L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
L'Ombre de Londres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez|

Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeMer 11 Mar - 2:08

Weekend à la Campagne


[14-06-1842]



Précédemment: La voix



Sarah Spencer ferma les yeux, laissant son front s’appuyer contre la vitre fraiche de la calèche. Depuis une heure qu’elle roulait, le paysage qui défilait devant ses yeux ne changeait pas vraiment. Des champs, quelques forêts au loin, tout se mélangeait à un paysage bucolique et agréable. Pourtant l’ambiance n’y était pas.

Depuis le bal, la jeune héritière de la famille Spencer gardait un puissant goût amer. La rumeur de sa séparation avec le Comte avait fini par se répandre et on entendait déjà les murmures derrières quelques éventuelles. Les visites à la demeure n’arrêtaient pas et chacun y allait de sa théorie pour expliquer le soudain changement d’idée du Comte. Les accusations allaient de l’un à l’autre des amants sans que personne n’y trouve une logique vraisemblable. Toute la maisonnée marchait sur des œufs. Monsieur Spencer s’enfermait de plus en plus dans son bureau, tentant de dissimuler sa vilaine toux tandis que Madame Spencer multipliait les bavardages et les activités pour sa fille unique. L’humeur changeante de la magicienne n’aidait en rien. Ses rires frôlant parfois l’hystérie et ses crises de larmes rendaient tous et chacun mal à l’aise. Aussi, lorsque Merrydith avait proposé à l’aristocrate de venir avec elle passer un weekend chez Lady Woodland, sa mère s’était empressée de répondre à l’affirmative à sa place.

Le planning était des plus intéressants, au menu, des activités de pleins airs (Lady Woodland se vantant souvent de ses jardins aux répliques antiques était un incontournable pour la région), soirée de jeu, bal costumée, Merrydith avait promis que les diverses activités auraient tôt fait de divertir l’héritière. À reculons, Sarah avait fini par accepter. Londres lui pesait. Elle n’en pouvait plus de se surprendre à attendre une visite surprise de la part du Comte. L’air frais de la campagne lui redonnerait quelques couleurs avaient promis son amie.

La Chasseuse ouvrit de nouveau les yeux pour observer son amie à la dérobée. Merrydith regardait également par la fenêtre. Sa tenue de voyage rouge rehaussait la couleur de feu de sa chevelure ramenée en un chignon distingué. Son visage mutin était tourné vers le paysage et un sourire rêveur étirait ses lèvres minces. Merrydith était mariée depuis 4 ans à un homme qui avait deux fois son âge. Lord Boyle était un vieil aristocrate fourbu de rhumatismes ce qui l’empêchait souvent d’accompagner sa jeune épouse lors des événements mondains. Enfermer dans sa demeure, il avait bien tenté de garder une main mise sur sa ravissante femme, mais celle-ci trouvait tous les prétextes pour retrouver un peu de liberté. Leur mariage était un mariage de convenance, comme il y en avait si souvent à leur époque. La famille de Merrydith était de basse aristocratie et le mariage leur avait apporté une certaine aisance financière. Pourtant, elle ne semblait pas heureuse.

Comme elle l’avait expliqué à la magicienne au début de leur voyage, les excursions à la campagne étaient un bon moyen d’échapper un peu à son mari et aux vieux croutons qui lui servait d’amis et qui venait tous les weekends à leur demeure faire des soupers assommants. Les activités et les invités triés sur le volet permettaient des discussions plus libres sans craindre à tout moment pour sa réputation. Et puis, on pouvait y faire des rencontres. Cette dernière phrase, Merrydith l’avait ajoutée avec un nouveau sourire.

Sarah n’avait rien dit sur le moment, mais le sourire en coin de son amie lui avait semblé soudainement bien explicite. Un manoir dans la campagne, des portes mitoyennes, des jardins immenses, elle n’avait pas besoin de plus de détails pour comprendre que son amie lui décrivait un endroit propice aux relations explicites. Peut-être était-ce pour cela que son amie éprouvait tant d’empressement à arriver...

Au bout d’une demi-heure, les deux amies arrivèrent finalement à Shoreham, puis à Darenth, la demeure de Lord et Lady Woodland. L’imposant manoir anglais s’élevait au milieu d’une végétation luxuriante. De grands arbres matures entouraient la propriété et on entendait au loin le bruit de la rivière. Elles n’étaient pas les premières à arriver, car dans le grand hall les propriétaires se chargeaient d’accueillir les invités. Lady Woodland était une femme de bonne réputation, quoiqu’un peu frivole. Petite et dodue, elle n’était pas moins une véritable boule d’énergie, volant d’un membre à l’autre et donnant des indications à son personnel pour veiller à l’installation de chacun. Grande férue de la mode antique et de l’Antiquité grecque, elle avait rapporté de ses nombreux voyages en Italie des artefacts de cette lointaine époque. Elle avait même reproduit dans l’un de ses jardins une réplique exacte d’un temple ancien.

Lorsque Lady Woodland aperçus les deux jeunes femmes, elle vola aussitôt dans leur direction, papillonnant de plaisir tandis que ses joues se rosissaient d’excitation. L’héritière de la famille Spencer était venue à l’un de ses partys! Elle leur donna diverses explications, leur détaillant les futures activités ainsi que leur du souper. Elles pouvaient prendre un instant pour installer leur affaire dans leur chambre et même se changer avec le début de celui-ci. Après un remerciement, Merrydith et Sarah montèrent par l’élégant escalier. Curieusement, Lady Woodland leur avait donné des chambres éloignées. Celles de Merrydith se trouvaient au début du couloir, facile d’accès, tandis que celle de Sarah occupait l’autre extrémité. Pour s’y rendre, elle devait traverser le couloir au complet, passant devant les nombreuses portes où s’affairaient divers domestiques. À croire que Lady Woodland attendait plusieurs invités.

