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Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

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Aloysius Talbot - Professeur, Négociant en livres anciens.

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Aloysius Talbot
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Aloysius Talbot
Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 17/05/2024
Race : Vampire
Classe sociale : Haut-bourgeois
Emploi/loisirs : Professeur, négociant en livres anciens
Age : 359 ans
Age (apparence) : Entre trente et quarante ans
Secte : Camarilla
Clan : Tremere
Lignée : Aucune
Rang Pyramidal : Ordinaire
Crédit Avatar : TheFatalImpact
Aloysius Talbot - Professeur, Négociant en livres anciens. Empty
MessageSujet: Aloysius Talbot - Professeur, Négociant en livres anciens. Aloysius Talbot - Professeur, Négociant en livres anciens. Icon_minitimeVen 17 Mai - 14:58

NOTA BENE:



Aloysius Talbot




~ Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ~



Fiche d'identité




Prénom : Oscar

Nom : Lewis

Surnom : Aloysius Talbot

De son véritable nom Anschaire-Louis, Aloysius fut conduit à abandonner très jeune son patronyme pour le titre de Frère, à son entrée au monastère. Il observa par la suite son nom se métamorphoser lentement, au gré des  bouleversements linguistiques des langues dans lesquelles il évoluait. D’Anschaire dérive le nom Oscar ; l’anglicisation de Louis donne quant à elle le nom Lewis. Tantôt usité comme anthroponyme, tantôt comme toponyme, Aloysius l’employa peu à peu dans le cours de sa vie d’immortel comme nom de famille, et non plus comme prénom.
Il embrassa au cours des siècles de nombreuses identités, se plaisant à emprunter un patronyme différent chaque fois qu’il visitait ou bien séjournait dans un nouvel endroit. Aloysius Talbot est le nom sous lequel il se présente depuis voilà une vingtaine d’années.

Sexe : Homme

Âge réel : 359 ans, immortel.

Né de parents anglais sur les terres de la France médiévale du XVe siècle (au lendemain de la mort de Louis XI, le 1er septembre 1483), Oscar Lewis est changé en vampire en l’an 1517, alors qu’il est âgé de 34 ans.
Son savoir fut régulièrement sollicitée au cours des siècles, ses nocturnes congénères le tenant pour un homme de science et d’érudition. Il est tout particulièrement connu en Europe occidentale (Angleterre, France, Allemagne et Italie). Présent à Londres depuis cinq ans, il s’efforce de se faire discret : Aloysius aspire en effet au calme et à la quiétude nécessaires afin de mener à bien ses travaux.

Âge d'apparence : Bien que sa transformation n’ait pas encore suscité une grande métamorphose de sa physionomie, les traits d’Aloysius se sont toutefois durcis avec les siècles. Paraissant aujourd’hui entre deux âges, il passe donc auprès de le société londonienne pour un homme d’une trentaine ou d’une quarantaine d’années.

Origine : Quoique ses parents biologiques soient eux-mêmes issus de Westminster (qui était alors une ville indépendante du Londres médiéval), Aloysius vécut la majeure partie de sa vie mortelle en France. Il effectua tout de même, peu avant sa venue au Monde de la Nuit, un Grand Tour en Europe comme le commandait l’usage de son époque.

Classe sociale : Haut bourgeois.

Les villes des XIVe et XVe siècles voient l’accroissement du nombre de marchands et artisans aisés se constituant peu à peu en classe, et dont l’émergence véritable trouve son origine dans l’expansion urbaine du XIIIe siècle. Les parents biologiques d’Aloysius résidait ainsi à proximité du palais royal de Westminster, avant de partir pour la France à l’automne 1485. La famille soutenait en effet la maison d’York lors de la Guerre des Deux Roses s’étant déroulée entre 1455 et 1485. Après la défaite de Richard III lors de la bataille de Boswoth le 22 août 1485, et devant l’imminence de la montée sur le trône d’Angleterre du représentant de la maison Lancastre, Henry Tudor,  les parents d’Aloysius quitte précipitamment leur pays pour la France, avec leur enfant de deux ans. Ayant par la suite vécu une grande partie de son existence mortelle dans l’humilité bénédictine, Aloysius goûte depuis son avènement au monde de la nuit le plaisir des choses aussi belles que coûteuses. De retour à Londres, il ne tarde pas à se rétablir dans son ancien statut.

