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Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42]

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Katherine Thornes
Modératrice
Katherine Thornes
Nombre de messages : 306
Date d'inscription : 29/08/2013
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Comédienne / Huntress
Age : 140 ans
Age (apparence) : 24 ans
Proie(s) : Criminels, vampires, loup-garous, homonculus, bref toutes les créatures de la nuit!
Entité n°2 : Léopard, Syrya, fauve parsemé de rosettes noires...
Crédit Avatar : Value practice by chaosringen sur Deviantart.
Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Déc - 22:59

Katherine, femme peu ordinaire, avait rencontré ce soir-là une charmante personne. Une humaine très certainement, celle-ci ne semblait pas être une créature des plus étranges comme la Hongroise a pu croiser sur sa route durant ses longs périples. Elle paraissait tout à fait normale quoiqu'assez perturbée à la longue. Ne s'était-elle pas méfiée d'elle directement ? On aurait presque pu dire qu'elle l'avait prise pour une ennemie au premier abord ce qui était finalement compréhensible puisque sa situation actuelle semblait être des plus délicates. D'ailleurs Katherine ne s'était-elle pas non plus méfiée de cette jeune femme pour diverses raisons ? Tout d'abord la peur qu'elle ait entendu leur conversation, mais également celle de tomber sur une aristocrate rangée bec et ongles du côté de ce Lord Keïsuke. Cela l'aurait mise dans une situation des plus délicates bien qu'elle aurait pu l'arranger en quelques petites secondes. Un cadavre de plus ou de moins à cacher, elle n'en voyait presque plus la différence... Ah si, son Seigneur le lui ferait payer plus tard mais à quoi bon culpabiliser ? Elle savait parfaitement que les seules portes qui lui étaient fermées étaient celles du Paradis. Bien sûr tuer faisait parti de son petit train train quotidien depuis un bon siècle d'existence. Cela avait commencé par sa mère... Cela avait fini par être le simple fait qu'une créature puisse être assoiffée de sang. Humain, vampire, ou loup-garous peu lui importait à ses yeux il étaient tous les mêmes. Des suppôts de Satan, les sbires d'un seul et unique homme le Diable. Dieu avait pitié des victimes, était-elle donc leur meurtrière ? Bien entendu, cela allait de soi, parfaitement orchestré, elle prenait grand soin de tourmenter un peu ses prochaines cibles avant de les achever, comme un chat jouant avec une souris entre autre. Mais n'était-elle finalement pas ce félin vicieux et joueur ? N'était-elle pas une de ces créatures qu'elle ne chérissait pas plus que nécessaire ? Être lycanthrope était une affreuse condition pour elle qui aimait l'humanité. Ses deux entités lui faisaient perdre tout sens de la réalité. A cause d'elle son corps n'abritait pas une seule âme, comme il était à la base conçu pour mais trois... Celle d'une humaine, d'un loup et d'un léopard. Non pas qu'elle soit une créature des plus sanguinaires qui existent dans ce sombre monde qu'était la Terre au XIXème siècle mais plutôt qu'elle se voyait comme l'un de ces monstres qu'elle abattait.

La discussion avait tourné sur le sujet des loups. Oui Katherine connaissait la peur qu'inspirait les loups pour les hommes. Certains voyaient en eux des démons, d'autres des mangeurs d'hommes. Elle, la jeune Hongroise ne les percevait pas comme cela. Elle ne les voyait pas non plus comme des créatures qui venaient au secours des personnes pour éviter de dire simples mortelles. Elle les voyait comme des créatures majestueuses et aimantes. Que serait un loup sans sa meute ? Un solitaire qui pouvait bien vite devenir agressif pour survivre ou bien soumis et mourant. Dans une meute, lorsque les belles saisons arrivaient certaines louves avaient des brioches au four ou bien déjà des petits. Leur esprit de solidarité leur permettait de s’entraider et d'acquérir une parfaite complicité. Il s'agissait de créatures dotées d'une grande intelligence mais aussi d'une certaine fierté et Raïna, sa louve semblait englober toutes ces particularités. Oui elle aimait les enfants, mais non elle n'était ni douce ni des plus agréables. Sa solitude lui faisait adopter un caractère des moins enviables et la rendait un quelque peu agressive. Seul l'entité de Michael semblait lui convenir, elle paraissait l'accepter bien que la coopération semblait un quelque peu compliqué.

Katherine afficha peu à peu un petit sourire joueur. Elle pointa doucement son doigt devant elle comme s'il s'agissait d'un avertissement :

- Farfelue mais intéressante vous ne pouvez le nier.

Cependant elle se renfrogna quelques secondes plus tard, ses propos semblèrent la toucher profondément. Les loups étaient donc des bêtes d'élevage ? Les hommes leur enlevaient décidément tout leur charme...

