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La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

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Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41]

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Comte Keï
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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Mai - 21:45

Lorsque Sarah se soustrait de son contact et qu'elle recula en lui répliquant de manière sanguine, cela énerva passablement le Comte. Finalement, il se leva. Debout dans son cercueil, il jeta une de ses mèches derrière son épaule et rajusta sa chemise.

- Oui ce n'est qu'un rêve...En tous cas ce n'est pas toi que j'y cherche, cela est certain. A moins que tu ne sois un homme devenu sénile et dont le corps ressemble plus à celui d'une momie!

Jirômaru sortit du cercueil, s'avançant de toute sa hauteur vers la jeune humaine.

- Et toi, Sarah, que cherches-tu donc? Pourquoi me réveiller? Tu as besoin de quelque chose? Ou est-ce ta curiosité maladive qui t'as menée dans ma chambre? A mois que ce ne soit une douce envie de me tuer?

Le Vampire avait perdu toute sa tendresse et, comme cela lui était déjà arrivé, il était devenu aussi froid que le marbre et ses mots, accordés à son regard, se faisaient de plus en plus durs et pressants.

- Tu es bien comme tous les humains...

Le Comte était arrivé devant la jeune femme et sans crier gare, il l'a saisit d'une main à son poignet droit et de l'autre il lui attrapa la gorge. Il rapprocha son visage de glace du sien et lui dit sans desserrer les dents:

- Tu joues avec ma patience, petite femme...N'as-tu donc rien compris?

La dévisageant l'air furieux, le Comte la regarda alors avec envie. Le désir charnel ne l'avait jamais quitté et Sarah attisait chez lui un feu qu'il brulait de nourrir. Ses yeux descendirent d'abord dans son cou, le long de ses épaules puis vers sa jeune poitrine. Sarah était belle et bien faite. Il fallait être fou pour ne pas le remarquer, surtout dans cette tenue alléchante de voiles et de bas blancs, couleur de l'innocence. Ses vêtements ne dissimulaient pas ses formes parfaites et, aguicheuse comme elle était, n'importe quel homme aurait posé ses yeux sur elle avec envie.
Cette fois, elle était allée trop loin. Venir ainsi le perturber dans son sommeil pour finalement ne rien lui demander ni avoir un minimum d'attention pour ses tendres caresses ne relevait plus de la témérité mais bien de l'inconscience. C'était un Vampire, le plus puissant qu'il soit, et c'était un homme...
Brusquement, il l'embrassa, forçant la jeune femme et la maintenant fermement de ses bras puissants. Puis, il desserra soudainement son étreinte pour la pousser en avant et la jeter vers le cercueil. Sa force surhumaine envoya ses deux belles jambes buter contre le bord du meuble couché. Toutes les bougies, à l'exception d'une seule s'éteignirent.


- Nous allons voir si ta vertu est toujours de mise...

Le Comte jeta un regard venimeux à Sarah et, tout en enlevant sa chemise, s'approcha d'elle comme un fauve en chasse. Soudain, il se jeta sur la jeune femme pour la tenir à terre.

- Apprêtes-toi à sentir mon furieux désir, tu verras...ce n'est que bonheur...

La bienséance n'était plus. Ce n'était pas son sang qu'il réclamait en cet instant...Sans se soucier du reste, Jirômaru caressait maintenant les jambes de la chasseuse avec fougue tout en l'embrassant partout où il le pouvait et le voulait. La maintenant durement, il commença à lui enlever ses beaux vêtements...


> Jirômaru Keisuke <

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Sarah Spencer
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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Mai - 2:11

L’impression de vide à l’intérieur d’elle s’accentuait rapidement. Un mauvais pressentiment dressait les cheveux de la huntersur la tête et elle avait désormais l’impression d’être devant un prédateur. Pourquoi était-elle entrée ici? La chasseuse commençait à regretter durement sa décision. Ses sens en alerte, elle observait les moindre geste du jeune homme pour réprimer l’envie qu’elle avait de prendre ses jambes à son cou. Elle n’eu cependant pas le temps de réagir que déjà il la saisissait avec brusquerie. Les doigts sur sa gorge, elle ne pu s’empêcher de pousser un petit cri de surprise. Cette fois, elle reconnaissait bien l’homme qui la poursuivait depuis si longtemps. Elle voyait l’éclat dur qui traversait les iris brumeux du Comte, mais cette fois, ses yeux avaient des allures indécentes. Comprenant l’enjeu, Sarah amorça un mouvement de recul, mais pas assez rapidement. Elle se retrouva prisonnière dans l’étau serré des bras puissant du vampire qui l’embrassa sauvagement. Ce baiser remplis de violence n’était rien à comparer de ceux d’Alexender qui étaient toujours remplis de douceur et d’une passion empreinte de tendresse. Après cette brusquerie, il la relâcha avant de la pousser vers l’arrière. La jeune femme recula de quelque pas avant de heurter le cercueil de bois derrière elle qui lui fit perdre l’équilibre. Elle tomba alors durement de tout son long sur le moelleux tapis. Légèrement sonnée, ses yeux perdirent pendant quelque secondes leur précision, car toute les bougies exceptées une c’étaient éteinte au moment de sa chute.

Les paroles de Jirômaru lui jetèrent des frissons de peur et elle se redressa sur ses coudes pour se relever mais encore une fois, elle n’eu le temps de terminer son geste car le vampire c’était jeter sur elle, son poids la maintenant au sol. La magicienne se débattit comme elle pu, tentant de repousser les bras puissants, désormais nue de tout vêtement, qui remontait le long de ses jambes et remontait sa chemise de nuit au passage. La panique s’empara de l’aristocrate et ses yeux se remplirent de larmes en même temps que montait en elle une haine féroce. Son niveau social et son caractère tout dans son éducation et sa manière d’être refusait cette situation. Le bruit de tissus déchirer la ramena à la réalité…

Se redressant légèrement, elle asséna un puissant coup de genoux dans l’espace entre les côtes et la hanche du Comte le forçant à se relever un peu. Sa main le gifla bruyamment au même moment, on entendit un crissement sinistre venant du poignet de la chasseuse indiquant que son poignet était foulé. Elle avait oublié que, outre leur puissance surhumaine, les vampires étaient aussi très résistants. Légèrement plus libre, la jeune femme rampa pour se sortir de l’étau qu’exerçait Jirômaru sur elle. Sa chemise de nuit était déchirée le long de sa cuisse mettant à jour un peu plus de son bas de soi blanche. L’une des manches également avait cédé face au assaut passionné du vampire, dévoilant le côté de son cou et son épaule mais heureusement pour elle, le vêtement ne dévoilait rien de sa poitrine. Le sang bouillonnant, ce n’étaient plus du défis qui se lisait dans les yeux de l’aristocrate mais une intense colère comme elle n’en avait jamais ressentit. Ses iris brillaient d’une haine féroce et ses lèvres tremblaient comme le reste de son corps.


-Vous êtes... tu...

Elle en perdait ses mots tant elle était contrarié. Jamais elle n’avait été traité ainsi excepté par cet homme qui osait se prétendre lord à la cours de Sa Majesté. Ramenant son poignet douloureux contre elle, elle reteint les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues.

-Vous n’êtes qu’un goujat!


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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Mai - 22:38

Dans sa fougue et sa colère, le Comte avait soulevé ce qui habillait la chasseuse. Son corps sublime, blanc comme la neige, se dévoila à lui. Elle était magnifique, si bien faite, proportionnée comme une déesse! Ses bas blancs, ultimes remparts à sa parfaite nudité, la rendait irrésistible...Le visage défait par la surprise, l'effroi et la colère donnait à la belle humaine un air de jeune première effarouchée, de vierge, de prude, d'une jeune fille à croquer! Elle était si pleine de vie, si agréable pour le regard et le toucher!
Le Vampire faisait glisser ses mains sur sa peau nue, douce comme une pêche, se repaissant de son parfum, de sa chaleur et de sa beauté, tout en terminant de lui enlever sa chemise de nuit. Mais avant d'aller plus loin que son ventre, ses cuisses et ses hanches, Sarah lui planta son genoux dans les côtes et lui assena une telle gifle qu'elle se foula le poignet.

Le Comte lui sourit, une main sur la joue. Il s'était arrêté et redressé. Il la regarda dans les yeux, décelant toute la détresse et la colère de la jeune femme dans les siens, d'un bleu étincellent. Calmement, il se pencha vers elle avec un sourire ironique:


- Non Sarah, je ne suis pas seulement un goujat...je suis aussi un Vampire!

