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Doux matin d'hiver [10/01/42]

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Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
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MessageSujet: Doux matin d'hiver [10/01/42] Doux matin d'hiver [10/01/42] Icon_minitimeSam 3 Mar - 13:24

[HRP: quelques jours après Un hennissement dans la nuit]

Les journées s’écoulaient avec la lenteur d’un sable dans un sablier brisé. L’hiver avait prit tout ses droits et il n’était plus rare de se lever le matin et de découvrir, une fois l’éternel brouillard de la ville disparut, un léger tapis blanc sur tout le paysage urbain de Londres. Malgré l’effervescence certaine qui saisissait certain, l’époque des ténèbres prenait place. Les nuits s’allongeait rapidement, doucereuse alliés pour les créatures de l’au-delà et on sentait une certaine tension dans l’air frais et sec.

Assise à l’une des fenêtres des grandes fenêtres de sa chambre, la chasseuse réfléchissait doucement. La main posée sur l’un des carreaux, elle regardait la givre fondre doucement, épousant le contour de ses doigts de pianistes. Ainsi placée, sa main semblait immense. Elle recouvrait son jardin au complet de même que les grands arbres du parc. Les doigts écartés, elle pouvait même cacher le soleil qui se levait paresseusement. Oui, encore une fois, la jeune femme avait passé sa nuit debout. Enfermée dans son ‘’antre secret’’ qu’elle avait transformé en véritable capharnaüm, Sarah c’était penchée de nouveau sur le terrible vampire qui la harcelait. Bien que très fière des ouvrages qu’elle possédait, la jeune demoiselle était fâchée de constater qu’il lui manquait de précieuse donnée pour pouvoir montée un plan sans faille et digne d’une exécution efficace. Exaspérée de ne pouvoir agir à sa guise, la jeune Spencer était redescendue dans sa chambre profité des quelques heures paisible qui la séparait du réveil général du manoir.

Ses magnifiques yeux bleus qui semblaient ternis depuis quelque temps avaient retrouvé leurs éclats de férocité. Il était maintenant hors de question de plier à la moindre demande, l’esprit de la chasseuse était de nouveau en éveil et prêt à l’action. Le rêve étrange et mélancolique qui la berçait depuis son retour c’était progressivement dissipée. Reprenant graduellement vie, la chasseuse était plus déterminée que jamais. Elle avait prit un bon moment à ré apprivoisé ses pouvoirs afin d’en faire des alliés plutôt que des faiblesses. La jeune femme se sentait triste cependant de sa dernière entrevus avec Alexander. À chaque fois qu’elle y songeait, son cœur se serrait douloureusement. Elle avait été si choqué par ses paroles que sur le coup, tout ses mots était sortit de travers. Son caractère enflammée allait finir par la perdre, mais pire, il mettait en péril sa précieuse relation avec le jeune châtelet. Quand les mots ne suffisait plus à exprimé ses sentiments…que pouvait-elle dire d’autre? Elle lui avait écris quelques mots le matin même et elle devait confier le tout à son majordome pour qu’il transmette le message. Elle avait écrit une autre lettre également…

Prête à toute éventualité, la magicienne savait que sa vie était mise en sursit. Ce n’était qu’une question de temps avant que le Comte ne parte de nouveau à sa recherche. Elle savait son plus grand secret et tandis quelle travaillait à le démasquer entièrement, une étrange épée de Damoclès pesait sur sa destinée. Mais elle avait un plan… Elle devait s’accrocher à cette idée et ne surtout pas laissé la langueur reprendre le dessus sur sa vie.

Sept heures sonna sur le grand carillon de la bibliothèque, 2 étage plus bas. Les domestiques commencèrent à s’activé et bientôt une bonne odeur envahis les étages. Il restait encore une bonne heure avant que le lever ne soit annoncé. Sortant de sa contemplation, la jeune demoiselle décida de sortir. Étant l’une des rares aristocrates capables de se vêtir seule, elle ne prit guère la peine de sonner pour appeler ses servantes.
Sa grande silhouette blanche fût drapée d’une magnifique robe grise et bleu très pâle, dernière création de l’une des stylistes les plus recherchés. L’encolure était discrète et le grand ruban noir qui saillait la taille rehaussait le satin du tissu. Les manches sans pour autant être bouffantes laissant une certaine souplesse aux membres. Malgré sa grande élégance, la jeune héritière Spencer était restée discrète dans son habillement. À l’aide du ruban de sa robe, la jeune demoiselle remonta le tissu de manière à ce que le vêtement soit éloigné du sol d’une bonne vingtaine de centimètre. Pour l’instant, elle avait besoin de plus d’utilité que de beauté. Ses hautes bottes noirs mises, elle mit un brassard de cuir sur son avant bras droit. L’objet était conçu spécialement pour les arches. Les lanières de cuirs remontait jusqu'à la main et venait lier le majeure et l’annulaire ensemble pour une meilleure prise sur les flèches.

Le statut d’aristocrate de la jeune demoiselle lui permettait d’exercer se sport sans nécessairement que la société y voit d’objection. Considérer comme une activité des jeunes filles de bonne famille appartenant a la vieille souche anglaise, on y jouait beaucoup à la campagne mais il n’était pas rare, l’été de voir des compétitions organisée par certain club. Attrapant un manteau noir, Sarah descendit au rez de chaussé pour se diriger derrière l’écurie ou était installé les cibles. Pendant l’heure qui suivit, elle se pratiqua à atteindre les cibles à différente distance. Satisfaite des résultats, la magicienne retourna chez elle. Le manoir était réveillé. Entrant par la porte principale, la jeune demoiselle croisa Édouard qui lui fit signe de ne pas faire de bruit. Sa mère était donc levée. Se hâtant de monter les escaliers jusqu'à sa chambre pour déposé son arme et remettre de l’ordre dans sa tenue, Sarah attrapa son sac, changea de soulier et sortit de nouveau. Un nouvel éclat contre madame Spencer lui était inutile.

Après l’arrivé en furie d’Alexander au manoir, son apparition n’avait pas passé inaperçus. Bien qu’elle puisse compter sur la fidélité de ses domestiques, Sarah n’était pas l’autorité suprême de la demeure, aussi, son père avait été avertit de toute l’affaire à peine avait-il mit un pied dans sa demeure. Heureusement Sally avait un peu abusé de la dose d’alcool plutôt dans la soirée lorsqu’elle avait servit Mrs Darcy et la pauvre femme c’était endormie sur le sofa du salon sans rien entendre. Lorsque madame Spencer avait appris la nouvelle, sa réaction avait été totalement le contraire de ce à quoi s’attendait Sarah. Après s’être renseignée sur le jeune homme, elle avait paru tout à fais ravis de cette visite. Monsieur Spencer, au contraire la voyait d’un très mauvais œil…

Annonçant au majordome qu’elle se rendait à la bibliothèque, la jeune demoiselle se rendit jusqu'à la grille, offrant un morceau de biscuit à Bentley au passage avant de héler un fiacre pour la conduire à destination.


[HRP: En direction de Une recherche pas comme les autres]


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