Sarah pénétra dans la chambre qui lui avait été réservée, laissant sa femme de chambre Anna s’affairer d’un œil critique à tout déballer. La chambre était propre, d’une bonne grandeur et disposait d’une grande fenêtre qui donnait vue sur les jardins. Le lit était curieusement grand, pouvant accueillir au moins deux personnes. L’héritière haussa négligemment les épaules. Sans doute Lady Woodland voulait-elle s’assurer du confort de ses invités même les plus corpulents. La jeune femme en profita pour s’approcher de la fenêtre, observant le grand jardin. Au loin, on voyait les colonnes du temple grec qui s’élevait parmi les arbres. C’était un paysage étrange, entre ses grandes haies, son labyrinthe et les divers chemins qui s’enfonçaient dans la forêt où vers la rivière. La Chasseuse poussa un soupir avant de se laisser tomber sur le lit. Le voyage l’avait épuisée.



made by black arrow


Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Signat10


Dernière édition par Sarah Spencer le Mer 5 Oct - 2:00, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Isabella Silvermoon
Nouveau membre
Isabella Silvermoon
Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 22/01/2020
Race : Lychanthrope
Classe sociale : Bourgeoise
Emploi/loisirs : Medium
Age : 60 ans
Age (apparence) : 26 ans
Entité n°2 : Kora la renarde argentée
Crédit Avatar : Inconnu
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeJeu 12 Mar - 2:55

Weekend à la campagne


Je lissais négligemment ma jupe de couleur terre parsemée de légères broderies dorées, mon regard perdu au loin alors que Richard conduisait la cariole vers la majestueuse demeure de Lady Woodland. J’avais reçu une invitation une semaine plutôt, cependant mon invitation n’était pas de nature à festoyer avec la riche aristocratie de Londres dont je rêvais de faire partie, mais comportait une promesse d’un beau cachet à la clé si je me présentais pour divertir les invités de la Lady pour le weekend. Le paiement était très intéressant, mais voir de mes propres yeux la demeure et les jardins tant vantée de Lady Woodland par mes clients avait suffit à me faire accepter de me déplacer aussi loin.

Je sentais une excitation grandissante qui ne m’appartenait pas entièrement se propager dans tout mon être alors que nous approchions de la demeure. Kora ne tenait tout simplement plus en place, je sentais la renarde joueuse attendre avec impatience que je la laisse prendre le contrôle pour explorer les jardins de la vaste demeure campagnarde. Il était rare de voir autant de nature à Londres, j’en profitais donc pour respirer l’air pur de la campagne tout en sommant à cette énergumène de canidé de se tenir tranquille, habituellement Yuna savait avoir autorité sur le caractère enfantin de Kora, mais ma louve elle-même était fébrile, cela faisait si longtemps que nous n’avions pas profitée d’un peu de verdure, de forêt et surtout d’oxygène!

Je sentis la cariole ralentir alors que nous arrivions sur un petit chemin de terre menant au manoir de Lady Woodland. Je me redressais tel un animal curieux pour apercevoir les jardins, mon regard se remplit d’admiration alors que je ne voyais que la surface de ce qui faisait la renommé de cette demeure. Des tours d’une curieuse architecture accrochèrent mon regard doré, on m’avait bien sûr mentionné la réplique d’un temple Grecque à l’intérieur même des jardins, mais je n’aurais jamais crue qu’il était si impressionnant et je ne voyais que quelques tours d’une blancheurs immaculées.

Richard fit arrêter les chevaux devant la porte du manoir, je m’étais vêtue d’une manière assez discrète quoi que sophistiqué, on m’avait prévenu de ne pas gâcher la surprise en arborant un ‘’costume’’ dès mon arrivé. J’avais trouvé le terme de costume navrant, mes vêtements n’étaient pas de simples costumes de scène, mais bel et bien des vêtements de première qualité provenant d’un peu partout dans le monde. Malgré cet irritant je me pliais de bonne grâce à cette contrainte, peu encline à me mettre à dos la maitresse des lieux aussi rapidement.

La porte de la cariole s’ouvrit doucement, faisant de ce fait apparaitre le visage de mon cher Richard dans l’entrebâillement de la porte. Je pris avec grâce la main qu’il me tendit tout en plaçant l’autre en visière au-dessus de mes yeux ambrés, le soleil n’était pas des plus compréhensif de ma peau d’albâtre, s’attaquant à celle-ci avec agressivité si j’osais mettre le nez dehors sans protection. Heureusement pour moi je n’allais pas être de sortie très longtemps, préférant la fraicheur du soir qu’à la chaleur du jour je m’empressais de rejoindre notre hôtesse qui s’affairais à ce que tous les invités ne manquent de rien.

Suivi de Richard qui portait ma malle comme si elle contenait qu’un amas de plumes duveteuses, je nous présentais devant notre hôtesse Lady Woodland tout en procédant à une légère révérence :

-Bonjour Lady Woodland, je suis Isabella Silvermoon et voici mon intendant Richard, je suis choyée de pouvoir démontrer mes talents pour vous ce soir.

Après quelques formules d’usages des domestiques nous conduisirent à nos chambres, Richard déposa ma malle dans ma chambre puis je le laissais disposer pour se reposer du voyage que nous venions de vivre pour arriver jusqu’ici. J’observais avec attention la pièce modeste en taille, mais merveilleusement bien décorée. Je marchais lentement, sentant le besoin de m’approprier la pièce je touchais du bout des doigts les meubles, les murs, le lit, cherchant à y déposer mon énergie pour en faire mon chez moi pour le weekend. Lorsque je fus satisfaites je pris place sur le lit, froissant de ce fait la couverture douce qui le recouvrait.

Allons y maintenant je n'en peux plus d'être fermée!

-Ne nous précipitons pas, Isabella à peut-être besoin de repos, le voyage a dût être fatiguant pour elle.

Je grognais de mécontentement Vous savez que je vous entends toutes les deux dis-je à voix haute. Bien sûr je pouvais converser avec mes gardiens par le biais de la pensée, mais je l’oubliais souvent et conversais régulièrement avec elles à voix haute. Richard ne s’en formalisait déjà plus, pensant que s’était là une autre de mes excentricités liées à mon gagne-pain.

Je caressais machinalement la couverture, le regard dans le vide alors que Yuna et Kora s’étaient lancées dans une joute verbale me concernant. La sagesse de l’une et la curiosité de l’autre se confrontait alors que j’attendais patiemment de pouvoir placer un mot, après quelques temps et ma patience épuisée je coupais court à cet interminable dispute.

-Je ne suis pas fatiguée, j’étais assise à ne rien faire durant toute la durée du voyage j’aimerais bien me dégourdir les jambes.

Je sentis l’excitation de Kora et le désapprouvent de Yuna.

Tu ne devrais pas te préparer pour ton entrée en scène de ce soir?


Je me levais, me dirigeant vers la porte de ma chambre puis je m’arrêtais un instant pour répondre à ma louve.

-Ne t’en fais pas Yuna, je sais ce que j’ai à faire.

