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Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41]

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Sarah Spencer
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Sarah Spencer
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Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Jan - 23:49

Paul Mall, un salon surtout réputé pour ses clubs de gentleman. En effet, la jeune femme en avait déjà entendue parler sans jamais y avoir mit les pieds. Cependant Fitzrovia ne lui était pas inconnue. Sarah s’y était rendue a plusieurs reprise pour y déclencher de nombreux débat. D’un hochement attendue de la tête, la chasseuse remercia le jeune châtelet de la danse qui malheureusement c’était terminer trop tôt au gout de la magicienne. Néanmoins, Alexender l’invita de nouveau se qui surpris légèrement l’aristocrate. Il n’était pas très courtois pour un hôte de délaisser ses inviter pour une seule et unique personne. Mais l’instinct de la jeune femme lui disait que le châtelet ne la laisserait pas tant et aussi longtemps qu’il aurait obtenue son nom. Encore indécise, la jeune Spencer ne savait pas si il était sage de dévoiler son identité. Après tout ou irait le jeu de mascarade sans mystère? L’ignorance ne faisait que rajouter de l’excitation entre les deux gens et bien sur le jeu pouvait se terminer dangereusement.

- Mais dites-moi...qui se cache derrière ce joli masque? Hum...Je ne reconnais pas...J'invite tellement de monde en plus...

Un sourire espiègle étira les lèvres de Sarah tendis que dans ses yeux brillait un éclat d’amusement. En effet, il avait bien peu de chance que le jeune homme devine son identité seul puisque c’étais la première fois qu’ils se rencontraient. La chasseuse avait beaucoup trop de chose à faire de ses nuits qu’a les passer à tournoyer et à danser. L’espace d’un instant des yeux brumeux et grisâtre apparurent dans l’esprit de la jeune femme qui se sentit frissonner intérieurement. Sentant son partenaire se coller un peu plus elle le laissa faire trouvant sa présence rassurante. Pour sa part, Alexender tentait de percer le mystère qui entourait la chasseuse. Soudain un objet brillant tomba de la poche du châtelet s’accrochant au vêtement pourpre de la magicienne qui arrêta de danser, surprise.

- Attendez! Ho pardonnez-moi! Je ne voudrais pas abîmer aussi joli vêtement que le vôtre!

L’aristocrate se sentit rougir légèrement en voyant son partenaire mettre un genou au sol pour décrocher cette chaine improviser. D’ailleurs Sarah ne pu s’empêcher de poser la remarque en riant de façons moqueuse.

- Souhaiteriez-vous donc monsieur m’enchainer a votre personne, aussi agréable soit telle pour le reste de la soirée?

Reposant ses yeux dans ceux d’Alexender, la chasseuse nota pour la première fois depuis la soirée un reflet sombre qui se cachait au fond des prunelles du jeune homme. Ne posant aucune remarque, la jeune femme quitta la piste de danse en compagnie de l’hôte gardant un sourire étincelant sur son visage.


Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Signat10
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Julia Thanas
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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Jan - 23:44

Ils étaient maintenant dehors...L'air était frais et ravivait Julia dont les joues s'étaient déjà un peu empourprées à cause de l'étouffement qu'elle ressentait dans la foule et à cause de la danse relativement intense qu'elle venait de faire avec Gaspard. Pour sûr, elle était aux anges et garderait ce moment en mémoire jusqu'à la fin de sa vie...
Ils se mirent à marcher, silencieusement, sans se regarder, sans se demander respectivement qu'elle direction voulait prendre l'un et l'autre, comme s'ils se comprenaient automatiquement, comme s'ils se connaissaient déjà ou bien tout simplement comme si c'était la dernière chose à laquelle ils pensaient à cet instant: la direction à prendre...
Le ciel était dégagé malgré la présence de quelques nuages mais ces derniers rehaussaient la clarté de la lune qui leur souriait. Pour une fois Julia la trouvait agréable: après tout l'astre qu'elle haïssait tant au moins une fois par mois lui semblait dérisoire comparé à la soirée qu'elle était en train de passer en compagnie de Gaspard.
Julia n'osait pas regarder son compagnon et concentrait son regard sur le décors merveilleux qui les encadrait. Les graviers, les fleurs, les torches, les arbres, le ciel, tout semblait avoir été prévu pour dérouter les mal venus et attirer les couples tranquilles. Tout paraissait irréel tellement c'était beau et ordonné. Tout était magnifique et pourtant...pourtant Julia ne pouvait sortir de ses pensées l'homme à qui elle tenait le bras.
Elle songeait à leur danse, à lui, à sa fougue retenue, ses yeux enflammés, ses cheveux fous...non, c'était elle qui était folle! Dans quelle situation elle se retrouvait maintenant!? Comment avait-elle pu être aussi naïve pour suivre Alexender dans son piège?

La voix de Gaspard la fit presque sursauter. Elle était grave et pourtant douce, elle était grondante et pourtant si rassurante...Tout chez cet homme l'attirait...Tout lui plaisait et son éclat de colère dans le manoir des Sorel lui était en cet instant complètement sortit de la tête.
Elle leva brièvement les yeux vers lui et sourit à sa bonne intention de la mettre à son aise jusqu'à la raccompagner à l'intérieur si elle avait froid.


- Oui d'accord...

Lorsque ses lèvres légèrement foncées par du maquillage se refermèrent sur ces deux mots, elle réalisa qu'elle venait de répondre à l'aristocrate. Sa voix allait la trahir si elle commençait! Paniquée intérieurement, elle se contenta de continuer à marcher les yeux rivés sur le sol ou regardant légèrement devant elle.
Un banc, un saule...l'endroit idéal pour se poser se présenta bientôt à eux.
Julia était réellement fascinée par le décors cette fois-ci et l'ambiance qui se dégageait du lieu. Elle pensait rêver...De l'eau, des Nénuphars, la majesté de l'arbre dont les branches formaient une fontaine végétale...Oui, c'était un décors de rêve...

Sans dire un mot, elle acquiesça d'un signe de tête et suivit Gaspard jusqu'au banc. Une fois assise à côté de lui en ayant fait attention à bien replier sa robe sous elle pour éviter qu'elle ne traîne trop par terre, elle soupira. C'était un soupir chargé d'évacuer le stress qui la rongeait depuis qu'elle avait mit les pieds dans la propriété d'Alexender. Ici elle se sentait déjà mieux qu'à l'intérieur au milieu de tous ces aristocrates poudrés jusqu'aux oreilles. Les torches étaient en ce lieu beaucoup plus espacées mais cela en accentuait le côté romantique qui lui donnait un charme incontestable.
Les mains jointes sur ses genoux, Julia était encore perdue dans ses pensées. Elle sentait près d'elle le beau et imposant Sorel et ne savait plus que faire. Une soudaine vague de culpabilité monta en elle et ses yeux s'humidifièrent...Elle n'était pas assez forte pour vivre dans ce monde qui n'était pas le sien. Jouer la comédie, faire l'hypocrite, trahir...tout cela pour un faux-semblant de joie, une réception masquée...

Soudain, elle serra un poing et se leva.
Après tout pourquoi elle ne serait pas assez forte pour affronter tout cela? Pourquoi elle ne pouvait pas être elle-même? A quoi bon jouer à ce jeu ridicule si c'était pour ensuite se faire haïr par celui qu'elle savait maintenant aimer? S'il éprouvait quelque chose pour elle, et elle en doutait fortement, il devrait l'accepter telle qu'elle était ou non.
Julia regarda dans les yeux Gaspard et quitta son air sévère pour lui sourire. Elle lui tourna le dos et s'éloigna vers le pont. Elle leva une main tout en marchant et laissa tomber dans le sillage de sa robe rouge et blanche son masque pourpre.


- Ce jeu n'est pas pour moi, il ne l'a jamais été et ne le sera probablement jamais.

Ses mots avaient presque claqué dans l'air comme une déclaration de guerre qui critiquait toute cette agitation.
Seule, elle atteignit le pont et s'appuya sur la rambarde pour perdre ses yeux dans le cours d'eau. Ici son visage était dans la pénombre et le son calme de l'eau étouffait le bruit de ses larmes qui coulaient maintenant sur ses joues (si toutefois les larmes de cristal d'une petite bourgeoise comme elle pouvaient faire du bruit).

Elle resta là, un peu penchée comme si elle avait jeté l'éponge et décidé de tout briser: le masque était tombé, il gisait là-bas, près de Gaspard et elle craignait ce qui allait arriver...


Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Julia_10
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Ilsa Bennet
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Jan - 14:11

La remontrance feinte que lui offrit Jiromaru suite à l'évocation de sa nuit d'ivresse fit hausser un sourcil à la jeune femme. Des monstres, ils en étaient bel et bien, l'aurait-il oublié? Ils étaient de viles créatures de l'Ombre, crées pour détruire, apporter souffrance et peines, pourtant ils existaient bel et bien, les Vampires, le bout de la chaîne alimentaire, le prédateur né, presque impossible à détruire. Ilsa laissa son regard s'attarder sur les invités qui dansaient autour d'eux. Sa façon d'agir avec ces trois humains avait gravement manqué de finesse, mais c'était son instinct qui avait joué dans cette danse macabre, sa peine aussi, sa peur, le manque. Même si elle absorbait chaque jour ces médicaments, les Blood Tablet, elle avait cette soif dévorante qui la prenait parfois, impossible à taire, et l'assouvir signifiait la mort. Quand elle répondait à sa soif, ce qui était rare, sa nature vampirique ajoutés à ses fantasmes ne faisaient pas bon manage, enfin, pour les êtres humains.
Elle se demandait ce que pouvait bien penser le Comte de ce qu'elle avait fait, car la violence n'était pas monnaie courante chez Mrs Bennet. Chercherait-il une explication? Elle espérait que non, mais si un jour il devait apprendre qu'il était la cause de ses troubles, il remarquerait alors à quel point il avait de l'influence sur son esprit.
La Vampire sentit les dents de son compagnon rencontrer sa peau, ce qui lui décrocha un sourire amusé. Cependant il arrêta trop vite à son goût. Elle lui lança un regard de reproche, qui disparut aussi vite qu'il était venu. Cette nuit ils auraient tout leur temps. Ilsa pouffa puis reprit un minimum de sérieux.


- Oh! Mais j'ai la nette impression que ma présence à tes cotés va bientôt te devenir indispensable! Non pas que cela me gêne, mais tu n'es pas le seul à rechercher mes faveurs, elle lui fit un clin d'oeil qui se voulait provocateur, en se doutant bien que Jiromaru n'aimait pas trop partager ses conquêtes. Du bout de l'ongle, elle lui caressa le cou.

La danse se poursuivit. Ilsa voletait à travers la pièce, légère, l'esprit et le coeur libre. Elle sentait des regard se porter sur eux, qui dansaient avec tant de beauté, comme s'ils étaient nés pour virevolter l'un avec l'autre. Cependant elle ne désirait nullement se séparer de son compagnon pour se laisser conduire par un autre homme qui, même en étant doué, n'arrivait pas à la cheville de ses attentes. Cet état de bien être ne devait pourtant pas durer, quand elle demanda ce qu'avait fait le Comte, celui-ci se raidit. Mrs Bennet reteint son souffle, elle n'avait aucune envie de voir le Vampire en fureur, non pas par peur, mais parce qu'elle se sentait lasse de ses sautes d'humeur. S'il gâchait cette soirée pour une simple broutille... Ilsa ferma les yeux, comment pouvait-on supporter un tel comportement?
L'explication vint sans attendre, retraçant les grandes lignes des nuits du Comte. La jeune femme fit la moue, consciente de l'ennui que l'on pouvait ressentir quand rien ne se passait comme prévu. Elle compatit, mais n'en fit rien paraître. Elle ne répondit rien, attendant la suite, qui n'amena rien de nouveau. Ilsa fut tout de même contente d'avoir abordé ce sujet épineux, car si Jiromaru venait à parler de ce qu'il avait jugé comme une "mélancolie passagère", elle pourrait le rembarrer en lui remémorant ses nuits peu enchanteresses.
Changement peu discret de conversation.


- Mieux qu'un Dieu, répondit la demoiselle en esquissant un sourire. C'est bien une chose qui ne changera jamais chez toi, tout ce que tu commences, tu le réussit sans mal. Même pour notre race, j'ai l'impression que tu atteint une sorte de perfection. Elle le pensait réellement, mais la croirait-il? Tu es né pour faire de grandes choses! Mrs Bennet plongea ses yeux dans ceux de son compagnon et lui murmura: comme profiter de cette calme soirée et faire en sorte qu'elle reste inoubliable...

Que de sous entendus! La Vampire attendit que la musique termine leur danse, puis elle mena le Comte dans une pièce ou se trouvait moins de monde, pour pouvoir y disparaître plus facilement, mais aussi parce qu'elle avait vu la chasseuse aux bras du jeune noble Ravellow, ce qui pourrait attirer l'attention de Jiromaru et gâcher toute cette soirée.


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Gaspard de Sorel
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Jan - 21:37

L'homme s'approcha du banc où la danseuse vêtue de rouge et de blanc s'assit, il la regarda mettre en place sa robe avec un soin tout féminin et soupira. La volute de fumée qui s'échappa de ses lèvres se dispersa dans la nuit, marque éphémère qu'une brise légère flottait dans l'air. Son pesant soupir se répéta tel un écho par la jeune femme qui l'accompagnait, à moins que se ne soit lui qui ait reprit ce mélancolique souffle. Sans bruit, il s'éloigna de quelques pas et posa son bras gauche et son poids contre le tronc rugueux du saule pleureur, dont quelques feuilles tombantes reposaient sur ses larges épaules. D'une main distraite il attrapa une branche et l'entortilla autour de ses doigts sans pour autant la briser. A deux longueur de bras à peine se trouvait une femme magnifique, avec laquelle il ne conversait pas le moins du monde. Ils semblaient s'entendre dans leur silence, même si le Lycanthrope n'avait aucune idée des pensées de cette demoiselle. Il se demandait si elle était heureuse d'être avec lui dans cette soirée, si elle n'aurait pas préféré rester près de son ami Alexender, ou la raison pour laquelle elle ne parlait pas. Cette absence de conversation le taraudait, il avait l'habitude des femmes pipelettes, qui ne cessaient de combler le silence de leurs voix criarde. Mais ici, c'était à peine si la voix de la jeune femme l'avait effleuré. Etait-ce un jeu? Créé pour qu'il ne devine pas qui se dissimulait derrière ce masque, par delà les apparences. Si tel était le cas, il devait la connaître. Fixant l'horizon invisible, il chercha. Suzanne et Marguerite étaient là à accueillir les invités, ce ne pouvait être l'une d'elle. Collette n'était pas revenue à Londres depuis longtemps à ce qu'il savait. Viviane avait rompu tout contact avec le Hunter quand elle avait apprit qu'elle avait été trompée. Rose... Diane... Keyra! Non bien trop menue... Non, il devait se faire des idées. Sa compagne, il se pouvait qu'il ne la connaisse de nul part.
L'aristocrate reporta ses yeux sur celle qui l'accompagnait. Qui alors? Et lui qui avait refusé de savoir son nom! Quelle bêtise! Maintenant il se retrouvait à chercher tel un idiot, un prénom qui ne lui apporterait rien.
Alors qu'il allait reporter son attention sur le ciel étoilé, il vit la noble demoiselle se lever. Il lâchât la branchette et lui fit face. Croisant ses yeux, il frémit. Un sourire se dessina sur les lèvres de la Dame, puis elle se retourna, tout laissant tomber son masque.
Gaspard déglutit.
Le temps s'arrêta. Son coeur rata un battement. Sa voix. Il ferma les yeux. Non. Il serra les dents. Etait-ce possible? Il inspira de l'air, se sentant étouffé dans son propre corps. Peut-on se jouer ainsi des sentiments d'autrui? Son souffle se fit plus saccadé. Que voulai-t-elle dire par ces mots? Il rouvrit les paupières et les posa loin de cette forme féminine qui s'éloignait loin de lui. La main posée sur l'écorce du saule, il murmura entre ses dents ces inaudibles vers:


"Perfide, oses-tu bien te montrer devant moi?
Monstre, qu'a trop longtemps épargné le tonnerre,
Reste impur des brigands dont j'ai purgé la terre.
Après que le transport d'un amour plein d'horreur
Jusqu'au lit de mon coeur a porté sa fureur,
Tu m'oses présenter une tête ennemie,
Tu parais dans des lieux pleins de ton infamie,
Et ne vas pas chercher, sous un ciel inconnu,
Des pays où mon nom ne soit point parvenu.
Fuis, traître. Ne viens point ici braver ma haine.
Et tenter un courroux que je retiens à peine."


