'avouer. Au bout du rouleau, il s'emparait de son petit pistolet pour mettre un terme à sa vie, trop honteux et tourmenté d'être devenu un tel monstre.
Un an plus tard, en 1842, un Homonculus de la même apparence qu'Adamus revenait dans le monde réel. C'était lui, avec encore quelques souvenirs en tête. Dont sa bien-aimée, et celui qui au final l'avait trahi par pure avidité.

L'Homonculus de la Nostalgie, qui n'avait qu'aidé autrui et seulement effleuré le bonheur que la vie pouvait lui apporter. Son pouvoir n'était qu'une forme de vengeance, une vengeance qui ferait sentir à ses ennemis ne serait-ce qu'une once de la peine que ses maigres souvenirs torturés avaient pu ressentir.



En société



Famille: Adamus vit seul et a perdu ses proches quand il était encore humain. Le peu de famille qu'il avait et côtoyait de son vivant est décrite dans son histoire.

Ennemis: Ceux qui l'attaquent. Car vu la passivité et l’inexistence avec laquelle l'abomination « gère » ses relations, il lui est concrètement impossible qu'il se fasse des ennemis de son propre chef. Mais une âme errante se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment serait fortement susceptible de s'attirer les foudres de personnalités mal intentionnées...

Alliés: Autant dire qu'à ses débuts, il n'en a pas. Il n'est pas assez responsable pour en concrétiser et conserver une alliance à terme. Bien qu'au final, il ne ressentira pas d'animosités à l'égard des innocents.

Situation: De son vivant, Adam s'intéressait peu à ces créatures. Jamais il n'aura vu ou surpris l'une de ces bêtes en pleine action dans un coin sombre, comme la pensée commune pourrait se l'imaginer. Par la suite, en devenant autre chose, il pourra déceler la présence des autres Homoncules mais ne témoignera pas d'animosité, il considère tout le monde comme on le considère sur le moment. Levez la main sur lui et il se nourrira de vos rêves -à différents degrés- pour vous laisser dans un piètre état de mélancolie. Il ne nuira pas aux autres Homoncules sans pour autant chercher à les aider. Non pas qu'il n'en a que faire, simplement que sa condition ne semble pas tant l'affliger que ça. Les autres monstruosités ne l'effraient pas tant qu'elles n'useront pas de violence contre lui, peur qu'il traduirait immédiatement en ardente violence.




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure: Pas de demeure fixe. Adam peut autant se retrouver dans un taudis miteux que dans un hôtel de luxe si celui-ci en a les moyens.

Endroits les plus fréquentés: l'Homoncule apprécie particulièrement les parcs dans lesquels son esprit peut trouver un pseudo-repos le temps de contempler la beauté du paysage. Mais la plupart du temps il erre sans but précis, et peut très bien se retrouver dans une ruelle empestant l'urine droit comme un piquet à ne rien faire ou assis au comptoir d'un bar à fixer aveuglément la rangée de bouteille derrière le barman.




But(s)



Acquérir une « lucidité » qui permettrait à Adamus de prendre pleinement conscience de son nouvel être. En finir avec cette passivité et cette errance. Pouvoir parler correctement et ne pas juste lâcher de simples mots ou phrases totalement incongrues par rapport au sujet de la conversation.Rencontrer des personnalités avec qui il pourrait s'entendre et créer des alliances. Mettre un trait sur les souvenirs de son ancienne vie tout en continuant à tirer satisfaction de l'utilisation de son pouvoir.  




Armes et équipement



Armes: Adamus ne porte pas d'armes en général. Même s'il peut très bien compter sur sa force et sa faculté de régénération, il ne cherche pas le contact mais usera certainement de sa puissance en cas d’agression, par pur instinct.

Objets personnels: Adamus détenait à l'époque un simple collier d'or offert par sa mère avant sa mort. Ayant « changé » de corps, il ne possède plus rien. Peut-être le retrouvera-t-il au détriment de certains tourments... A part ça, il porte sa petite cape noire comme à son habitude, symbole sous-jacent de son ancienne vie, ainsi qu'un peu d'argent (bien que cela dépendra des périodes).




