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Sur le fil du désespoir, une lueur d'espoir [28/06/42] [Van-Michael-Katherine]

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Michael Nadasdy
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Michael Nadasdy
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Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate - Duc de Somogy
Emploi/loisirs : Hunter - Majordome au service de la Comtesse Thornes
Age : 432 ans
Age (apparence) : 33 ans
Proie(s) : Vampires, Loups-Garous, Assassins, Créatures immondes et surnaturelles
Entité n°2 : Puma noir - Kura
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Sur le fil du désespoir, une lueur d'espoir [28/06/42] [Van-Michael-Katherine] Empty
MessageSujet: Sur le fil du désespoir, une lueur d'espoir [28/06/42] [Van-Michael-Katherine] Sur le fil du désespoir, une lueur d'espoir [28/06/42] [Van-Michael-Katherine] Icon_minitimeLun 21 Oct - 14:01




Sur le fil du désespoir,

une lueur d'espoir


Van Collins, Michael Nadasdy
et Katherine Thornes


 
Les usines s’éveillaient en même temps que s’ouvraient les volets. Quelques bonnes femmes jetaient des cailloux aux fenêtres des ouvriers afin de les réveiller puis rentraient chez elle préparer un semblant de petit déjeuner. Les cochers préparaient leur compagnon pour la journée, l’échangeaient avec un autre s’il était épuisé de la veille ou bien nettoyaient leur fiacre avec un tissu humide. Tout autour de Liam et Michael, la ville s’éveillait. Les tanneurs avaient ouvert leur atelier et les gérants de café installaient leur terrasse. Michael esquissa un sourire à la vue des chaises nettoyées sommairement et des tables usées sur lesquels les cafés n’allaient pas tardés à être déposés.

Tout en marchant, Michael caressait de ses doigts le bout de papier que lui avait tendu le médecin. Il n’y avait pas inscrit son adresse. Apparemment, il ne restait jamais au même endroit suffisamment longtemps pour que cela soit utile de le faire. Il lui avait cependant écrit celle d’un bordel. Michael était déjà passé devant, il avait admiré la devanture avec un petit pincement au cœur pour toutes les femmes qui se trouvaient à l’intérieur mais n’en avait jamais franchi le palier. Ce n’était pas le genre de lieu qu’un homme comme lui fréquentait. Il n’avait, par ailleurs, aucune frustration de ce côté-là. Il entretenait une liaison des plus délicieuses avec sa jeune protégée et pour rien au monde il n’aurait échangé ses étreintes avec celles d’une inconnue. Et puis, il fallait le dire, Michael était un homme timide et droit. Tenir dans ses bras une étrangère lui semblait bien inconcevable à moins qu’il s’agisse d’un cas d’extrême urgence. Il avait jeté un petit regard interloqué au médecin. Van était-il de ces hommes-là à fréquenter les prostituées ou bien y allait-il pour un but strictement professionnel ? Ne voulant pas paraître impoli et intrusif, Michael avait accepté l’adresse et promis qu’il n’en abuserait pas. Néanmoins, les mots qu’employèrent Liam lui firent plaisir. Il lui faisait confiance et c’était une belle preuve d’amitié. Il avait alors souri doucement. Lui aussi, il lui faisait terriblement confiance pour le mener jusqu’à Katherine.

*********

Michael avait foi en lui. Liam était quelqu’un de bien et les mots qu’il avait prononcés à son égard renforçaient ses certitudes. Avec beaucoup de pudeur et d’anxiété dans la voix, le Hongrois s’était confié sur l’état de la Comtesse. Liam ne connaissait pas encore ses activités de Hunters et il évita ainsi de dévoiler les raisons des tourments de son actrice mais il avait besoin de son aide, de son expertise et peut-être de ses mots pour sortir Katherine de ce gouffre sans fin. Van avait posé sa main sur son bras et Michael avait relevé les yeux vers lui. La douleur se lisait dans son regard et le trahissait terriblement. Qu’il aurait aimé être plus fort ! Mais il avait failli perdre celle qui avait redonné un sens à sa vie éternelle. Celle pour qui il donnera sa vie et celle de tous les hommes s’il le fallait. Celle pour laquelle il brûlerait le monde entier si cela pouvait lui rendre le sourire. S’il n’y était pour rien à son désarroi ? Il n’en savait rien. Les pensées de Katherine étaient parfois insondables et il se mettait souvent à songer qu’il avait sa part de culpabilité là-dedans. Après tout, n’avait-elle pas toujours navigué dans la dépression depuis qu’elle était à ses côtés ? Mais à ce propos, avait-elle déjà vécu seule .. ? Le cœur serré, il avait hoché la tête et souffla :