Haine. Colère. Confusion. Peur. Incompréhension. Tristesse. Peine. Abandon. Solitude. Vide. Néant. Chaos.
Le poingt du Lycan se serra, laissant ses veines saillantes et sa main blanche comme la craie. De rage il l'abattit contre le saule centenaire qui trembla sous le choc. La colère de Gaspard resterait à jamais en lui. Ses os avaient craqués. L'aristocrate, même s'il s'était fait affreusement mal, reteint son hurlement qui aurait exprimé tout ce qu'il ressentait en cet instant. Plaquant ses paumes sur l'arbre, il courba les épaules, abattu par ses sentiments. Ses cheveux flamboyants tombèrent sur ses yeux aux prunelles ambrées, qui n'exprimaient plus rien derrière cette buée opaque qui les dissimulait.
Mais pourquoi se sentait-il trahit? Julia ne lui devait rien. Il n'avait rien à attendre d'elle. Pourtant, il était blessé qu'elle ait passé toute cette soirée à ses cotés sans éprouver le besoin de lui révéler sa véritable identité. Elle aurait dû le lui dire. Pourquoi lui cacher? Aurait-elle vraiment peur de lui? A ce point? Meurtrit dans son coeur, le Lycanthrope se sentit soudainement bien faible. Il n'avait rien vu, aveugle qu'il était. Il s'en voulait à lui même, à cette demoiselle Thanas, à Alexender aussi, qui avait certainement tout manigancé. Son propre ami, qui lui voulait du bien. Et pourquoi ressentir tant de haine? Tant de peine? Pour si peu. C'était comme si tous les sentiments qu'il avait tenté de taire en lui se réveillaient à ce moment précis. Une part de lui voulait s'emporter et tout détruire sur son passage, montrer à Miss Julia qu'on ne découvrait pas ses plus intimes secrets pour ensuite le narguer dans sa tenue de soirée avec comme seule arme un masque pourpre comme l'amour, le tabou, le sang. Mais derrière cette colère ancestrale, se cache le Gaspard tendre et paisible, qui tente de tout comprendre et analyser pour ne jamais rien regretter de ses actes. Dans ce personnage compliqué, l'amoureux en sommeil semblait s'éveiller, l'être pacifique quémandait de penser avant d'agir. L'heure était grave. Le sang palpitait aux oreilles de l'aristocrate. Poum Poum. Poum Poum. Scandant le flot impétueux de ses réflexions. Cependant, sa soudaine colère s'estompa en quelques instants. Elle n'avait pas de forme valable, rien ne l'avait poussée sauf l'orgueil, et la vexation.
Se sentant les idées plus claires, Gaspard se risqua à jeter un oeil vers la jeune femme avachie sur la rambarde du pont de bois. Il s'en voulut immédiatement de n'avoir pas couru la consoler dès la première seconde. Elle lui paraissait si fragile! Il passerait pour un gougeât de ne pas l'avoir reconnue avant. Il l'avait vue de si près, l'avait fait danser, sourire même. Quel bêta il faisait. Il avait honte maintenant. Comment pouvait-il prétendre à quelque sentiment pour cette personne, s'il ne parvenait même pas à savoir qui elle était derrière un masque? L'aristocrate était certain d'avoir fait de la peine à Mlle Thanas. Pourrait-il se racheter? Ce n'était certainement pas en restant planté près du saule pleureur que la situation s'améliorerait. Il se détacha de l'imposant tronc, passa sous ses feuilles. Arriva près du masque rouge qui gisait sur le sol, il plia les genoux et le ramassa. Il le contempla, puis leva les yeux vers Julia. Pleurai-elle? Sentant son coeur se serrer à cette idée, il se mordilla les lèvres. Il ne savait comment agir maintenant. Il n'avait jamais consolé personne, pas depuis tellement longtemps du moins. Et rien ne lui disait qu'il ne serait pas rejeté. Il ferait certainement mieux de quitter les lieux sur le champ. Mais laisser la demoiselle ainsi, sans un mot, seule. Cela ne se faisait pas. Ce n'était pas dans la bienséance. Et ce n'était pas ce qu'il voulait lui. Pas à pas, il parvint jusqu'au pont, dont le bois grinça quand il monta dessus. Il était près de la jeune femme. Il n'avait qu'à lever les mains pour la prendre entre ses bras. Il n'avait qu'à faire un geste pour lui assurer sa sympathie. Il trouvait cela pathétique. Finalement, il se posa près d'elle, les deux mains sur la rambarde, le regard porté sur la chevelure sophistiquée de Julia, dont il ne pouvait voir le visage penché vers l'eau du lac. Il lui avait dit de ne pas lui donner son nom, la faute n'était pas sienne. Elle pleurait pourtant, Gaspard voyait ses épaules se soulever par saccades. Il inspira une grande bouffée d'air, puis se lança. Sans un mot, il posa une mains sur le bras fin de la jeune femme, de son autre main, il lui releva doucement le menton, mais avec fermeté. Son regard parcouru le visage malheureux de Mlle Thanas, qu'il avait maintenant reconnu. Lâchant son bras, il farfouilla dans l'une de ses poche et en ressortit un ruban de soie bleu. Cessant de tenir son menton, il essuya du bout de son pouce une larme qui coulait sur la joue de la belle fleur aux yeux azurés. Il esquissa un sourire qui se voulait rassurant et murmura.


- L'occasion est enfin venue de vous remettre le ruban que vous m'aviez remit par le biais d'André. Il regarda ailleurs, puis revint poser ses prunelles dans celle de Julia. Je... ne vous ai pas oublié.

L'aristocrate déposa la main qui touchait la joue de la bourgeoise et la posa sur la balustrade. Ces mots avaient du mal à sortir de sa bouche. Il ne savait plus comment formuler ses pensées. Ses sentiments discontinus se mélangeaient, comme un arc en ciel tournoyant trop vite. Comment exprimer clairement ce qu'il avait à dire, quand il voyait tant de peine dans les yeux de celle qui faisait s'emballer son coeur? Il ne voulait pas aborder leur discorde qui s'était produite le soir où elle avait percé à jour l'un de ses secrets. Mais il devait engager une conversation. Il ne pouvait pas laisser le silence perdurer, ce ne serait que trop dur de le briser plus tard.
Sa main tenant le ruban trouva celle de Julia, dans laquelle il déposa le tissu bleuté. D'une voix mal assurée, fait rare chez lui, il dit:


- Vous êtes resplendissante, ce soir. Et puis, vous dansez fort bien pour... Une bourgeoise. Une personne si jeune...

Il avait faillit faire une grosse bourde. Il devait se reprendre. Son coeur battait fort dans sa poitrine. Il sentait même le rouge qui peignait ses joues et remerciait le ciel qu'il fasse si sombre. Ne sachant plus que dire, il se tue et posa les yeux sur sa main moite qui serrait le bois du pont.


Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Gaspar10
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Alexender Von Ravellow
Hunter - "Criminel" en fuite
Alexender Von Ravellow
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Date d'inscription : 11/03/2008
Race : Humain
Classe sociale : Aristocrate déchu
Emploi/loisirs : Hunter / Il est recherché par le Yard et les Vampires de Jirômaru Keisuke.
Age : 25 ans
Proie(s) : Tous les Vampires, sauf Raphaël qu'il surveille maintenant sans chercher à l'assassiner. Le Comte Kei est son pire ennemi. Alexender peut aussi s'attaquer à des Loups-Garous.
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Jan - 17:48

Accompagné de sa belle, Alexender arriva près d'une des nombreuses tables de buffet qu'il y avait autour de la salle de bal et dans certaines autres pièces mises à disposition des invités. Il riait encore de la dernière remarque de la jeune femme à propos de sa chaîne qui avait raccroché sa jolie robe.

- Haha! Vous enchaîner pourrait ne pas être déplaisant...après c'est à vous de m'arrêter!

Le regard coquin et l'air joyeux, l'aristocrate aux cheveux flamboyants attrapa une cuillère qui reposait sagement dans un plat de pudding au chocolat pas encore entamé.

- Mmh...vous en voulez? fit-il en lui montrant l'ustensile à peine salit par le délicieux dessert.

Sans attendre de réponse, il dégagea son bras de celui de Sarah avec douceur et s'empara du plat. Avec humour il fit semblant de vouloir le dissimuler sous son grand manteau avant de sourire comme un enfant et de faire signe à la belle de le suivre d'un coup de tête rapide mais respectueux et joueur avant tout.
Aurait-elle le même genre d'humour que lui et allait-elle le suivre dans son jeu ou bien allait-elle le laisser partir seul avec son plat? Alexender ne s'était même pas posé la question: il avait l'habitude de ce genre de situations et s'il embrasserait la terre aux pieds d'une femme pour son bon plaisir, il pouvait aussi ignorer le méprit de l'une d'elle et aller s'en chercher une autre. Après tout il était ainsi: respectueux et aimant mais pas idiot pour un sous ni soumis.
Aussi s'enfuit-il sans pour autant courir dans le couloir en prenant garde que sa cavalière ne le perde pas de vue. Il évita la salle des miroirs dont la porte semi-ouverte attirerait sans aucun doute quelques visiteurs lors de cette soirée (d'ailleurs il songeait aller y faire un tour avec la belle) et évita aussi le premier bureau puis il tourna à gauche et entra dans un couloir orthogonal au premier pour entrer dans le second bureau. Là il n'y aurait personne...

La pièce était relativement petite par rapport aux autres mais restait dans les proportions d'un châtelet. Sur les murs tapissés à l'ancienne étaient accrochés des tableaux de paysages agricoles et montagneux. Au bout de la pièce trônait un grand bureau de hêtre ouvragé, un meuble magnifique en soit. Un globe terrestre, une vieille carte du monde, un sablier...il semblait qu'à côté du bureau avaient été exposés tous les instruments d'un ancien voyage d'exploration. C'était ce côté agréable qu'aimait Alexender et surtout la luminosité du lieu: il n'y avait aucune fenêtre puisque c'était une pièce au beau milieu d'autres pièces sans aucun lien avec l'extérieur. En revanche, une grande lampe à huile était prête à éclairer le bureau et un nombre impressionnant de petites lanternes à bougies étaient suspendues, accrochées aux murs ou encastrées dans ce dernier.
Une étagère accueillait quelques livres aux pages jaunies par le temps et une collection remarquable de pierres plus ou moins précieuses, à l'état brute, comme ramassées lors de promenades solitaire dans d'anciennes carrières.

Alexender sourit en entrant dans le noir. Il déposa le plat de pudding sur le bureau avec sa cuillère et commença à allumer les bougies principales ainsi que la lampe à huile. Il ne fallu pas longtemps pour que la pièce deviennent tout à fait accueillante et agréable.
Peut-être que sa jolie cavalière allait avoir peur d'être soudainement entrainé dans un endroit clôt et de se retrouver seule à seul avec le maître de maison. Aussi le Hunter s'empressa de la mettre à l'aise en entamant une nouvelle conversation tout en lui montrant un des trois fauteuils qui achevaient de rendre l'endroit douillet.


- Excusez-moi peut-être que vous préféreriez rester au milieu des autres convives...? Je ne sais pas vous mais la musique et l'agitation commençaient à me devenir très désagréables. Enfin, vous faites comme vous voulez mais...

Il lança un regard amusé à Sarah et sourit.

- Je garde le pudding! ... Ha!

Alexender venait de se rendre compte qu'il aurait fallu une deuxième cuillère pour qu'ils puissent manger à deux dans le plat avec une vraie bienséance.
Il regarda la cuillère puis Sarah et rit l'air gêné.


- Ha...en temps normal j'aurais pu le faire exprès mais je vous jure que je n'y ai pas songé...Le Hunter resta debout au centre de la pièce tout souriant. Allons, venez donc vous asseoir nous nous arrangeront! Je vous rassure: je ne mors pas, du moins...pas temps que l'on ne me le demande pas...

Pour sûr si sa charmante amie était une jeune oie chaste et pure, elle serait choquée de ces paroles d'autant que le jeune Ravellow lui fit un clin d'oeil aussitôt.


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Sarah Spencer
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Jan - 0:46

Sarah suivis son cavalier jusqu’au buffet se gardant bien de répondre au sous entendue qu’il lançait. En effet le jeune homme commençait à être de plus en plus clair dans ses intentions. Pourtant, sans doute du au effet de l'alcool, la chasseuse se contentais de garder un sourire énigmatique et mystérieux. Le jeu commençait à aller plus loin et bientôt il serait trop tard pour revenir en arrière.

Comme bien des choses pensa-t-elle.

Reportant son attention sur le jeune sieur Ravellow, l’aristocrate le vit sourire de façon enfantine avant de prendre le bol de pouding et de tenter de le dissimuler sous son ample cape. Puis d’un signe de tête il lui indiqua de la suivre. Sans attendre de réponse l’hôte de la soirée s’éclipsa comme un enfant ayant fait un mauvais coup et ne souhaitant pas se faire prendre.

Restant immobile, un étrange sourire au lèvre, la jeune femme regarda la porte par laquelle le jeune sieur venait de s’éclipser sans pour autant faire une geste. L'attitude du jeune homme commençait à lui plaire de plus en plus de même que son sens de l’humour assez particulier. Jetant un rapide coup d’œil autour d’elle, ou les autres convives continuait leur danse, la magicienne entama le pas de son cavalier et s’engagea dans le long couloir sombre. Au loin elle voyait encore la silhouette distincte d’Alexender se découper de la pénombre environnante. Curieuse avant tout, la chasseuse se demandait ou le jeune homme pouvait bien la conduire.


