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Ironie du sort [Comte] [25/04/42]

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Comte Keï
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Comte Keï
Nombre de messages : 1814
Date d'inscription : 01/11/2007
Race : Vampire
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Lord / Comte de Scarborought / Metteur en scène
Age : 589 ans
Age (apparence) : 28 ans
Proie(s) : Les Humains (pour se nourrir), les Vampires (secret)
Secte : Indépendant
Clan : Ventrue
Lignée : Kyasid (les ombres)
Rang Pyramidal : Premier
Crédit Avatar : KH_CT
Ironie du sort [Comte] [25/04/42] Empty
MessageSujet: Ironie du sort [Comte] [25/04/42] Ironie du sort [Comte] [25/04/42] Icon_minitimeMer 23 Mar - 13:45

[HRP/ Suite de "La Voix de la sagesse"/HRP]

Le Comte fulminait.
Pourtant, l'on eut pu croire que le Vampire profitait de cette belle soirée de pleine lune pour se détendre. Installé dans un fauteuil de velours rouge, les jambes étendues devant lui, il lisait. Ses longs cheveux d'argent frôlaient légèrement le papier au-dessus duquel il se penchait doucement. Ses mains, dégantées, tournaient les pages de son manuscrit avec la lenteur d'un érudit, attentif et soigneux. Les épaules allégées de son lourd manteau, il paraissait agréablement installé pour méditer sur les mots qui s'alignaient devant ses yeux grands ouverts. Non loin de lui, une tasse de thé fumait.

Shakespeare avait le bon goût de rasséréner Jirômaru. Chaque réplique lui rendait un soupçon d'humanité et calmait son esprit dérangé. Mais, ce soir, il ne parvenait pas à oublier...

Alastor avait été des plus insolents cette fois et il avait même osé lui prendre Raphaël. Il avait joué avec ses nerfs, laissé leur pacte s'interposer entre lui et le Hunter. Il s'était opposé de tout son être à ses plans, cachant des informations sur Sarah, sauvant cet imbécile de Nouveau-Né...
A ces pensées, le Comte soupira et referma son livre. Sa main effleura la tasse de thé et hésita. Puis, il finit par porter le breuvage à ses lèvres glacées. Son amertume le fit grimacer mais il apprécia grandement son parfum et sa chaleur. Cela faisait des années qu'il n'en avait pas bu. Reposant la faience japonaise sur son guéridon, le lord toussota brièvement et rouvrit son livre pour reprendre sa lecture.

Au bout d'un moment, la porte de la salle de lecture s'ouvrit doucement et une silhouette féminine s'avança vers le vampire. Elle chemina sans un bruit jusqu'à lui et s'arrêta près de son fauteuil.


- Monseigneur...Vous êtes sûr pour le thé?

Chassant la question d'un grognement et d'un geste de la main, comme s'il tentait d'éloigner un moustique un peu trop téméraire, le Comte continua sa lecture sans se soucier de sa disciple.
Maria lui jeta un regard inquiet.

Lorsque son maître était rentré, accompagné de Marco et d'Ambre, elle avait immédiatement sentit l'odeur de son sang. Mais quand elle s'était approchée, pour lui prendre son haut de forme et son manteau, et qu'elle lui avait demandé ce qu'il s'était passé, il s'était contenté de grogner une menace et de l'écarter de son chemin. La belle avait alors remarqué une infime coupure au niveau de sa gorge...Qui avait donc pu blesser son maître? Même si cette estafilade était des plus superficielles, elle ne s'était résorbée que très tard dans la soirée, comme si elle eut été faite à l'aide d'une lame d'argent. Avait-il croisé le fer avec des Hunters? Pourquoi ce silence pesant et cette mine basse?

Marco et Ambre ne savaient pas non plus ce qu'il s'était passé. Eux-mêmes restaient inquiets. Apparemment, leur maître revenait de la bibliothèque et il avait sans doute discuté avec le Conservateur. Mais chacun savait que l'archiviste n'était pas en position de se rebeller contre lui au point de le blesser...