Emploi : Expert en livres anciens, et professeur au King’s College.

Anciennement moine bénédictin – il occupait lors de sa vie mortelle, ainsi qu’au cours de ses premières années en tant que créature de la nuit, le rôle de scribe et de peintre-enlumineur dans l’un des derniers scriptoria d’Europe.
Bibliophile réputé, Aloysius s’est établi à Londres en tant que négociant de livres rares – anoblissant par la même la seule notion de bouquiniste. Il tient une échoppe élégante – quoique sans prétention – à Westminster, le Philobiblion (du nom de l’ouvrage éponyme de Richard de Bury, qu’il se plaint souvent de n’avoir pu connaître, « à un damné siècle près » !). Ayant entre autres contribué à la fondation de l’École Nationale des Chartes à Paris en 1821, c’est également un expert en codicologie et en paléographie.
A ce titre, il enseigne en tant que professeur au King’s College – Aloysius est en effet un spécialiste d’histoire, d’histoire de l’art et de littérature du Moyen Age à la Renaissance. Au regard de sa « condition », il assure notamment des cours du soir ; il n’est cependant pas rare de l’y croiser le matin, ou en fin d’après-midi.



Race: VAMPIRE



Rang Pyramidal : Ordinaire. « Tout juste » âgé de trois siècles, le professeur appartient aux Acolytes de la société vampirique. Quoique respecté et connu de ses pairs pour son érudition, ses pouvoirs comme ses relations ne sont pas encore assez importants pour lui assurer une infaillible influence.

Secte : Camarilla. En matière d’obédience, le professeur est demeuré relativement fidèle à ses créateurs. La discrétion des vampires est selon lui la clef de voûte de leur pouvoir et de leur supériorité : c’est sur la subtilité qu’elle repose, et non sur la violence excessive, patente et gauche dont fait étalage le Sabbat. Fervent partisan de la Mascarade, Aloysius n’en est pas moins convaincu de la supériorité des vampires sur les humains ; au Jugement Dernier de la Nature, ceux-ci sont les Élus, et ceux-là les Damnés. Loin de considérer le Don Obscur comme une malédiction, il représente une opportunité sans cesse renouvelée d’accroître le savoir de ses détenteurs. Aloysius n’en demeure toutefois pas moins élitiste quant à son attribution.  
Bien qu’attaché aux principes de hiérarchie – tels qu’ils lui ont été inculqués par ses aînés Tremeres -, notre Vampire fait peu de cas des Primogènes et des intrigues vampiriques en général. La politique lui parut en effet toujours incompatible avec ce qu’il désire avant toute chose : le calme, la quiétude et la solitude. Il était toutefois loin de se douter que son arrivée à Londres le conduirait à réviser son opinion …

Clan : Aloysius fut étreint par les Tremeres (les sorciers). Devenus vampires de leur propre chef au cours de l’Age des Ténèbres, les Tremeres constituent un clan relativement jeune à l’échelle de la société vampirique. Naturellement portés vers l’étude de leurs pouvoirs, engagés dans une quête sans cesse renouvelée d’exigence et de perfection, ils sont l’un des clans fondateurs de la Camarilla.

Lignée : Aucune. Bien que ses créateurs aient été affiliés aux Émissaires du Crâne (les Lazaréens), notre vampire n’eut jamais à cœur de perpétuer leurs enseignements. Comme la plupart des Tremeres, Aloysius aspire à la perfection par la maîtrise toujours plus grande du Don Obscur ; souhaiter l’abjurer et s’en délivrer, comme c’est le cas des Émissaires, lui apparut toujours comme une hérésie. C’est en outre ce vœu qui attira à son Sire, ainsi qu’à la communauté l’ayant formé, les foudres d’un clan rival. La rixe qui s’ensuivit ayant mené au massacre des siens, Aloysius considère depuis comme une hamartia, une fatale faiblesse, le désir d’échapper à sa nature.