Soudain elle le perdit de vue tendis qu’il obliquait vers la gauche. Relevant le bas de sa robe, la jeune femme accéléra le pas restant toujours silencieuse, par habitude, et déboucha a son tour dans un nouveau couloir ou une porte ouverte laissait filtré de la lumière.

Avançant a pas feutré, l’aristocrate agrandis les yeux sous les richesses qu'entreposait la pièce. Des étagères remplis de vieux livres, des cartes du monde, des pierres précieuses encore non-taillée, un endroit digne de susciter le plus haut intérêt de la chasseuse qui n’en finissait plus de contempler tel ou tel objet. Son cavalier avait-il donc réussit à cerner sa curiosité sans borne ou bien était-ce seulement le fruit du hasard qu'il lavait conduit dans cette endroit?

Tournant sur elle-même pour mieux tout voir, la jeune femme aperçus enfin son cavalier qui se tenait debout au milieu de la salle. Se confondant d’abord en excuse il lui indiqua seulement que l’agitation de la fête commençait à devenir trop bruyante à son gout. Loin de lui en vouloir, la magicienne comprenait parfaitement le besoin de solitude de son hôte. Avisant son air moqueur elle éclata de rire lorsqu’elle le vit faire une mimique triomphale et enfantine en lui disant qu’il gardait le fameux désert au chocolat. D’ailleurs il semblait soudainement prendre conscience de quelque chose.

- Ha...en temps normal j'aurais pu le faire exprès mais je vous jure que je n'y ai pas songé...

Comprenant enfin qu’il parlait du nombre inferieur de cuillère, l’aristocrate eu un petit rire léger. Secouant la tête elle s’approcha gardant un éclat brillait dans ses yeux.

-Alors vous excuserez mon manque de cérémonie…

Elle le contourna lentement avant de tramper le bout de son doigt dans le pouding et de porter a ses lèvre le mélange sucré et délicieux. Rendant le clin d'œil à Alexender, la jeune femme s’approcha de l’étagère regardant les objets qui y était entreposé. Un en particulier attira son attention. Tendant la main vers le sablier elle le renversa pour que le sable s’écroule doucement dans la partie inferieur.

-Cet endroit est surprenant…

Notant l’un des sièges elle s’assit avant de reporter son regard sur Alexender tandis que le rouge montait soudainement sur son visage normalement blanchâtre. La surprise passée la chasseuse venait de noter qu’elle se trouvait seule en compagnie d’un homme et de surcoit l’hôte de la fête. Une situation bien peu respectable en soit mais les règles et les manières étaient une chose que la jeune femme détestait particulièrement. Pour ces raisons elle avait elle-même dicté ses conduites en faveur des situations qui se présentaient devenant en quelque sorte une marginal de la société. En effet la jeune spencer était l’une des rares aristocrates âgées de 20 ans qui n’avait pas de mariage à l’horizon. Sa réputation jouait dans se sens. Qui donc aurait voulue marier une femme capable de vous taire sur plusieurs sujet et qui savait se servir d’une arme? Peu de gens heureusement. Même si il y en avait eu un… autrefois.

Sortant de ses pensées, la jeune femme n’avait pas noté que sa mélancolie avait détérioré sur les chandelles de la pièce. En effets leurs flammes c’était mit à vaciller menaçant de s’éteindre d’un instant a l’autre. Sarah secoua doucement sa tête pour revenir dans l’instant présent et aussitôt les flammes reprirent leur vigueur initiale. La magicienne garda son sourire initial espérant que cette petite bévue n’avait pas attiré l’attention de son cavalier. Le regard toujours centré sur celui du jeune homme, la chasseuse ne vit rien qui ne puisse l’alarmer. Passant un doigt délicat sur les ornements de son masque elle continua la conversation pour éviter un silence désagréable.

- Le jeu ne semble pas égal pour tout le monde...

Souriant de nouveau, l’aristocrate replaça un pli de sa robe avant de poursuivre.

-J’en connais beaucoup plus sur vous que vous sur moi… Il faudrait donc rééquilibrer le tout... Pour cela je vais répondre à deux questions que vous m’avez posées plus tôt...

La jeune femme se pencha légèrement en avant comme si elle allait révéler un secret d’une importance capital. En effet l’anonymat garantissait toujours une sorte de protection à la chasseuse mais elle voyait mal comment le jeune Ravellow pourrait la retrouver après cette soirée. D’ailleurs il ne serait pas surprenant qu’il l’oublie totalement. Gardant un sourire mystique et sensuel, la magicienne se pencha à l’oreille de son hôte pour lâcher un léger chuchotement.

- Je m’appelle Sarah... Et oui effectivement c’est bien la première fois que nous nous rencontrons…

Le morceau lâché, l’aristocrate se redressa sans pour autant se départir de son fameux sourire. D’un geste machinale elle repoussa une mèche de cheveux qui lui tombaient devant les yeux puis elle reporta son regard sur Alexender.

-Alors monsieur Ravellow si ont entamait ce fameux pouding que vous avez si habilement volée?


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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Jan - 12:46

Le masque était tombé.
Seule sur le petit pont de bois, le regard perdu sur les nénuphars aux fleurs endormies presque indistincts dans la pénombre, Julia pleurait en silence. Elle attendait la réaction de Gaspard avec anxiété. Serait-ce une sentence, une condamnation qui allait lui tomber dessus? Allait-il crier, s'énerver? Ou bien allait-il tout simplmenet l'ignorer, s'en aller et ne plus jamais vouloir la revoir ou même que l'on prononce son nom? Peut-être comprendrait-il sa détresse?
Un sentiment horrible de culpabilité rongeait la jeune bourgeoise. Elle avait l'impression d'être une ennemie en ce lieu, ou du moins une traîtresse bannie naturellement, qui était venue, déguisée pour mieux tromper l'adversaire et l'atteindre dans son nid, l'observer dans sa vie quotidienne et finalement le frapper en plein coeur le moment venu.
Ses sombres pensées trouvèrent Alexender et le blâmèrent: elle avait été l'objet de l'un de ses plans, il l'avait conduite ici pour créé une situation de scandale et pour la jetter dans les bras de son ami! En cet instant, Julia haït le Hunter. Elle serra son poing et sentit ses larmes glisser sur ses joues avec plus d'intensité.
Non! Avec un certain recul c'était d'elle d'où venait le problème! Elle avait accepté, elle avait désiré cette fête, elle avait espéré y revoir Gaspard...Ce soir elle portait la robe magnifique qui lui avait offerte Alexender, elle avait tout ce monde de richesse et de joie à porté de mains, elle vivait un rêve...La jeune femme songea à la danse qu'elle venait de faire avec celui qu'elle aimait: jamais plus beau cadre n'aurait pu lui être donné pour ce moment, jamais elle n'aurait pu avoir une tlele occasin de se retrouver si près de Gaspard à cause de leurs rangs sociaux différents et surtout depuis leur dispute au manoir des Sorel.
Gaspard qui était près du saule bougea soudainement. Julia sentit son coeur bondir dans sa poitrine: il venait vers elle...La jeune bourgeoise craignait les cris, la fureur, la violence...oui elle avait peur de Gaspard, peur de a situation et même peur de recevoir un coup...Après tout, elle ne le connaissait pas vraiment, c'était un homme fort, un aristocrate...qu'était-elle à côté de lui?
Gaspard vint près d'elle, il s'appuya sur la rambarde et la regarda. Julia ne bougea pas, elle n'osait pas: elle avait honte et tellement peur...
Lorsqu'il lui toucha le bras, elle tressaillit et lorsqu'il fit un geste vers son visage, elle eut un mouvement de recul. Mais, les yeux fermés, elle le laissa lui sécher ses larmes avec un petit ruban doux comme la soie. Elle sentit contre sa joue la chaleur de la main de Gaspard, si près d'elle...
La voix si aimée de l'aristocrate lui fit ouvrir les yeux qu'elle avait d'ailleurs un peu rougis par ses pleurs. Elle vit alors que le ruban était le sien: celui-là même qu'elle lui avait laissé pour qu'ils se revoient. Il ne l'avait pas oubliée...il venait de le dire...
Il lui déposa le ruban dans une main et la complimenta à sa manière: chaleureusement mais maladroitement, un peu froidement mais simplement, vraiment...


- Merci...

Julia tremblait. Muette, elle referma sa main sur le ruban bleuté et se blotti dans les bras de Gaspard sans lui demander permission et encore moins en le prévenant. Elle le sera contre elle, appuyant sa poitrine emballée par les pleurs sur le torse de l'aristocrate qui la dominait de sa taille. Son visage caché contre lui, elle murmura en tentant de ne pas gémir:

- Je ne voulais pas...me cacher...je vous le jure...

Elle tentait de stopper ses pleurs mais toujours elle hoquetait doucement en parlant. Julia releva la tête et osa enfin regarder Gaspard.


- Moi non plus je ne vous ai pas oublié...


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Alexender Von Ravellow
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Jan - 18:50

Alexender fut réellement heureux de voir entrer sa jeune et belle cavalière dans le petit bureau où il s'était réfugié. Elle s'avança, observa la pièce...Qu'elle était belle...
Elle était toute souriante et, quoiqu'il aimait toutes les femmes jolies, le Hunter lui trouvait un charme particulier, presque fou.

La belle rit lorsqu'il s'aperçut qu'il manquait un couvert et, en s'excusant faussement de son "manque de cérémonie", elle trempa un doigt dans le pouding. Alexender n'avait pas bougé pour l'en empêcher et avait suivit de ses yeux flamboyants le petit morceau de dessert jusqu'à la bouche sensuelle de la jeune femme.
Levant un sourcil, il sourit, amusé par son jeu au niveau des manières et charmé par sa beauté et son semblant d'arrogance. Il laissa ses pensées dévier et frôler l'indécence libertine en imaginant d'étranges pratiques qui ne se font généralement qu'à deux...Honteux, il chassa les images que venait de peindre son imagination et sa libido.

Oubliant le pouding, il la regarda s'émerveiller des objets qu'il conservait ici et retourner le petit sablier. La voix de la jeune femme, ses gestes, les mouvements de sa robes et de ses cheveux...Alexender commençait à s'oublier à travers elle.
Il ne fit pas attention à la lumière qui s'était quelque peu atténuée pour mieux revenir ensuite: il était trop absorbé par ses pensées et par l'aisance étrange avec laquelle évoluait la belle à présent qu'ils étaient seuls. D'ailleurs, elle s'assit et dévoila son prénom comme pour qu'il puisse enfin l'appeler par ce dernier et ainsi instaurer une connivence entre eux.
Alexender, dont le sourire semblait maintenant faire partie intégrante de sa personne, fut réellement content de voir qu'elle était bien et qu'elle se livrait maintenant à lui, enfin dans le sens où elle lui parlait et prenait ses aises.
Avant qu'il ne puisse réagir, sa cavalière lui proposa de vraiment entamer le pouding.

- Sarah...hum...Sarah...murmura-t-il tout en contournant son bureau pour s'asseoir derrière.
Non je ne pense pas vous avoir déjà vu en effet! C'est un très jolie prénom que vous avez-là...il vous correspond à ravir! dit-il avec joie.

Le Hunter poussa doucement le plat vers Sarah et lui tendit la cuillère.


- Tenez...nous nous l'échangeront si vous le voulez bien...Sinon vous pouvez continuer à manger avec vos mains! Cela ne me dérange pas du tout...rit-il en gardant un regard joueur.

Alexender s'adossa correctement sur son siège, ce qui l'éloigna un temps soit peu de Sarah et il croisa les jambes pour mettre ses pieds sur le bureau très loin du plat cela va de soit. Il songea à Marguerite et Suzanne qui s'occupaient des invités: si elles savaient! Les pieds sur le bureau! Seul avec une jeune femme à partager un pouding sans couvert! Et tout ça en abandonnant les invités et le bal!
Bah, elles avaient l'habitude...pour sûr! D'ailleurs cela était si fréquent qu'on ne le cherchait jamais après son intervention: il était toujours en vadrouille quelque part, dans les bras d'une femme ou alors c'était lui qui venait vers les autres et faisait le fou...


- Commencez, je vous en prie...fit-il à Sarah en montrant le pouding devant elle avant de lever la tête les yeux fermés et de croiser les bras comme s'il faisait la tête. Je verrai bien s'il est empoisonné ou non comme ça!

Il ouvrit un oeil et enleva soudainement ses jambes du bureau pour se rasseoir correctement et se rapprocher de Sarah en se penchant sur le meuble.

- Donnez-moi votre avis...murmura-t-il amusé. Dites-moi si c'est bon...


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Comte Keï
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Fév - 0:09

Les compliments d'Ilsa à propos de la manière de danser de Jirômaru le firent sourire. Tout en continuant la danse, sa compagne lui dit qu'il était né pour accomplir de grandes choses et que ce qu'il entreprenait arrivait toujours à son terme de façon presque parfaite. Le Comte n'y croyait pas mais cela lui réchauffa le coeur, si toutefois il en avait un...
La danse se termina et Ilsa l'entraina à sa suite. Certainement qu'elle n'avait plus envie de danser. Sans opposer de résistance, le Comte la suivit. Ils sortirent de la grande salle de bal pour aller dans une pièce plus tranquille. Les convives ne leur prêtèrent aucunement attention et ils purent entrer dans un petit salon juste en face de la salle où tout le monde dansait.
C'était un petit bureau: le plafond était haut, les murs étaient décorés de cadres, sur le sol un magnifique tapis, dans un coin un sofa confortable où un couple discutait, trois fauteuil, quelques cousins, beaucoup de livres sur les étagères, quelques objets étranges...oui c'était un petit bureau calme et tranquille.
Le couple les regarda entrer et s'il était dérangé par leur présence, il ne le montra pas par courtoisie, bienséance et surtout politesse. Le Comte les salua avec Ilsa à son bras:


- Bonsoir my lord! Mylady...

Il fit s'asseoir Ilsa sur un fauteuil et pris lui-même place dans un second qu'il ravança vers elle pour lui faire face. Il tournait le dos au couple contrairement à Ilsa mais cela ne semblait aucunement gêner le Comte qui pris ses aises et s'installa comme un roi dans le fauteuil qu'il venait de se préparer. Les jambes pliées, les coudes sur les accoudoirs, une main levée pour faire des gestes tandis qu'il parlait, l'autre un doigt posé sur sa tempe:

- Profitons au calme de cette soirée...fit-il dans un grognement.

Le couple se leva à ce moment précis et, après un bref bonsoir respectueux mais étrange, il s'en alla et referma la porte.

- Bien! Nous voilà seuls!

Le Comte se leva et alla s'étendre sur le sofa. Dans un soupir, il ferma les yeux avant de les rouvrir et de regarder tendrement Ilsa. Il sourit et lui tendit une main pour l'invité à le rejoindre.