Sans autres arguments à me présenter je sentis mon totem lupin se retirer légèrement, toujours là car elle aussi, sans vouloir l’avouer, voulait voir ses merveilleux jardins elle resta cependant en retrait, me laissant jouer les explorateurs avec Kora, mais toujours prête à intervenir si nous nous mettions les pieds dans les plats… Comme toujours!  
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeLun 16 Mar - 2:21

Weekend à la Campagne




Sarah Spencer réprima un soupir, posant ses yeux clairs dans le verre de vin qu’elle tenait à sa main. Appuyer contre l’une des grandes colonnes du temples grecques de Lady Woodland, elle observait les invités parsemés dans le jardin, discutant, riant à gorge déployé dans une allégresse qui lui semblait étrangère. Lady Woodland n’avait pas mentis lorsqu’elle avait dit avoir employer d’énorme effort pour faire compétition à la réception que la famille Spencer avait donné quelques jours plutôt. Son jardin était illuminé de grands flambeaux. Des tables avaient été déposé de manière à former un cercle au milieu duquel on avait disposé des planches afin de former une sorte de plancher de danse. Quelques invités s’y étaient aventurer, créant un tourbillon de couleur. Le thème du bal avait bien entendu été choisis par l’hôtesse de la soirée qui avait fait preuve d’originalité : L’antiquité. Ce thème exotique avait suscité beaucoup de motivation chez ses invités. Les dames s’étaient déguisées en Nymphe, parsemant leur chevelure de fleurs et de végétation. Plus loin un Adonis la tête ceinturer d’une couronne dorée qui ressemblait à des rayons de soleil discutait avec un Aristote et un Platon, dont la fausse barbe penchait un peu. L’ambiance de la campagne avait rendu les esprits quelques peu frivoles. Les robes des dames étaient légères, ayant supprimés quelques épaisseurs à leur costume. Les messieurs avaient suivi leurs exemples, ne portant que des chemises sous leur toges romaines.

-Voilà une nymphe bien seule...

La chasseuse se retourna lentement, observant le sourire moqueur du jeune homme qui se matérialisa devant elle. Le jeune homme semblait avoir son âge. Son visage rond aux lèvres boudeuses était encadré d’une épaisse chevelure bouclé brune. Des cornes attachées à un rubans ornait son front. Une flute de pan attacher à sa hanche, ses pantalons bruns complétait son déguisement approximatif de Dyonisius. La jeune femme lui retourna un sourire poli, espérant que cesserait là la discussion mais son confrère semblait avoir envie de parler.

-Je n’osais pas le croire lorsqu’on m’a annoncé que miss Spencer serait présente ce soir! Je ne vous savais pas familière avec ce genre d’événement. Vous devez à coup sûr apprécier les libertés qu’offre de tels événements, une si jolie nymphe...

Le sourire de la magicienne se glaça et ses yeux bleus dévisagèrent franchement le jeune homme. Ce n’était pas le premier à lui faire ce genre de sous entendue depuis le début du souper. Sarah avait rapidement compris que les libertés de la campagne étaient bien libre d’interprétation. Il était vrai qu’ici une femme pouvait se promener sans escortes sans être jugée. Mais les regards langoureux que s’échangeait certains invités ne donnait aucun doute aux rencontres qui risquait de se dérouler durant la nuit. Relevant la tête, Sarah repoussa l’une des mèches de ses cheveux dernière son épaules.

-Je ne suis pas une nymphe.

Dit-elle simplement. Le Dionysos se rapprocha encore un peu, appuyant sa main contre la colonne et lui jeta un regard de la tête aux pieds. Posant sa main sur le carquois qu’elle tenait à sa hanche, la jeune femme caressa du bout des doigts les plumes de l’une de ses flèches. Elle portait se soir une robe à la grecque, qui ressemblait vaguement à une toge, attacher à ses épaules par des lanières de cuirs. Le tissu d’un bleu clair était ceinturé à sa taille, où reposait son carquois. Un arc doré était posé dans son dos, la corde traversant sa poitrine. Pour l’occasion, Sarah avait laissé sa chevelure dans son dos, ramenant simplement ses mèches entourant son visage contre l’arrière de sa tête avec plusieurs épingles.

-Ah non, s’étonna le jeune homme, Athéna peut-être?

La Chasseuse soupira. Elle n’était pas d’humeur à parfaire l’éducation d’un inconnu. Un bruissement attira son attention. La piste de danse se vidait doucement et des murmures d’excitations parcouraient l’assemblée. Une nouvelle venue semblait faire son entrée...



made by black arrow


Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Signat10
Revenir en haut Aller en bas
Isabella Silvermoon
Nouveau membre
Isabella Silvermoon
Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 22/01/2020
Race : Lychanthrope
Classe sociale : Bourgeoise
Emploi/loisirs : Medium
Age : 60 ans
Age (apparence) : 26 ans
Entité n°2 : Kora la renarde argentée
Crédit Avatar : Inconnu
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeMer 15 Avr - 18:13

Weekend à la campagne


Après avoir explorée incognito les jardins dans lesquelles j’allais donner ma performance je m’étais retrouvée dans ma chambre, ma valise ouverte sur mon lit. Debout devant un grand miroir sur pied aux teintes argentées et aux gravures délicates, j’observais mon reflet dans la glace. Je me détaillais de haut en bas; ma chevelure blanche pendait paresseusement dans mon dos nu alors qu’une couronne bleue aux reflets argent retenait mes mèches rebelles qui auraient pu se placer devant mon visage aux traits délicats. Cet accessoire créé pour impressionner était orné d’un croissant de lune inversée en son centre, les deux pointes de l’astre lunaire pointaient vers le haut et des tiges se méprenant à des pointes de lances ceignaient le reste de ma tête, deux chaînes de métal argenté pendaient le long de mes tempes, ajoutant une touche de délicatesse à cette couronne de guerrière. Mon regard ambré descendit sur mes lèvres pleines sur lesquelles j’avais habilement appliqué une couche de couleur d’un bleu nuit assorti à ma tenue. J’avais interprété à ma façon le thème de l’antiquité, ma robe sans manches ne rappelait que vaguement une toge romaine, la couleur et la coupe de s’elle si ne s’attribuaient pas réellement à cette époque, malgré cela je réussissais à faire rappeler le thème de cette soirée par le mystère que je réussissais bien à faire planer autour de moi. Ma robe était habilement fendue pour permettre à tous d’apercevoir l’une de mes jambes aux teints de marbre que me procuraient mes origines. Mes sourcils se froncèrent, il me manquait quelque chose, mais quoi? Je me tournais vers la valise ouverte et mon regard s’accrocha à un bout de tissus qui dépassait, ensevelit sous un tas d’autre morceaux de vêtements. Je me dirigeais vers ma valise et je me mis à déterrer le châle assorti à ma tenue, créant une colline de vêtements multicolores sur l’énorme lit. Ayant enfin le morceau de tissu entre mes mains délicate je me dirigeais à nouveau vers le miroir tout en enfilant le châle tel une écharpe, le faisant passer sur mes avant-bras blancs. Satisfaite de mon apparence je sourie gaiement à mon reflet, une lueur amusée dans mon regard ne provenant pas entièrement de moi me répondit en retour. Kora s’agitait, je le sentais. Elle avait hâte autant que moi de se donner en spectacle pour cette soirée mondaine en plein cœur de la campagne, Yuna était beaucoup plus réservée, mais elle serait présente également, ma sage louve s’assurerait de nous sortir du trouble moi et Kora si nous y mettons le nez.