Capacités : Notre vampire maîtrise, comme ses congénères, les pouvoirs que lui confère le Don Obscur.
  • Communiquer par la pensée : télépathe, Aloysius est en mesure de transmettre ses pensées à moyenne distance, aux humains comme aux siens (pour peu que les uns comme les autres n’occultent pas leurs propres pensées, fermant ainsi leurs esprits).
  • Sentir l’aura d’un autre vampire : a moins que son congénère ne se dissimule sciemment, notre vampire peut percevoir la présence des siens aux alentours. Cette perception lui donne un sentiment de la Secte, du Clan et le cas échéant de la Lignée de son homologue.
  • Un force impressionnante : Aloysius présente une constitution physique moins importante que celle d’un vampire moyen (après tout, le Don Obscur diffère en chacun d’eux), mais toujours bien plus conséquente que celle d’un humain.
  • Des sens plus développés : comme beaucoup des siens, le bibliophile nourrit un rapport au monde plus lyrique et esthétisant que les humains. Sa nature de grand amateur d’histoires et d’ouvrages anciens le porte à envisager l’existence sous un rapport peut-être un peu plus romanesque que la plupart de ses congénères.
  • Une rapidité déconcertante : comme tout vampire, Aloysius se meut avec une grande célérité ; trop grande pour être distinguée par l’œil humain.
  • Vision nocturne : nyctalope, le vampire se repère parfaitement dans l’obscurité.
  • Se transformer en chauve-souris : là où les siens trouvent cette apparence quelque peu ridicule, Aloysius l’emploie à contrario fréquemment. Il se plaît en effet à prendre de la hauteur sur le monde et les choses, préférant la tranquillité des nues aux rues londoniennes, toujours trop bondées à son goût – même en pleine nuit. La fréquence de ses transformations altéra peu à peu traits de son faciès ; si bien que notre chiroptère amateur affiche maintenant des oreilles paraissant un peu plus pointues que la normale.  
  • Commander aux esprits faibles : notre vampire est en mesure d’imposer sa volonté avec plus de facilité que ses homologues aux animaux domestiques et sauvages, ainsi qu’aux humains moyens. Toutefois, cette faculté l’épuise grandement : comme le reste de ses dons (voir plus bas), exercer son pouvoir de domination le conduit promptement à éprouver une soif cruelle et irrépressible.

Aura :  45 (âge) + 25 (pouvoirs) + 24 (Don Obscur) = 94.



Description physique



Taille : 1m83.

Poids : 70 kg.

Yeux : Bruns, tirant sur le rouge lorsqu’il a soif ou qu’il s’abîme – voire s’esquinte – trop longtemps sur un même ouvrage. Ce qui revient au même.

Cheveux: Longs et noirs, tombant à la base de son cou. Ils tendent également à onduler en de longues et sinueuses anglaises. Lorsqu’il travaille dans son bureau, le professeur a coutume de les attacher en catogan plutôt lâche, révélant des tempes aux cheveux plus courts.
Aloysius présente également une barbe finement taillée et soigneusement entretenue, fleurant à chaque nouvelle nuit le bourbon et le tabac exotique.

Description détaillée : Aloysius présente une physionomie relativement typique, sinon anecdotique – pour un vampire cela, s’entend. Bien que doté d’une silhouette élancée, c’est un corps efflanqué qui s’offre aux yeux de l’indiscret, et dont seules les larges épaules trahissent la svelte qualité. Si le Don Obscur magnifia son physique, il n’opéra nullement sur ses traits – uniquement sur son maintien. Bien qu’il ait un visage fin, ajouré de pupilles au brun profond, son faciès conserve quelque chose d’étrange et de peu harmonieux. Peut-être cela provient il de ses yeux qui ne cillent guère, et que soulignent des cernes profondes ; ou encore de la manière dont ses dents se découvrent trop en souriant.
Il dissimule sous les sinueuses anglaises de ses longs cheveux noirs des oreilles plus pointues qu’elles ne devraient l’être, fruit de sa naissance au monde de la nuit – et de ses fréquentes métamorphoses en chauve-souris. Si le professeur a pour coutume de masquer ainsi cette curiosité à ses étudiants et à ses collègues, il attache toutefois ses cheveux en un catogan lâche lorsqu’il travaille sur un livre ancien ou lorsqu’il se pense seul ; révélant ainsi des cheveux plus courts à hauteur des tempes.
Il présente également des mains aux doigts longilignes, lesquels sont munies d’ongles effilés ; ils brillent faiblement à la lumière, pouvant trahir sa nature s’il n’y prend pas garde.
Comme la plupart des vampires, Aloysius se meut avec beaucoup d’aisance : comme nombre de ses congénères, la transfiguration obscure lui confère un maintien à faire pâlir d’envie n’importe quel gentleman – dont il dispose également des manières. Ses gestes sont lents, mesurés, précautionneux : le monde est pour lui pareil à un livre ancien dont il s’agit de ne pas déchirer la moindre page. Parcourant les rues et les couloirs de l’université à grandes enjambées, notre vampire a toutefois conservé quelque chose du pas monacal, traînant et nonchalant, avec lequel il arpentait jadis le cloître de l’abbaye.