- Viens...nous retourneront au milieu de ces mortels ennuyeux d'ici un court moment...J'aimerais t'avoir près de moi, un peu...Le sofa est assez grand pour que nous nous allongions l'un à côté de l'autre.

Espérant que sa compagne le rejoigne, il ramena sa main sur son ventre et regarda le plafond au mille moulures. Au fond de lui, une fatigue intense le rongeait ainsi qu'une profonde tristesse. Ce soir il avait décidé de s'amuser, il s'était un peu montré en public, il avait dansé...mais tout cela ne le satisfaisait pas. Il avait soif. Soif de sang, soif de tendresse, soif...quelque chose n'allait pas depuis la dernière lune et il ne trouvait pas de solution.
D'un autre côté, il n'était pas dénué d'énergie et sortir, bouger un peu, attaquer...tout cela il en était capable et il commençait d'ailleurs à songer à s'adonner à un de ses plus grands plaisirs: la domination, la chasse...
Sarah lui vint en tête mais il l'écarta vite de ses pensées. Il avait décidé de l'oublier pour un moment. Il la voyait comme une conquête difficile, un Calice de choix mais il pouvait encore attendre...son heure viendrait..
.

- J'ai une envie terrible de déposer des roses blanches ce soir Ilsa...Mais je ne peux pas...Enfin, si! Bien sûr que je le peux! Mais je m'étais promis d'être...sage...

Jirômaru rit de bon coeur et regarda Ilsa de ses yeux gris comme la cendre.


> Jirômaru Keisuke <

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Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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Sarah Spencer
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Fév - 23:11

L’aristocrate resta assise et contempla son cavalier contourner son bureau antique pour s’asseoir lui disant que son prénom lui allait ravir. La chasseuse ne pu empêcher le petit rictus qui déforma l’espace d’un moment ses lèvres. En effet Sarah, d’origine hébraïque, signifie Princesse et est généralement associez au feu. Un nom imprévisible et dangereux qui cachait un coter encore insoupçonné.

A croire que bien des choses sont prévues, pensa-t-elle.

La jeune femme joua machinalement avec le collier qui ornait son cou. Faite de façons simple, le bijou avait la forme d’un petit croissant de lune taillé dans un fin morceau de rubis. Chaque éclat de lumière faisait briller la pierre d’une lueur mystérieuse et chancelante. Replongeant son regard dans celui d’Alexender la chasseuse le regarda placer ces pieds sur le coin du bureau comme si il était seul. Bien attendue l’impolitesse était voyante mais l’aristocrate n’en releva pas. Depuis l’entré dans cette pièce les deux personne donnait l’impression d’être de vieux amis qui laissait les mondanités en dehors. Une attitude que Sarah faisait avec bien des gens. Ses domestiques comme les étrangers. En effet si les gens de la basse société appréciait la bonne humeur et la proximité de la jeune Spencer, la plus part des aristocrates eux se frustrait de son tempérament distant et froid voir même dégouter. Pourtant les deux classes étaient tellement loin de la vérité. Comme se soir, la jeune femme revêtait des masques pour mieux se protéger des gens. Les humains comme les vampires et les loups-garous peuvent souvent se révéler dangereux...

Le jeune châtelet lui montra le désert avant de l’inviter à déguster a moins bien sur qu’elle ne préfère le terminer comme elle l’avait commencé : avec ses mains. Faisant une moue enfantine, l’aristocrate lui tira la langue d’une manière moqueuse ne se vexant point de sa raillerie. D’ailleurs Alexender spécifia qu’ainsi il saurait si le pouding était empoisonné. A sa dernière remarque, la chasseuse releva un sourcil les yeux brillant soudainement de défis rendant son regard encore plus électrique et captivant qu’il ne l’était déjà. Cette même lueur qui expliquait le fait que la jeune femme était toujours en vie. Mais pour combien de temps?

Les pensée de la magicienne frôlèrent un instant l’ombre des souvenirs noir qui hantait sa tête. L’imposante stature du comte Keï plana sur l’esprit de la chasseuse tandis qu’instinctivement elle passait doucement le bout de ses doigts sur la base de son cou. A cet endroit, une cicatrice invisible laissait toujours la peau froide. Tant et aussi longtemps que la chasseuse aurait cet éclat dans les yeux et quel tiendrait tête, son espérance de vie serait un peu plus longues...

Prenant doucement la cuillère presque de manière sensuelle, la jeune femme eu un petit sourire gardant son attention sur Alexender une préférence commençant à s’afficher. Tout en faisant tournoyer l’ustensile sur lui-même entre ses doigts, l’aristocrate prit un ton légèrement posé.


-Et bien, espérons que vous n’aurez pas une mort sur la conscience, Sieur Ravellow…

Arrêtant le manège de la cuillère, Sarah la plongea délicatement dans le bol de pouding avant de prendre une bouché du mélange qui c’était collé a l’ustensile. Aussitôt le gout sucré du chocolat lui monta a la bouche rendant la situation plus joyeuse. (Ont est toujours plus heureux quand ont mange du chocolat). La jeune femme termina de déguster sa bouchée avant de tendre la cuillère a son comparse qui n’avait pas encore gouté le mélange. Comme pour l’encourager, la chasseuse e prit son pouls pour s’assurer qu’elle était encore vivante. Puis un sourire moqueur et le ton de voix associé elle se moqua d’Alexender.

- Et bien... Il n’est pas empoisonné... Juste extrêmement sucré mais...

S’avançant légèrement, l’aristocrate se rapprocha d’avantage du visage du châtelet gardant son sourire mystérieux sur le visage.

-Vous devriez le gouter vous-même... pour être sur...


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Ilsa Bennet
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Fév - 23:22

Ilsa contempla la pièce dans laquelle ils étaient parvenus, un bureau richement décoré dans le goût de tout le châtelet, tout dans cette bâtisse en disait long sur la fortune que possédait le noble von Ravellow. On devait se sentir bien petit quand on vivait à plein temps dans un si grand endroit, peut-être s’y perdait-on. La demoiselle imagina un instant le propriétaire perdu dans un couloir, ce qui fit naître un sans blanc de sourire sur ses lèvres roses. Elle sortit de sa courte rêverie quand parvint à ses oreilles la voix de Jirômaru qui saluait deux humains. Ses yeux se posèrent sur eux, la femme derrière son masque paraissait à peine sortie de l’adolescence, tandis que l’homme qui était à ses côté, dont les mains aux poils noirs semblaient de taille démesurées, devait avoir derrière lui plus du double des années de la jeune fille. La Vampire leur fit grâce d’une simple révérence accompagnée d’un « Bonsoir » à peine audible, puis elle se détourna d’eux, pour s’asseoir sur l’un des fauteuils que lui désignait son cavalier, pendant que ce dernier s’installait près d’elle. Ilsa confortablement installée contre le dossier avait déposé l’une de ses mains sur son ventre plat, l’autre reposant sagement dans le creux de sa gorge, elle avait croisé ses jambes au niveau des genoux, ce qui froissait d’autant plus sa robe, créant une cascade de tissu violet mal organisé.
Distraitement, elle acquiesça. Oui, ils devaient profiter de cette belle soirée. Rien pour l’instant n’aurait pu la faire mieux se dérouler. Sauf peut-être une humeur moins changeante de Mlle Bennet, qui désirait s’amuser, tout en ne se sentant pas d’humeur. Elle ne s’occupa même pas du couple qui s’éclipsait, les laissant seul dans le bureau. Son regard suivit les mouvements du Comte qui partit s’allonger sur le sofa de nouveau libre. Les yeux clos, il paru presque paisible, puis il rouvrit les yeux et croisa ceux d’Ilsa. Il l’invita. Elle lui rendit son sourire et se leva, gracieuse comme seuls savent être les vampires, elle s’assit d’abord près de Jirômaru. Elle lui caressa le poignet et déposa sa main sur les siennes, en le contemplant silencieusement. Il lui semblait que son compagnon attendait quelque chose, mais elle ne savait dire quoi. Peut-être qu’elle se trompait. Le temps s’écoula, puis la jeune femme retira sa main et prit place d’un geste souple près du Comte, épaule contre épaule. Le regard perdu dans le plafond haut, elle repensa aux paroles de son ami « j’aimerai t’avoir près de moi », ça lui paraissait presque sentimental, intérieurement elle se sourit. D’une autre manière, tout être de leur race ressentait, de façon plus ou moins forte, cette solitude permanente et aimait se retrouver près d’une présence. C’était ainsi pour son cas.
La voix du vampire interrompit de nouveau ses pensées, lentement, elle tourna son visage vers le sien et rit en cœur avec Jirômaru.


- Toi ! Être sage ! Alors si tu dois être un doux vampire, je te conseille d’oublier tout de suite cette nuit de débauche qui s’était annoncée ! Ilsa lui fit un clin d’œil. Non plus sérieusement, quel est le problème ? Tu pourrais très bien abandonner cette soirée mortelle pour jouer ton rôle d’ange de la mort. Si tu l’acceptes, je veux bien t’accompagner, histoire de me distraire…

Bien entendu, s’il acceptait, si c’était seulement là son intention, elle ne comptait nullement intervenir, comme à son habitude elle ne ferait que regarder. Elle reprit la parole.

- Mais je t’avouerai que j’ai bien envie de rester ici, Ilsa soupira. Profiter du peu de calme qu’une soirée humaine peut nous apporter ne me serait pas de refus. Elle fit craquer les os de ses poignets, se mit de coté face à son compagnon, calant sa tête sur sa main. Oh ! J’y pense, je me demandais si tu avais envie d’aller avec moi voir la nouvelle représentation du Mariage de Figaro ? A ce que j’ai cru comprendre, la troupe d’acteur qui fait cette représentation est fort appréciée du public et se serait la même que pour Othello ! J’avais beaucoup aimé ! L’avais-tu vue ?

Prise d’un soudain entrain, la vampire se leva et commença à débiter de tête l’acte II scène XIII à IXX, , qu’elle chérissait particulièrement pour sa portée dramatique. Elle sauta quelques passages, recomposa des paroles oubliées, mais le principal était là. Mimant, contrefaisant sa voix, elle passait d’un personnage à l’autre comme si elle avait longuement répété. Ses gestes et même sa façon de parler n’étaient plus sienne, elle allait même trop vite pour qu’un homme comprenne ce qu’elle dise, elle jouait de façon accélérée, heureuse de pratiquer un art qu’elle avait depuis bien longtemps mit de coté, préférant la création plastique au jeu de scène.

- Je ne la suis plus, cette Rosine que vous avez tant poursuivie. Je suis la pauvre comtesse Almaviva, la triste femme délaissée, que vous n'aimez plus.

Figée dans une posture théâtrale Ilsa sourit, rayonnante, puis tourna le dos au Comte. Après quelques instants, elle se retourna de nouveau vers lui, ayant reprit un visage calme et impassible, bien qu’on puisse lire sans difficulté que ces quelques minutes à s’abandonner au théâtre avaient comme attisé des braises mourantes.

- Comment dire… Je n’ai pas pu m’en empêcher et elle éclata de son rire cristallin.


Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Bannia11


Dernière édition par Ilsa Bennet le Mer 18 Fév - 17:48, édité 1 fois
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Gaspard de Sorel
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Fév - 19:28

L'aristocrate ne l'avait même pas reconnue sous ses fabuleux vêtements, il n'était même pas capable de former une phrase sans bafouiller, il ne faisait que lui rapporter un ruban qui lui était du, il agissait de façon déplacée et cependant, la jeune femme le remerciait. Certes, il n'y avait rien de plus normal que de prononcer ce petit mot quand on vous rendait quelque chose, mais lui, il n'était pas certain de le mériter. En plus, il la faisait encore pleurer. Alexender ne perdait vraiment rien pour attendre. Dune certaine manière, c'était aussi de sa faute! Pourquoi provoquer une telle rencontre lors d'une soirée hautement mondaine?! Mais Gaspard reconnaissait bien là son ami, toujours à fourrer son nez dans les histoires de couple, à la place de se trouver lui même une jolie demoiselle avec qui se marier, qui d'ailleurs devrait s'attendre à bien des surprises. Le hunter serait-il capable de réfréner ses ardeurs sur une seule et même personne? C'était encore un mystère à élucider.
Le lycanthrope, sentant la main de Julia se refermer sur le ruban sortit de ses rêveries et commença à tourner la tête vers elle, mais avant d'avoir terminé son geste, il sentit la demoiselle blottie contre lui. Surprit, il recula d'un demi pas. Il ne s'était pas attendu à ça. Les yeux ronds d'étonnement, il resta comme tétanisé. Depuis combien de temps n'avait-il pas eut une femme dans les bras? Trop pour oser y penser. Baissant les yeux sur la jeune femme, il se sentit rougir comme un enfant. Il respira enfin, sentant la pression le quitter un peu. Il devait se contenir, calmer son pouls.
Elle pleurait sur son torse, mais il ne savait que faire. Il pourrait lui même encercler sa taille fine, ou bien la rejeter, ou encore poser une main réconfortante sur son épaule. Mais non, rien ne lui paraissait trop approprié, et pourtant il devrait peut-être agir pour lui prouver qu'il avait de la considération pour elle. Que pouvait-elle vouloir? L'odeur de ses cheveux parvint aux narines du lycan, tout comme pendant leur danse, c'était de nouveau ce goût de fleurs sucrées.
La voix étouffée de la jeune Julia lui parvint alors aux oreilles. Comme le cœur humain est vulnérable! Gaspard grimaça, finalement c'était elle qui avait abordé ce sujet épineux et cela semblait lui ronger les sangs. Il avala sa salive avec difficulté, puis se décida enfin à poser sa main dans le dos de sa cavalière. Autrefois, il n'aurais peut-être pas bougé d'un pouce, mais il sentait que ses sentiments étaient plus fort que cette irrésistible envie de rester seul, au fin fond de son monde, mélancolique et statique. Il ne savait si ses actes mèneraient quelque part, enfin si, chaque acte devait avoir une conséquence, mais il espérait que cela n'amènerait pas un profond malheur sur lui et surtout sur la demoiselle. Si cela arrivait, sans aucun doute il retomberait dans ce trou béant et sans fond qu'est la perte de l'espoir, duquel il sortait seulement, après tant d'années maussades. Il décrocha son masque le tenant du bout des doigts, il reposa sa main sur la rambarde du pont, plus rien ne l'obligeait à se cacher.
Silencieux, le Lycanthrope s'infligeait tous les tords, tout en caressant doucement le dos de Julia, pour tenter de la réconforter. Elle leva alors le visage vers lui. Il croisa son regard, il vit le sillon de ses larmes sur ses joues et ses lèvres qu'il devinait rouge dans la pénombre, tout comme ses pommettes. D'une voix enrouée, elle parla, ce qui le fit frissonner. Elle avait réutilisé les même mots qu'il avait employé auparavant. Le temps s'étira, sans qu'il ne prenne la parole. De nouveau il ne savait que faire. Des envies contradictoires tiraillaient son cœur.