Brusquement, il empoigna la chasseuse par le bras et la tira à lui. Il lui attrapa le cou, glissant ses doigts entre ses cheveux et sa nuque, sans lui faire de mal mais en la tenant fermement. Puis le Vampire découvrit ses canines et les planta dans la peau de la jeune femme, sans trop de violence. Certes, le fait de percer la peau était douloureux, mais la salive du Comte anesthésia si vite les deux points de la blessure que Sarah ne dû ressentir que l'effet d'une piqûre d'abeille. La sensation était vive mais très brève. C'était le but. Le Comte avait dosé sa force et son intention en cet instant n'était pas de faire mal à Sarah, au contraire: cette fois il allait l'entraîner avec lui dans les méandres agréables du plaisir que dégageait une morsure sensuelle. Son don obscur lui donnait une aura de désir et de douce ivresse. Ses gestes étaient tendres et passionnés au possible. Son souffle, dans le cou de la jeune humaine, et sa main, posée sur sa hanche, devaient la faire chavirer dans les délices que ressentent les amants lorsqu'ils se lient l'un à l'autre. C'était ainsi, "le baiser du Vampire", l'éternel baiser de sensations qui faisait basculer l'âme et amène parfois jusqu'à "la petite mort" que l'on trouve dans les relations charnelles. Ce seul contact de sucions pouvait amener, si cela était voulu par l'être de la nuit, à une véritable union des corps et de la pensée. L'amour pouvait couler d'un corps à l'autre, d'une veine à l'autre tandis qu'il circulait ainsi. La beauté des sentiments se transvasait et s'amplifiait dans un mélange de charmes, de plaisirs et de merveilleuses jouissances: la morsure pouvait mener à la félicité la plus totale, au bonheur d'être aimé et aux meilleures sensations dont le corps, friand de fantasmes, ne cherchait qu'à s'accaparer naturellement depuis la nuit des temps.

Comme dans un baiser, le Comte ne restait pas droit et figé: il promenait sa main dans le cou de la chasseuse et jouait gentiment avec ses beaux cheveux parfumés tandis que la main qu'il avait sur sa hanche la rapprochait de lui et lui permettait d'être réellement présent physiquement pour elle en y collant la sienne. Comme tout amant, il l'enlaçait et la caressait sans dépasser les limites: il voulait que ce soit elle qui, enivrée, se livre à lui. Il n'avait jamais voulu la forcer. A force de jouer avec ses nerfs et sa patience, cette dernière avait lâché mais il n'avait jamais réellement prévu de forcer Sarah un jour. L'enfermer avec lui sous l'Opéra n'était pas la mettre en cage pour lui, c'était surtout s'assurer qu'elle finisse par tomber amoureuse de lui, en jouant des proximités.

Le Vampire aurait voulu que Sarah le laisse découvrir ses sentiments et qu'elle se donne volontiers pour cette expérience, mais son caractère l'avait aujourd'hui confronté à la réalité: sans la mordre lui-même, jamais Sarah ne se laisserait faire et jamais il ne pourrait lui faire voir ces merveilleuses sensations. Peut-être qu'après avoir ressentit autant de plaisir elle souhaiterait y revenir d'elle-même? C'était en tous cas une manière de lui donner un avant goût prometteur de ce qu'elle pourrait vivre avec lui...

Le "baiser" fut long et lentement le Compte poussa la chasseuse vers le lit. S'abandonnerait-elle cette fois? Au moins à apprécier la morsure? Jirômaru ne désirait plus la relation charnelle, elle pouvait encore attendre, mais il voulait, comme la première fois qu'il l'avait fait venir ici, sur ce même lit, la coucher sur le satin et lui faire vivre l'acte d'amour par cette substitution délicieuse qui lui donnait encore plus le goût de l'interdit et du désir assouvi. Cependant, ce qui restait des vêtements de la chasseuse lui donnait un air si sauvage que le Comte oscillait tout de même vers l'acte charnel. Sarah était une femme si belle! Lui-même dégageait un charme fou: ses vêtements, aussi faciles à enlever que ceux de la jeune femme, révélaient la musculature de l'homme qu'il était d'une manière si sensuelle qu'elle ne pouvait y être indifférente. La bougie qui brulait encore projetait les ombres des meubles et des rideaux du lit avec romantisme. Les roses blanches qui décoraient la pièce silencieusement, les tapis, les bibelots, les livres...tout avait un air de rêve et de grandiose complicité avec la scène qui se déroulait maintenant sous l'Opéra...




> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mai - 5:02

La chasseuse se sentait piégé. Les yeux hagards, elle cherchait un moyen de se sortir de cette situation. Crier ne lui était d’aucun secours; qui pourrait bien venir à son aide après tout? L’envie de voir débarquer une dizaine de vampire dans cette pièce à ce moment précis ne lui était d’aucun intérêt. Sa robe de nuit était à moitié déchirée et dévoilait sa gorge blanche. Un véritable attrait pour une créature de la nuit. Son attaque avait eu un léger effet, le Comte c’était redressé, la laissant s’échapper de son emprise et instaurer une certaine distance entre eux. Redresser sur ses coudes, son poignet meurtrit contre sa poitrine, la jeune femme avait l’esprit en action élaborant un plan qui lui permettrait de tenir l’homme à distance. Ses idées en place, elle eu un léger froncement de sourcils lorsqu’elle entendit la réplique de son assaillant. Un nuage de brume se dressait derrière lui, prenant lentement la forme d’un loup...

Avant que la créature ne soit totalement formée, le jeune homme empoigna la magicienne qui se retrouva de nouveau contre lui, la tête légèrement rejeté vers l’arrière. Sarah se débattit et tandis que l’animal de brume se jetait sur le Comte, celui-ci enfonça ses crocs d’ivoire dans sa peau tendre. La manifestation magique s’éteignit dans l’obscurité et l’aristocrate ferma les yeux.

La demoiselle c’était attendue à une douleur fulgurante, mais ce ne fus qu’un léger pincement qui s’estompa rapidement. Elle eu alors l’impression qu’une vague de chaleur la happa, cherchant à l’entrainer vers une destination inconnue. Elle se débattit encore un peu, plus par instinct que par réelle conscience. Elle luttait de toutes ses forces pour ne pas céder, pour resté vivante, pour rester humaine et ne pas se laisser tenter par l’aspect primitif qui cherchait à s’emparer de ses sens... Sa résistance mentale était remarquable surtout qu’elle devait lutter contre un homme beaucoup plus puissant. Mais la douce image d’Alexender l’aidait à trouver la force. Les vagues se faisaient beaucoup plus fortes et continues et elle avait l’impression de se noyer en elle-même.

L’aura du Comte affaiblissait ses dernières réserves de volonté et une vague plus forte l’entraina loin du rivage de sa conscience morale. La vague balaya tout sur son passage réduisant en cendre l’ensemble de ses pensées. La jeune Spencer étouffa un gémissement tandis que ses doigts se crispèrent sur les épaules du vampire. Ce ne fut que lorsqu’il la coucha doucement sur le lit quelle chavira. Elle n’eu réellement conscience d’être couchée que lorsque sa peau blanche et rendue extrêmement sensible se posa sur le tissus soyeux des draps de soie.

Elle ouvrit doucement les yeux, ses pupilles dilatés prêtent à soulevé le monde. Sarah se sentit réduite à néant. Elle s’oubliait complètement, en proie à un émerveillement sans cesse croissant. Elle entendait le flot de son sang couler à l’intérieur des veines du vampire. L’unique lumière de la pièce se fondit dans un brouillard qui se mouvait amoureusement comme une fumée pâle dans l’obscurité. Le mouvement des lèvres dans son cou fit hérisser chaque poil de sa peau, provoquant dans son corps tout entier une onde de sensation qui n’était pas dissemblable au plaisir de la passion.

La chasseuse entendait un rythme effréné dans sa tête, comme une mélodie qui se répercutait encore et encore. Au bout de quelque seconde, la demoiselle se rendit compte que le bruit qu’elle entendait était le battement de son cœur et de celui du vampire mêlée ensemble, dans une symphonie qui ne pouvait plus être séparé.
Elle se retrouvait liée de corps et d’esprit, un lien psychologique s’insérait dans le sang qu’ils partageaient. Elle sentait qu’elle lui offrait toute ses pensées, ses souvenirs, ses désirs et ses envies sans aucune retenue. Qu’elle s’offrait elle-même, son âme vierge et pure, sur un plateau d’or. L’aristocrate glissait dans une volupté qui lui était alors totalement inconnue. Ses doigts remontèrent le long des épaules puissantes pour s’agripper au cou de Jirômaru et l’attirer contre elle encore plus. La jeune femme ne le repoussait plus. Son dos s’arquait de lui-même pour se presser encore plus contre le corps d’argiles blanches du vampire. Tout n’était que tourbillon de sensation, aucune pensée concise ne pouvait émergée. La tête toujours rejeté vers l’arrière, elle cherchait imperceptiblement cette morsure qui la perdait à chaque seconde un peu plus...


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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Mai - 12:04

[HRP/ Attention, ce post contient une scène relative à la sexualité./HRP]

Le Comte l'avait sentit, cette force, cette aura magique qu'avait dégagé la jeune femme dans son ultime tentative de défense. Comme la dernière fois qu'elle était venue sous l'Opéra et qu'elle avait joué de ses pouvoirs...ou du moins de sa magie. Mais d'où les Humains avaient-ils obtenus des pouvoirs? Cette façon d'invoquer des puissances de brume capable de toucher l'être vivant était un mystère pour lui.