Vêtements : Le professeur est un homme élégant, et dont le maître mot est la discrétion. Contrairement aux dandies de cette époque, péchant par excès de sophistication, Aloysius préfère adopter des tenues plus sobres. A la redingote fort prisée de son époque, il préfère la sack coat, plus praticable et confortable. Un récent voyage en Écosse lui fit découvrir le tweed, une matière qu’il affectionne particulièrement ; un engouement que partagera la bourgeoisie et la noblesse anglaises quelques années plus tard, à partir de 1848. Aussi sa garde-robe se compose t-elle de costumes en laine, deux ou trois pièces, en coton ou en lin, dans des tons noirs, gris et bruns. Dans ses gilets, il glisse généralement une montre à gousset.
De ce séjour en Écosse, il ramena également une série d’inverness capes et autres ulster coats, toujours dans les mêmes tons. Il dissimule sous une paire de gants assortis ses doigts longilignes aux ongles effilés.
Son vestiaire comporte également des tenues plus atypiques : sa toge professorale, d’un velours aile de corbeau, dont le lustre miroite doucement à la lumière des amphithéâtres ; ainsi que la bure bénédictine, noire et étonnement bien conservée, qu’il revêtait en tant que moine il y a de cela plusieurs siècles.
Aloysius porte également autour du cou un crucifix dont le Christ fut arraché – le pendentif par là même désacralisé ne lui cause donc plus que de vagues démangeaisons en permanence. Il convient enfin de mentionner la canne de bois verni, au pommeau finement sculpté, dont il ne se sépare jamais.

Particularités : Les traits d’Aloysius sont un peu plus marqués par le vampirisme que ceux de ses congénères – et ce en raison de son mode de vie. Ses nombreuses métamorphoses en chauve-souris laissèrent quelques stigmates : ses oreilles sont légèrement plus pointues qu’elles ne devraient l’être, de même que ses doigts sont longilignes, ses ongles effilés. Ses canines, lorsqu’elles se laissent apercevoir, sont particulièrement acérées. Cette apparence sauvage tranche radicalement avec son allure et son maintien, toujours très policés.



Caractère



En public : En tant qu’enseignant, Aloysius fait l’unanimité parmi ses pairs comme parmi ses étudiants. Professeur modèle, portant haut les couleurs de l’érudition britannique, il est connu et respecté dans la plupart des universités européennes. Ses travaux novateurs sur l’histoire et l’histoire de l’art le conduisent à voyager fréquemment dans de nombreux pays, occupant dans divers établissement des chaires honoris causa. Bien que d’une grande intransigeance qui confine parfois à la tyrannie, le professeur est réputé pour sa pédagogie peu orthodoxe : aussi inaccessible que soit le contenu de son cours, c’est avec virtuosité qu’il en inculque les grandes lignes à ses auditeurs. Aloysius est en effet un homme éloquent et persuasif – ses inflexions feutrées pourraient convaincre le diable de se comporter gentiment. Il tâterait dans le cas contraire de sa canne.
Véritable homme de sciences, le professeur fréquente essentiellement les plus hautes sphères intellectuelles, rassemblant les plus grands érudits du temps : scientifiques, professeurs, écrivains, archéologues, mathématiciens – un véritable carnet mondain fleurant bon la craie et le papier jauni.  Il y adopte toujours une attitude réservée qui, sans pour autant paraître froide, n’en demeure pas moins fort peu avenante. Aloysius est un homme éminemment contradictoire : quoique appréciant grandement les envolées lyriques et frénétiques d’un débat scientifique mené tambours battants (et au cours desquels, en bon bavard invétéré, il se montre toujours des plus prolixes), c’est aussi un misanthrope consommé, n’aimant rien tant que de se cloîtrer en compagnie de ses précieux ouvrages dans l’étude jouxtant son échoppe, ou bien encore dans son bureau à l’Université. Le professeur abhorre en effet par dessus tout perdre son temps en de vaines bagatelles ; de l’avis de tous, il agit en permanence comme s’il était poursuivi par le temps. Particulièrement précautionneux et méticuleux, chacun de ses gestes est calculé et réfléchi pour être le plus efficace possible. D’aucuns prétendirent même que Jules Verne, qui le connut brièvement au Collège Saint-Stanislas de Nantes en 1837 (alors qu’Aloysius y effectuait une visite auprès de l’un de ses pairs y enseignant), s’inspira du professeur pour imaginer un certain Phileas Fogg, personnage d’un roman qui sera publié en 1872. Le choix lui étant donné, Aloysius préférera toujours se consacrer à son travail : rien ne lui procure davantage de plaisir que de s’adonner à l’étude, sa soif de connaissance se révélant aussi intarissable que la soif de sang à laquelle le contraint sa nature. Ô combien le parchemin veiné de garance et d’or rivalise t-il avec la plus soyeuse nuque d’albâtre !