- Je fais ce que je peux, mais ce que je peux n’est pas suffisant…

La sollicitude de Liam lui réchauffait le cœur. C’était décidément quelqu’un d’extraordinaire pour l’écouter ainsi et tenter de le réconforter. Il lui avait assuré qu’il était là pour elle dans ses pires moments et que c’était ce qui comptait. Il lui avait également soufflé que Katherine n’avait peut-être pas la réelle volonté d’en finir mais qu’elle appelait à l’aide et que toute la nuance était là. Mais Michael se décomposait. Comment aurait-il pu l’aider si elle avait réussi son coup ? S’il l’avait retrouvé morte dans sa chambre ? Puis le médecin accepta de le suivre. Une vaue d’espoir l’envahit. Liam était prêt à l’ausculter. D’un regard triste mais avec un petit sourire qui se voulait rassurant, Michael répondit :

- Je ne lui en laisserai pas le choix. Elle a besoin d’aide et je ne la laisserai pas sombrer à nouveau… Sa gorge se noua un quelque peu tandis qu’il continua : Non, il n’y aura que nous. Je suis sa seule famille, Liam… Les choses auraient sûrement été différentes autrement…

Les traits marqués par l’inquiétude et la fatigue, Michael s’était finalement éclairé un peu. Liam allait le suivre, il allait l’aider. Il espérait sincèrement qu’il ne le faisait pas se déplacer pour rien et que ses mots sauraient tirer Katherine de sa torpeur.

********

Leurs pas les menèrent jusqu’au parc jouxtant la propriété de la demoiselle. Encore un peu trop tôt pour y croiser des promeneurs élégants, le changement de cadre était cependant certain et Liam jurait un peu dans tout ce beau décor. Les buissons étaient taillés, les fleurs harmonieuses étaient disposées de part et d’autre de l’allée centrale. Les arbres, fidèles témoins du passé, offraient de l’ombre aux passants les après-midis ensoleillés. Il était évident qu’ils étaient là dans un des quartiers les plus chics de la capitale. Inquiet qu’il puisse se sentir hors norme, Michael hésita à lui proposer son manteau mis se ravisa. Il ne voulait pas le peiner. Aussi, pressa-t-il le pas pour ne pas l’indisposer outre mesure.

Ils arrivèrent finalement devant le portail richement ouvragé de la demeure. Le majordome sortit une clé en métal et la glissa dans la serrure. Clic ! D’une main, le portail s’ouvrit. Le jardinier au loin qui s’affairait autour des abricotiers releva la tête. Il sembla plisser les yeux pour reconnaître les intrus, fit un signe de la main en reconnaissant Michael puis retourna à ses occupations. Décidément, en ce moment, la demeure Thornes accueillait d’étranges personnages. Où était passé le terrible rouquin qui rôdait autour de la demoiselle ? Oh, s’il avait été son père, il aurait rossé ce petit impertinent de mille coups de bâtons ! Quelle éducation !

Michael se tourna vers son compagnon qui le suivait depuis près d’une heure et avec lequel il discutait d’une chose et l’autre et présenta la demeure d’un geste de la main :

- Nous y sommes. C’est un bel endroit n’est-ce pas ? Dommage que le climat londonien ne soit pas favorable aux longues promenades. Nous avons eu de la chance de ne pas nous prendre la pluie. Regardez ces nuages qui menacent…

Avec une petite grimace, le Hongrois grimpa les marches puis poussa la lourde porte d’entrée en bois. Là, l’intérieur se dévoila aux yeux du médecin. Une véritable galerie d’art ! Les plafonds étaient ornés de moulures, de peintures et de dorures qui capturaient allègrement les premiers rayons de soleil. Les murs, envahis de tableaux, sculptures et mobiliers richissimes dénotaient de la très grande aisance de cette famille mais à y regarder de plus près… Tout était ancien et sûrement transmis de génération en génération.  Michael tendit une main et souffla :

- Vous pouvez laisser vos effets personnels ici. Personne n’y touchera.