- Ces bêtes sont bien mieux en liberté Mademoiselle que domestiquées. Elles n'ont rien demandé, pas même l'aide des hommes, ce sont eux qui sont venus à elle et qui ont décrété que tout leur appartenait. Le loup doit être moins animal de compagnie ou d'amusement que de respect. Laissons donc ces créatures vivre en paix... La nature est faite à leur image, sauvage mais digne et fière.

La jeune femme n'avait pas totalement fini son assiette elle ne désirait pas se montrer non plus comme une femme gloutonne mais plutôt bonne vivante. Se priver des plaisirs simples de la vie était pour elle passable de haute trahison. Quelle offense ! Manger c'était la vie à ses yeux, ce peu de chose qui la raccrochait à la réalité, à sa condition d'humaine tout comme dormir. Michael, quant à lui, ne se gênait pas. N'aimant pas le gaspillage il aimait déguster son assiette jusqu'au dernier morceau et tant pis si cela dégradait son image de parfait majordome. Il savait qu'en présence de sa maîtresse il pouvait être lui-même. Après tout ne devrait-il pas la connaître plus que quiconque dans ce monde?il l'avait vu enfin puis grandir... Subir les supplices de sa mère puis lentement au fil de sa croissance pour devenir une femme laisser une âme de meurtrière se glisser dans son âme. Il avait vu son chagrin d'amour mais aussi ses haines. Il avait tout partagé avec elle absolument tout.
La jeune femme s'était levée pour papillonner dans la pièce se plaçant quelques fois juste derrière son interlocutrice pour venir poser ses mains fines et délicates sur ses épaules ou bien caresser ses belles joues nacrées. L'idée même du déluge l'amusa. Katherine était une femme qui n'avait pas eu vraiment d'enfance, elle se rattrapait à l'âge adulte.

- Le déluge ? Oh non pas maintenant ! Nous avons tout d'abord quelques petits... hum... monstres à réduire à l'état de cendres... peut-être me faire des colliers de leurs dents et... Elle se coupa en plein élan semblant réfléchir. Par ailleurs ce Noé... Comment a t-il fait pour nourrir tous les animaux sur son arche ? En voilà une bonne question...

Oui elle pouvait également paraître étrange mais que serait donc cette Katherine sans cette petite touche d'extravagance ou d'étrangeté ? C'était pour cela que Michael l'aimait... Pour ce qu'elle était vraiment. Il l'accueillit chaleureusement lorsqu'elle s'installa sur ses genoux. Bien évidement en public elle n'agirait jamais ainsi c'était un geste presque anodin pour elle. Ce contact ne la révoltait pas. La réaction de cette Sarah Spencer la fit rire doucement passant un doigt le long du bras de Michael avant de prendre sa main dans la sienne, buvant quelques fois un peu de vin pour se dessécher la gorge.

- Mademoiselle est gênée ? Elle eut un petit sourire joueur et s'appuya contre le torse de son domestique. Peut-être devrais-je revoir mes manières mon cher Michael... Nous sommes un peu trop proche... elle éclata de rire en voyant l'air de son majordome. Mais non mon ami je ne changerais rien. Seule la société ne sera pas spectatrice de notre proximité. Je suis certaine que Mademoiselle gardera tout cela pour elle...

Elle caressa doucement la joue de son amant de quelques nuits, de son ami mais surtout de son majordome. Katherine finit simplement pas l'écouter à demi mots bien trop concentrée à réfléchir sur ce qui l'attendait à elle mais aussi à cette jeune femme. Quelle vie aurait-elle mené si ces créatures monstrueuses n'étaient pas sortir de sous les lits pour pointer le bout de leur nez ? Peut-être serait-elle déjà morte depuis plus d'une soixantaine d'années... Peut-être même aurait-elle eu encore une famille, avec son père et sa sœur, sa mère étant une femme totalement à part. Oui la vie aurait peut-être été nettement plus simple pour tout le monde et peut-être même moins terrifiantes. Les rues de Londres grouillaient de monstres en tous genres depuis des siècles, il était temps que cette mascarade prenne enfin fin. Elle releva la tête en fronçant les sourcils :

- Les humains sont des plus dangereux Mademoiselle. Un voleur qui a fait autant de nourriture que d'argent sera prêt à tout pour arriver à ses fins. Quiconque lui fera obstacle se verra réduit en un misérable monticule de membres déchirés, la poitrine éclatée au grand jour. Il devient alors bien difficile de les rattraper. Si le Scotland Yard ne le fait bien il faut bien que quelques personnes le fassent à leur place pour le bien de l'humanité.