Mais pour le moment, l'invocation de Sarah fut tellement rapide et brève qu'il ne s'en soucia pas. L'ayant entièrement pour lui, ses crocs d'ivoire plantés dans sa magnifique gorge, il lui faisait vivre un moment d'extase indicible. Lui-même, cela faisait des années qu'ils n'avait pas réellement sentit cette impression de totale béatitude. Quel moment! La chasseuse sembla se débattre l'espace d'une seconde mais bientôt il eut raison d'elle. La jeune Humaine se laissa faire et même plus: elle s'accrocha à son cou, goutant à son tour l'ivresse du "baiser", cherchant fiévreusement le sommet des délices avec lui. Heureux comme jamais, le Comte accentua ses caresses et l'allongea sur le lit. Sarah semblait désormais abandonnée à lui, complètement soumise à la passion et convaincue de ce que ce moment lui appartenait aussi.
Jirômaru lui tint les cheveux, tendrement, et, sans défaire son étreinte, il enleva sa propre chemise de lin d'une seule main. Enivré d'elle, de son parfum, de sa chaleur..., désormais torse nu, il se colla à la jeune femme qui n'avait plus de vêtement. Son corps magnifique était pressé sous le sien et si le Vampire ne semblait pas le regarder réellement, étant plutôt focalisé sur la morsure, il sentait ses formes voluptueuses sous lui et il laissa sentir à la belle Humaine qu'il appréciait aussi la chose physiquement. Bientôt, il enleva ses crocs, sans que la sensation de plaisir ne s'en aille, et il l'embrassa dans le cou, sur l'oreille, sur la joue et sur ses superbes lèvres enflammées de désir. L'acte commençait à devenir plus humain. Jirômaru se sentit enlevé par sa propre fougue, prêt à tout, dément de désir, fou des perspectives qui s'offraient à lui, à elle, à eux...et, au fur et à mesure que ses caresses dépassaient les limites, il songea à aller plus loin. Bientôt ses mains froides trouvèrent les seins de la jeune femme. Et quels seins! Rebondis, blancs, fermes, d'une douceur incomparable! Quel plaisir que de les tenir et de les sentir contre ses paumes! Sarah était parfaite!
Les idées du Vampire basculèrent définitivement dans la sensualité la plus totale et il aurait été jusqu'au bout de l'acte si Arath n'était pas arrivé comme un diable dans la chambre en ouvrant la porte d'un coup sec.


- Seigneur! Les Loups ont tué Huysman sur les quais!!

- IMBECILE! Hurla le Conte en se relevant d'un coup et couvrant Sarah de la couverture d'un geste effroyablement rapide. La bougie s'éteignit, Arath se retrouva à terre bousculé par des ombres titanesques et il disparu dans un cri de terreur avalé dans un torrent d'ombres plus noires que l'obscurité des lieux.

Debout, les cheveux en bataille, le pantalon un peu ouvert et les dents serrées, le Comte se tint quelques secondes comme un fou, les muscles bandés, les poings fermés, complètement hors de lui. Encore un peu et il l'aurait tué...Huysman, mort...Une belle affaire! Quel crétin! Et Sarah...?
Le Vampire fit un geste de la main et toutes les bougies de la pièces s'allumèrent d'une flamme bleutée, même les candélabres sur les commodes et les torches près des tentures rougeoyantes s'animèrent pour redonner vie à la chambre. L'air de la pièce redevint totalement sain et les roses blanches s'ouvrirent, au milieux du décors complètement éclairé, pour donner à la chambre l'atmosphère des anciens jardins antiques, un air un peu mystique.

Doucement, le Comte s'approcha du lit où Sarah était enfouie dans le satin, merveilleux nid de douceur aux plis tortueusement agencés. Sa belle figure se détachait du tissu pourpre et des draps blancs, mélange de prune et de crème. Il craignait qu'elle ait eu trop peur: les Humaines s'évanouissaient si facilement, surtout dans ce genre de scène...Il planta ses yeux dans les siens comme pour la questionner et la rassurer. Il lui fit comprendre sa grande tristesse, sa déception et son amour. La sensation de plaisir devait avoir presque totalement disparue chez la chasseus, comme pour lui, et la chose devait même s'être transformée en sensation de malaise, comme lorsque deux amants se séparent avant la fin, dérangés par quelques marâtre ou problèmes personnels. Conscient que Sarah devait s'être détachée du charme du moment, le Comte s'assit sur le lit en lui tournant le dos, pudique intention. Il resta là, l'air songeur, le regard perdu dans le vide. Oui, il avait faillit atteindre l'ultime sommet avec elle, mais maintenant il ne la forcerait pas si elle voulait revenir complètement dans le monde tangible. Au moins lui aura-t-il donné un avant-goût merveilleux! Peut être y reviendrait-elle d'elle-même? C'était tout ce qu'il espérait...


***************************
[Dans la pièce noire]

Arath, trouble fête et guerrier de nature, se releva complètement brisé. Il était dans le noir, pas le noir habituel, mais la plus grande de toutes les noirceurs possibles, celle où même les êtres de la nuit ne voyaient plus...l'obscurité du monde primitif, les ténèbres originelles...
Tout ses membres lui faisaient mal, plus rien ne semblait fonctionner sans douleur chez lui et son corps lui devint rapidement insupportable. Changer de peau, vite! Avec ses ongles il commença à s'en arracher des lambeaux, grattant, saignant, mordant...comme une bête dérangée près des os, folle de rage de ne pas voir la minuscule saleté qui le démange.
Puis une voix éloignée lui fit relever la tête. Une voix de femme, douce et résonnante, la voix de sa femme, morte depuis près de 50 ans...


- Gladiss...Où es-tu?

Une lumière pâle, un cadavre décharné de l'ancien temps, puis plus rien, le néant. Le sol se dérobe et la chute est continuelle. Nul mur à sa prison, ni sol, ni plafond. Aucune porte de sortie. Rien. La démence, le trouble, la torture des abysses...Le chaos de l'aurore de tous les âges, la malice, la formation de toute choses, dans la douleur, la terrible douleur...la souffrance...souffrance...


> Jirômaru Keisuke <

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Dernière édition par Comte Keï le Sam 13 Mai - 9:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Mai - 23:50

Sarah glissait dans une douce volupté et elle avait l’impression que des ailes lui poussaient. C’était comme frôler un bonheur incommensurable. Son corps n’était plus que des centaines de frissons d’excitation qui parcouraient ses membres. Son sang bouillonnait dans ses veines, véritable tourbillon qu’elle partageait avec le vampire qui s’en abreuvait. Il n’y avait plus de futur, plus de passé; tout se déroulait et se vivait dans le présent. Ses souvenirs avait disparut, il ne restait plus que ses soubresaut de son être. Son âme avait chaviré, frôlant la noirceur la plus total.

Son corps abandonner sur les tissus soyeux semblait totalement échouer telle une sirène sur un rivage. La jeune femme sentit la froideur du Comte lorsqu’il s’allongea contre sa peau devenue braise. Elle ne pu étouffer le gémissement qui s’échappa de sa gorge offerte lorsqu’elle sentit le désir d’homme du vampire qui se pressait contre elle. La chasseuse atteignait une félicité totale. Dans cet état de béatitude totale, elle ne sentit pas les crocs qui quittaient sa chair. Souriant sous les baisers qu’il lui donnait, elle eu un petit rire lorsque les lèvres froides du vampire embrassèrent son oreille avant de trouvé ses lèvres. L’une de ses mains se crispa dans les longues mèches argentées de Jirômaru tandis que l’autre caressait la joue froide, prolongeant le baiser avec passion et désir. Avide, l’aristocrate goutait son propre sang sur les lèvres mince du Comte. Un nouveau gémissement la fit quitter les lèvres pleines de désir du jeune homme lorsque ses caresses se firent plus osées. Son visage glissa le long de la joue froide pour atteindre l’oreille qu’elle embrassa à son tour avant de descendre le long du cou et de venir mordiller légèrement la chair à la base de celui-ci.

Emporter par sa passion, la magicienne aurait sans doute continué ainsi un bon moment, si l’un des disciples du Comte n’était pas entré en coup de vent. Le cri du vampire la sortit de sa torpeur et sans qu’elle ne comprenne ce qui se passe, Sarah se retrouva recouverte par un drap de soie, totalement plongé dans l’obscurité tandis que les ombres se chargeaient de faire disparaître l’intrus. Ainsi relâcher, la chasseuse eu un hoquet de surprise, prenant conscience qu’elle avait à peine respiré pendant tout l’échange de caresse. Libérer de toute emprise, le corps de la jeune femme fut prit d’un frisson et elle se tordit doucement, ses doigts se crispant sur la couverture. Son corps appelait les caresses, c’étais comme s’il lui manquait quelque chose d’aussi essentielle que l’air. Elle se redressa sur ses coudes en retenant une grimace. Son poignet lui faisait mal et elle avait l’impression que son centre de gravité avait disparut la laissant en proie a de terribles vertiges. Lorsque les chandelles de la pièce se rallumèrent, la hunter se retourna sur le ventre et enfouit son visage dans la mer de satin et le moelleux matelas en retenant un gémissement de douleur. Ses pupilles c’étaient dilaté au maximum dans la noirceur et la soudaine lumière avait résonné dans son cerveau comme un écho douloureux. Ses mains sur son visage, l’aristocrate prit quelque seconde pour s’habitué à la soudaine clareté avant de relever la tête croisant les yeux brumeux du Comte. Elle nota des expressions qu’elle n’avait jusque là qu’aperçus chez le vampire. Soudainement gênée, la demoiselle baissa la tête dans les couvertures.