Je vis apparaître Richard derrière moi alors que je contemplais pour une énième fois mon reflet aux jolies courbes que me procurait la coupe de cette nouvelle robe. Le jeune homme n’avait toujours pas enfilé son habit pour la soirée, simplement vêtu d’un pantalon noir Richard avait dans ses mains un collier tout simple, parfait pour compléter ma tenue. Je lui sourie et le laissais attacher le bijou autour de mon cou tout en admirant sans vergogne la musculature bien définie de mon intendant. Celui-ci eût un sourire moqueur, presque provocateur avant de poser ses mains sur mes hanches. D’un coup sec je me retournais vers Richard, nos lèvres se touchant presque alors que je glissais lentement une main sur son torse nu.

-Je vois qu’on est d’humeur joueur ce soir. Cependant nous n’avons pas le temps pour ce genre de jeux… Peut-être plus tard.

J’approchais mes lèvres des siennes en un chaste baiser puis je le repoussais énergiquement tout en riant. Richard se mit à rire puis parti en direction de la salle de bain attenante pour mettre son propre habit. Alors que je sortais mon attirail de parfait petit médium mon bel intendant ouvrit la porte de la salle de bain, sortant ainsi de la pièce pour me montrer son costume de soldat grecque. Je lui avais trouvée un magnifique costume apparemment, Richard était beau à regarder même en jupe! Je m’approchais pour ajuster son plastron de métal doré alors qu’il enfilait le casque qui venait avec son habit.

-Il faudrait y aller maintenant, nous ne devons pas faire attendre notre publique.

Je lui fis signe de récupérer mon sac puis nous sortirent de la chambre, il n’y avait personne dans le manoir, tous les invités étaient déjà installés dans les jardins, je pu donc me diriger sans avoir peur de me faire remarquer avant le temps.

-Il est très séduisant notre Richard ce soir.

Je sourie à la remarque de Kora, la renarde adorait Richard dans tout les sens du terme et était très possessive à sa manière, il fallait régulièrement l’intervention de moi ou de Yuna lorsque notre compagne devenait trop entreprenante. Je ne voulais plus m’attacher à quiconque et malgré que j’appréciais beaucoup Richard je lui montrais régulièrement que nous n’étions pas lié lui et moi malgré nos nombreux batifolages et il me rendait la pareil, rendant Kora folle de jalousie.

Enfin arrivé à destination je fis mon entrée sous les murmures d’excitations des convives, je reconnaissais quelques-uns d’entre eux que j’avais vue dans d’autres soirées, ce n’était pas la première que je faisais. Je m’avançais au centre de la piste de danse, mon fidèle soldat debout derrière moi comme un garde du corps créait une impression d’importance, comme si j’étais beaucoup plus noble que chaque personne présente ce soir, se sentiment me fit apparaître un sourire suffisant parfais pour la prestation que j’allais donnée à ces nobles et bourgeois voulant changer leurs quotidiens.

-Je suis Isabella Silvermoon, authentique médium depuis ma naissance. N’ayez pas peur braves gens, je peux vous transmettre de l’au-delà des paroles de vos chers disparus, je peux entrevoir votre futur ou encore apaiser vos souvenirs douloureux.

Je laissais mon pouvoir d’empathie sortir hors de mon corps, s’étirer le long de mes bras ouverts et se diriger vers la foule. Toujours connectée comme s’il était une extension de mon propre corps je le sentais me transmettre les émotions de tous et chacun dans les jardins, m’obligeant à me concentrer pour ne pas me laisser submergée. Je sentais Yuna m’appuyer dans ma tâche, la louve me soutenait avec détermination alors que je sentais toutes sortes d’émotions; l’excitation, la curiosité, le désir, la peur, la tristesse… Je sentais le plaisir d’un couple dissimulé dans les buissons ce qui me fit sourire, mais la difficulté que j’avais à me concentrer sur une seule personne à la fois me fit tourner la tête. Il y avait beaucoup trop de gens et beaucoup trop d’émotions différentes, je réussis à capter un homme seul au-devant d’un groupe de gens assistant à ma prestation. Rapidement je me rapprochais de lui et lui prit la main, ses émotions éclatèrent dans ma tête, mettant toutes les autres en sourdine. Il essaya un instant de se dérober à mon emprise mais je resserrais mon étreinte, tenant fermement sa main dans les miennes.

-Ne vous inquiétez pas, votre cher disparu va bien.

Parmi toutes les émotions de cet homme je ressentais clairement la douleur d’une perte. Cette émotion si douloureuse était l’une des plus faciles à percevoir car elle était forte et similaire entre chaque personne. L’homme dont j’estimais l’âge entre une trentaine et une quarantaine d’année me regarda, surpris. Il cessa de vouloir se dérober à mon toucher et des larmes brillèrent dans son regard écarquillé, des larmes apparurent dans mon regard également car nous partagions maintenant cette émotion si douloureuse qu’était sa perte. Je lui souris tristement, attendant patiemment qu’il prononce quelques mots pouvant m’indiquer qu’elle voix suivre.

-Je…Vous…Vous pouvez vraiment parler à ma femme?

Trop facile! Il venait de me donner de quoi me diriger. Je fermis les paupières quelques secondes, laissant ma louve se refléter dans mes iris ambrées.

-Votre femme ne souffre plus, elle vous aime, mais elle vous supplie de ne pas tomber dans le désespoir.

Je continuais de regarder cet homme dans les yeux, mes mains sentirent à son doigt une bague, une alliance. La perte devait être ressente pour qu’il garde encore l’objet représentant son enchaînement à cette femme. À l’âge qu’avait cet homme la dame qui avait jadis été liée à lui devait être partie dans des circonstances peu enviable.

-Dite-moi, dite-moi comment faire? Que dois-je faire ma tendre Amy? Je suis si seul sans toi… Notre garçon grandira sans ta lumière.

Il était si romantique! Peu d’homme aimait de cette façon de nos jours, les mariages arrangés étaient si nombreux. Je touchais légèrement la joue de l’homme devant moi en un geste tendre, un geste familier des couples amoureux. Il me prit avidement la main et ses larmes mouillèrent cette main qu’il tenait comme si elle pouvait tout réparer.