Le mystère resterait entier, tant que Jirômaru resterait muet.

Comme s'il eut entendu les pensées de la jeune femme, le Comte porta une main à son cou et ses doigts parcoururent doucement sa gorge à l'endroit où la coupure était apparue tantôt. Elle n'était plus, grâce à sa régénération.
Alors il fit claquer sa langue d'impatience et son regard anthracite glissa dans celui de son ex compagne.


- Maria...

La belle se redressa, perturbée par ce ton lancinant.

- Mon maître? demanda-t-elle perplexe.

Jirômaru ferma son livre et le posa près de la tasse de thé qui fumait encore. Puis, il ramena son regard dans celui de la belle et ce dernier s'intensifia.


- Sais-tu où est Arath?

La jeune disciple s'approcha un peu de son maître et réfléchit un peu avant de répondre:

- Il doit être du côté des quais...C'est la pleine lune, Monseigneur, il a pour habitude d'y surveiller les Loups.

Le Comte tiqua mais un sourire mesquin fendit son visage. La pleine lune...Mais bien sûr! Il l'avait presque oubliée. C'était un jour idéal pour partir à la chasse. Arath avait raison. Il fallait monter à ces chiens qui régnait en maître sur la nuit et les empêcher de se multiplier toujours davantage. Londres ne serait jamais leur territoire!

- Vous...ne comptez pas y aller? Interrogea Maria en posant une main sur un des accoudoirs de son fauteuil.

Le Comte se mit à rire.


- Haha! Pour quoi faire? Je ne suis pas d'humeur! Arath se débrouillera très bien sans moi! Je suppose qu'il est parti avec Manouk et quelques tueurs...? De toute façon, j'ai bien plus important à faire.

Sur ces mots, le lord quitta son fauteuil. Levant les yeux vers son maître qui la dominait maintenant de sa taille de géant, la jeune femme comprit qu'il allait retourner dans son bureau pour faire des recherches sur la bague qu'il avait trouvée près du Thames. Cela faisait quelques jours que cet objet l'obsédait. Apparemment, il était prêt à faire la guerre à la Camarilla qu'il soupçonnait grandement d'avoir enlevée la jeune Spencer.
Songeant à la jeune humaine, Maria sentit son coeur se serrer. Et si elle était morte? Comment réagirait son maître? Serait-ce réellement la fin de ce semblant de cohésion entre les Vampires londoniens? Et si dans le cas contraire il retrouvait la chasseuse, se marierait-il comme prévu? A cette idée, la belle Vampire frissonna. Quelle horreur! Elle ne comprenait toujours pas l'intérêt de ce lien que son maître tentait d'instaurer entre eux...

Une main sur sa hanche stoppa ses pensées et la fit presque sursauter. Le Comte lui souleva le menton et la dévisagea avec un mélange de tendresse et de colère.


- Tu es bien impertinente ce soir...

La jeune femme blêmit un peu, le coeur battant.

- Je...Pardonnez-moi maître...J'essaie de comprendre...

Jirômaru lui sourit d'un air condescendant.

- Parfois, il vaut mieux ne pas comprendre.