Elle était nue, dans le lit d'un homme quelle détestait une heure plustôt. À présent, il lui avait fait gouter une douceur et une passion qu'elle ne croyait pas possible...Quelle étourdie elle était...Un petit rire, frêle et traduisant son malaise et à moitié étouffé par les draps secoua son corps donnant l’impression qu’elle sanglotait doucement. Le rire prit de plus en plus d’ampleur avant de se transformer en véritable fou rire, se répercutant bientôt dans toute la pièce, cristallin et joyeux chose qui était si rare dans ce lieu de ténèbres.
Rapidement à bout de souffle, la magicienne essuya d’un revers de main les larmes qui lui étaient monté aux yeux avant de prendre de grande respiration, profonde et ayant pour but de calmer toute la tension qu’elle éprouvait. Si la tension de désir et de fascination c’étais dissiper, la jeune femme ressentait encore quelque effet de plénitude de la morsure.

Elle resta un moment couché à rassembler ses idées avant de s’asseoir sur le lit et d’enroulé l’un des draps de soie autour de son corps pour caché sa nudité. Comme si elle venait à peine de le remarqué, ses joues deveinrent rouge de timidité. Ses cheveux ébouriffés en cascade sur son dos, ses lèvres fiévreuses, une petite goutte de sang qui perlait de sa morsure, la demoiselle ressemblait à une vraie furie ou a une quel conte déesse sauvage. Avec une lenteur incertaine, elle s’approcha du Comte avant de poser sa main en douceur sur le bras ce celui-ci. Ses yeux bleus cherchèrent dans la pièce l’intrus qu’elle ne trouva pas. Puis se souvenant des ombres qui l’avait amené, elle eu un petit frisson de malaise. Il avait du être amener dans la pièce noire. Au souvenir de cet endroit dénudé d’espoir, la jeune femme se mit à avoir froid. Observant le dos du vampire elle chercha et deviner ses pensées avant de prendre parole.


-Vous de...euh...

Sarah se mordit la lèvre inférieure. Elle ne pouvait vouvoyer Jirômaru, pas après cet instant. Encore confuse, elle prit une grande inspiration.

-Tu devrais le sortir de là...

Elle parlait bien attendue du pauvre malheureux qui devait désespérer dans le recoin sombre de l’esprit tortueux du Vampire. Bien qu’elle ne portait pas les vampires dans son cœur, l’idée qu’une personne se retrouve coincé dans un tel endroit lui était insupportable.


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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Mai - 12:27

Huysman mort...Oui, cela était terrible...Mais pourquoi dans un moment pareil?

Le Comte se perdait dans ses sombres songes. Le dos tourné vers la jeune Sarah Spencer, le Vampire avait de nouveau un flot continu de pensées qui envahissait son esprit. Sa mission, un membre des Sept en moins, Elle...Il fallait qu'il se bouge. Cette oisiveté chérie et cet espoir ne devaient plus interférer dans ses plans. Il fallait qu'il retrouve Ilsa. Il fallait qu'il ravage les quais une fois encore pour venger Huysman...Mais pourquoi le venger? Quelle importance? Ce n'était qu'un pion! Même si...peut-être...

Complètement mélangées, les pensées du Comtes tourbillonnaient dans sa tête. Il était perdu. Cela faisait longtemps que cet état ne lui était pas tombé dessus! Que faire? Où aller? Pourquoi? Avec qui? Comment?
Mais le puissant Vampire n'était pas du genre à céder à la panique qui aurait pu alors suivre ce moment de perdition et de fureur. Il s'était calmé et il tentait maintenant d'organiser ses pensées. Lorsque Sarah lui demanda, en le tutoyant enfin, de faire quelques chose pour Arath enfermé dans la Pièce Noire, il se tourna lentement vers elle. Ses yeux brumeux la dévisagèrent tendrement. Elle était là, enroulée dans les draps, sa douce main posée sur son bras glacial. Elle frissonnait.


- Comme tu es belle, ma chère Sarah, fit le Comte en lui caressant les cheveux dans un mouvement affectueux. Belle et compatissante...

Cela était mignon. La chasseuse avait pitié pour Arath, ce fauteur de trouble, alors même que c'était un Vampire! Le Comte savait bien qu'au fond de l'humaine sa haine des Vampires était peu fondée et qu'il ne lui fallait qu'ouvrir les yeux pour qu'elle soit définitivement persuadée qu'ils n'étaient pas tous mauvais. Il le lui prouverait.

Le Comte se leva alors, se dégageant doucement de la minime étreinte de Sarah. Il saisit sa chemise et s'occupa à la reboutonner sur son torse. Ainsi, il se rhabilla, fermant au passage son pantalon un peu ouvert en tournant le dos à la jeune Humain. Non, ils n'avaient pas pu aller jusqu'au bout de leur désir, mais cela n'était pas si grave, il lui avait au moins fait sentir la "morsure" et un soupçon de sa virilité. Cela n'était pas négligeable. Et il avait bien retenu que la jeune femme s'était abandonnée, prête, semble-t-il, à s'adonner à des plaisirs plus avancés avec lui...C'était un pas de géant dans leur relation! C'était même inespéré! Avait-elle donc développé des sentiments pour lui, finalement?

Jirômaru sourit à Sarah tout en mettant ses bottes de cuir noir:


- Je vais le chercher. En attendant, occupe-toi comme tu le souhaites. Je te conseille de te rhabiller et de retourner dans ta chambre. Il va bientôt être midi pour toi et Maria va t'apporter de quoi te nourrir à ta manière. Une fois que j'aurais ramené Arath, j'irais me coucher, je suis fort las et pour moi l'heure de me reposer est déjà bien avancé. A l'avenir, ne viens pas me déranger dans mon cercueil sans bonne raison...à moins que tu n'aies un soucis ou que tu ne veuilles dormir avec moi...

C'était dit. Oui il lui fallait dormir, il était fatigué au possible et la chasseuse était venu d'elle-même le réveiller. Ce n'était pas lui qui avait provoqué cette situation, qu'elle s'en souvienne donc! Mais il venait aussi de lui proposer de venir le voir à l'occasion si elle voulait passer du temps dans ses bras.

Le Comte s'approcha de Sarah, lui posa les mains sur ses blanches épaules et lui embrasa le front. Il sourit une dernière fois à la jeune humaine et s'enfonça dans le sol, entouré d'ombres et de nuit, jusqu'à disparaitre totalement, laissant derrière lui la chambre éclairée des chandelles bleues.


*******************
[Dans la Pièce Noire]

Ses bottes résonnaient sur le sol invisible. L'obscurité était totale mais il maîtrisait cet espace sans limite et ne craignait rien dans sa propre création. Tout en marchant, il réfléchissait.

Que faire? Il ne pouvait garder la jeune humaine éternellement sous l'Opéra! Il savait que les Humains aimaient la lumière et que sans cette dernière ils dépérissaient. Il ne souhaitait pas voir la jeune chasseuse déprimer et se laisser mourir. Quoiqu'il était persuadé qu'elle préfèrerait tenter de s'échapper par tous les moyen, voire de le tuer, plutôt que de se laisser aller au désespoir. L'aimait-elle? Il l'espérait! Mais que pouvait donc vouloir une humaine de lui? Il ne lui apporterait pas grand chose...Même si...
Elonie...Il avait réussit à vivre avec elle pendant trois mois! Oui mais c'était sans compter qu'elle ignorait sa condition de Vampire et qu'elle l'avait trahit dès la révélation de cette dernière! Sarah ferait de même, un jour...Même s'il arrivait à la rendre plus docile, à moins d'un amour sincère de la jeune chasseuse, elle le poignarderait un jour! C'était certain! Surtout si sa haine était profonde au point de se faire chasseuse...
Quelle pitié que d'être si différents et de n'être vu uniquement que comme un animal furieux! Ces Humains...Après tout il l'avait été, humain. Et il en gardait toujours les marques, les sentiments, l'apparence...Pourquoi cela ne marcherait-il pas?

Jirômaru se rendit compte qu'il était en train de se perdre pour Sarah. Quelle stupidité! Il était temps de changer de point de vue! La lutte serait éternelle entre-eux, à moins qu'elle ne l'aime. Pour cela, il ne pouvait la contraindre. Il fallait donc attendre puis agir bientôt pour sauver son propre esprit. Tel Enée, il était en train de se détourner de sa voix à cause d'une Didon! Reine ou pas, il fallait qu'il se remette en chemin pour accomplir son destin.