-Amy vous prie de garder espoir, vous êtes un homme bon, elle ne veut pas que vous vous perdiez. Cessé de la pleurer et ouvrer à nouveau votre cœur, vous méritez de trouver une autre personne qui s’occupera de vous et de votre fils. Le temps des pleurs et de la tristesse est terminé maintenant elle veut que vous vous souveniez des jours heureux.

Je dégageais doucement ma main, mettant enfin fin à mon contact, laissant mon pouvoir regagner mon corps. Je me tenais la tête avec ma main droite, cherchant à diminuer les vertiges et les tremblements. Ces émotions m’avaient atteinte plus que prévu et le contact avait duré trop longtemps j’étais épuisée.

Des applaudissements me sortirent de ma torpeur, m’obligeant à lever les yeux vers la foule qui s’était rassemblée autour de nous. Je repris contenance, il était hors de question que je paraisse faible devant tous ces gens. Je me redressais donc de toute ma grandeur et saluait la foule d’une légère révérence. Je devais assister au reste de la soirée et divertir plus intiment les convives à présent, je pris donc un léger congé en compagnie de Richard. Assise à une table un peu à l’écart je lui demandais d’aller me chercher quelque chose à manger et surtout du vin!
 
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeVen 8 Mai - 2:12

Weekend à la Campagne




HRP:En accord avec Isabella pour la suite


La soirée était fraiche et agréable. Un air de fête flottait dans l’air et les invités se promenait d’un groupe à l’autre dans une liberté surprenante aux yeux de la belle aristocrate. Afflué de son costume de déesse, Sarah tenait serrer contre sa main le verre de cristal contenant du vin. Elle s’était éloignée des autres convives, cherchant à respirer un peu de cet air frais de la campagne. Le vent doux soulevait doucement les mèches sombres qui entouraient ses joues et venait caresser ses pommettes. Son beau visage restait fermer, comme un avertissement silencieux aux téméraires qui osaient s’approcher. Depuis le début de la soirée, l’héritière feignait d’ignorer les bavardages, les murmures sur son passage qui racontait déjà les détails sinistres de sa rupture et de l’insulte publique dont elle avait été victime lors de sa propre fête. Elle ne savait trop ce qui l’horripilait le plus; les regards moqueurs ou ceux remplis de compassion. Sarah ne voulait pas de compassion. Blessée dans son orgueil, la déroute dont elle avait été victime était en grande partie sa faute. Sa naïveté l’avait aveuglé une fois de plus et c’était son devoir d’affronté tout cela maintenant. Après tout, elle était l’éternelle Chasseuse...

Même entourée d’une fête aussi magnifique, la magicienne semblait à part dans cette foule joyeuse et bavarde. L’arrivée impromptue d’un fan bavard et trop entreprenant à son goût n’ajouta rien à son humeur. Sarah feignit d’ignorer les regards et tentatives du chérubin aux belles boucles qui cherchait encore à s’accrocher à elle. Elle se sentait désormais bien nue dans son costume de déesse. Le tissu léger collait à son corps et la corde de son arc attirait les regards sur sa poitrine qu’elle traversait. Le jeune homme eut un petit rire qui força la belle demoiselle à tourner de nouveau son regard bleu en sa direction. Dionysos avait relevé la tête vers le ciel, observant les nuages et les étoiles de cette belle nuit
.

-Saviez-vous qu’à l’origine Artémis était la déesse de la lune?

Sarah reteint un regard étonné. Finalement, le fan était peut-être moins imbécile qu’elle le croyait. La tête toujours tourné vers le ciel, il continua de sa voix grave.

-On raconte que non satisfaite de ce rôle de princesse de la nuit, elle aurait de sa propre volonté défiée l’Olympe en devenant la déesse de la chasse.

La magicienne esquissa un faible sourire, amusée par le destin qui lui révélait une facette bien méconnue de son rôle. Artémis était le surnom qu’avait choisis Hortense lors de son arrivée au club, le Leonticon. Son esprit rebelle, indépendante et son talent pour le tir à l’arc lui avait fait que la comparaison avec la déesse de la chasse lui avait collée à la peau. Avec le recul, Sarah s’était de plus en plus inspirée de cette déesse farouche pour forger son rôle de Chasseuse de vampire. À présent, voilà que comme cette déesse vierge, elle s’éloignait du titre de princesse de la nuit pour n’être qu’une simple chasseuse. L’héritière de la famille Spencer leva à son tour son regard vers la voûte étoilée pour masquer les larmes qui perlait dans ses yeux. Son rôle lui pesait bien lourd à présent...

Bientôt le murmure inconstant de la foule changea de teneur. De nombreuse tête se tournèrent vers la piste de danse et des exclamations commencèrent à fuser. Sarah suivit du regard le mouvement des invités et ses yeux purs tombèrent devant la cause de toute cette agitation. Une femme élégante se tenait au milieu de la piste de danse, divine apparition qui semblait tout droit sortie d’un rêve. Ses cheveux était d’un blanc aussi pur que la neige et sa peau si pâle qu’elle semblait être une apparition. Elle portait sur la tête une sorte de couronne faite de chaine et de petite pierre précieuse. Le bijou retombait contre son front dégagé et attirait le regard sur ses yeux d’ambres qui scrutaient à présent la foule. Ses lèvres pulpeuses étaient peintes en bleu. Ses vêtements étaient un mélange de voile de couleur bleu nuit qui enrobait sa silhouette mince. Elle était magnifique, incandescente, irréelle. Son pas aérien traversa la piste de danse pour s’arrêter au milieu de la piste.

Instinctivement, Sarah et l’invité qui l’accompagnait s’avancèrent dans la foule qui s’était maintenant regroupée autour de la piste de danse. Les murmures allaient de bon train et à travers quelques babillages excités, la jeune femme en appris un peu plus sur qui était cette mystérieuse femme. Voyant son visage interrogateur, l’une des invités de Lady Woodland se pencha à son oreille.


-Il s’agit d’Isabella Sylvermoon! C’est une grande médium, tout le beau monde de la Capitale se l’arrache.

-On raconte qu’elle a déjà lu l’avenir de la reine s’excita l’une des invités.

-Une amie de Lady Mondar nous a raconté qu’elle lui avait révéler des secrets sur une affaire bien fructueuse qui lui avait permis de faire fortune.

Les babillages allèrent de bons trains et le Dionysos se pencha à l’oreille de l’aristocrate, un air mi-moqueur, mi-cruel.

-Quelle couleur de cheveux originale! Je ne connais qu’une personne ayant une telle blancheur à un si jeune âge...