Pouvoirs



- Taedius Vitae ou « Ennui de vivre »: Commençons déjà par introduire ce pouvoir via une scène de « la vie de tous les jours. »

Je tiens tout d'abord à remercier Hawthorn pour m'avoir aidé à trouver ce pouvoir

Vous êtes Andrew, fier capitaine de votre rafiot que vous utilisez pour la pêche. Chef d'une petite équipe de pêcheurs à votre charge, vous êtes un loup de bar qui aime sa petite tripotée de pintes après chaque retour à bon port. La bagarre et les situations de crise, vous connaissez, ça ne vous fait pas peur, pas le moins du monde. Ces foutaises qu'on peut vous raconter sur des Vampires ou bêtes assoiffées de sang rôdant la nuit, ce n'est que pure sornettes racontées par des fous la nuit au coin du feu, cherchant ne serait-ce qu'un zeste d'excitation dans leurs piètres vies. Autant dire que ce n'est pas votre tasse de thé. Terre à terre, un homme, un vrai.

Alors que vous revenez d'un long voyage vous ayant apporté peu de marchandises -vous ayant coûté au passage la vie d'un jeune mousse décédé sur le navire du à au manque de vivre et à la malnutrition-, vous retournez à bon port, vous dispersez vous et votre équipage pour vous échouer dans votre bar de toujours. Ça ne va pas dans votre esprit, vous avez perdu une belle somme d'autant plus qu'il va vous falloir prévenir la famille du petit, mort en mer. Un dur à cuire certes, mais avec des principes propres à chacun, vous ne prenez pas vos responsabilités à la légère. Vous l'avez mauvaise en arrivant au bistrot. Tous les habitués ainsi que le tenancier le voient sur votre visage. Il ne faut surtout pas venir vous parler, vos compagnons de bar lèvent leur bérets à votre passage en guise de salut, mais rien de plus, ils vous laissent en paix. Sacré taiseux qui au final se fait comprendre d'un seul regard. Enfin, pas exactement, c'est juste que les ragots vont bon train ici, et qu'au final il suffit qu'un membre de votre équipage à la langue bien pendue se confie, et toute la maisonnée est au courant.

Les verres s’enchaînent, l'alcool vous fait littéralement bouillir à ruminer vos idées noires et vous remarquez depuis quelques minutes cet individu très pâle au regard vide vous observant depuis un moment. Pas d'expressions, et il ne regarde pas que vous d'ailleurs, son regard ballote entre ceux jouant au carte et hurlant à plein poumons sous l'emprise de l'alcool, les serveurs et courtisanes plus qu'occupés à travailler en cette heure où l'enseigne est bondée. Une fois, deux fois, trois fois qu'il vous épie, toutefois sans arrières pensées aucune. D'habitude ce n'est pas votre genre, mais ce n'est pas votre jour aujourd'hui, il ne faut pas vous chercher et ce de n'importe laquelle des manières que ce soit. A croire qu'il le fait exprès pour vous provoquer ce gredin, surtout que l'alcool n'aide pas à vous apaiser, bien au contraire.

Et voilà qu'il recommence, à vous fixer de son regard insipide comme s'il regarde à travers vous, puis finit par partir. C'était la goutte de trop pour vous, Andrew ; Il va falloir extérioriser cette pression. Votre némésis passe par la petite rue déserte adjacente au bar, pourvue de quelques sans-abris et alcooliques terminant leur soirée. La cible marche tranquillement, se faisant bousculer au passage par les quelques âmes aux larges épaules passant trop près de lui. Le voilà à portée qu'il ne vous a même pas remarqué. C'est alors que vous le retournez brusquement, lui flanquant une belle droite -expérience de vos nombreuses rixes- en pleine mâchoire, faisant voltiger quelques une de ses dents qui rebondissent contre le sol. Ouf que vous vous dites, ça fait un bien fou, vous vous sentez un peu plus léger. Personne ne fait attention à l'embrouille tellement elles peuvent se faire fréquentes en ce bas-lieu. Chacun vaque à ses occupations et vous faites demi-tour, ce vil coup de sang déchargé, tout de même regretté.