Arath était là, dans la vase noirâtre de son propre esprit. Presque devenu fou, il errait, à quatre patte, perdu dans le noir absolu. Le Comte le saisit par le col et le releva sans douceur, empoignant du même coup une de ses épaules.


- Debout cafard! Tu as de la chance aujourd'hui, je suis dans un de mes jours de clémence. Tu devra ta vie à Sarah, tiens-toi le pour dit! Sans elle, je t'aurais laissé ici...

Arath ne pouvait plus parler. Tout juste il baragouinait des supplications au milieux de ses gémissements déments.

- Rejoint les Sept et dit-leur que ma fureur est sans pareille. Je vais dormir et demain, préparez-vous à sortir pour tuer. Nous irons aux quais massacrer ces misérables chiens pour venger Huysman. Rassemblez une dizaine de disciples et tenez-vous prêt au crépuscule dans la grande salle!

*******************
La pièce se ferma, Arath se réveilla dans la salle du conseil, aidé par Manouk. Il mit plusieurs heures avant de pouvoir marcher correctement et pour pouvoir parler sans trembler. Le message fut transmis.
Le Comte resta un moment dans la Pièce Noire, réfléchissant, devant le cadavre de son maître.


> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Juin - 6:49

Encore dans les dernières voluptés de la morsure, la jeune Spencer observait de ses grands yeux bleus le visage soucieux du vampire, cherchant à déchiffrer les pensés qui pouvaient encombrer son esprit. Le corps enroulé dans les draps de soie, a genoux, une main appuyée contre l’épaule blanche du jeune homme, son équilibre étant trop précaire. Il semblait que l’un des disciples du Comte était mort. Cette nouvelle en elle-même n’était pas très importante, mais elle avait l’air de causé bien du tord à Jirômaru. Lorsqu’il tourna légèrement la tête pour rencontré son regard, la demoiselle sentit l’inquiétude qu’il tentait de lui cacher. Malgré ses iris presque transparentes, elle commençait à mieux cerner ces réactions et en ce moment, il avait l’air si mélangé.

Lorsqu’il lui dit qu’elle était belle, ses doigts froids frôlant la pointe de son oreille tandis qu’ils s’enfonçaient dans ses cheveux, la jeune femme frissonna de nouveau. Étrangement, lorsqu’il lui disait qu’elle était compatissante, elle sentait comme un reproche dans la voix du vampire. Le voyant se levé et se dégagé doucement de son étreinte elle s’assit sur le lit, ramenant ses deux mains contre elle. Suivant ses gestes, elle le regarda s’habiller tranquillement, chacun de ses mouvements reflétant un léger regret de devoir se mettre en action. Comme si elle était dans un rêve, la demoiselle l’observait, les yeux dénudés d’éclat et étrangement éteint. Elle semblait épuisée et pourtant parfaitement réveillée. Ainsi, avec ce fut avec ce même regard qu’elle observa Jirômaru remettre c’est bottes tout en lui parlant.


-Je vais le chercher. En attendant, occupe-toi comme tu le souhaites. Je te conseille de te rhabiller et de retourner dans ta chambre. Il va bientôt être midi pour toi et Maria va t'apporter de quoi te nourrir à ta manière. Une fois que j'aurais ramené Arath, j'irais me coucher, je suis fort las et pour moi l'heure de me reposer est déjà bien avancé. A l'avenir, ne viens pas me déranger dans mon cercueil sans bonne raison...à moins que tu n'aies un souci ou que tu ne veuilles dormir avec moi...

Une moue enfantine étira les traits fragiles de la magicienne. Elle demeura immobile lorsqu’il vient l’embrasser sur le front, mais elle ne put retenir un nouveau frison au contacte de ses lèvres froides sur sa peau. Puis, la chasseuse regarda les ombres se saisirent du vampire et l’entrainèrent à leurs suites dans le sol jusqu'à l’absorber totalement.

Lorsqu’il disparut, la jeune femme ressentit comme un grand froid se saisir de ses membres. D’abord lentement, partant du bout de ses doigts créant un léger picotement. Le froid s’intensifia, s’insérant dans ses os jusqu'à devenir plus intense, la faisant trembler littéralement. Se laissant choir sur le lit, la demoiselle porta ses mains à ses tempes tandis que ses pensées revenaient à sa mémoire comme l’eau d’une vieille fontaine. Chaque détail était comme une lame qui se frayait un chemin dans son cerveau.

Tel Lysandre, elle c’étais laissée aller au charme des sortilèges sans s’en rendre compte, échangeant une passion pour une autre. Désormais libérer de cette fascination macabre, la réintégration de son corps, et plus précisément de ses souvenirs, ne se faisait pas sans douleur. Le mal cloua la demoiselle sur le matelas tandis que des larmes montaient à ses yeux. Elle l’avait trahis, trahis son propre amour, son Alexender. Comment avait-elle pu? Elle se sentait brisée, en colère contre le Comte et surtout contre elle-même.

La chasseuse demeura un long moment immobile sur le lit, maudissant son sort et sa faiblesse. Vidée de son énergie, elle se refusa de rester plus longtemps en ce lieu. Sa robe de nuit étant irrécupérable, elle du se résoudre à se diriger vers la grande armoire au pied du lit. Ses jambes tremblantes eurent de la difficulté à la portée secouée comme elle l’était. Rendue à destination, la magicienne attrapa une robe bleu foncée qu’elle enfila. Ses pieds demeurant nue sur le sol froid, elle préféra ne pas s’en soucier. Ne pouvant rester immobile, elle ce décida de quitter la chambre du vampire. D’un geste colérique, elle repoussa une tenture et ouvrit la porte qu’elle dissimulait. Se retrouvant dans sa chambre, elle attrapa le vieux livre près de la statue de Mab avant de transférer en direction de la petite bibliothèque. L’esprit toujours en déraison, le seule moyen que la demoiselle avait pour ne pas céder à la panique et la folie qui la menaçait était de satisfaire sa curiosité. Rendue à la bibliothèque, elle respira un peu mieux. La présence des grandes étagères remplis de livres avait quelque chose d’apaisant sur son esprit. Ouvrant l’épais volume, elle se pencha sur la fine écriture repoussant mentalement l’image d’Alexender qui tentait toujours de s’imposer. Elle ne se le pardonnerait jamais...


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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Juin - 14:58

Au bout d'un moment, le Comte cessa de rêvasser devant son ancien maître maintenant réduit à l'état de squelette déconfit. Son esprit était embrouillé. Que faire? Sarah commençait à se livrer, cela était une bonne chose. Cependant, elle ne tarderait pas soit à dépérir, soit à vouloir s'enfuir, à moins qu'elle n'aie assez de sentiments pour rester en sa compagnie, mais cela, le Vampire en doutait fortement. Car malgré son affection, malgré son attirance, tout cela était dû en partie à son pouvoir de fascination, même s'il avait refusé de l'exercer sur la jeune femme, ce dernier fonctionnait relativement seul.

Jirômaru se redressa et sortit de la Pièce Noire. L'obscurité s'atténua et bientôt il se retrouva dans sa chambre. Sarah n'y était plus. Elle avait certainement regagné sa propre chambre. Le Comte hésita à aller vérifier. Mais finalement il savait que la chasseuse ne pouvait aller bien loin. Fatigué au possible, il claqua des doigts pour éteindre toutes les bougies bleutés de la pièce et s'enferma dans son cercueil. Cette fois, il le scella pour être certain de ne pas être dérangé. Car il savait que l'accumulation de fatigue pouvait provoquer chez lui de tels accès de fureur qu'il n'était pas bon pour l'humaine et lui qu'il continue à rester éveillé. De toute manière, s'il y avait un soucis quelconque, Salluste avait le droit et le pouvoir de s'adresser à lui par l'esprit. C'était risqué, certes, car les défense mentales du Comte étaient élevées, mais c'était une mesure de sécurité dont ils avaient longtemps parlé.

Enfin seul, dans l'obscurité réconfortante de sa couche de bois et de satin, calfeutré douillettement dans son large cercueil, le Vampire ferma les yeux, les bras en croix sur son torse pour goûter enfin au doux repos auquel il aspirait tant depuis quelques heures.
Il aurait voulu éviter les songes qui le hantaient depuis qu'il était à Londres, mais ce jour-là, il recommença à le chercher...


************

Doux filaments
Toiles flottantes
Tendre et moelleux revêtement
Sol de coton
Cercueil de pierres
Palpitations
Main décharnée
Squelette oublié

Où es-ce?
Quel est cet endroit?
Westminster? Trop simple.

Un jour, oui, il le trouverait.


************

Lorsqu'il s'éveilla enfin, le Comte avait perdu la notion du temps. Rien n'était venu troubler à nouveau son sommeil et, malgré son court songe, il avait récupéré assez de force pour se sentir à l'aise. Il repoussa le couvercle de son cercueil d'ébène et d'ivoire pour en sortir promptement.
Même s'il avait les yeux pour voir dans le noir, le Vampire préférait toujours allumer quelques bougies pour rendre les choses plus nettes et redonner de la chaleur à la pièce. Les roses blanches qui trônaient dans les vases commençaient à faner, il allait falloir les remplacer...