Attendant son accord, il récupéra au moins la cape qu’il pendit au porte-manteau puis marcha avec lui dans les nombreuses pièces. Il lui présenta rapidement quelques pièces afin qu’il puisse se repérer puis s’arrêta devant une porte fermée. Là, le jeune homme toqua et demanda silencieusement au médecin de patienter quelques instants dans l’encadrement.
Lui, il se glissa dans la pièce sombre. Les volets étaient encore fermés et les rideaux tirés. D’une main habile, il alluma la lampe de la table de chevet puis s’assit sur le lit. Katherine dormait encore à poings fermés. Recroquevillée sur elle-même, les couvertures l’avaient envahi. Elle grelotait de froid alors que l’été commençait à pointer réellement le bout de son nez. Dos à la porte, ses yeux étaient clôts et sa bouche déformé en une grimace de malaise. Ses rêves ne semblaient pas aussi doux qu’il le lui avait souhaité. A côté, la place avait été délaissé par Michael. Gentiment, il se pencha au-dessus d’elle et posa une main sur son bras. Il murmura alors tout bas en caressant sa peau.

- Katherine… Katherine ma douce…


La jeune femme esquissa un petit geste, sortant tout juste de sa torpeur. Elle murmura quelque chose d’incompréhensible, même pour Michael et conserva les yeux fermés. C’était typique d’elle. Quand elle était dans cette état, elle refusait généralement de se lever, de se coiffer, de s’habiller voire même de prendre un bain. Elle n’aimait pas la lumière, restait calfeutrée dans le noir et si possible sous une montagne de draps. Alors, pour tenter doucement de la ramener au monde des vivants, Michael passa son bras entièrement au-dessus d’elle et l’enlaça comme il avait coutume de le faire. Son visage se perdit dans son cou, qu’il baisa à plusieurs reprises, sur sa joue qu’il parsema encore de baisers. Il la pressa contre lui et continua à détailler ainsi sa mâchoire puis son oreille disponible. Tout contre elle, il murmura de belles douceurs, des mots d’amour et d’affection qu’il n’avait pas honte de prononcer devant Liam. Après tout il tenait à elle plus qu’à sa dignité, à son orgueil ou même à sa propre vie. Sa main trouva la sienne et il souffla :

- S’il te plaît… J’ai fait venir un médecin, c’est un ami…


Katherine secoua la tête et se remit à pleurer doucement dans ses bras. Les larmes qui coulaient étaient silencieuses mais elles lui brisaient le cœur.

- Dis-lui de partir… Supplia-t-elle d’une voix enrouée.

Michael secoua la tête et la fit se retourner doucement vers lui. Là, il baisa son front avec une infinie douceur et répliqua :

- Fais-moi plaisir… Juste une fois… je veux être sûr que tu iras mieux.

Mais la demoiselle secoua la tête et posa ses mains sur son visage pour se cacher. Derrière Michael elle pouvait apercevoir la silhouette du professionnel. Elle ne voulait pas qu’on la voit dans cet état. Le Lycanthrope ne l’entendit pas de cette oreille et souffla :

- Je ne te laisse pas le choix, Katherine. C’est important. Il lui fit relever le menton. Je ne laisserai pas quelqu’un que j’aime dans la souffrance et sans aide. Ça dure depuis trop longtemps. J’ai failli te perdre… Avoue-t-il en retenant ses larmes.

Il sortit alors un mouchoir de sa poche et recueillit les perles salées de la demoiselle. Celle-ci se cacha encore un peu, se retourna pour ne pas le regarder puis s’immobilisa. Finalement Michael se leva et se dirigea vers son ami. Son visage était crispé. C’était difficile de la faire changer d’avis et il n’avait pas envie de la forcer. Alors qu’il allait proposer du temps en attendant qu’elle soit dans de meilleures disposition, la voix de la Huntresse s’éleva dans la pièce :

- C’est d’accord…

Elle prit appui sur ses mains, se redressa comme elle le put. Le visage toujours baissé et faiblement éclairé par la lueur de la bougie, elle arrangea sa coiffure emmêlée par la nuit jusqu’à ce que ses belles boucles retombent autour de son visage puis elle tourna la tête pour parler au médecin. En le voyant, la jeune femme se mit à rougir puis écarquilla les yeux.

- Liam.. ?
Made by Neon Demon


Crédit image : « Old Shepherd’s Chief Mourner » Edwin Henry Landseer.


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