En tant que Vampire : Le Monde de la Nuit tient le professeur pour l’une des plus grandes autorités (mort-)vivante sur l’histoire des vampires ; aussi ses pairs le respectent ils et estiment ils son érudition en conséquence. L’attitude d’Aloysius diffère toutefois peu de son comportement auprès des mortels : s’évertuant d’œuvrer dans le plus grand calme et la plus grande discrétion, le professeur tenta toujours de se tenir à distance respectable de ses semblables – et plus particulièrement de leurs intrigues politiques. Ses efforts ne rencontrèrent toutefois pas un franc succès jusqu’à présent – tout au contraire. Si le vampirisme est bien une malédiction, Aloysius a été depuis bien longtemps condamné à se voir entraîné dans des histoires plus abracadabrantesques les unes que les autres, ne le concernant pour ainsi dire pas. Ou peu. Ou bien peut-être cela a t-il un rapport avec le fait de s’adresser à ses congénères (Premiers compris) comme à des imbéciles, lorsque ceux-ci ne se montrent pas assez vifs d’esprit à son goût ? Peut-être.
     
Issu d’une civilisation qui, de son vivant, n’estimait rien tant que la fama (l’honneur), Aloysius demeura très sensible à la question de son honneur dans la société vampirique. Quoique patient et d'un naturel placide, notre vampire peu se révéler particulièrement opiniâtre lorsque son nom est traîné dans la boue, ou son honneur bafoué.
Comme de nombreux vampires vieillissant, le professeur pose sur le monde qui l’entoure un regard dans lequel l’émerveillement le dispute au désenchantement. Nostalgique, Aloysius se montre également souvent sentimental, et conserve encore aujourd’hui un attrait romantique pour les choses issues de son époque. Il observe d’ailleurs avec un œil amusé les mouvements troubadours et gothiques ayant pris leur essor dans les sphères littéraires et artistiques ces dernières années.

Loisirs : Aloysius occupe le plus clair de son temps libre à la lecture ou à ses recherches, demeurant plongé des heures durant dans quelqu’incunnable aux pages jaunies, exhumé des profondeurs de sa collection personnelle. Quand toutefois il ne se livre pas avec acribie à ses études, il se plaît à fréquenter les musées, les expositions, ou encore les cours et séminaires assurés par ses collègues ; il veille par ailleurs à les choisir en fonction de leur fréquentation. Casanier, ses rares promenades consiste à se rendre d’antiquaire en libraire. Il effectue ainsi les quelques déplacement auxquels il souscrit sous la forme de chauve-souris : la quiétude des nuées n’est pas sans l’apaiser.
Il arrive également au professeur de dispenser de nombreux heures attablé à son pupitre, rédigeant avec régularité et la plus grande méticulosité sa correspondance ; s’agissant là du principal moyen par lequel il interagit avec autrui, ses lettres constituent autant de passionnants entretiens auxquels il s’adonne avec joie.
Lorsque toutefois le touche une vague réminiscence de sa vie de mortel, que l’étreignent des souvenirs au parfum d’encre et de parchemin, Aloysius reprend calames et pigments. Il consacre ainsi de longs moments empreints de nostalgie à tracer une initiale historiée dans son lourd journal relié de cuir, ou à réaliser à la feuille d’or quelqu’enluminure rehaussée de fastueux pigments, la plupart plus anciens encore que notre vampire.