Une fois habillé, ses bottes de cuir noir ajustées et sa lourde cape rougeoyante jetée sur ses large épaules, le Comte entra dans la salle du conseil. Ambre était là avec Marco. Tous deux firent une courbette devant leur maître et l'écoutèrent attentivement tout en le suivant tandis qu'il traversait la pièce pour se rendre à l'étage supérieur, dans le cercle des disciples.


- Nous allons nous rassasier d'abord, puis nous irons combattre. Il est temps de montrer à ces bêtes quelle race domine la nuit. L'heure n'est plus où ils pouvaient encore se moquer de nous. Huysman sera vengé!

Arrivé dans la grande salle, le Comte s'arrêta net. Tous les Vampires présents, et ils étaient une véritable nuée, cessèrent leur vacarme et se turent pour l'écouter parler. Il était question ce soir de faire un massacre sur les quais. Cela faisait longtemps qu'ils n'étaient pas tous sortis en même temps pour une attaque ciblée et cela excitait les anciens avides de sang et les plus jeunes avides de sensations. Ils étaient plus d'une centaine ainsi rassemblés, la lutte serait sans merci et la vengeance du Comte allait se faire sentir.

- Mes frères! cria-t-il dans la pièce immense aux murs de pierres. Il est maintenant l'heure de nous organiser! Les prisonniers humains vont vous être livrés pour que vous vous gorgiez de leur sang et que vous soyez au maximum de votre force!

Un grand viva, bruyant, tonnant envahit la salle et les Vampires qui étaient dans les niches en descendirent dans divers froissement de capes ou d'ailes.

- Partagez! Il n'y en a pas assez pour tout le monde! Que tout ceux qui sont déjà prêts laissent les plus faibles se repaître avant l'attaque! Utilisez vos calices!

Un autre viva fit trembler le sol. Arath qui était proche s'agenouilla aux pieds du Comte qui lui jeta un regard froid, dénué de toute compassion.

- Maître, je ne vous décevrait pas. Je vous ai déplu récemment et je compte me faire pardonner.
- Tu sais que mon pardon n'est jamais accordé, Arath. Conduis les novices avec brio et nous en reparlerons peut être.
- Bien mon maître.

Mais le Comte s'en était déjà détaché. Il avait fait signe à Maria de venir.

- Je te confie Sarah...
- Mais maître, je veux me battre!
Le regard du Comte suffit à la faire taire et accepter la mission.
- Ta mission est bien plus importante que la nôtre, fit-il en lui baisant la main.

Maria s'empourpra un peu sous sa peau de marbre et lui fit une courbette élégante avant de reculer dans la foule qui s'approchait du Comte.
Les préparatifs furent convenus. Les prisonniers humains, souvent des clochards ramenés lors de chasses nocturnes ou des humains de basse société, furent sortis de leurs cellules pour être consommés. Cette pratique était rare sous l'Opéra mais dans pareils moments Jirômaru n'hésitait pas à prendre les Humains pour de la vulgaire nourriture. Les stocks seraient réévalués et d'autres seraient capturés pour remplacer ceux-ci.

Ainsi sous l'Opéra se préparait une bataille. Tout devait être calculé. Arath partirait avec les novices pour veiller à leur sécurité pendant la bataille. Les Sept restant engageraient la guerre sur les quais à une heure précise où les Humains ne traînaient plus dans les parages et où ils avaient apprit à observer sortir les Loups-Garous. Tout était prévu, jusqu'à leur fuite finale, après le carnage. On aurait pu croire que le Comte surestimait les Loups, mais leur nombre était en réalité élevé, sous la direction de plusieurs chefs qui n'hésiteraient pas à le liguer malgré leurs différents pour faire face aux longues canines.


************
De retour dans sa chambre, toutes les instructions données, le Comte tournait en rond comme un animal en cage. Fallait-il prévenir Sarah de cette sortie? Ou était-il mieux qu'elle le cherche un peu pour finalement tomber sur Maria qui lui dirait que le Comte n'était pas loin? Cela éviterait qu'elle se mette en tête de s'enfuir. Car s'il lui disait qu'il allait toute la nuit lutter sur les quais, elle pourrait non seulement tenter de le dissuader, par noblesse d'âme et d'esprit, mais aussi tenter de profiter de son absence programmée pour agir.
Elle lui donnait du soucis, c'était un fait. Gérer une Humaine s'avérait plus difficile que prévu, surtout s'il voulait la préserver de toute violence ou de tout désagrément! Comment la protéger tout en la persuadant de rester?

Finalement Jirômaru laissa le soin de Sarah à Maria. Peut être que la jeune humain s'était déjà couchée? En tous cas, Maria avait pour mission de lui fournir un repas magnifique et de lui présenter de nouvelles robes. Entre femmes, elle s'entendraient peut être tout de même? Maria était douce, compréhensive et très fidèle au Comte. Elle la persuaderait de rester sage et elle lui trouverait une excuse pour l'absence du Comte cette nuit-là.

Jirômaru ouvrit une armoire où reposait son armure de samouraï d'antan. Qu'elle était belle! Rouge et argentée! Son katana était-là, comme s'il l'attendait. Le Comte hésita. Il aimait bien son fouet et sa canne-épée, mais il était vrai que son katana serait plus vif...Il avait toujours son couteau au manche d'ivoire et à lame d'argent, très efficace contre les Loups.
Finalement le Comte ne garda que son fouet d'ébène et son couteau.

Les roses blanches furent changées et le diner de Sarah fut avancé. Maria alla à sa rencontre pendant que le Comte remontait à l'étage supérieur prendre le commandement de ses fidèles.


************
En tout, le Comte sortit avec 70 disciples dont 20 très jeunes, les Sept réduit au nombre de 5, et 3 calices humains qui leur servaient de dernier rempart contre la faim et qui pouvaient aussi leur servir à tout, depuis le conducteur jusqu'à l'acteur innocent qui vient s'immiscer dans la bataille pour y semer le chaos et déstabiliser l'ennemi lorsqu'il s'agissait de Hunter ou d'Humains.

[HRP/ Le Comte sort --> Massacre sur les quais/ HRP]


> Jirômaru Keisuke <

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Dernière édition par Comte Keï le Mar 16 Aoû - 12:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Juin - 22:07

Elle tournait, ses pieds nus alternant dalles froides et tapis moelleux tandis qu’elle faisait les cents pas dans la bibliothèque. Son esprit fatiguée et actif à la fois, la demoiselle partait sur une idée avant de revenir irrémédiablement au livre qui était ouvert sur la table. Ses doigts blancs tournaient les pages pour s’arrêter sur un autre passage qu’elle relisait avant de reprendre le cours de ses réflexions en marchant dans le petit espace de la bibliothèque personnelle du Comte.

Sarah tenait en ses mains la clé des songes de Jirômaru. Un être aussi nébuleux et consternant de sa personne avait des rêves qui méritaient qu’on s’y attarde. L’épais volume qu’elle avait emprunté dans la chambre qui lui était allouée avait été lut en bonne partie, le reste étant souvent écrit en langue inconnu où encore représenté avec des schémas complexe auquel elle ne comprenait rien. Son nom avait été griffonnée quelque fois, sans plus de précision, celui d’une autre aussi, mais celui-là toujours longuement barbouillé… À l’aide d’une plume, la hunter avait dessiné les petits symboles éparpiller ici et là à travers les pages, sous formes de blason. Sans savoir pourquoi, elle avait le pressentiment que cette image était importante. Quelque part, au fond de sa mémoire, elle avait l’impression d’avoir déjà vue ce blason quelque part...Une chose que révélait le journal était ce fait étrange, le vampire cherchait quelque chose, ou quelqu’un. La chasseuse penchait plus pour cet option, se remémorant les paroles du Comte lorsqu’elle l’avait réveillée. Un homme… vieux… peut-être cela ne voulait rien dire aussi...

Épuisée, elle décida de s’asseoir dans un confortable fauteuil. Depuis deux heures qu’elle tentait de se concentré sur ce livre pour oublié, la fatigue commençait à l’affaiblir et malgré tout, le visage d’Alexender revenait sans cesse à sa mémoire. Il lui manquait, terriblement. Était-il en vie? En bonne santé? Pensait-il à elle? Sur c’est nombreuses questions, la magicienne fini par s’endormir...

Un long hurlement sortit la jeune femme de sa torpeur. Elle ouvrit les yeux et se redressa, aux aguets. Sarah demeura un moment silencieuse. Les bougies de la pièce s’étaient éteintes, mais malgré l’obscurité, elle arrivait à se dirigée. Peut-être était-ce ses songes agités qui l’avait tiré du sommeille. La magicienne allait rallumée les lumières lorsque le hurlement résonna de nouveau, cette fois plus nettement. S’approchant de la porte, la demoiselle l’ouvrit légèrement pour mieux entendre. La porte donnait sur une salle plongée dans le noir. De la lumière émanait de la porte situé à son extrémités et d’après les bruits, il y avait une lutte et des cris. La pièce était très grande et remplis d’arme de toute sorte accroché ici et là sur les murs. Soudainement, la porte s’ouvrit et un vieil homme entra en courant. Il n’avait pas fait deux pas que déjà deux vampires l’avaient attrapé, le plaquant violement sur le sol.