La jeune femme avait jeté un coup d'oeil à sa montre, nul doute que cela faisait un petit moment déjà que toutes deux parlaient. Michael pour le respect des deux aristocrates était resté muet mais pas sourd. Il entendait tout et n'était pas dupe. Malgré le caractère enjoué et parfois hautain de sa maîtresse, il y décelait de l'inquiétude. La jeune femme avait peur comme à chaque fois qu'elle se retrouvait face à une situation compliquée. Bientôt elle reverra ses amis les vampires pour le meilleur et pour le pire et cela la faisait toujours trembler d'effroi. Celui ou celle qui n'avait pas peur de telles créatures étaient le plus grands des imbéciles. Katherine avait beau les chasser depuis plus d'un siècle elle n'arrivait toujours pas à surmonter sa peur. Elle réussissait à la masquer en leur présence pour son propre bien être. Nombre de fois elle avait failli et avait manqué de rencontrer la mort à cause de ces bestioles. La belle avait su apprendre de ses erreurs et enfouir en elle cette terreur qui l'envahissait en présence de ses ennemis. Sa mère avait été certainement le pire monstre qu'elle avait croisé, non pas à cause de sa nature mais plutôt par ce qu'elle avait été réellement. Cette femme normalement guillerette et agréable s'était métamorphosée dès la naissance de sa fille en une créature emplie de méchanceté et de ressentiment envers son propre enfant.
La jeune femme eut un sourire en entendant les propos de son interlocutrice qui l'avait faite redescendre miraculeusement su terre. Se rendant compte que sa présence la dérangeait peut-être elle se leva doucement et s'inclina devant la belle :


- Oh Pardonnez-nous, je n'ai pas vu le temps passer. En effet nous avons fait long voyage et avons besoin de nous faire un peu oublier en ce moment. J'espère pouvoir être d'une quelconque aide, Mademoiselle Spencer...

La jeune Hongroise se rapprocha de la Huntress et se pencha vers ses joues qu'elle baisa une à une avant de poser ses lèvres sur son front d'une manière assez maternelle. Elle glissa une main dans ses cheveux avant de s'écarter :

- Je vous souhaite bien du courage, n'oubliez pas que vous n'êtes plus seule Sarah... S'il m'arrivait de croiser votre ami Messire Von Ravelow je veillerais à lui transmettre de vos nouvelles si vous me le permettez...

Elle se recula doucement Michael s'inclinant bien bas restant tout de même d'une certaine manière « inflexible ». Il attrapa les assiettes laissant celle de la demoiselle si elle avait encore faim et ouvrit la porte à Katherine qui fit un dernier signe de la main avant de se retourner :

- Une dernière chose, n'hésitez pas si vous avez besoin de quoique ce soit. Je suis à côté. Si vous désirez me joindre vous pourrez me trouver au manoir Thornes.

Elle adressa un petit sourire à sa nouvelle interlocutrice et sortit de la pièce refermant derrière elle. La belle entra dans sa chambre et enleva son pantalon pour se retrouver en chemise longue lorsque Michael s'absenta. Elle s'assied sur le lit démêlant ses cheveux et finissant le verre de vin de son compagnon. Lorsqu'il revint elle se lova contre lui. S'enivrant de son odeur masculine, elle ne tarda pas à s'endormir ses deux entités lui laissant un peu de répit pour la nuit. La soirée avait été éprouvante. Elle avait rencontré cette femme que deux hommes convoitaient. Et elle avait besoin d'aide... Michael, quant à lui, se contenta de l'observer. Elle paraissait si calme si paisible. Si enfantine... C'était si rare d'elle qu'il en profitait. Il profitait de ce petit moment de faiblesse de sa part. Quand elle dormait elle redevenait la douce Comtesse qu'elle avait jadis été.

[HRP/Fin du rp avec Katherine, suite à venir/HRP]


Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] - Page 2 Kather10
"Parce qu’on se sent quelques fois seul, délaissé, abandonné, rejeté. On pense alors à la seule échappatoire possible : la mort. On manque de cran, on a peur. Et on finit par y renoncer en choisissant la facilité : tuer."
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Sarah Spencer
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Sarah Spencer
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MessageSujet: Re: Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Fév - 20:32

Sarah était plongée dans ses pensées, tout comme mademoiselle Thorne. Chacune réfléchissait à cette difficile situation et à tous les rebondissements qui pouvaient intervenir. Il était vrai de pensée que si les créatures de l’ombre n’avaient jamais existé, la vie aurait sans doute été beaucoup plus simple. La magicienne avait souvent pensé et même envié ses amis, ses parents, tous ceux qui se levaient le matin et qui se couchaient le soir dans cette ignorance si agréable. Pouvoir vivre tous les jours en ayant comme crainte que les peccadilles de la vie. Elle avait souvent cherché à oublier tout ce qu’elle savait, mais cela était impossible. C’était comme ignorer la musique qui se retrouve dans chaque détail de la vie. Un silence passa puis mademoiselle Thorne sembla prendre conscience de l’heure.