Religion : Ancien moine, Aloysius est demeuré un fervent catholique. Il croit également fermement en l’existence du Père et de la Mère des vampires – des convictions non nécessairement incompatibles, comme il s’emploie à l’étudier et à le démontrer.

Qualités : Érudit, humaniste, pédagogue, précautionneux, pieux (aussi ironique que cela paraisse), éloquent, fervent, enthousiaste.

Défauts : Opiniâtre, misanthrope, casanier, exigeant, obsessionnel, bavard à l’extrême, impatient et peu compréhensif envers ceux qui ne partagent ni sa fulgurance d’esprit, ni ses connaissances exhaustives sur un sujet. Ponctue généralement ses monologues par une locution latine ou quelqu’autre apophtegme jargonnant, ce qui est proprement insupportable. Son exclamation proverbiale préférée du moment (comprendre « ce dernier siècle ») : Quod erat demonstrandum !



Background




Education :

- La musique : Y étant familiarisé du fait de son éducation, notre vampire ne pratique toutefois pas d’instrument. Bien qu’appréciant la musique, il lui préfère tout de même la quiétude que lui octroie le silence, si propice à la réflexion.

- Les sciences : Aloysius est un érudit que d’aucuns qualifieraient d’ « à l’ancienne ». Provenant d’une époque où il était commun de s’adonner à de multiples disciplines, un temps qui vit émerger les premiers humanistes, le professeur est un savant complet. Quoique spécialiste d’histoire et d’histoire de l’art, il peut sans mal converser avec un mathématicien, un médecin ou encore un ingénieur travaillant sur le tout dernier modèle de machine à vapeur.

- L'Alchimie : Notre vampire connaît son existence ainsi que les principes de bases en régissant la pratique – plusieurs ouvrages sur le sujet peuplent les rayonnages de son échoppe. Il ne la pratique toutefois point, et ne manifeste à son égard qu’une curiosité formelle ; il lui préfère en effet l’étude du Don Obscur.

- Les langues : Polyglotte, le professeur comprend parfaitement l’anglais, le français, l’allemand et l’italien. Il maîtrise également le latin, le grec ancien, ainsi qu’un vaste corpus de langues sémitiques.

Résumé de son histoire : RÉSUMÉ

Histoire au complet : HISTOIRE



En société



Famille : VOTRE FAMILLE

Ennemis : ENNEMIS

Alliés : ALLIES

Rapport avec l'Ombre : VOTRE RAPPORT AVEC LES CRÉATURES DE LA NUIT




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure : Aloysius réside au sous-sol de son échoppe de livres anciens, le Philobiblion, qui se trouve dans le quartier de Westminster. Autrefois une crypte appartenant au réseau de l’abbaye éponyme, elle en fut coupée puis condamnée lors des travaux dirigé par Henri III au XIIIe siècle. Aloysius l’investit et l’aménagea en un repaire confortable. Il est à cette heure le seul à pouvoir y pénétrer, le professeur ayant envoûté la porte de son domaine par les moyens de la thaumaturgie (voir plus bas). Lui tient compagnie le crâne ensorcelé du Baron Lorenz Wurzbach Rothvogel (affectueusement surnommé le Baron), dont l’éternel sourire grimaçant couronne une pile de vieux livres s’entassant sur son bureau.
Notre vampire dispose également d’une étude privée au King’s College où il enseigne. Pourvue de toutes les commodités et relativement vaste, elle lui tient lieu de bureau. Il s’y retire généralement entre deux cours magistraux ; il n’est pas rare non plus qu’il y reçoive ses invités, prétextant que « l’air docte des lieux ne peut que favoriser les échanges intéressants ».

[Liens et descriptions exhaustives à venir, après validation du personnage].
Endroits les plus fréquentés : Lorsqu’il ne se trouve pas à l’Université ou dans son échoppe, le professeur visite parfois les musées, les librairies ou les antiquaires. Il lui arrive également de se rendre à la Grande Bibliothèque, afin d’y consulter un ouvrage de la réserve.