"Moi non plus je ne vous ai pas oublié"

Ces mots soulevèrent en lui un certain plaisir, elle devait se rappeler leur rencontre, quelques brides de soirée, leurs conversations, mais cela ne signifiait-il pas aussi qu'elle ne l'avait pas oublié pour des raison plus fâcheuses? Mais si elle ne se remémorait que ces moments troublants, elle n'aurait jamais souhaité passer cette soirée avec lui. Alexender, aussi étrange que puissent être ses actes, n'aurait pas fait venir Mlle Thanas contre son grès, mais il avait tout de même du lui dissimuler quelques petites choses.
Le regard encore perdu dans les yeux bleus de la jeune femme, l'aristocrate soupira et ne put s'empêcher de laisser un sourire attendit naître sur ses lèvres. Il avait envie de lui dire de nombreuses choses, mais c'était bien trop tôt.


- Allez... Séchez vos larmes. Ce serait un bon début. Une fois que vous vous sentirez mieux, nous reparlerons de tout ça, si vous le souhaitez. Et ne vous inquiétez pas, vous n'aviez rien fait de mal, je reconnais avec amertume avoir été surprit et trop prompt à la colère. Il fit une pause. Allez ma chère, reprenez vous, venez, allons nous installer sur le banc.

Quand la jeune femme fut prête, Gapsard lui prit le bras et la mena sous la saule pleureur, en laissant son masque choir près de celui de sa cavalière, puis il la fit s'asseoir. Il prit ensuite place près d'elle, pas trop près, mais pas trop loin non plus. Il se sentait moins anxieux qu'il ne l'aurait cru, la pression était retombée. Il cru même déceler un zeste de gaité dans les sentiments qu'il éprouvait. Après tout, il avait Julia à ses cotés.
Une feuille de saule virevolta, le Lycan la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle tombe à l'eau, formant des cercles d'ondes sur le lac. Une brise s'était levée, salvatrice durant une journée d'été, trop fraiche quand la nuit montrait son museau de suif. Mais il n'avait pas froid. D'ailleurs ce petit vent qui lui léchait le visage lui fit du bien. Il se sentait encore bouillant, s'était presque comme s'il avait encore sa cavalière entre les bras.



- Vous sentez-vous mieux maintenant?
Le vent agitât les branches souples de l'arbre. Avez vous froid?

Sans attendre sa réponse, il retira l'attache qui retenait sa cape rouge et noire, cette même cape que lui avait offert Madame Thanas pour être venu en aide à sa fille. Il fit virevolter le long tissu et la déposa sur les épaules nues de la jeune femme. Après tant de mouvements du cœur, un peu de chaleur ne pouvait faire de mal. Le rouge et le noir de la cape se mariaient naturellement avec le blanc et le rouge qui habillait Julia. Dans la pâle lumière qu'offrait la lune, on aurait dit une princesse. C'était tout du moins cette image qui vint à l'esprit de l'aristocrate en la contemplant.


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Alexender Von Ravellow
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Fév - 13:00

Décidément Sarah lui plaisait...Elle était belle, sensuelle dans ses gestes, noble dans son regard qui était magnifique et dans lequel le Hunter se perdait de temps en temps...Mais elle avait en plus de toutes les jeunes et belles femmes qu'il avait côtoyées un petit quelque chose qui la différenciait des autres: une sorte de mystère planait au dessus d'elle et l'attirait davantage. Sa démarche, ses vêtements, la situation...Tout était rassemblé pour qu'Alexender ose aller plus loin qu'il ne l'aurait peut-être voulu ce soir.

Lorsque la belle lui tendit la cuillère pour qu'il goute à son tour le dessert "fort sucré", il lui sourit et ne quitta plus de ses yeux l'azur des siens.


- Alors comme ça il n'est pas empoisonné? Hum...Mince alors! Je comptais pourtant m'épargner la vue de votre beauté...

Il s'approcha très très prêt de Sarah qui s'était déjà avancée vers lui et il prit la cuillère doucement de sa main en lui frôlant les doigts des siens.

- Voyons si le goût de ce joli met est aussi désirable que vous...

Alexender enfonça l'ustensile dans le plat et porta à sa bouche un peu de pouding. Il leva les yeux au ciel (ou du moins au plafond) et signifia à sa partenaire à quel point il aimait ce qu'il venait de manger:

- Haa j'ai toujours adoré ce dessert! fit-il en tendant la cuillère à Sarah avant de se pencher un peu en arrière. Je suis heureux d'être dans ce petit bureau avec vous ce soir...

Le Hunter se leva et défit sa cape noire bordée d'or avant de la jeter sur le dossier de son fauteuil. Il fit le tour du bureau pour rejoindre Sarah.

- Vous savez
, fit-il en arrivant derrière elle, je pense que les invités vont finir par se demander où je suis passé...

Sans prévenir mais avec une infinie douceur, Alexender défit la coiffure de Sarah. Les longs cheveux de la belle descendirent en cascade sur ses épaules et le jeune homme les prit délicatement dans ses mains pour les rassembler puis les caresser, les étendre sur le dos de la belle sans pour autant trop la toucher, les rassembler de nouveau, les caresser...Alexender sentit du bout de ses doigts la nuque de Sarah...Sa peau était douce...Il entreprit alors tout en parlant de lui masser doucement la nuque et le cuir chevelu.

- N'ayez crainte...Je n'ai en tête aucune intention condamnable envers vous...

Après un court silence, le Hunter reprit:

- Vous m'apportez une tranquillité que je n'ai pas ressentit depuis longtemps. Le calme...Voilà ce à quoi j'aspire aujourd'hui. Le calme, la stabilité, le confort...Au lieu de cette pluie, ces pleurs et cette violence qui m'entourent...

Le regard d'Alexender, déjà perdu depuis un moment dans les magnifiques cheveux qu'il manipulait avec précaution, sembla soudainement triste. Mais Sarah ne pouvait pas le voir elle pouvait seulement entendre dans la voix grave du Hunter une sorte de remord amer.
Sans sa cape, il se sentait déjà plus léger mais il sentait dans son dos son arme anti-Vampire et sur son flanc son épée adorée. Ha comme les Vampire lui semblaient à al fois loin et proche ce soir...Ils étaient toujours là, quelque part, dehors ou dans son esprit mais Sarah lui faisait un peu oublier la chasse et le bonheur qu'il éprouvait à être en la présence d'une aussi jolie femme ce soir le ravivait quelque peu.
Alexender abandonna un instant les cheveux de Sarah d'une main pour se tenir l'épaule gauche. Oui elle lui faisait toujours mal...Cela faisait pourtant déjà un mois qu'il avait reçu cette blessure infâme. Elle avait mal cicatrisée...Douloureux souvenir et marque ineffaçable...


- Mais je vous en prie, fit-il soudainement sur un autre ton, je m'égare sur ma vie, excusez-moi! Il se décala pour voir le visage de Sarah et pour qu'elle puisse elle aussi le voir sans pour autant s'arrêter dans sa tâche. Vous me le dites si je vous fait mal et si je vous semble trop entreprenant n'hésitez pas à me remettre à ma place. Il se remit correctement derrière la belle et continua:
Allons: Je ne vous connais pas beaucoup encore! Racontez-moi ce que vous voulez du moment que cela vous concerne un minimum! J'en serais ravi!


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Comte Keï
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Fév - 21:01

Jirômaru était heureux d'être en présence d'Ilsa. Il était rare que sa compagne le gêne ou l'énerve: elle était à la fois douce et respectueuse, elle faisait des concessions et même si elle devait être intimidée par lui, elle n'était pas hypocrite mais sincère.

Lorsqu'elle vint s'asseoir à côté de lui, le Comte sentit contre lui les plis et replis de sa robe qui magnifiait son corps. Il ne bougea pas d'un pouce quand elle posa sa main sur la sienne mais il lui sourit de plus belle.
Ilsa s'allongea alors à côté de lui comme il le désirait et lui avait fait comprendre plus tôt. Son épaule menue contre la sienne lui était agréable et lui rappela les nuits, ou plutôt les journées, qu'ils avaient passées ensemble.
La réaction du Comte face aux paroles d'Ilsa fut relativement comique. Il leva un sourcil et prit une voix de libertin qui susurre à sa belle:

- Faut-il donc être forcément un mauvais animal pour vivre une soirée de folie? Hahaha! Mais pour ce qui est de l'ange de la mort, ne t'en fais pas...pour le moment il dort...

D'un coup, sa compagne, qui venait de lui confier qu'elle aimait le calme de la pièce et n'avait pas forcément envie d'en sortir, se leva et se mit à déblatérer des répliques connues du Mariage de Figaro.

Jirômaru se mit sur son séant pour la regarder d'un air à la fois réjouit et amusé. Lorsqu'elle termina son jeu d'actrice, le Comte se leva et l'attrapa, une main sur la hanche et l'autre à un poignet pour mimer la valse et la faire tourner.


- "0 femme ! femme ! femme ! nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ? Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse ; à l'instant qu'elle me donne sa parole ; au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide ! et moi, comme un benêt !..."

A son tour, tout en faisant danser Ilsa d'une manière théâtrale qui relevait presque de la tragédie, il se mit à débiter des paroles du Mariage de Figaro, et plus précisément celles de l'Acte V scène 3.

- "Non !!" S'exclama-t-il en levant un bras vers le ciel et en fronçant les sourcils d'un air mauvais. "Non! Monsieur le Comte" Il sourit à Ilsa en se désignant lui-même d'une main avant de secouer doucement sa compagne avec un regard fou. "vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ?"

Soudainement il plaqua la Vampire contre lui et rapprocha son visage du sien à tel point que ses lèvres touchèrent sa joue tandis qu'il citait:

-"Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus"

Il lâcha Ilsa et lui tourna le dos.

-"La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari, quoique je ne le sois qu'à moitié !"

Il tourna sa tête vers Ilsa avec un regard qui signifiait qu'il pensait réellement cette dernière réplique.
Changeant aussitôt de mine pour éviter un conflit inutile dans l'esprit de la Vampire, il mit la paume de ses mains vers le ciel.


- Bien sûr que je vais aller voir cette magnifique pièce! Si c'est avec toi c'est encore mieux!

Il s'assit sur le sofa et croisa les jambes la tête haute. Il semblait requinqué. A croire qu'Ilsa avait trouvé le sujet qui le faisait revivre! Il ferma les yeux comme s'il voulait dormir mais les rouvrit presque aussitôt le regard empli d'une haine soudaine.

- QUI OSE!?

Sans regarder Ilsa, il se leva et posa brusquement une main sur le mur le plus proche tandis que son autre main c'était posée sur sa canne épée qui pendait à son flanc. Dans ses yeux brillèrent deux flammes: celle de la haine et celle de l'inquiétude.

- Je ne saurais tolérer cela...

Le Comte venait de jeter un regard de meurtrier dans le vide.


-Viens. Fit-il à l'intention d'Ilsa.

D'un pas rapide Jirômaru atteignit la porte de la pièce, l'ouvrit et sortit sans la refermer. Il n'avait pas loin à aller, il lui suffit de tourner à gauche deux fois pour rejoindre la pièce qui jouxtait celle qu'il venait de quitter: un deuxième petit bureau.
Sans crier gare, le Vampire ouvrit la porte et s'immobilisa dans son encadrement, droit, grand et imposant tant par sa carrure que par l'aura qu'il dégageait.

Il vit alors que c'était de son hôte dont il désirait ardemment la mort en cet instant. Lui, ce petit jeunot aux longs cheveux roux qui faisait le fier devant Sarah et la touchait...Oui, c'était lui qui avait osé toucher à son joli cou...

Si cet homme n'avait pas été Alexender Von Ravellow, il aurait été tué ce soir de la manière la plus atroce que l'on puisse trouver. Seulement, face à cette perspective, le Comte décida de se calmer et d'entrer sur scène pour jouer...


- Ho! Je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un! Veuillez m'excuser!

Il s'avança un peu et continua:

- Mais!? Ha ça! Par mon sang, si ce n'est pas notre hôte! Bien le bonsoir Monsieur Ravellow! Je n'ai pas encore eu l'occasion de vous parler!

Il jouait parfaitement bien et cela devait être écœurant, voire terrorisant, pour la jeune Spencer qui ne s'attendait certainement pas à voir débarquer son traqueur de cette manière et surtout dans un tel moment.


> Jirômaru Keisuke <

Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Comte_12

Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Fév - 23:59

Sarah laissa son hôte reprendre le petit ustensile avant de le regarder prendre à son tour une bouchée. La jeune femme ne pouvait s’empêcher de rougir au compliment que le châtelet disait a chaque instant. Un sentiment d’allégresse mélanger au effet de l’alcool habitait désormais la chasseuse repoussant au loin ses démons noirs.

L’aristocrate observa sans dérober son regard le jeune sieur Ravellow enlever sa somptueuse cape avant de jeter négligemment le précieux vêtement sur le dossier d’un fauteuil. L’œil brillant et un sourire énigmatique sur les lèvres, le jeune homme contourna lentement son bureau pour venir se poster derrière Sarah qui, toujours assise, tourna légèrement la tête de côté. L’hôte rappela la présence des autres invités qui égaillait leur soirée dans la grande salle de bal. En effet certains d’entre eux avait surement déjà remarqué l’absence prolonger d’Alexender mais il n’était pas rares de le voir s’éclipser ainsi au cours d’une soirée.

S’apprêtant à répondre, la magicienne reteint une exclamation de surprise lorsqu’elle sentit la broche qui retenait ses longs cheveux enlever. Aussitôt une cascade de boucle brune descendirent le long du dos de la jeune femme tandis quelle se redressait sur son siège prête à se retourner. Mais avant qu’elle n’ait pu faire un geste, les mains douce et caressante du sieur Ravellow se fit sentirent sur la peau nue de son cou. Un frisson de bonheur et de détende traversa le corps de la chasseuse tendis que se détendait sous les doigts agile de l’hôte. Les yeux fermés, Sarah écouta Alexender parler. La chasseuse se demandait ce que le jeune homme voulait dire par pluie et violence? Qu’es qui, dans la vie d’un humain normal comme lui, pouvait bien être dérangeant a se point? Changeant de ton, le sieur Ravellow lui demanda de parler un peu d’elle. La magicienne resta silencieuse essayant de se concentré malgré les frissons relaxant que lui procurais le jeune homme.

Soudainement par une mégarde sans doute les doigts du jeune homme s’égarèrent à la base du cou de l’aristocrate et frôlèrent l’espace d’un instant la blessure invisible qui ornait la peau de la chasseuse. Sarah se redressa comme si elle avait été giflée quittant le fauteuil avant de reculer plusieurs pas. Une sensation de brulure traversait le cou de la jeune femme tendis que les yeux soudainement grand elle sentait un danger immédiat. Se tournant vers le jeune sieur Ravellow qui semblait passablement surpris de son attitude la magicienne baissa la tête.


-Veuillez m’excuser... Je suis confuse... je vous prie de m’excuser...