-Imbécile! Je t’avais dit de le surveiller!
-Il m’a échappé, il ne bougeait plus je le croyais mort et...
-Suffit! Si le Comte avait vent de cette histoire nous serions emmurer vivant… Quand à toi vieil homme, profite du sang qui coule dans tes veines car dans peu de temps tu n’en auras plus… Amène les autres et dépêche toi, nous partons bientôt...

La chasseuse lâcha des yeux l’étrange petit trio, pour regarder par la porte ouverte par laquelle ils étaient sortit. Des hommes et des femmes, tous habillée comme des vagabonds étaient attachée voir même enchainée. Sarah ne prit pas bien longtemps pour comprendre ce qui se passait. Ils allaient être utilisés, comme de la vulgaire nourriture… La jeune femme recula de plusieurs pas, refermant la porte. Horrifiée elle tomba sur le sol, stupéfaite de voir ce que ce type de pratique barbare avaient lieu. Elle se releva cette fois parfaitement déterminé à quitter ce repère de démon. Elle entendit des pas qui venaient dans sa direction et son premier réflexe fut de partir en courant. Luttant contre ce réflexe, l’aristocrate se rassit et coucha sa tête sur le livre, donnant l’illusion qu’elle dormait. La porte s’ouvrit et une dame d’une grande beauté entra, un repas à la main et une chandelle dans l’autre. La magnifique jeune femme posa le plateau sur un coin de la table et après avoir rallumée quelque chandelle, quitta la pièce. Au son du mur pivotant, Sarah devina que Maria était repartie dans la chambre du Comte. Si elle voulait agir c’était maintenant où jamais...

Non il était hors de question qu’elle reste ici une minute de plus. Attrapant le livre de rêve de Jirômaru, sans s'apercevoir qu'elle emportait par la même occasion une des pièces de Shakespeare, et une chandelle, la Hunter repartie en direction de sa chambre. Ses pieds nus sur le carrelage, elle avait l’impression de ne faire aucun bruit. Arrivée à destination, elle se mit à réfléchir. La dernière fois, elle avait quittée les lieux enfermée dans un cercueil, sans jamais voir par où elle était passée. Le Comte gardait précieusement son lieu de vie, secret. Perdue dans ses pensées et dans ses idées d’évasion, la jeune femme prit quelque seconde avant de se rendre compte que la flamme de la bougie qu’elle avait posée sur le sol devant elle vacillait. Ses yeux bleu observèrent le phénomène et elle fini par se lever cherchant à savoir d’où venait le courant d’air. Ses doigts de porcelaine soulevèrent la tenture et trouvèrent l’air froid. C’était une porte! Attrapant la bougie et les deux livres, la demoiselle tata la pierre froide à la recherche d’un mécanisme. Elle fini par le trouvé et soudainement la porte bascula dévoila un passage secret. S’y engouffrant, elle le referma pour être sur de ne pas être suivit. La jeune femme se retrouva alors dans une étroite pièce comportant trois portes. Celle qu’elle venait de quitter, une autre qui devait donner dans la salle de musique et une dernière. Le temps ne jouant pas en sa faveur, Sarah ouvrit la dernière porte et se retrouva en face de deux immenses volées d’escaliers qu’elle monta à la course. Ses pieds nus sur le sol résonnaient et elle maudissait la robe qu’elle portait. Après les escaliers un autres encore plus imposant. La chasseuse commençait à paniquer. Tous étaient trop imposant, le domaine du Comte était phénoménal et c’étais incroyable qu’il puisse exister sans être aperçus. Cela prit beaucoup de temps à la magicienne pour émerger à la surface. Il lui fallut traverser des salles, passé par des passages secrets et alors qu’elle croyait s’être perdue, la jeune femme déboucha dans la grande salle de… de l’opéra!

Tournant sur elle-même, les yeux agrandies de stupéfaction, la demoiselle eu un hoquet de surprise. Le repère était du Comte était…sous l’Opéra… Ne souhaitant pas tomber sur le gardien ou encore pire un vampire, Sarah décida de sortir par l’arrière, là où sortait les artistes. Dans sa fuite, elle ne remarqua même pas qu’une page laissait une trace de son passage. Le dessin qu’elle avait fait du blason reposait sur les planches cirées de la scène.

La chasseuse quitta le repère des vampires à grand pas, s’éloignant dans la nuit. Une fois dehors, elle ne pu s’empêcher de respirer profondément. Elle voyait la pleine lune. Le ciel lui était de nouveau visible...

[HRP : Sarah se sauve de l'Opéra en courant pour… destination inconnue…] Un hennisement dans la nuit    


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Dernière édition par Sarah Spencer le Jeu 27 Nov - 5:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep - 12:25

[HRP/ De retour du port, "Massacre sur les quais"/HRP]

L'Opéra, silencieux comme une tombe depuis le départ du Comte, s'agita soudainement. Dans la grande salle, les disciples qui avaient suivit leur maître sur les quais revenaient. Tous étaient maculés de sang, beaucoup ricanaient, trop heureux de leur victoire sur les Loups, certains restaient sombres mais souriaient vite aux coup d'épaules et à la joie des autres. Sur 70 disciples, ils étaient revenus à 48. Les pertes étaient dures et les jeunes Vampires survivants avaient particulièrement de mal à apprécier la mort de leurs frères: 6 sur 20 étaient restés en vie. C'était trop peu. Heureusement que les anciens avaient été là sinon ils auraient été tout simplement décimés. Ainsi, 22 Vampires avaient péris pour 40 Loups-Garous. Le Comte n'avait pas de quoi être très fier et certains maugréaient dans leur coin pour critiquer sa colère et son impulsivité qui les avait faits sortir si peu préparés.

Malgré cela, l'ambiance était plutôt festive. Les derniers prisonniers subirent la curé et les Vampires commencèrent à transformer la Grande Salle en lieu d'orgie. Le sang coulait dans leurs verres et leurs gorges desséchées par leur violent combat. Les tentures poussiéreuses des temps anciens furent accrochées partout pour accueillir le Comte qui n'allait pas tarder à rentrer des quais aussi. C'était une victoire, il fallait la fêter! Les Calices se mêlèrent aux festivités, soignant leurs cous et tâchant de plaire à leurs maîtres. Partout on mordait avec délectation, on chantait, on dansait de manière grotesque ou on se donnait en spectacle pour s'improviser troubadour des temps reculés afin de chanter leurs exploits de cette nuit. Les Vampires s'en donnaient à coeur joie.
Certains, trop blessés pour participer, s'étaient rendus dans les salles voisines pour se soigner et s'entre-aider. La mauvaise humeur se superposait à la félicité dans l'ombre des cercueils refermés...

Puis le Comte arriva et se furent des vivats, des courbettes et des mains tendues vers lui. Chacun se mettait en avant pour bien se faire voir, espérant une faveur, un sourire, un mot de leur maître. Jirömaru était terrible dans sa cape sanguine. Ses longs cheveux d'argent luisaient de sang séché et ses yeux brillaient d'une force inégalée. Une femme lui servit un verre du sang de son Calice. Il le prit sans la regarder et toisa l'assemblée qui s'était tournée vers lui, presque silencieuse.


- Mes frères! Fit-il en levant son verre. Ceci est une victoire!

La clameur qui suivit cette simple phrase fit vibrer les murs des sous-sols de l'Opéra comme le tonnerre des jours de tempête. Le Comte esquissa un sourire.

- Et ce ne sera pas la dernière! Ajouta-t-il avant de poser les lèvres sur son verre.

Le toast était porté. Maintenant Sarah l'attendait...
Le Comte laissa ses disciples à leur orgie, il ne se mêlait jamais à eux dans pareils moments car leurs instincts primitifs reprenaient le dessus et l’exaspéraient. Il souhaitait d'abord se laver, se changer et retrouver ses appartements douillets pour apprendre à Sarah "la chasseuse" qu'il avait lui-aussi mené une chasse. Il descendit à l'étage inférieur, s'éloignant de l'agitation bruyante de la crypte. Les Sept tinrent conseil dans la salle de réunion. Tout ce qu'il apporta à leurs analyses de la situation c'est un grognement qui montrait qu'il approuvait leur mécontentement concernant les jeunes disciples. Il fallait les entraîner, c'était un fait. Il les congédia et leur demanda de revenir le lendemain pour mettre à plat d'autres choses.

Lorsque le Comte ouvrit la porte de sa chambre, il trouva Maria recroquevillée sur le tapis. Elle pleurait à chaudes larmes, s'arranchant les cheveux comme une vestale violée, perturbée, tremblante, en position fœtale. A l'instant même où il franchit le seuil de la pièce, elle sursauta, soudainement consciente de sa présence et poussa un cri de crainte à déchirer le coeur. Le Comte su immédiatement la raison de son attitude: il était arrivé quelque chose à Sarah.
Maria n'eut pas le temps de s'exprimer: le Comte fut sur elle en une fraction de seconde et déjà il la soulevait par le cou.