- Oh Pardonnez-nous, je n'ai pas vu le temps passer. En effet nous avons fait long voyage et avons besoin de nous faire un peu oublier en ce moment. J'espère pouvoir être d'une quelconque aide, Mademoiselle Spencer...

Sarah demeura un peu interdite sous la démonstration affective de la Comtesse, mais ne fit aucun geste pour la repousser pour ne pas la froisser. Elle était Britannique et aristocrate et ce genre de preuve d’affection ne se faisait qu’aux animaux et aux enfants. Peut-être était-ce ce à quoi elle ressemblait pour la jolie femme. Un animal blessé ou encore une enfant apeurée. Il y avait quelque chose d’intemporel chez la jeune hongroise. Ses grands yeux d’un bleu profond semblaient impénétrables. La jeune femme et son compagnon s’éloignèrent quelque peu.

- Je vous souhaite bien du courage, n'oubliez pas que vous n'êtes plus seule Sarah... S'il m'arrivait de croiser votre ami Messire Von Ravelow je veillerais à lui transmettre de vos nouvelles si vous me le permettez...

Le sourire qui avait commencé à poindre sur le visage de la jeune femme se figea douloureusement. Une pointe de triste traversa ses yeux et elle se contenta de hocher doucement la tête. Oui, mademoiselle Thorne allait avoir beaucoup plus d’occasions de recroiser un jour son cher amour. Même dans la mesure où la reine déciderait de gracier le jeune Ravelow, jamais elle ne pourrait le revoir... Sarah s’éclaircit la gorge, réprimant un sanglot.

-Dites lui simplement... elle eu une hésitation.

Que pourrait-elle lui dire? Elle avait une occasion de lui transmettre un message et elle ne trouvait pas les mots. Quels mots pouvaient bien exprimer sa souffrance, sa douleur, sa joie de le savoir en vie et loin de tous les tourments. Quel mot pouvait décrire son amour impossible et les milliards d’excuses qu’elle voulait lui faire. Il y eut un long silence qu’elle chassa en secouant doucement la tête.

-Dites lui simplement de ne pas perdre espoir...

Oui, c’était la seule chose qu’elle pouvait lui dire. Son cœur se serra et son visage redevint impassible. Elle essayait tant de garder sa souffrance cachée, sa douleur enfouie au fond de son cœur, précieux secret qui constituait son seul lien avec ce qui avait déjà été. Mademoiselle Thorne et son compagnon prirent congé et la jeune aristocrate se leva à son tour pour leur faire une révérence courtoise. Avant de quitter la pièce, la jolie Hongroise se retourna, un pâle sourire sur les lèvres.

- Une dernière chose, n'hésitez pas si vous avez besoin de quoique ce soit. Je suis à côté. Si vous désirez me joindre vous pourrez me trouver au manoir Thorne.

Cette fois un sourire sincère éclaira le visage de la Chasseuse.

-Je vous remercie infiniment, mademoiselle Thorne. J’essaierais de vous transmettre autant de nouvelles qu’il me sera possible.

Après un dernier hochement de tête, la porte se referma sur les deux inconnus. Sarah demeura un moment immobile, plongée dans ses pensées. Quelle rencontre fortuite. Deux hunters, déjà au courant de la situation. Mademoiselle Thorne semblait être une femme forte. La figure salvatrice même de la situation. Elle était d’une grande beauté. Il y avait quelques choses dans son visage qui semblait trahir ses origines hongroises, mais il n’y avait aucun doute que ses traits reflétaient une noblesse aristocrate. Elle possédait également une force tranquille et des yeux qui trahissaient un esprit intelligent. Sarah la considérait comme un nouvel allié qui pouvait sans doute faire pencher le jeu d’échecs de leur côté.  En étant extérieure au conflit, mademoiselle Thorne pouvait aisément agir à sa guise. Même dans ses rêves les plus fous elle n’avait jamais eu l’espoir d’une telle souplesse de la providence. Peut-être que le destin n’était pas entièrement contre eux après tout. Peut-être y avait-il encore un espoir, aussi infime soit-il, que leur destin ne soit pas déjà scellé.

Sarah Spencer se leva doucement pour aller se poster devant la petite fenêtre de sa chambre. Dehors, le vent avait commencé à se calmer et l’on voyait à travers la brume poindre les premiers rayons de soleil. L’ombre se dissipa doucement et encore une fois, la lumière vainquit les ténèbres. D’un geste brusque, la jeune femme referma les rideaux.


[HRP: Fin du RP. Suite à Pluie sur l'onde / HRP]


Un murmure au milieu des arbres [Sarah, Katherine] [19/04/42] - Page 2 Signat10
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