Elle s’approcha de son précieux cavalier avant de lui prendre la main et de la porter contre sa joue, savourant la chaleur qu’elle dégageait tandis que la douleur dans son cou se calmait doucement. Les yeux toujours plongé dans ceux d’Alexender, Sarah s’approcha encore un peu laissant un espace minime entre elle et lui. L’instant semblait encore plus intime et plus priver dans le petit bureau. Immobile, l’aristocrate semblait hésiter à faire quelque chose. Mais, avant qu’elle n’ait pu ce décider son instinct s’alarma et tendis qu’elle s’éloignait d’un pas de son hôte, la porte du bureau s’ouvrit à la volée laissant apparaître dans son cadrage le comte Keï dans toute sa stature et bien sur sa splendeur.

Son aura imposante et ténébreuse se propagea dans la pièce rapidement, glaçant le sang de la jeune femme qui l’instant d’avant c’était échauffer. La chasseuse serra fortement la main d’Alexender puis la lâcha avant de lui lancer un regard chargé d’inquiétude. Étant légèrement en retrait derrière son cavalier, elle se tourna vers le vampire tandis que la douleur à son cou devient plus forte. Les yeux de Sarah exprimait le mécontentement, la colère et de la peur tendis que ceux de son agresseur reflétait une haine dissimuler.

La chasseuse serra les poings prêts à agir si jamais le comte tentait de sen prendre à son cavalier. Bien sur le combat s’avérais inégale des le départ. En effet la jeune femme avait aperçus la longue cane du vampire, celle qui renfermait une lame affuter car bien sur le souvenir de cette arme contre son cou restait dans la mémoire de la magicienne. Se maudissant intérieurement, l’aristocrate s’en voulu de s’être laisser embarquer dans cette mascarade car si Alexender perdait la vie l’unique responsabilité reviendrait a elle. Le comte pour l’instant sembla l’ignorer se concentrant sur l’hôte de la soirée, parfait dans son rôle comme s’il était n’importe qu’elle convive ayant poussé la mauvaise porte. Néanmoins, Sarah avait un long doute et bien sur savait qu’un sentiment de jalousie et de possession était à l’ origine de cette interruption. Laissant le jeune châtelet répondre, l’aristocrate espéra que Jirômaru ne face pas allusion a elle.


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Ilsa Bennet
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Fév - 13:24

A peine Ilsa se fût elle retourné, toute riante, pour croiser le regard du Comte, que celui-ci s’empara d’elle, pour la faire valser. Agréablement surprise, elle se laissa mener, pendant que son compagnon débutait le terrible monologue de Figaro du dernier acte. Le son qui s’écoulait de ses lèvres flottait dans l’air, mêlant rage et peine, trahison. Quel jeu divin ! La Vampire s’y serait presque crue. Elle se sentait dans l’un de ses moments où le temps s’arrête, laissant chaque instant se graver dans sa mémoire séculaire. Jirômaru avait cette capacité inhumaine de pouvoir mimer toute sorte de sentiment, son visage seul aurait pu exprimer ce que les mots disaient si bien, et ce qu’ils étaient incapables de faire comprendre. Elle admirait son ami, charmée par son talent, par cet instant, si bien que quand il la regarda de ce regard fou, elle ressentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Et sa réaction quand il la serra contre lui en élevant la voix l’étonna elle-même : elle tenta de se dérober de son étreinte. Enfin, il la lâcha et d’un mouvement de cape, lui tourna le dos, laissant à la Vampire juste le temps de reprendre conscience qu’il ne faisait que jouer. Ah ! Mais quelle soirée. Le métier de mari, à moitié. Comment ça ? Oh, il allait encore remettre ça sur le tapis. Ils en avaient déjà parlé pourtant, que…
Ses pensées exaspérées n’allèrent pas plus loin, quand il ajouta qu’ils iraient donc voir Le Mariage de Figaro. La jeune femme offrit à Jirômaru son plus beau sourire. Heureuse, elle tournoya vers le sofa sur lequel il venait de prendre place. Mais avant qu’elle ne l’atteigne, il prononça des mots incompréhensibles pour l’entendement de la Vampire. Qu’avait-il soudain ? Elle se tétanisa dans son mouvement, prenant l’allure d’une statue. Le rose de ses joues perdit sa fraîcheur, ne laissant qu’une figure figée à la teinte marmoréenne. Seuls ses yeux suivirent les pas du Comte, qui tâtait les murs, d’un regard emplit de haine, une main déjà prête à dégainer l’épée de sa canne. Ilsa ouvrit son esprit et chercha ce qui avait bien pu toucher de cette manière son ami.
La chasseuse !
Elle ressentait sa présence non loin. Elle n’avait pas l’air d’être seule. Ah ! Encore ce sentiment de possession de la part du Comte ! Nullement rassurée, elle se demanda jusqu’où la colère du Vampire serait capable d’aller. Il la somma de le suivre et à peine eût elle le temps de se tourner vers le couloir qu’elle voyait déjà l’ombre du Comte y disparaître. Soulevant les plis de sa robe, elle sortit et trottina sur les pas furieux de Jirômaru, ne prêtant aucune attention aux quelques regards peu intéressés qui suivaient sa course. Elle se stoppa à quelques mètres du Vampire, qui ouvrit sans gêne une porte, qui donnait sur un bureau. La femme fit quelques pas et se plaça dans l’encoignure de l’ouverture.
La jeune Sarah, accompagnée de Alexender Von Ravellow. Voila qui expliquait tout. Ilsa sourit. Leur hôte ne savait pas dans quel pétrin il venait de se fourrer. Le comportement du Comte changea alors du tout au tout, son aura de colère s’atténua et sa voix mesurée et sans nulle animosité s’adressa aux deux tourtereaux. Il pénétra dans la pièce, la Vampire non loin derrière lui. Elle leur souhaita le bonsoir de façon discrète et se plaça à droite de son compagnon. Son regard amusé, mais nullement moqueur, passait de l’homme aux cheveux de feu, à demoiselle Chasseuse. Si elle avait lu dans ses pensées, elle était certaine qu’elle s’était fait reconnaître. Elle murmura de façon inaudible à l’oreille humaine:


- Quelle situation cocasse.

Intérieurement, elle ressentait deux sentiments contradictoire poindre en son cœur : une appréhension de la réaction de Jirômaru, qui se tenait pour le moment comme un gentleman, et dont elle savait pourtant la haine, qu’elle avait vu grandiloquente dans ses yeux. Mais aussi un plaisir tut que cette situation inopinée allait créer. Elle se demandait ce que la petite Sarah ferait si cela tournait mal, car Monseigneur Ravellow ne devait pas connaître son métier nocturne. Si elle désirait s’éclipser juste après l’entrée du Comte, cela passerait pour un affront. Ah quel délice ! Tout aussi plein de rebondissement qu’une pièce de théâtre.


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Alexender Von Ravellow
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Fév - 21:24

Alexender appréciait avec un calme absolu cette soirée. Lui qui avait prévu de se défouler une fois de plus durant ce bal masqué, il s'avérait qu'en réalité il aspirait à la tranquillité et que Sarah lui avait amené cette dernière et il semblait que l'hôte savourait cela.
Après lui avoir un peu caressé les cheveux et massé le cou malgré le recul normal de sa cavalière, il la laissa prendre sa main pour la poser sur sa peau douce et délicate de jeune femme. L'espace qui les séparait était alors vraiment trop intime pour qu'il ne se passe rien entre eux dans les secondes qui allaient suivre. Alexender sentait déjà le goût sensuel des lèvres de Sarah sur les siennes mais tandis qu'il allait concrétiser cette impression tendre, la porte s'ouvrit avec fracas.
Le Hunter sursauta et se redressa, imposant et prêt à en découdre comme s'il venait d'être attaqué par un Vampire. En soit, c'était presque le cas sauf que le jeune aristocrate ne connaissait absolument pas la nature du fauteur de troubles et qu'il avait tout simplement eu un réflex un peu démesuré en tant que Hunter.
La main sur la garde de son katana, il observa l'homme qui s'avançait maintenant vers lui avec un sourire amical. Aux paroles de l'homme, il se décontracta et lâcha son katana en toute discrétion pour ne pas paraître dangereux ou impoli. Même s'il était sur les nerfs à cause du coup de stress qu'il venait de lui infliger et pour le gâchis de la situation, Alexender s'avança à son tour pour serrer la main de l'homme.


- Ce n'est rien vous ne pouviez pas savoir! Oui je suis bien cet homme-là, fit-il pour répondre à l'interjection de l'homme, Et à qui ais-je l'honneur, Monsieur?

Alexender capta alors qu'il n'était pas arrivé seul. Derrière lui se tenait une femme d'une beauté éblouissante. Il lâcha la main de l'homme, un peu trop ferme à son goût, et fit une courbette devant sa dame avant de lui faire un baise-main dans les formes.

- Hé bien! Il attrapa Sarah par la main et l'avança près de lui avec douceur. Je vous présente Sarah...

Bien sûr, il avait remarqué que sa cavalière s'était fermée à l'arrivée du couple et lui-même ne se sentait pas à l'aise: ils avaient quelque chose qui ne lui revenait pas...peut-être simplement le fait qu'ils aient interrompu un aussi beau moment ou tout simplement parce qu'ils semblaient venir le la haute aristocratie, la plus arrogante de la société...


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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Fév - 15:33

Contre la poitrine de Gaspard, Julia aurait voulu rester toute sa vie. La chaleur que dégageait l'aristocrate, la force virile qui émanait de sa cage thoracique, le parfum rassurant de ses vêtements...tout la réconfortait en cet instant mélancolique. Voilà qui était étrange: source de ses malheurs, Gaspard était en même temps la source de son bonheur.
Un peu calmée, moins haletante, Julia du tout de même lâcher l'aristocrate. Il la rassura avec des mots emplis de douceur et lui demanda de ne pas s'inquiéter pour cet incident: ils en reparleraient plus tard s'ils le désiraient. Pour le moment il fallait se reprendre, Julia avait bien comprit.
Elle laissa son cavalier l'emmener jusqu'au banc qu'elle avait quitté un peu plus tôt et sourit au fond d'elle lorsque le masque de Gaspard tomba près du sien: oui, les masques étaient levés, ils n'avaient plus besoin de se cacher, toute mascarade était maintenant vaine.
Assise sur le banc, Gaspard auprès d'elle, Julia sentait le vent qui s'était levé et frissonnait en toute discrétion.
Gaspard était un gentleman et il savait que faire dans une telle situation. Sans attendre de réponse, il mit sur les épaules de la jeune bourgeoise sa superbe cape rouge et noire.


- Merci...fit Julia d'une voix éteinte par ses précédentes larmes et par sa timidité. Les joues rosies pour les mêmes raisons, elle ramena les deux bords du vêtement sur sa poitrine et apprécia sa douceur. Soudain elle réalisa: Ho! Mais c'est la cape que nous vous avons offerte! Je...Elle baissa la tête. Je suis flattée que vous la portiez...Surtout dans un endroit aussi...aussi animé...

Elle ne savait plus où se mettre. Il était là, tout proche, elle avait sa cape sur les épaules qui la réchauffait agréablement, elle savait que s'ils ne parlaient pas l'instant serait terrible à passer mais elle ne savait pas quoi dire et les évènements l'intimidaient. Réellement heureuse de voir que Gaspard appréciait le cadeau de remerciement qu'elle lui avait amené pour l'histoire de La Phalère, elle sentait en elle ses sentiments se bousculer.
Éprouvait-il quelque chose lui aussi? Ou bien appréciait-il la cape assez pour la porter ainsi? Était-ce pour lui un symbole ou simplement un présent intéressant?
Julia commençait à se dire qu'elle délirait et que ses pensées allaient trop dans le sens qu'elle voulait. Non, bien sur que non...elle rêvait...

Le regard d'abord perdu dans l'herbe assombrie par la nuit, elle observa comme Gaspard la feuille de saule pleureur tomber dans l'eau calme. Une impression l'envahit:


- Vous savez, je me sens un peu comme cette feuille, réussit-elle à dire au bout d'une longue minute qui avait vu les cercles dans l'eau disparaitre, je suis arrivée sans réellement m'en rendre compte, poussée par le vent, et je suis tombée dans l'eau. Je ne voulait pas la remuer...et pourtant...Elle regarda l'aristocrate droit dans les yeux: j'aime l'eau...

Une longue pause suivit cette phrase métaphorique sans que pourtant la jeune femme ne quitte l'homme des yeux. Puis soudain les larmes montèrent à nouveau et elle regarda le sol.

- Vous avez été bon avec moi Monsieur Sorel...Je vous suis très reconnaissante de m'avoir aidée il y a un mois et de m'avoir hébergée lorsque le danger extérieur menaçait. J'ai certainement abusé de votre amabilité et de votre patience et je vous ai déplu...
La voix de Julia sembla se resserrer. Les mains jointes sur sa poitrine, un peu recroquevillée dans la cape de Gaspard, elle continua: Ce soir je vous suis à nouveau désagréable et j'en suis profondément confuse...

Elle baissa encore la tête comme pour cacher ses larmes et ses tremblotements.

- J'espère que vous pardonnerez un jour ma personne et ma condition...

Julia éprouvait soudainement une grande honte à être une bourgeoise au milieu d'aristocrates. Elle était en réalité le jeune grain de riz altéré dans un sachet neuf...


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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Mar - 13:01

Gaspard, qui n’avait cessé de dévorer la bourgeoise des yeux, elle tenait son vêtement sur ses menues épaules, la cape la réchauffait il en était certain. Comme il aurait aimé se réincarner en ce tissu, seulement pour avoir le droit de toucher de cette manière la muse qui égaye ses rêves. L’aristocrate arrêta immédiatement ce flot de pensées irrespectueuses. Qu’avait-il donc à se laisser aller de la sorte ? Julia était prêt de lui ! A la place d’espérer, il n’avait qu’à agir. Mais, toujours ce mais qui s’insinuait dans son esprit codifié…Mais il ne le pouvait, pas encore, il ne pouvait être aussi brusque, manquer de tact pourrait faire de lui un autre homme, l’un de ceux qui ressemblait à de La Phalère. Et ça, il le refusait. Et puis, se serait dépasser les limites, la jeune femme le redoutait certainement, cette éventualité lui fit serrer le cœur, si tel était le cas, elle ne refuserait peut-être pas des avances en ayant peur de son rang, de leur soirée si étrange chez lui, de cette image que les autres avaient de son esprit, de son cœur…Quel idiot ! Le Lycanthrope posa son regard sur les deux masques, histoire d’arrêter de contempler la bourgeoise et inspira une grande goulée d’air pour lui changer les idées.
Julia l’avait remercié pour la cape, il se demanda si c’était par habitude, ou si elle ressentait de la reconnaissance envers son geste. Rien ne pouvait départager ces deux camps. Et puis, cela ne lui apporterait rien. Les yeux de Gaspard se reportèrent sur la jeune femme. Il ne put retenir un sourire à la fois amusé et contrarié : il n’avait nullement voulu qu’elle la reconnaisse, il l’avait justement revêtue ce soir afin que personne ne doute de sa provenance. Efforts inutiles.