But(s)



En toute simplicité, percer les secrets de l’Histoire.
Chercheur invétéré, animé – sinon hanté – par une véritable passion pour le savoir qui est, à ses yeux, la plus digne des aspirations, Aloysius n’espère rien tant que de parfaire toujours davantage ses connaissances. Nul ne serait cependant suffisamment naïf pour y voir un acte parfaitement désintéressé, ne visant qu’à accroître le savoir commun de l’humanité. Le professeur nourrit ses propres desseins, comme tout à chacun ; et tout bien considéré son absence presque totale d’éthique dans le processus d’acquisition de nouvelles connaissances, il y a fort à parier que sa quête laisse dans son sillage une constellation d’étoiles pourpres.



Armes et équipement




Armes : Les biens d’Aloysius ne comptent pour ainsi dire nul arsenal. Convaincu que la plume est plus forte que l’épée – entre autre banalités humanistes dans ce goût-là – , le professeur répugne tout simplement à faire usage de la violence.
Lorsque toutefois il est contraint, ses ongles acérés constituent des armes redoutables. D’une grande dureté, ils n’ont aucun mal à pénétrer la chair comme le tissu.
En dernier recours, Aloysius use de la thaumaturgie (voir plus bas) pour faire apparaître une Federscwhert (une épée à deux mains légère), qu’il apprit à manier avec une grande dextérité en Allemagne, en fréquentant les Fechtschulen (des écoles d’escrime fréquentées par les bourgeois et les notables, particulièrement au cours des XVe et XVIe siècles en Germanie). L’arme a toute la semblance d’une épée authentique, si ce n’est l’érubescent et profond reflet en courant sur l’acier.

Objets personnels : Cultivant depuis de longs siècles le détachement, notre vampire n’entretient que peu de liens avec les biens matériels. Quoique portant par exemple un profond respect à l’endroit des livres, en tant que témoignages du passé et éclats de savoirs, il ne leur voue pas d’attachement personnel, pas plus qu’il ne leur prête de valeur affective.
Notons simplement l’existence d’un lourd volume relié de cuir, aux pages de parchemin et refermé de chaînes, dans lequel il consigne son journal. L’ouvrage, anormalement luxueux pour un homme de sa condition, est richement illustré et soigneusement calligraphié : rédigé de la main d’Aloysius dans une textura raffinée, il est également enluminé par ses soins. S’y côtoient de majestueuses initiales historiées dont les filigranes se perdent dans les marges, des pages-tapis paraissant surgies d’un manuscrit insulaire, des marginalia grotesques et grimaçants, des miniatures finement exécutés, ou encore des peintures pleine page rayonnantes de lumière. La feuille d’or en est la seule source gagnant à présent ses yeux … Son nécessaire – qu’il s’agisse du calame ou des pigments qu’il emploie – est soigneusement rangé dans une armoire en bois massif, laquelle repose dans le silence de son étude privé au Philobiblion. Enfin, le signet en marquant les pages est tissé de cheveux roux ; Aloysius se montra toujours très évasif sur le sujet.



Pouvoirs




- Chemin des croix : Aloysius est en mesure de toucher les crucifix et autres objets religieux, après qu’il eut ânonné la formule correspondante : ad impossibilia nemo tenetur. Si la locution latine est connue des vampires depuis des temps immémoriaux, les mortels n’en conservent d’attestation qu’au tournant du XVe siècle. La légende voudrait que sa source ne soit nulle autre que le cartulaire de l’abbaye où Aloysius fut justement étreint : les moines étant des vampires (les familiers et domestiques du monastères étant quant à eux des goules), ils usèrent et abusèrent de cette formule afin de célébrer les offices.

Inconvénients : Temporaire. Le vampire ne peut demeurer en contact de l’objet qu’une trentaine de minutes.
Jamais l’on ne vit messe plus brève. Ite missa est !

- Animal de sang : notre amateur de chiroptères laisse régulièrement une chauve-souris de sang porter sa correspondance, ou parfois simplement lui tenir compagnie. Son refuge privé sous le Philobiblion comprend même un perchoir à cette fin.

Inconvénients : Aucun, sauf si l’animal s’égare ou se fourvoie dans la transmission de son message. La trop grande utilisation de ce pouvoir peut également menacer le vampire qui l’emploie, si celui ci-ci utilise trop de sang. En tant que thaumaturge, Aloysius n’en ressent cependant pas le risque.