La magicienne feignit d’ignorer le commentaire de l’invité, se contentant d’observer la nouvelle venue au milieu des invitées. Est-ce que cette médium était également une parente Éloignée du Comte? Une mystérieuse consœur sortie de son passer pour refaire surface en même temps que Vincento? Quelque chose en la Chasseuse lui souffla que non. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle croisait une jeune femme à la chevelure aussi éclairée. Sarah se souvint vaguement d’un marquis Irlandais qui avait fréquenté les salons pendant quelque temps. Le jeune homme avait lui aussi une délicieuse créature à la chevelure argentée à ses côtés. L’aristocrate secoua doucement la tête pour se concentrer de nouveau sur la médium.

Celle-ci était une véritable apparition mystique, teinter d’une aura de mystère envoûtant. Alors qu’un silence presque religieux s’installa parmi les invités, la voix claire de la fascinante créature éclata dans la foule.


-Je suis Isabella Silvermoon, authentique médium depuis ma naissance. N’ayez pas peur braves gens, je peux vous transmettre de l’au-delà des paroles de vos chers disparus, je peux entrevoir votre futur ou encore apaiser vos souvenirs douloureux.

Sarah eut un sourire moqueur. Elle n’était pas de celles qui croyaient aux médiums. De toute sa courte vie, elle qui avait côtoyé le mystique et le paranormal, elle n’avait jamais entendu quelqu’un possédé la faculté incroyable avec les morts. Même les vampires se moquait souvent de la crédulité humaine à ce propos. Isabella ne devait être qu’un simple escroc, un parasite cherchant à profiter de la naïveté des bien nantis. Toutefois, l’aristocrate devait reconnaitre qu’elle savait donner un spectacle. Sa mise en scène, son costume, tout en elle respirait le mystique et le mystère. Brusquement, la jeune femme sembla entendre une voix et ses pas la conduisirent vers un homme qu’elle choisit au milieu de la foule. Aussitôt, les invités retinrent leur souffle tandis qu’elle annonçait entendre la voix d’un être aimé par l’homme. La médium sembla alors entré en transe, révélant un message d’espoir transmis depuis le monde des morts qui exhortait le jeune homme a se tourner vers la lumière et la vie. Cette prestation arracha rapidement des exclamations de surprise et de ravissement (de même que quelques larmes). Puis, ce fut un tonnerre d’applaudissement qui résonna dans les jardins sous le regard ravis de Lady Woodland. Son invitée surprise avait fait sensation! Après un petit remerciement, Isabella alla prendre place à l’une des tables, rapidement rejoindre par une myriade de nymphes, toutes plus excitées les unes que les autres, souhaitant demander conseil, lecture de main ou d’avenir. L’aristocrate s’éloigna de la table de la médium, peut désireuse de faire partie de toute cette agitation. Décidément, la médium était devenue le centre d’attention de la soirée...

***

Une horloge au loin sonna trois heures. Allongée dans son lit, Sarah n’arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Ses yeux fixés au plafond, elle observait les frises du plâtre sans vraiment les voir. Comme depuis plusieurs jours, la fatigue n’arrivait pas à l’endormir. La douleur sourde qui pesait sur sa poitrine l’empêchait de fermer les yeux et de se laisser aller au sommeil. Les va et viens dans le couloir s’étaient tue depuis un moment déjà. L’héritière de la famille Spencer comprenait à présent l’attrait des gens pour ces gardens party à la campagne; un manoir loin de tout, des couloirs sombres, des portes si près l’une de l’autre... Installée à l’autre extrémité du corridor, la jeune femme avait entendu les va et viens des autres invités pendant une bonne partie de la nuit. Les rires étouffés dans les jardins, elle avait fini par apercevoir son amie Merrydith sortir des buissons accompagner d’un gentleman qui n’était pas son époux, bien évidemment. Curieusement, Sarah ne s’était pas sentie choquée de si peu de mœurs. Elle enviait presque la liberté mutine dont faisait preuve son amie. Pourquoi n’aurait-elle pas droit à un peu de bonheur? L’héritière s’imagina un instant vivre une relation illicite avec le Comte. Ne pouvait-elle pas sombrer dans la déchéance et la luxure à son tour?

Étourdie par ses pensées insensée, la Chasseuse se leva en poussa un soupir, enfilant sa robe de chambre. Anna dormait profondément dans l’autre pièce. La jeune femme prit un verre d’eau et s’approcha de la grande fenêtre, observant le jardin enfin plonger dans un silence et une quiétude bien méritée. Les torches brulaient encore ici et là et la nuit sans nuage éclairaient les jardins d’une douce lumière. On voyait au loin se dessiner les contours du temples grecques de lady Woodland qui s’élevait au milieu de la végétation. Alors qu’elle s’apprêtait à se recoucher, un éclat attira l’attention de la jeune femme. Un reflet argenté avait capté les rayons de la lune et s’éloignait désormais au milieu des jardins. Qui cela pouvait bien être à une heure aussi avancée? Sans faire de bruit, Sarah quitta sa chambre, descendant le grand escalier de la demeure. Les grandes portes qui menaient au jardin n’étaient pas barrées, sans doute oublié par un couple désireux de s’éclipser à l’extérieur. Le vent frais s’accrocha au visage de la jeune femme, bousculant sa chevelure sombre contre son visage. Sarah chercha des yeux l’endroit où avait disparu la silhouette. Se pouvait-il que ce soit lui?



made by black arrow


Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Signat10
Revenir en haut Aller en bas
Isabella Silvermoon
Nouveau membre
Isabella Silvermoon
Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 22/01/2020
Race : Lychanthrope
Classe sociale : Bourgeoise
Emploi/loisirs : Medium
Age : 60 ans
Age (apparence) : 26 ans
Entité n°2 : Kora la renarde argentée
Crédit Avatar : Inconnu
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeMer 28 Avr - 21:17

Weekend à la campagne


La soirée avait passé à la vitesse d’un étalon au galop, je m’étais reposée un instant à une table avec Richard avant que je lui fasse signe de laisser la foule approchée. Un à un ils venaient, s’assoyait à ma table et me posait une liste interminable de question auxquelles je répondais avec mon habilité habituel, leurs faisant croire n’importe quoi. Quelques-uns repartaient avec la déception comme compagne, je ne pouvais tout de même pas leurs donner la lune, j’avais une réputation à tenir et je m’arrangeais toujours pour que mes paroles restent assez vagues pour qu’elles puissent interpréter comme le client le voulait, ainsi il croyait dur comme le fer que j’étais une véritable médium.