- Une si belle cape est faite pour être portée, alors pourquoi pas dans un bal ? L’aristocrate ne pouvait s’empêcher d’avoir un petit sourire aux lèvres. Et puis, je l’aime bien, elle m’est chère…

Ces dernières paroles lui avaient échappées. Quelles idées Julia allait se faire ? Non de Dieu, il se sentait sot ! Il ne savait ce qui l’avait piqué, mais une chose était sure, il n’était plus vraiment lui-même en présence de la demoiselle. Il n’arrivait même plus à taire ses pensées ! Rageant silencieusement, contre lui-même, Gaspard détourna les yeux et fit la moue.
Le silence s’allongea sans qu’ils n’y puissent rien. On ne pouvait pas toujours combler la conversation. Avare de paroles comme il l’était, le bicentenaire n’y voyait pas réellement d’inconvénient, il ne se sentait pas mal à l’aise. Par contre, il se doutait que pour la bourgeoise, être dans un univers supérieur au sien, seule en compagnie d’un homme bien plus vieux, qui l’avait déjà déçue, c’était certainement un moment difficile à passer. Parler n’était pas un remède à tout, mais cela pouvait adoucir les sentiments.
La voix de Julia s’éleva. L’aristocrate regarda le flot de paroles sortir de la bouche de sa partenaire. Celle-ci s’exprima de façon imagée, ce qui troubla le Lycan. Qu’entendait-elle par là ? Leurs yeux se croisèrent, il retint inconsciemment son souffle. J’aime… qui, quoi ? L’eau. Gaspard en fut à la fois soulagé et contrarié. Il ne répondit rien, laissant Julia s’exprimer jusqu’au bout si elle le désirait. Ses phrases lui étaient obscures et pourtant, il sentait qu’elles avaient quelque chose à voir avec leur encontre, ou tout du moins, elles exprimaient ce que Julia ne pouvait dire tout haut.
Les yeux ne quittant pas ceux de la demoiselle. Il réfléchit. Elle devait faire référence à un destin, qui l’avait amenée dans un monde différent du sien, qui devait lui paraître trop vaste. Gaspard trouvait que l’eau était un élément effrayant, on s’y perdait vite, d’ailleurs mourir en sentant l’eau lui déchirer les poumons ne lui donnait nullement envie de s’y noyer. Et pourtant, elle aime l’eau. L’aristocrate trouva ces insinuations bien compliquées. Qu’entendait-elle par là réellement ? De plus, sa dernière réplique avait été accompagnée d’un regard accentué. Il ne savait plus que croire, que penser. Le Lycanthrope redoutait d’avoir comprit de travers, de s’être fourvoyé sur le sens de ces paroles et pourtant, il avait l’impression d’avoir été intiment visé par Julia. Son cœur papillonna, il se sentait rougir et espéra de toute son âme que la nuit noire cacherait ses couleurs. Il se faisait des idées, comme un adolescent qui surprenait les regards des Dames posées sur lui. .
La bourgeoise reprit la parole en détournant les yeux. Gaspard quand à lui ne détacha pas les siens du visage de la jeune femme qui se baissa peu à peu vers le sol. Ce qu’elle dit blessa l’aristocrate autant que l’homme dissimulé derrière cette façade. Elle recherchait le pardon, qui lui avait été accordé il y a longtemps, elle semblait obnubilée par cela. Etait-elle dans sa tête pour savoir si oui ou non elle l’avait déplût ? Elle ne pouvait certainement pas comprendre le feu qui animait son cœur. Elle était aveugle, tout autant que lui l’était pour ses sentiments. Le Lycan remarqua que la voix de sa compagne se faisait moins forte, il se demanda si elle n’avait pas de nouveau les larmes aux yeux. Il était encore confronté à une situation embarrassante, que pouvait-il faire ? Avant d’agir en actes, il devait lui parler. C’était important. Ne pas la laisser ruminer de telles pensées.


- Demoiselle Thanas, comprenez que ma réaction face à De La Phalère était plus que normale, je n’aurai pu vous laisser en de telles mains sans m’en vouloir. Ensuite, ce qui c’est produit dans ma maison, il soupira en levant les yeux au ciel, j’en suis personnellement responsable et vous garder entre mes murs n’avait d’autre but que d’éloigner de vous des créatures nocturnes. Ce soir, c’est une autre affaire… Il laissa sa phrase en suspend. Mais vous devez savoir, et vous en convaincre pour de bon : Si vous m’aviez vraiment importuné, je ne serait pas avec vous en cet instant, est-ce clair ?

Malgré ses paroles plutôt fermes, le ton de sa voix était tout ce qu’il y a de plus doux. Il espérait ne pas avoir été trop dur dans ses mots. La dernière phrase de Julia lui revint en mémoire. Qu’il devait être dur de se retrouver dans un milieu différent du sien. Gaspard reprit la parole, en alliant douceur et compréhension :

- Julia… Prononcer son nom était si enivrant ! Il évita d’y penser. Julia, que diriez vous d’oublier votre rang, le mien et ces inutiles marques de bienséance, pour nous exprimer librement, d’égal à égal ?

Il se garda bien d’approcher plus de la jeune femme, sinon quoi il la prenait dans ses bras, peut-être contre sa volonté. Il se contenta de la regarder de ses yeux d’ambre, terriblement attiré vers elle. Le Lycan espérait qu’elle ne s’offusquerait pas de sa proposition, mais il lui paraissait que la demoiselle était quelqu’un d’ouverte et que sa demande passerait bien. Après tout, il ne demandait rien de bien extraordinaire. Il voulait une certaine égalité entre eux, que Julia perde enfin cet air de soumission. Il était peut-être un aristocrate, mais il n’en était pas moins un homme.
Pendant qu’elle réfléchissait, Gaspard ajouta dans un murmure, plus pour lui-même que pour la demoiselle :


- Se serait reposant de ne pas avoir à faire attention sans cesse de ne pas froisser l’ego des Hommes. Nous sommes tous les même dans le fond. L’aristocrate soupira de nouveau et s’adressa à Julia : Si vous l’acceptez, vous pouvez vous adresser à moi comme on le fait avec un ami proche, dire ce qui vous passe par la tête sans redouter un jugement…

Partager de bons moments, rire ensemble, laisser le silence s’étendre sans en être gêné. Gaspard espérait que se serait un jour possible.


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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Mar - 13:48

Oui, quelle situation cocasse...Sa partenaire avait bien raison de le soulever discrètement à la jeune chasseuse...

Jirômaru serra un peu fortement la main d'Alexender Von Ravellow, son hôte, un instant objet de sa haine avant de le laisser faire un baise-main à Ilsa. Ces humains, pensait-il, n'étaient réellement que des poupées manipulées par elles-mêmes, par les leurs ou par de stupides règles de bienséance. Au fond du Comte grondait une colère sans nom mais, parfait dans son rôle de gentilhomme, il accueillit la présentation de Sarah avec un sourire faussement amical.


- Ho mais je connait cette charmante personne mon cher, fit-il à Alexender tout en prenant doucement la main de Sarah dans la sienne et de déposer un baiser dessus. Pendant sa courbette et son baise-main, il garda ses yeux froids fixés dans ceux de la chasseuse pour bien lui faire comprendre que sa situation était des plus déplaisantes. J'espère que vous vous portez bien depuis notre dernière rencontre ma chère...

Il se redressa soudainement, abandonnant la main de la jeune femme et, à son tour, mis en avant sa compagne en la poussant par la hanche avec délicatesse.

- Je vous présente Mademoiselle Ilsa Bennet, une amie qui m'est très chère...

Il laissa les politesses habituelles s'exécuter puis, dans un élan de fausse sympathie, le Comte prit Alexender par l'épaule pour l'amener jusqu'au bureau tout en montrant la pièce de sa main libre.

- Quelle magnifique demeure vous avez-là, Monsieur Ravellow! On m'avait dit que vous aviez hérité d'une merveille mais je ne m'attendais pas à cela!

Le Vampire lâcha l'homme aux cheveux roux et se posta devant une étagère les mains dans le dos comme pour admirer les milles et unes choses qui y logeaient.

- Oui...C'est une belle demeure...Il toussota (certainement pour paraître plus humain) et reprit sur un ton sec et faussement amusé. Oui...C'est utile de posséder pareils biens lorsque l'on est jeune comme vous. C'est pratique pour organiser ce genre de...réception.

Le Comte fit volt face et s'appuya sur l'étagère en continuant sur un ton plus amical, plus chaleureux mais aussi plus vil, plus sournois lorsqu'on le connaissait.

- Cela doit être dur à entretenir tout de même...! Vous avez des domestiques? Il me semble avoir vu une jolie jeune femme nous accueillir à l'entrée...

Ilsa avait certainement comprit ce qui se tramait à présent dans l'esprit malsain du Comte. D'ailleurs, il lui jeta un regard en coin avant de sourire à Sarah d'une manière à faire froid dans le dos. Il irait loin, très loin pour faire souffrir ce jeune coq et lui apprendre les vraies règles du jeu de ce soir...


> Jirômaru Keisuke <

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Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Mar - 0:25

De la rage, de la haine, de la rancœur et bien sur... de la peur. Que de mélange de sentiment humains qui affligeait la pauvre Sarah a cet instant. En effet sa situation était des plus désastreuses et ne cessait de s’envenimer. Les yeux de la chasseuse ne cessaient de fixer le comte sans pour autant oublier la présence d’Alexender. Que pouvait-elle faire? Ou encore même dire? Sa vie ne tenait qu’à un fil et au moindre geste elle serait précipitée dans le néant. Ce fut la chaleur de la main de son hôte qui sortit la jeune femme de ses macabres réflexions. Tournant brièvement la tête dans sa direction elle revient tranquillement dans le moment présent tandis qu’Alexender la présentait au vampire. Aussitôt que le comte prit la main de la magicienne pour lui faire un baise-main les flammes se mirent à vaciller comme happer par un vent imaginaire tandis qu’une douleur traversait de nouveau le cou blanc de la chasseuse. Comment Jiromaru osait il avouer qu’ils se connaissaient? Était-ce de la jalousie qu’il tentait de susciter chez le jeune sieur Ravellow?

-Les hommes sont bien tous pareil... pensa-t-elle.

Refusant de s’abaisser publiquement devant le comte, Sarah ne répondit pas à sa question préférant rester sur ses gardes. D’ailleurs celui-ci ne s’emblait pas sen soucier puisqu’aussitôt que les présentations avec Ilsa furent faite il attrapa le jeune Alexender par les épaules pour l’attirer plus loin. Les poings de l’aristocrate se serraient instinctivement connaissant la rapidité avec laquelle le vampire pouvait agir. Curieusement le comte jouait habilement son rôle d’humain. Courtois et curieux il posait de nombreuse questions se qui parut étrange aux yeux de la chasseuse. En effet pour avoir connue Jiromaru sous plusieurs coutures elle savait que chacun de ses gestes avait un but précis. Il parla des meubles, du manoir pour ensuite en venir au domestique. Mais quesque les réponses allait apporter? Le comte jeta un regard à Ilsa et a la chasseuse. Aussitôt celle-ci senti des sueurs froides remonter le long de sa colonne vertébrale tandis que ses iris se dilatait comme face a un danger. Oui le danger était là, sous une forme plus sournoise et plus vil...

La magicienne se décida à agir. Un faux sourire sur ses lèvres elle se racla la gorge pour attirer l’attention. Puis s’approchant des deux hommes elle posa doucement sa main contre le bras d’Alexender en esseillant d’ignorer la brulure qui déchirait son cou.


-Sieur Ravellow... Il se fait tard et vous devez encore prononcer votre discours de remerciement a vos inviter avant que ceux-ci ne quitte...

La jeune femme lança à son hôte un regard chargé de mise en garde, le priant silencieusement de quitter la pièce au plus vite. Bien sur il trouverait inconvenable de la laisser seule mais s’il comprenait la gravité que les iris bleu de la chasseuse exprimaient il partirait. Sarah l’entraina près de la porte le pressant légèrement. Arriver sur le seuil elle le regarda lentement en cachant la consternation qui pouvait remplir son regard.

-Je vous rejoindrai plus tard... Je dois d’abord m’entretenir avec... C'est deux...invités...

Tournant la tête, la chasseuse posa son regard dans celui du comte tandis que ses yeux s’agrandissait. Elle venait enfin de saisir la gravité de la situation et le détail qui lui avait échappé. En effet le comte ne c’était pas nommé... et toute ses questions avait un but. La magicienne serra les poings avant de baisser la tête tandis que le sentiment d’avoir été piégé lui faisait monter le rouge au joue. Elle devait rester forte... Jusqu'à ce qu’Alexender soit en sécurité ses a dire loin d’ici. La magicienne releva la tête le visage dénudé de toute expression. Puis étirant lentement ses lèvre en un sourire rassurent elle ajouta d’un ton confiant qu’elle ne serait pas longue. Un mensonge bien évidamment...


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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mar - 16:33

Ses lèvres contre les siennes, une main sur son cou, l'autre le long de sa joue...Il était fort, elle se sentait petite et protégée, elle sentait la chaleur de son visage, la douceur de sa peau...Elle était bien.
Ainsi Julia avait franchit le pas qui semblait infranchissable. Sa robe de dentelle rouge et blanche revenant sur ses jambes repliées, la jeune bourgeoise était penchée sur l'aristocrate et sa bouche ne voulait plus se détacher de la sienne. Les yeux fermés, elle ne pensait plus à rien sauf à lui, Gaspard Sorel...

Quelques minutes plus tôt, elle lui avait déclaré son amour derrière une métaphore. Tandis que l'aristocrate se troublait et ne semblait pas comprendre entièrement ses propos, elle avait relevé la tête et ne quittait plus son visage, ses cheveux de feu, ses yeux d'airain, ses mains, ses épaules...
Il lui dit que la cape qu'elle lui avait offert en remerciement de son aide devant le Fitzrovia lui était chère, "très chère" plus exactement. Devait-elle voir là une réponse de tissu pour sa question d'eau? Ou bien se faisait-elle des idées?

Ensuite, Gaspard la remit sa place. Il venait, dans une infinie bonté et avec une douceur mesurée et ferme, de lui dire qu'il ne fallait pas qu'elle se morfonde à propos de ce qui c'était passé dans son manoir. Il venait de lui faire comprendre qu'il avait été plus gêné que dans un état de colère ce jour là à cause des circonstances et qu'il se sentait plus coupable qu'autre chose. "Je suis personnellement responsable" avait-il dit dans un soupir....
Perturbée, Julia l'entendit ensuite demander à ce qu'ils oublient la bienséance, l'ego, l'étiquette et qu'ils se parlent franchement, d'égal à égal, comme des humains et plus comme des représentants de classes sociales différentes. Cette pensée lui fit peur car c'était à ses yeux comme franchir un interdit ancestral mais au fond, elle ressentait une telle colère face à tout cela et son coeur réclamait tellement une égalité en cet instant qu'elle acquiesça lentement les yeux dans le vide.


- Oui...avait-elle murmuré. Oui...je pense que nous pouvons...