- Thaumaturgie : En tant que Tremere, Aloysius étudia longuement, et ce des siècles durant, la nature du sang lui conférant ses pouvoirs. Il acquit au terme de son enquête et de ses expériences une grande maîtrise de ce pan de son Don Obscur, lui permettant de manipuler son sang ou celui d’autrui. Le thaumaturge est ainsi en mesure de "concentrer" son sang afin d'améliorer ses propres capacités, ou de lui donner la forme d'une arme de son choix (Aloysius opte généralement pour celle d'une Federschwert). Réciproquement, il peut influer sur la vitae de son adversaire : amenuir ses forces, lui dérober son sang sans avoir à le mordre, ou encore le faire bouillir dans ses veines, lui causant une douleur insoutenable.

Inconvénients : faire usage de ce pouvoir exige du thaumaturge une immense quantité d’énergie, et bien souvent, de son propre sang. Plus grande sont l’ampleur et la durée du sort, plus grande est la soif du pratiquant. Aloysius se voit donc bien souvent contraint de se nourrir dans les plus brefs délais après son utilisation, demeurant grandement affaibli pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. Le thaumaturge demeure en outre vulnérable tout au long de l’incantation ; il ne peut également manipuler le sang d’autrui qu’en cas de contact visuel, ce qui induit une nécessaire proximité. Son pouvoir fonctionne également de bien moindre manière sur les vampires et les loup-garous. Les homunculi y sont insensibles.

- Lectio in calvaria: Un long apprentissage auprès des Émissaires du Crâne, ainsi que le côtoiement de Cappadociens lors de son séjour en Allemagne, laissèrent chez Aloysius de nombreuses traces ; outre sa passion immodérée et tout à fait romantique pour les cryptes et autres vieilles pierres, ses pouvoirs conservèrent une empreinte de son initiation aux arts occultes.
La lecture des crânes est une branche de la nécromancie. Tantôt lectorat, tantôt auteur, le nécromant noue un rapport privilégié avec cet os. Qu’il s’agisse de l’ensorceler pour voir à travers ses yeux, de visiter sa mémoire, d’en faire un interlocuteur avec lequel mener une discussion à bâtons rompus, voire d’en animer les mâchoires et de le jeter sur autrui, Aloysius développe depuis plusieurs siècles une affinité avec les os.

Inconvénients : Le nécromant doit bien entendu se trouver à proximité de cadavres pour que son pouvoir fonctionne, ce qui en fait un atout terriblement situationnel. Il s’agit en outre également d’un pouvoir dépensant une grande quantité d’énergie de la part de son pratiquant. Consistant en une série d’incantations ou de rituels, le vampire demeure vulnérable tout au long de la réalisation de ces derniers.
C’est également un pouvoir à double-tranchant : côtoyer de si près la mort ne se fait pas en toute impunité, pas même pour un vampire, qui subit à son usage de grandes souffrances. De calvaria (le crâne) provient également la locution calvariae locus, c’est-à-dire le calvaire, lieu du crucifixion du Christ. Ancien moine, Aloysius a pleine conscience que cet osseux simulacre de la croix pourrait bien être à son tour sa perte – si bien qu’il ne déploie ce pouvoir qu’avec la plus grande parcimonie.



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Hawthorn Feathersigh : Humain, 23 ans, écrivain trublion.

Je suis de retour. Et j'ai du dépoussiérage à faire ...




Questions IRL



Comment avez-vous découvert le forum ? : Si j'ai bon souvenir, je cherchais à l'époque un forum exigeant, ayant trait au XIXe siècle, et versant dans le fantastique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je fus servi.
Aujourd'hui, je cherche à retrouver un peu de plaisir et de loisir dans l'écriture ...

Votre niveau de RP ? : Rouillé. L'académisme et les travaux universitaires ont quelque peu asséché ma plume - j'espère que son aridité première ne vous révulsera pas.
Pour ce qui est du délai de réponse, je ne dispose par soir que de quelques heures (beaucoup de travail). Cela étant, j'essaie de me ménager toujours un peu de temps pour écrire ... Cela se fera donc lentement mais sûrement ^^ Et un Rp à la fois.




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