Ses lèvres s'emparèrent alors des siennes et il resserra son étreinte sur sa taille. Maria faillit reculer son visage mais le Comte lui saisit un poignet avec un peu de brutalité pour l'obliger à répondre à ses envies. La belle s'abandonna rapidement dans ses bras tandis qu'il la poussait dans un sofa qui siégeait près du fauteuil qu'il venait de quitter. Par-dessus elle, le lord fit glisser ses mains sur sa longue jupe bleue-nuit et en remonta bientôt les dentelles et les rubans pour découvrir ses jambes nues. Sa bouche frôla la peau de ses cuisses qu'il embrassa avec tendresse. Maria soupira, laissant son maître s'emparer d'elle.
Mais l'image de Marco envahit bientôt son esprit. Le Comte arrêta soudainement ses baisers. Il se redressa, l'air parfaitement mécontent, et domina sa disciple en lui écrasant les poignets. Sans un mot, il la dévisagea avec mépris et l'obligea à se retourner. Comme pour lui donner une leçon et briser la sensualité de ses gestes, il se fit soudainement plus égoïste. Maria comprit le message et se laissa faire. Le visage contre les coussins, elle attendit, immobile, que son maître ne défasse sa ceinture et s'obligea à oublier Marco.
L'attrapant par les hanches, Jirômaru se pencha par-dessus elle. Canines serrées, il laissa ses longs cheveux blancs basculer avec son corps et crispa sans douceur ses mains sur la jeune femme qu'il tenait fermement.


- Je n'étais déjà pas d'humeur tendre...

*******************

Allongé dans le sofa, le Comte s'était remis à sa lecture. Finalement, il délaisserait ses recherches cette nuit. Il ne participerait pas à la chasse aux Loups-Garous, il ne s'attarderait pas sur cette chevalière marquée d'un grand C et il ne monterait pas lui-même la garde devant la Grande Bibliothèque pour cueillir Raphaël. Non. Il avait des sous-fifres pour ça et, cette nuit, il oublierait un peu ses soucis et s'abandonnerait au songe. Il en avait grandement besoin.
En effet, prêt à brûler la ville pour retrouver Sarah, à deux doigts de tuer le Conservateur et d'attenter pour le coup à sa propre vie, il avait atteint un palier d'émotion qui le mettait en danger et qu'il devait sans aucun doute quitter. Trop conscient de cette tension qui réduisait son efficacité, le lord avait décidé de prendre du repos.

Ses ébats avec Maria l'avaient quelque peu calmé car, même si la jeune femme avait eu la bien malheureuse idée de songer à un autre au début de l'acte, il s'était adonné au plaisir avec autant de ferveur que s'il n'y avait plus goûté depuis des mois. Cela avait soulagé son corps et lavé une partie de son esprit. Il était désormais plus serein.
De son côté, la belle était assise aux pieds du sofa et s'occupait de tresser ses cheveux depuis la fin de leur étreinte. Elle avait encore à refaire les nœuds de sa robe, afin de leur redonner forme, et à ramasser les éclats de porcelaine qui résultaient du bris de la tasse de thé. C'est que le Comte n'avait pas daigné lui accorder un temps soit peu de douceur...Mais elle l'avait mérité, c'est du moins ce qu'ils pensaient tous deux. Et, pour dire vrai, la jeune diplomate avait apprécié la fougue de son aîné.
Jirômaru percevait ses pensées et un fin sourire plissa le coin de ses lèvres. Décidément, Maria était une femme des plus désirables. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait été son amante presque officielle pendant dix ans...Elle jouissait d'un statut particulier, même au sein des Sept, et beaucoup la considéraient encore aujourd'hui comme sa protégée. Mais c'était surtout pour son corps de rêve et sa soumission que le Comte aimait poser les mains sur elle.

Alors que le calme régnait maintenant dans la salle de lecture, des coups frappés à la porte firent grogner le Comte.


- Quoi encore? Entrez!

Arath passa la porte et exécuta une courbette avant de s'avancer vers son maître. Au passage, il jeta un regard noir à Maria qui lui répondit en haussant un sourcil avec mépris.

- Suffit vous deux! Intervint le Comte en reprenant une position assise. Qu'y a-t-il Arath?

- Monseigneur, les Loups détruisent tout du côté des docks! Des Vampires de la Camarilla ont été aperçus, des Humains aussi! Un incendie s'est déclaré et...

- Mais qu'est-ce que tu veux que ça me fasse?! L'interrompit le Comte en lui jetant un regard dédaigneux au possible. La Camarilla et les Loups peuvent bien s'entre-tuer et dévorer quelques Humains au passage, cela me ferait jouir plutôt que de m'alarmer! Ah!