Vers la fin de la soirée je pris congé après avoir discuté longuement avec une jeune demoiselle qui voulait vouer sa vie à l’église après une histoire d’amour désastreuse. J’ai réussi à la convaincre d’y renoncer, un homme ne devrait pas avoir autant de pouvoir sur une femme! Que dire de son doux visage illuminé par quelques paroles vagues, un léger frôlement de ma main sur la sienne, une présence calculée d’émotion écho aux siennes dans mon regard ambre et le tour était joué. Les aristocrates enivrés d’alcool typaient bien, je m’étais donc retrouvée avec une belle somme supplémentaire que j’avais confiée à Richard qui portait une bourse à sa ceinture alors que ma robe ne me permettait pas ce genre d’accessoire. Je me levais au même moment que ma dernière cliente, saluant celle-ci d’un doux sourire alors qu’elle repartait vers ses compagnes que j’avais vues plutôt dans la soirée. Lorsque je fus certaine que personne ne me prêtait attention je m’appuyais subtilement sur Richard, j’étais épuisée, j’avais sollicité énormément mes pouvoirs et maintenant que je me levais mon corps protesté contre cette utilisation abusive.

Notre hôte s’approche de moi pour me remercier de mes services, elle semble ravie ce qui me fais sourire joyeusement. Je n’étais peut-être pas une véritable diseuse de bonne aventure, mais je voulais tout de même offrir un service impeccable à mes clients. Je remerciais donc également lady Woodland de m’avoir invité à cette magnifique réception et lui indique que je prends maintenant congé. Escortée par mon valeureux et surtout musculeux soldat romain, je pars en direction du manoir où déjà plusieurs convives avaient pris possession de leurs lits, avec ou sans partenaires. Je sentis ma belle Yuna s’étirer, elle avait été présente toute la soirée, me supportant dans mes efforts et maintenant elle semblait vouloir se retirer pour se reposer également. Kora par contre se réveilla, elle avait été beaucoup plus absente en cette soirée qui ne devait pas l’amuser comme elle l’aurait souhaitée. La renarde s’agitait, laissant planer une sensation électrisante dans tout mon corps, elle avait faim de quelque chose que moi et Yuna avions l’esprit trop fourbu pour y penser.

-Isa ma jolie reine, laisse-moi jouer maintenant.

Je fermais les paupières un instant, je lui devais au moins ça et puis si je ne lui permettrais pas ce soir elle serait d’humeur exécrable au réveil. J’acquiesçais donc en murmurant un léger d’accord, tout bas pour que même Richard ne m’entende pas. Je laissais l’esprit de la renarde joueuse prendre presque possession de mon corps, la laissant en premier plan alors que Yuna s’était retirée pour se reposer, moi je restais tout de même présente, mais en arrière-plan. Yuna serra doucement le bras de Richard, nous étions presque arrivés à notre chambre et alors que notre intendant croyait à tort nous laisser devant la porte de notre chambre pour ensuite se diriger vers la sienne Kora l’entraina brusquement vers le lit. D’un mouvement de pied habile elle ferma la porte derrière nous et entreprit de défaire l’armure de notre soldat alors que celui-ci détachait les agrafes de notre robe. Les baisers échangés, les caresses passionnées, tout cela me donnait autant de plaisirs qu’à Kora, mais je préférais toujours la laisser mener la danse, moi je souffrais encore trop de mes aventures passées. Je me laissais dériver au rythme des sensations, profitant seulement en arrière-plan.

***

Je me réveillais au milieu de la nuit, mes paupières s’ouvrirent d’un geste alors que je me remémorais mes derniers moments avant que je tombe dans les profondeurs du sommeil. Immobile je sentais la respiration profonde de Richard sous ma main posée sur son torse, ma tête lovée dans le creux de son épaule. Je respirais doucement le parfum du jeune homme en fermant les yeux un instant, j’adorais ce moment dans la nuit où tout était que silence, comme si le temps s’était soudainement arrêté. Je rompis cet état de bien-être en me redressant sans bruit pour ne pas réveiller Richard qui dormait à poings fermés. Je sortis des couvertures et me dirigeais vers la fenêtre pour observer les alentours, mes entités étaient silencieuses, endormies ou partie vagabondées dans le royaume des esprits. Je me délectais de ce silence, je les adorais, mais un moment véritablement seul à moi je n’en possédais que rarement alors j’en profitais au maximum.

Je pris une robe de nuit que j’avais prévu à mettre avant de sombrer dans le sommeil, elle se trouvait intacte sur le dossier d’une chaise alors que moi je me retrouvais nue. Un sourire songeur traversa mes lèvres alors que j’enfilais mon vêtement léger. Je pris la direction de la sortie, mes pas impossibles à détecter pour une oreille humaine me menèrent dans les jardins de mon hôte, ma chevelure flottant derrière moi alors que je profitais du silence de la nuit et de l’air pur de la campagne. Pieds nus je me délectais de la sensation de l’herbe sous mes pieds, mes doigts frôlaient les feuilles et les plantes sur mon passage, m’imprégnant de cet endroit si peu semblable à mon premier chez moi, mais déjà beaucoup mieux que Londres. Je détestais la ville, la puanteur qui s’en dégageait me levait le cœur, mais pour l’instant je profitais de ma notoriété dans cette ville pour me faire assez d’argent, lorsque je serais satisfaite je partirais ailleurs, peut-être retournerais-je dans ma Norvège natale… Je n’en savais rien encore. Je me mis à fredonner une mélodie de mon enfance, une berceuse que ma mère me chantait lorsque j’étais enfant. Il était rare que je sois si nostalgique, mais en cette nuit de juin, encouragé par l’air pur de la campagne je laissais aller mon cœur qui rarement avait le droit d’exprimer ses sentiments.    

 
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitimeMer 5 Oct - 4:13





Souffle épars
Au milieu de la nuit
Le drap frais de ton absence
Laisse un vide au fond de moi



Le premier pas se posa dans l’herbe fraiche, lui arrachant un frisson désagréable qui remonta le long de sa colonne vertébrale pour se perdre contre sa nuque délicate. La chasseuse se maudit un instant de ne pas avoir pris le temps d’enfiler ses chaussons avant de sortir. Le temps de cet été de juin était beau mais le fond de l’air était encore frais pendant la nuit. Et au dire de la grande horloge du salon, la nuit était bien avancée. Malgré sa robe de nuit bleu à laquelle elle avait ajouté sa robe de chambre, la belle Artémis sentait le froid saisir ses membres. Si elle avait craint un instant d’être victime d’un nouveau rêve éveillée, le froid qu’elle ressentait était bien réel. Le vent souffla ses mèches sombres contre son visage, véritable tourbillon de cheveux qui volèrent un instant autour de sa tête. Il était si rare qu’elle sorte ainsi sans chignon mais son empressement lui avait fait oublier toute prudence. Ramenant les pans de ses vêtements contre son corps mince, la demoiselle ferma les yeux pour s’habituer à l’obscurité.