- Parles avant que je ne te tue!

Maria sanglotait les yeux écarquillés par la terreur. Son beau visage était déformé par la souffrance et la peur du châtiment ultime. La main de son maître lui brûlait la peau et écrasait son œsophage au point qu'elle ne pu parler que lorsqu'il desserra un peu sa prise.

- M..M..Maître...Elle...Elle s'est enf...enfuie...

Le Comte la jeta à terre avec violence, ouvrit la porte, l'attrapa par le col et la projeta avec une force inouïe dans le couloir voisin avant de refermer d'un claquement terrible la porte de ses appartements. Il lui sauvait la vie en la jetant hors de sa vue.
Le Vampire, affreusement calme d'apparence mais le coeur battant à tout rompre, se promena dans sa chambre un instant avant de s'appuyer contre la commode située prêt de son armoire de samouraï. Il jeta un coup d'oeil mauvais à son ancienne armure et dans un soudain hurlement de colère, il poussa à terre ses vases et ustensiles de toilette d'un geste brusque. Les faïences se brisèrent dans un bruit cacophonique et éclatèrent en mille morceaux tandis que les fleurs éparpillèrent leurs pétales sur le tapis déjà souillé par les bottes terreuses et sanguinolentes du Vampire. Vibrant de colère, le Comte resta un moment appuyé sur sa commode, les bras battant le rythme effréné de son coeur. La tête baissée et les cheveux pendants, il réfléchissait à toute allure:
*Enfuie?! Comment...? Par où? Avec quelle magie? Cette garce...*

Bientôt ce fut l'illumination: la porte par laquelle il était entré avec elle! Rien n'était gardé au fond de la chambre d'ami, rien n'était fermé! Il avait lui-même désactivé l'entrave magique pour entrer avec la chasseuse et il avait oublié de la remettre! Quel crétin!
Hors de lui, le Comte donna un coup de pied dans la commode en tapant à plat de ses deux mains sur le meuble.


- C'est pas possible! Mais quel imbécile!

Piétinant les roses blanches, il se rendit dans la chambre d'ami et alla vérifier le passage secret. C'était clair: elle était partit par-là...Maria n'y était pas pour grand chose, elle ne pouvait pas s'y attendre. C'était lui qui n'avait pas refermé la protection.

Il s'affala dans un fauteuil et se prit la tête dans les mains. Que faire? Aller la reprendre? Elle c'était certainement rendu compte qu'ils étaient sous l'Opéra...Quelle fuite! Où pouvait-elle bien être à l'heure actuelle? A courir dans les ruelles? Irait-elle chez elle ou chez ce stupide Alexender qu'elle ne reverrait plus? Le Comte eut un sourire. Oui...De cela au moins il était heureux. Qu'espérait-elle donc en brisant leur pacte? Son ami était certainement déjà mort mais cela valait peut-être le coup d'aller vérifier et de l'achever pour apprendre à cette donzelle qu'il ne fallait pas prendre à la rigolade ce genre de chose! Non..c'était une perte de temps, il était sûrement mort.
Une fois passée chez lui, peut-être lui reviendrait-elle, désespérée et perdue? Peut-être qu'il faudrait qu'il retourne la chercher chez elle. Ses parents, Alexender, qu'importait l'otage? Il en avait eu et il en aurait toujours: les humains n'étaient-ils pas faibles à cause de leurs sentiments?

Le Comte finit par sortir de sa torpeur enragée. Il se lava, se vêtit légèrement et se coucha. Son cercueil lui fit l'effet d'une maison retrouvée après un long voyage. Que d'émotions! Que de colère! Son sang bouillonnait...mais il avait d'autres plans pour Sarah et son sourire s'étira. Si elle pensait pouvoir lui échapper, elle rêvait...


> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] Seconde visite [Sarah, Comte, Sébastian] [11 et 12/10/41] - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Oct - 23:17

Trois jours après la fuite de Sarah, le Comte allait enfin sortir de sa demeure sous l'Opéra. Il avait bien des difficultés à prendre sur lui son erreur qui avait permise l'évasion de la jeune femme. Aussi, pendant plusieurs jours était-il resté dans ses pensées, rongé par une profonde colère. Afin de canaliser cette dernière et d'éviter de la déverser sur ses disciples, il avait préféré ne voir personne. C'était toujours ainsi avant que le Comte n'agisse: il fallait qu'il réfléchisse et qu'il s'accommode, seul avec lui-même, de la direction à prendre. La suite des opérations, ainsi était sa vie, devait être toujours mûrement réfléchie.

Ainsi, seul dans sa chambre, il passait son temps à songer, silencieux, tel une statue de marbre abandonnée dans un atelier par quelque artiste en fuite. Cependant, un des Sept avait tout de même tenté de lui parler: Salluste, qui avait ramassé un morceaux de papier sur la grande scène, était venu frapper à sa porte. Le Comte ne l'avait pas laissé entrer, pensant sa trouvaille complètement futile, mais il avait bien été obligé de recevoir le dit-papier une fois qu'il eût été glissé sous sa porte avec précaution. Ainsi, lorsque le Vampire y prêta enfin attention, sa colère ressurgit de plus belle et se décupla. C'était un morceau de livre, annoté, gribouillé, bafoué avec des schémas et des réflexions qui n'étaient pas les siennes mais qui s'intéressaient aux siennes. C'était une véritable intrusion dans son esprit, un viol de sa personne intime. Après vérification, le Comte fut certain de ce qu'il pensait: Sarah avait emmené avec elle son carnet de songes...Il l'avait cherché partout, retournant toute la pièce et la chambre d'amis où il laissait ses livres, et ne l'avait pas trouvé.
Il s'en était fallu de peu que le Vampire ne se précipite dehors pour aller l'arracher des mains de la jeunes humaine et qu'il ne la ruine pour définitivement l'éliminer. Mais sa raison pris le dessus sur sa folie et, comme d'habitude, un plan mûrit dans son esprit: il allait récupérer le tout, son carnet et Sarah, en temps voulu. Pour le moment, il lui fallait de l'activité plus "saine". Laisser la chasseuse se reposer, se rendre compte avec douleur que la mort de son amant était une réalité, la laisser se perdre dans la tristesse et la fureur, la laisser hésiter à venir le pourchasser sous l'Opéra...tout cela était réfléchit, pour lui, pour elle, pour le monde, elle souffrirait encore un peu dans sa solitude et sa haine, perdue entre plusieurs sentiments et différents dilemmes...

Pour l'heure, il allait attendre de voir ce que ferait la jeune femme, le jeu était intéressant.


*****************

Ce soir-là, le Comte s'était donc extirpé de sa torpeur et s'était préparé pour se rendre au palais de Westminster. Il avait quelques personnes hautes placées à voir, histoire d'apparaître en public et de gérer ses terres. Peut-être y verrait-il la reine? Cela faisait longtemps qu'il ne lui avait pas donné le bonsoir.
Vêtu simplement mais distinctement d'une chemise blanche au coton travaillé, d'un pantalon noir, et d'une veste taillée dont les boutons étaient d'or, le Vampire fit cirer ses bottes de cuir, jeta sur ses épaules sa cape flamboyante, ajusta le petit mouchoir dans la poche de sa veste, plaça sa canne-épée à son côté et son haut de forme sur ses longs cheveux d'argent. Il ajouta dans une des poches de son pantalon une montre à gousset. La chaine en or qui tintait à sa taille, accompagnant chacun de ses pas, ajoutait du panache à sa tenue. Finalement, il enfila ses gants blancs, symboles des valeurs aristocratiques et de courtoisie depuis le Moyen-Âge. Enfin prêt, le Comte avait l'allure d'un des plus grands gentilshommes de son époque. Son rang prenait certes toute son importance dans sa seule allure et par son air naturellement noble mais il savait qu'il fallait soigner sa tenue. Aussi, malgré sa propension à la négliger et à apparaître au naturel, il la soignait astucieusement.
Avant de quitter l'Opéra, le Comte donna quelques ordres à ses disciples, visant surtout à protéger son domaine au cas où Sarah aurait la mauvaise idée de revenir avec des renforts pour les y déloger. Puis, il sortit. Un fiacre, conduit par un calice, l'attendait. C'était rare que le Comte ne se déplace pas à pieds mais dans pareil moment il faisait attention pour garder auprès des lords son image d'humain, respectable et respecté de la haute société. Arriver à pied en passant par toutes les ruelles sombres, les chaussures salies par les pavées n'était pas très en vogue chez les aristocrates...

Tandis que les réverbères lançaient leurs rayons disparates sur les vitres du véhicule, le Vampire se perdit dans un nouveau type de songe: l'avenir, le vrai, l'avenir humain qu'il n'avait jamais eu. Ces pensées très inhabituelles chez lui commençaient à lui titiller l'esprit. Il était parfois fatigué de l'immortalité...Mais il avait une mission à accomplir.


[Suite du RP au Palais de Westminster, post "L'Architecte"]


> Jirômaru Keisuke <

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