Arath prit une expression plus sombre et serra les dents, inquiet de ce qu'il allait dire.

- Maître, miss Spencer aurait été aperçue sur les lieux...

Le Comte mit quelques secondes à réagir, comme s'il eût entendu une mauvaise blague. Il resta figé, dans une attitude de stupeur mêlée de d'incompréhension. Puis, Maria se tassa sur elle-même et Arath recula. L'aura de leur maître gonflait comme un orage.

- Qu'est-ce que tu as...dit?

Mac Beth tomba à terre et Jirômaru se leva. Littéralement pétrifié par ce qu'il venait d'entendre, il semblait abasourdi.
Sarah au docks? Avec des Loups-Garous? Avec la Camarilla? Impossible! Elle était donc bien vivante?! Et lui qui s'abandonnait aux plaisirs du sexe et de la lecture...
Lentement, sa main trouva son front sous ses longues mèches blanches et un rire lugubre monta dans sa gorge:


- Haha...Haha! HAHA!!

Maria gémit. La pression de son aura l'écrasait. Arath l'attrapa par un poignet et la tira lentement vers lui pour l'éloigner du Comte.
Ce dernier, riait toujours, en proie à une folie nerveuse qui était d'une rare intensité. Il passait en revu toutes ses erreurs et se maudissait.


- Mais...quelle ironie! Haha!

Alors ce fut la foudre.
Une envie meurtrière traversa le coeur du vieux Vampire et sa main trouva le col de son disciple messager. Arath rentra sa tête dans ses épaules et tenta de se défaire de l'emprise de son aîné.


- Maître! Je ne...fais que vous rapporter...ce qu'on m'a dit...ce que j'ai aperçu...

- Qui était avec toi!? QUI a vu Sarah!?

- J'étais sur les docks avec Kern et Adel...On surveillait les Loups de notre côté et on a senti l'odeur du sang. C'était dans un hangar, mais on est arrivés au moment où les flammes s'emparaient des lieux. J'ai vu des Loups et des Camarilliens, un homme en cape, un fiacre qui s'éloignait, mais c'est tout. J'ai été attaqué: toute une meute de chiens s'est ramenée, on n'a rien pu faire. Adel a vu une robe. Il est parti et je ne l'ai pas retrouvé. C'est Solange, la soeur de Kern, qui dit avoir vu Sarah...Elle était avec Lucien et...

Le Comte laissa son disciple tomber à ses pieds et quitta la salle de lecture d'un pas vif. Maria aida Arath à se relever et gémit:

- Arath...Tu crois vraiment que c'était la jeune Spencer?

- Je ne sais pas Maria...répondit le Vampire en se massant le cou, mais ce que je sais c'est que nous allons avoir du pain sur la planche...

*******************


Le Comte revint à l'aube. Sa cape noire était couverte de sang et sa canne-épée brillait dans sa main. Cinq de ses disciples traînaient deux Vampires de la Camarilla derrière lui. Crottés eux aussi, couvert de boue et de sang, ils paraissaient au bord de l'agonie. Le plus jeune avait même perdu un oeil et on le soulevait plus qu'on ne le laissait tenter de marcher.

Les prisonniers furent dépouillés de leurs vêtements, enfermés dans la chapelle et gardés. Puis, le Prince envoya plus de disciples surveiller les quais et la Bibliothèque. Aidés par des Humains qui veilleraient le jour, les Vampires prirent position dans la ville juste avant que le soleil ne se lève.

Cette fois, le Comte entrait réellement en guerre.


[HRP/ Fin du rp. Suite du Comte à Hightgate dans "Archaïques lois"/HRP]


> Jirômaru Keisuke <

Ironie du sort [Comte] [25/04/42] Comte_10

Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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Ironie du sort [Comte] [25/04/42]

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