Elle avait approché son visage de Gaspard lentement, ses yeux fixés dans les siens, le regard soudainement assuré mais les lèvres tremblantes: trahison du corps face à l'appréhension.
Sans un mot de plus, sans réellement réfléchir, suivant son instinct, son envie, son amour, elle s'était penchée, ses mains étaient entrées en contact avec lui puis sa bouche avait suivit...


***********

Tout rêve prend fin un jour.
Tout acte s'arrête à un certain moment.
Tout baiser se meurt au bout de quelques longues minutes...

Assise à côté de Gaspard, Julia était un peu sur lui avec son flanc droit et surtout, elle le tenait serré dans ses bras au niveau de la taille. Sa petite tête brune parfaitement coiffée, perlée et organisée, reposait tranquillement sur son torse tandis que la cape qui recouvrait ses épaules gisait paresseusement sur le banc près d'elle. Comme les sentiments de la jeune bourgeoise, elle avait glissé et l'avait dévoilé à l'aristocrate.
Julia frissonna et, une fois la cape remise sur ses épaules, elle se leva, laissant Gaspard, et la serra contre elle en lui tournant le dos.


- Je ne sais pas ce que vous pensez de moi, Gaspard...Mais sachez que de mon côté je ne trouve rien à vous reprocher et que de ce fait je n'ai aucun grief contre vous.

Elle se retourna et lui sourit:

- Je rentre à l'intérieur...il fait un peu froid ici bien que l'endroit soit joli l'heure tardive et la saison ne sont pas à notre avantage.
...M'accompagnerez-vous?


La réponse à cette question scellerait certainement la relation qui commençait à s'être établie.


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Alexender Von Ravellow
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mar - 21:32

Après avoir présenté comme il se devait sa jolie cavalière, il regarda l'arrivant lui faire un baise-main dans les formes. Sarah semblait nerveuse. Ses regards, son attitude tendue...
Ainsi ils se connaissaient...? Une mauvaise chose apparemment, ou bien un passé commun à présent révolu...il n'en savait rien.

L'homme se mit alors à le complimenter sur son chatelet, les lieux, la taille et la magnificence de la demeure. Alexender se contenta de garder un sourire amitieux et de le suivre du regard tandis qu'il se promenait dans la pièce. Le ton que l'homme dont la blancheur de ses cheveux très longs l'intriguait ne lui plaisait pas. Il semblait qu'il se moquait de lui plutôt que de réellement trouver de l'intérêt vis à vis de son héritage.
Comme s'il le plaignait à présent, il lui demanda s'il avait des domestiques. Apparemment c'était une question plus rhétorique qu'autre chose puisqu'il semblait être parfaitement au courant, comme tous les invités, que la jeune femme à l'accueil en faisait partit. Oui...c'était une simple question de courtoisie...ou de curiosité quelques peu déplacée...

Alors qu'Alexender allait lui répondre qu'il avait seulement deux domestiques à temps plein, Suzanne et Marguerite, deux jolies jeunes femmes qu'il appréciait particulièrement, Sarah intervint d'une manière étrange.


- Mais...Je ne pense pas que les invités se soucient de moi vous savez...dit-il tout en se laissant néanmoins conduire vers la porte lentement.

Le Hunter avait saisit dans les yeux de la jeune femme une mise en garde, une pressante alerte qu'elle lui envoyait. Il y discerna également une farouche détermination comme si elle savait parfaitement ce qu'elle voulait en cet instant. Etait-ce une discussion ardue de couple? Ou bien autre chose de plus grave? Une lutte de pouvoir dans le domaine aristocrate? Un lien de parenté? D'ailleurs il ne savait même pas le nom de l'homme tout comme il ignorait celui de Sarah!

Arrivé prêt de la porte qui était ouverte sur le couloir, il ne su que faire. Devait-il laisser ces trois invités seuls régler leurs problème et aller voir ailleurs ce qu'il se passait? Ou bien devait-il au contraire rester pour alléger l'atmosphère et appeler au calme?
Que ce passait-il réellement? Il ne savait pas, mais se retrouver écarté ainsi ne lui plaisait pas du tout!


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Gaspard de Sorel
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Mar - 21:54

Gaspard leva les yeux vers la jeune femme vêtue de rouge et blanc qui était assise à ses côtés, elle semblait accepter sa proposition, aussi insensée et peu coutumière, de se considérer comme des êtres humains avant de voir toutes les différences qui les séparaient. Il se retint difficilement de sourire, c’était inespéré. Il avait dit ça sans trop y croire. Et pourtant... Il sentait monter en lui des espoirs qu’il avait si longtemps tue, de peur de se voir à nouveau déçu et blessé, comme par le passé. Et pour tellement d’autres raisons encore. Il renonçait à cette paix mélodramatique dans laquelle il baignait jusqu’au cou, pour se jeter à l’eau, sans assurance d’un retour possible. Parce qu’après tout, même si on le désire, on ne peut jamais retourner en arrière.
Les yeux du Lycan, incandescent de tant d’émotions, étaient fixés dans la glace bleue des prunelles de sa douce et charmante compagne. Il le voyait, il le sentait, elle s’approchait de lui. Lui-même ne restait pas statique, très lentement, leurs visages se rapprochaient et les yeux de l’homme ne quittant pas ceux de la demoiselle. Il sentait son odeur divinement parfumée, ses célestes mains posées sur lui, ses propres mains n’avaient pu s’empêcher de voler jusqu’à elle. L’une posée sur sa taille, la seconde encore indécise, qui se déposa dans une caresse brûlante à la naissance de son épaule, quand leurs lèvres entrèrent en contact. Il attira Julia contre lui, les paupières à demi closes, se délectant de ce baiser encore innocent. C’était bien plus qu’il n’aurait pu espérer, ainsi ce n’était pas lui qui avait accomplit le premier pas, mais cette menue bourgeoise dont il s’était entiché. Il n’avait pas réellement comprit son allusion à l’eau qu’elle avait plus tôt formulée, maintenant il ne pouvait plus se tromper. Oh non. Mais au diable les réflexions. Seule Julia importait.
Leur échange amoureux se poursuivit, emplit de ces nouvelles douceurs qui font tourner la tête aux amants. Gaspard sentait son cœur marteler sa poitrine, bel et bien vivant, il baignait dans un moment pailleté de bonheur si rare et cher à ses pensées. C’était comme parvenir à tenir pour vrai, sans avoir osé réellement l’espérer, un rêve brumeux dont la signification vous échappe, tout en sachant que vous y étiez au mieux. Il savait maintenant que son avenir avait une raison d’être, il n’était plus si seul, il avait retrouvé une présence avec qui partager une partie de sa vie.
Combien de temps étaient-ils restés là à s’embrasser ? Il n’aurait pu le dire. Tendrement, il mit fin à leur baiser, il enlaça sa dulcinée et frôla de ses lèvres son front. Le Lycan soupira de bonheur. Finalement, Julia après un frisson se revêtit de sa cape et se leva, lui tournant le dos. Il la contempla, se demandant à quoi elle pouvait bien penser avec toutes les émotions qu’elle avait du essuyer en cette soirée. Peut-être avait-elle des regrets ? Du chagrin ? Elle pouvait tout aussi bien être contente, sur un petit nuage, ou ne rien ressentir de tout cela… Il n’en savait rien et après tout, c’était mieux ainsi, il avait déjà beaucoup à penser lui-même, bien qu’il essaye de s’empêcher de voir au-delà de cette nuit. On n’est jamais trop prudent.
La voix de Julia résonna dans l’air frais, elle se retourna vers l’aristocrate, qui n’avait cessé de la dévorer du regard et qui se fit plus discret en l’ayant face à lui. Il lui sourit en retour et se leva, devant elle il lui dit :


- Loin de moi se trouve l’envie de penser du mal de votre personne… Bien au contraire. Je veux, je l’exigerais si j’en avais le pouvoir, votre bonheur. Il se pencha et déposa de nouveau un baiser sur son front. Rentrons Julia.

L’aristocrate s’éloigna de quelques pas, ramassa leurs masques et présenta le sien à sa compagne, avant de remettre le sien en place. Il lui présenta ensuite son bras et tous deux se dirigèrent serrés l’un à l’autre vers le château, abandonnant derrière eux la paix nocturne et les fleurs aux senteurs enivrantes, pour les quatre murs d’une pièce chaude et résonnante de rires. Gaspard n’avait pas particulièrement envie de se retrouver au sein de toute cette communauté où bouillonnait le sang ivre d’alcools et délices.

- Je préférerais que nous soyons dans un endroit plus calme si vous n’y voyez aucun inconvénient, dit il à l’oreille de la jeune femme.

Ensemble, ils se dirigèrent donc vers les vastes couloirs du châtelet. L’aristocrate sentait ses membres se réchauffer, peut-être trop d’ailleurs. Le sourire au lèvres, il s’en souciait bien peu, trop occupé à échanger quelques paroles avec la demoiselle qu’il menait.
Au détour d’un couloir, il aperçut une personne qui lui était familière. D’un mouvement de tête, il la montra à Julia, en murmurant :


- Alexender, quelle coïncidence.

Sans presser le pas, il parvint à sa hauteur, se demandant s’il devait lui faire sa fête maintenant ou en privé. Il se garda bien de commencer sur l’heure, en voyant le visage troublé de son ami. Lui-même fronça les sourcils et regarda dans le bureau. Il vit une jeune jolie demoiselle près d’Alexender, dont le flair pour trouver des femmes de grande beauté avait encore fait ses preuves. Plus loin, il remarqua Mlle Bennet, une de ses ancienne connaissance accompagnée d’un homme dont il avait déjà entendu parler et dont le titre lui revint, le Comte Keï, personnage Londonien important, il avait un grand pouvoir politique auprès de la reine. Mais ne s’intéressant pas plus à la vie aristocratique, Gaspard n’en savait pas réellement plus. Comme à son habitude, il n’ouvrit pas la bouche pour leur souhaiter le bonsoir, se contentant seulement d’un signe de tête à chacun, accompagné d’un léger sourire pour les deux jeunes femmes.
Avec un clin d’œil il lâchât Julia et posa soudainement ses deux mains sur les épaules du Hunter, qu’il pressa avec force. Un sourire moitié idiot se dessina sur son visage plus rayonnant qu’à l’accoutumée.


- C’est pas le tout mon ami, mais tu m’avais promis de danser avec moi ! Il pouffa. Et tu ne t’en tireras pas comme la dernière fois, pas d’excuse valable, rien, pas même une nouvelle conquête…

Gai luron, Gaspard désirait à la fois faire rire Alexender, mais aussi détendre l’atmosphère qu’il trouvait lourde pour une si belle soirée.

- J’aurais aussi quelques reproches à te faire sur les cachotteries coquines que tu me fais, trouve toi une femme à la place d’en chercher pour les autres !


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Alexender Von Ravellow
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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mar - 22:10

Alors qu'Alexender venait de décider qu'il allait tenir tête à Sarah pour reprendre pied dans le petit bureau, éviter que ses invités ne se disputent et surtout rester avec elle encore un peu; il entendit des pas arriver à un rythme normal. Par réflexe, il tourna la tête dans le couloir pour voir qui venait ainsi à nouveau les déranger. Il ouvrit les yeux de surprise en voyant Gaspard accompagné de Julia à son bras. Gaspard? Non pas lui! Pas en cet instant!
Le Hunter jeta un regard en biais à Sarah avant de reporter son attention sur son ami et la bourgeoise qui arrivèrent à sa hauteur.


- Ha...Gaspard! Oui! Héhé, fit-il à la fois gêné et amusé, quelle coïncidence!

Au fond, Alexender se demanda si le Lycan s'était réellement retrouvé là par hasard tandis qu'il cherchait un coin paisible pour "discuter" avec Julia ou bien s'il ne l'avait pas cherché un peu partout après avoir découvert le joli minois de la jeune femme qui se cachait derrière ce masque pourpre.
Gaspard salua d'un signe Sarah et le couple d'arrivants avant de l'empoigner "amicalement" par les épaules pour "l'emmener danser". Ne sachant plus que faire, Alexender jeta un regard à l'homme aux cheveux blancs pour lui signifier qu'il n'y pouvait pas grand chose puis n'eut pas le temps de saluer courtoisement sa belle partenaire ni Sarah.


- Haha...Je ne vois pas de quoi tu parles mon ami...Oui Gaspard...Je...Tu ne veux pas qu'on mette cela à plus tard? Tu as cette jolie demoiselle pour t'accompagner...Tu ne peux vraiment pas te passer de moi?

Tout ce qu'il réussi à dire, tout en étant entraîné par Gaspard dans le couloir, ce fut ces quelques mots destinés à Sarah:

- J'espère vous revoir...!

Au bout du couloir, il se débattit un peu pour que Gaspard lâche prise et le regarda d'un air pressant tout en le suivant:

- Ils vont s'étriper! Je te préviens, dit-il en pointant un doigt accusateur mais amusé sur le Lycan, je te préviens que s'ils tachent mon tapis c'est toi qui nettoiera! Il leva les mains au ciel et fit tragiquement en rabaissant le tout avec sa tête vers le sol: Haa! Tout est foutu! Tu me parles de me trouver une femme et voilà que tu m'enlève des bras la plus belle de tous les temps! Sans vouloir vous offenser Julia...

En cet instant, Alexender eu une montée d'adrénaline et évita à tous prix le regard de son ami. S'il n'avait pas encore découvert l'identité de Julia, il espérait de tout son coeur n'avoir pas été entendu. Par contre, si, comme il le pensait, le Lycan avait prit connaissance de la chose, il venait de le relancer sur le sujet de manière maladroite...
Se maudissant lui-même, il tenta de noyer sa dernière phrase dans un flot de paroles:


- Vous les connaissez les deux personnes qui étaient avec moi en plus de ma superbe muse? Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de leur demander leur nom! Quel idiot je fais! Hé mince alors! J'ai oublié ma cape dans le bureau! Bon ce n'est pas grave personne ne me la prendra...et puis je suis chez moi!

Alexender, en chemise à jabot blanche à semi dissimulée derrière un veston noir brodé d'entrelacs d'or, remit correctement en place son masque au nez un peu pointu avant de regarder son arrière train.

- Ha! Forcément! Maladie!!

Le Hunter venait de se rendre compte que sans sa cape, son Bloody Rose était clairement visible. Le pistolet dépassait de son pantalon noir et la chaine flottait le long de sa cuisse jusqu'à la première poche du même vêtement.

- Je ne peux pas me promener avec ça comme ça! fit-il réellement gêné par son arme. Le Katana passe encore mais ça...

Il décrocha la chaine de son pantalon et prit en main le Bloody Rose.

- Que vais-je en faire...?

S'il avait su en cet instant qu'il venait de laisser Sarah seule avec deux Vampires, il aurait sans doute trouvé très rapidement une fonction utile à cette arme...


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MessageSujet: Re: Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] Un bal masqué des plus attendus [Aristocrates + Julia] [27/09/41] - Page 2 Icon_minitime

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