Et là, alors que vous vous sentez libéré de cette violente pulsion, vous êtes pris d'une sensation de malaise. C'est soudain, ça vous alpague. Vous vous mettez à balayer de doux souvenirs, et de délicieux rêves. Un en particulier, celui de revoir votre fille. Ayant divorcé à cause de vos absences répétées dues à votre travail, vous n'avez pu prendre le temps de vivre avec votre petite fille Céleste qui avait cinq ans lors de ce tragique divorce. Elle doit être bien grande maintenant... Ça fait combien de temps déjà ? Huit ans ? En effet, c'est tout mignon à cet âge là. Vous avez conservé l'espoir de la revoir, c'est elle votre rayon de soleil, celle qui vous fait vivre et peut vous écarter à certains moments de la cruauté grandissante que ce monde peut vous offrir sans compter. Où est-elle en ce moment ne serait-ce que dans votre esprit ? Que devient-elle ? A-t-elle tout ce dont elle a besoin dans sa vie ? Sa mère s'occupe-t-elle dignement de sa/votre fille ?

Tant de remords et de questions vous venant, jusqu'à ce que le décor autour de vous change drastiquement. Tout est brumeux, là voilà face à vous, si rayonnante et souriante qui vous tend ses petites mains, si heureuse de revoir son paternel avec qui elle n'a connu que des bons moments. Mais aujourd'hui cette pensée n'est plus la même. Triste, sombre, fade, elle ne vous inspire que remords et mélancolie, votre esprit vous intime clairement que tout est fini, que cette scène ne se produira jamais de votre vivant. Impossible de chasser ce sentiment infâme qui jusqu'à maintenant vous emplissait de force et d'amour. Mais là, c'est terminé. Vous pleurez, vous jetez au sol à implorer son pardon concernant votre absence, que vous auriez aimé être là pour elle dans les bons comme dans les mauvais moments. Le spleen vous envahit et, faiblement, persuadé que plus rien de bien ne pourra vous arriver, vous vous saisissez lentement de votre arme de poing rangée bien au chaud dans votre veste, tout tremblant.  Alors que l'impensable vous vient à l'esprit, l'indubitable pêché permettant assurément de vous libérer, cet état de transe disparaît. Vous vous retrouvez par terre, en sanglots dans cette sombre ruelle à vous faire dévisager par les quelques engeances présentes. Derrière vous, celui que vous avez agressé vous observe, toujours de son air complètement absent. Il reprend tranquillement son chemin, et vous restez persuadé qu'il a esquissé un minuscule sourire du coin des lèvres avant de partir dans la direction opposée.

***

Concrètement, Adamus est capable de lire dans votre esprit et d'y déceler vos aspirations les plus douces. Ces pensées positives et rêves qui motivent, soit dans l'espoir d'atteindre ces objectifs fixés ou permettant simplement de relâcher la pression en vous attachant à quelque chose d'agréable. Eh bien, ça, l'Homonculus de la Nostalgie a le pouvoir de les trouver dans votre esprit et d'en drainer les sentiments positifs qui y sont liés. Son pouvoir lui permet de transformer ce bonheur en tristesse sans nom, nichant dans votre tête l'idée que cela est inatteignable, perdu, envolé. Cette joie et ce soulagement sont littéralement aspirés, et seule la mélancolie reste. La victime est dans la confusion la plus totale et prend du temps à reprendre ses esprits pour comprendre ce qui vient de se passer.  

Il peut exister plusieurs stades d'intensité. (?)