L’odeur de l’herbe et de la rosée la frappa de plein fouet. Pendant l’espace d’une interminable seconde, elle bascula de nouveau dans un cauchemar, mélange de souvenir et de folie, retrouvant les ombres aux longues dents, la courant de la rivière qui martelait son corps, l’aspirant vers le fond, la tirant vers le néant. Sarah ouvrit de nouveau les yeux, inspirant profondément, longuement. Ses pupilles dilatés dans la noirceur, elle reconnut quelques bosquets et statue antiques. La nuit était plus sombre en campagne qu’en ville. Aucun lampadaire n’éclairait les jardins et la maisonnée endormie depuis peu avait éteint les dernières chandelles. Heureusement, le ciel sans nuage projetait une douce teinte de par ses étoiles et sa lune claire. Elle allait pouvoir s’y promener sans risquer de tomber. Sans compter que quelques lampions avaient été laissé allumer à l’extérieur, éclairant les bancs de pierres et la fontaine dont elle apercevait quelques éclats au loin.

Pourquoi était-elle sortie?

Sans escorte, sans chaperon, venait-elle retrouver à son tour un amant dans la douceur de la nuit? Est-ce que les sous-entendus de la journée avaient éveillée ses sens au point de lui faire perdre toute prudence et de la laissé s’abandonner dans les bras du premiers spectres de l’antiquité qui se présenterais? Le vent souffla une nouvelle fois contre son visage, rougissant ses joues. Non, ce n’était pas pour assouvir la flamme qui brulait au creux de son être qu’elle s’était aventurer dans les jardins à la mode italienne de Lady Woodland. C’était pour y retrouver cette ombre qu’elle avait aperçus par sa fenêtre. Était-ce un fantôme? Un désir de son cœur meurtris qui se matérialisais sous ses yeux pour la faire souffrir davantage? Elle devait en avoir le cœur net.

Le pas décidé, la Chasseuse s’aventura à son tour sur le chemin de gravier, contournant les bosquets de son pas léger et silencieux. Elle était beaucoup moins habile dans un environnement naturel qu’elle ne l’était en ville. Là-bas, chaque rue, chaque ruelle devenait une échappatoire possible. Elle était capable de s’y retrouver, de s’y diriger, d’y combattre si nécessaire. Ici, perdu au milieu des arbres et des arbustes bien taillé de Lady Woodland, elle se sentait sans défense, comme perdu au milieu d’une immensité qui réveillait en elle une peur indéfinissable, douloureux souvenir de son séjour dans la rivière. Une petite ronce s’accrocha un instant à sa robe, griffant sa cheville au passage. Heureusement qu’elle n’y avait pas mis le pied.

Ce ne sera peut-être que l'unique occasion que vous aurez...Tuez-moi.

La tête se releva, écoutant un instant le vent souffler dans les arbres agitant les feuilles dans une mélodie ricaneuse. Comme à Regent’s Park ce soir-là. Comme la première fois...Pourquoi ne l’avait-elle pas tué à ce moment-là? Pourquoi lui avait-elle laissé la vie sauve? Pourquoi l’avait-elle laissée boire à son cou? Une décision, un simple choix, et l’histoire aurait pu être réécrite. Tout aurait pu être différent. C’est son destin qu’elle avait lié au sien par cette décision. Avait-elle déjà compris à cet instant que son sort s’était lié à cette âme éternelle?

Retiens bien ceci: nous sommes liés par cette nuit au parc d'une manière que tu ne peux pas encore comprendre.

Elle le comprenait maintenant. Trop tard. Bien trop tard pour s’en sortir sans quelques écorchures à son cœur et bien sur son âme. Les cauchemars où l’appelait cette voix de femme n’en était-elle pas la preuve? Ce tombeau et ses trois marches qui y menaient était-ce un simple rêve où la folie des songes dont elle avait capté quelques signes dans le carnet du Comte? Que fallait-il faire pour le garder près d’elle? Devait-elle se donner à lui comme toute les autres? S’il fallait se mettre à nue, elle pouvait le faire à son tour.

Un bruissement au loin la ramena à la réalité. Son pas cessant, les sens en alerte, le visage se leva à la faveur de la nuit, écoutant un instant la mélodie de la nature qui chantait dans l’obscurité. Une voix s’y mêlait. Note douce, harmonieuse, qui venait égayer les ombres. Un reflet de lune vint s’accrocher à une chevelure argentée, faisant bondir son cœur qui sombra bien vite en voyant la silhouette féminine se dresser devant elle. La déception peignit chaque trait de son visage, bien vite remplacé par un masque impassible.

-Toutes mes excuses mademoiselle Sylvermoon.

Ce n’était pas le fantôme de ses souvenirs qui errait dans les jardins de Lady Woodland, mais bien la célèbre médium. Sarah avait reconnu le visage harmonieux et la chevelure particulière de la demoiselle. Il fallait dire qu’elle avait une telle impression lors de la soirée, véritable centre de l’attention. L’aristocrate resta un instant silencieux, ne sachant trop que dire. Elle n’était pas la seul que le sommeil fuyait visiblement. Peut-être était-ce les esprits qui l’empêchait de dormir. Cette dernière pensée lui arracha un sourire mesquin. Ce n’était pas bien de se moquer.

-Je ne voulais pas vous déranger.

Inutile de lui dire qu’elle l’avait prise pour un autre. Cela aurait laissé à croire qu’elle avait un rendez-vous galent et sa réputation avait déjà assez souffert. Soudainement, le rouge monta aux joues de l’héritière. Peut-être que la lady elle-même venait rencontrer quelqu’un en ce lieu reculé du jardin. Une rencontre illicite qu’elle venait déranger.

-Peut-être attendez-vous quelqu’un?

Voulait-elle réellement savoir la réponse? Pas vraiment, seulement elle voulait savoir quel chemin prendre pour éviter une autre rencontre.  



made by black arrow


Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Signat10
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Empty
MessageSujet: Re: Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Weekend à la campagne [Sarah, Isabella] [05/06/42]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Retraite à la campagne.» Isabella Silvermoon - La Médium» Le bal masqué, rencontre de deux yeux d'or[Suliac , Isabella] [30/06/42]» Sarah Spencer» Anniversaire de Sarah
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Ombre de Londres :: A l'extérieur de Londres :: Périphérie londonienne-