-Premier stade : La personne est chamboulée, mélancolique mais réussira à se remettre de ses émotions sans séquelles.
-Deuxième stade : L'affliction semble plus profonde, la tristesse est bien plus difficile à oublier, laissant une empreinte bien ancrée dans l'esprit de la victime. L'envie de suicide pour en terminer avec ces atroces pensées peut surgir si l'individu ne sait passer outre ce maléfice.
-Stade ultime : Le pouvoir d'Adamus est à son paroxysme. Une fois transporté dans la dimension brumeuse, la victime est tiraillé par chacun de ses rêves. Tous sont avalés par le Taedium Vitae. L'aspiré voit alors Adam, immense mirage dans le nuage de cette dimension hypnotique. Une fois la torture terminée et si elle a pleinement réussie, la personne reste marquée à jamais. La conscience semble disparaître, se donner la mort n'est plus une idée viable tant l'aspiré est dans un état livide.  

Inconvénients: Les vampires et les loups-garous peuvent contrer le sort. Les vampires du à leurs capacités charmeuses permettant de duper les esprits. Idem pour les lycans grâce à leur résistance mentale permettant de contenir leur nature bestiale.
De plus, Adamus ne peut pas se déplacer durant l'utilisation du Taedium Vitae, le sort pouvant être contré s'il se déplace, est déplacé ou se prend un coup.





Autres personnages



Adamus est mon premier personnage.




Questions IRL



Comment avez-vous découvert le forum?:
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Votre niveau de RP?: Je ne qualifierai pas mon niveau. Cependant, je suis (très?) soucieux du détail, de la cohérence et du réalisme dans chacun de mes écrits. Et j'aime beaucoup élaborer des scénarios d'une complexité minimum, ce qui au départ ne sera pas forcément possible avec Adamus étant donné sa passivité. Mais il tendra à évoluer pour être plus lucide et « mature » par la suite et pourra interagir plus facilement avec autrui. D'autant plus que j'adore incarner des PNJ, les développer et en garnir mes écrits pour les rendre plus vivants, mouvementés. En effet, je n'aime pas représenter mon personnage seul dans une histoire. (Mais bien évidemment, toutes les histoires et scénarios n'auront pas forcément besoin d'être complexifié(es)!)




Crédits


Les images utilisées dans ce message viennent de :
- Image tirée du manga Shingeki no Kyojin (Section Pouvoirs) / https://vignette1.wikia.nocookie.net
- Segmakun / Deviantart
- Ackerman / Google Image
- auteur / site internet

Certaines images ont été trouvées sur Google image via la recherche "Rivaille Attack on Titan fanart"



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MessageSujet: Re: Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Icon_minitimeMer 30 Aoû - 9:57

Saluations Adamus !

Tout est bon, tu es validé et tu peux jouer dès à présent sur l'Ombre.

Un seul détail d'importance à "changer" dans ton pouvoir: quel que soit le stade de ce dernier, il faudrait lui donner une certaine durée. Jouer sur le long terme un personnage qui pleure son passé ou qui a envie de se suicider n'est pas possible. Si les joueurs n'ont pas de réel échappatoire, ton pouvoir dénaturera leurs personnages et risquera de leur enlever l'envie de jouer.

Par exemple:
- Stade 1 - quelques heures, une journée
- Stade 2 - quelques jours, une semaine
- Stade 3 - quelques semaines, un mois
(tu peux allonger ces durées mais pas excessivement)
Après, chaque joueur est libre de considérer que le pouvoir fait effet plus longtemps, voire de façon permanente. Mais cela doit rester au choix du joueur pour éviter de dénaturer les personnages. Cela sera à voir avec tes partenaires, si tu utilises ton pouvoir contre eux, par mp notamment. Wink

A ajouter dans ton profil: ton pouvoir en quelques mots clairs.

Pour le complément des RP joués il te manque une petite image.
Je supprimerai tous les messages intermédiaires une fois que cela sera fait. Wink

Bon jeu chez nous !


> Jirômaru Keisuke <

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Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

Voir sa fiche de liens et ses autres personnages.
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MessageSujet: Re: Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Icon_minitimeSam 2 Sep - 11:27



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MessageSujet: Re: Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Adamus Dondario - "Ressent ma peine" - La Nostalgie Icon_minitime

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