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Aylith Byatis - Corbeau

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AuteurMessage
Aylith Byatis
Membre de l'Ombre
Aylith Byatis
Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 09/03/2016
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Petite Bourgeoisie
Emploi/loisirs : Marchande d'informations
Age : 377 ans
Age (apparence) : Une vingtaine d'années
Entité n°2 : Istasha, un corbeau curieux et discret, au plumage noir de jais
Aylith Byatis - Corbeau Empty
MessageSujet: Aylith Byatis - Corbeau Aylith Byatis - Corbeau Icon_minitimeMer 9 Mar - 22:48



Aylith Byatis




~ La guerre ne couronne pas la cause juste, seulement celle qui lui survit ~



Fiche d'identité




Prénom: Aylith
Nom: Byatis
Surnom: Aucun
Sexe: Féminin
Âge réel: 377 ans – Née en 1466
Âge d'apparence: 20-25 ans
Origine: Ce qu’on appellera plus tard la baie du Saint Laurent
Classe sociale: Petite bourgeoisie
Emploi: Informatrice




Race: LYCANTHROPE



Première entité:
Sans surprise, ma première entité sœur est une louve. C’est le cas pour tous les lycanthropes, et je ne fais pas exceptions à la règle, bien que j’eus parfois aimé que ce soit le cas. Le pelage gris et les yeux ambres, Kaja, car c’est son nom, est à peu près de la même taille que ses autres congénères. Elle n’est pas véritablement plus forte ou plus rapide que ces derniers, mais son âge l’a rendue sage, rusée, et elle sait se faire craindre. Les muscles autrefois impressionnants qui se discernaient sous sa peau ont laissé la place à un physique plus fin, longiligne, qui n’est pas exactement à son avantage en combat… Mais nous évitons le plus souvent les confrontations physiques, comme vous le comprendrez plus tard.
Nous n’avons pas toujours été en bon termes toutes les deux. Elle fut impulsive et sauvage dans sa jeunesse, alors que j’ai toujours été quelqu’un de calme et posé. Le conflit a perduré un temps, nous handicapant toutes les deux, mais c’est de l’histoire ancienne. La fougue de ses premières années a laissé la place à toute la roublardise dont est capable une telle créature. Vicieuse, sournoise et amorale, elle est bien loin d’avoir perdu le goût du sang, mais a trouvé des moyens plus aisés de s’en procurer.
De nous trois, elle a toujours été la combattante, celle qui prenait le dessus lorsqu’une bisbille dégénérait, ou qu’il fallait faire preuve d’une poigne de fer pour régler un problème urgent. Je ne l’ai pas toujours appréciée, mais force est de reconnaître qu’elle sait se faire entendre lorsqu’il le faut. Les siècles passés côte à côte lui ont également appris à me faire confiance le reste du temps, et que la voie de la violence n’était pas toujours la meilleure.
Finalement, nous avons appris à cohabiter, tant bien que mal. Nos points de vue diffèrent bien souvent, et nous pouvons passer des heures à débattre sans arriver à un résultat concret, mais toute animosité a disparu entre nous. La seule chose que nous avons besoin de savoir, c’est que nous possédons toutes deux nos propres spécificités, et qu’il nous faut les utiliser au mieux pour survivre.


Deuxième entité:
Ma seconde entité est un Corbeau. Bien moins impulsive que la première, elle a longtemps été ma favorite, avant que je comprenne que cela était futile. Son nom est Istasha, et elle ne diffère guère des autres volatiles de son espèce. D’environ 60cm de long pour 130 cm d’envergure, elle n’impressionne guère par son physique, mais la symbolique prêtée à son espèce par les humains pendant des siècles en fait un oiseau lugubre, et de mauvais augure. Si on ne voit que très rarement un corbeau seul, Istasha n’apprécie guère la compagnie des siens qu’elle trouve stupide, comparés aux humains qui la passionnent. Enfin, son pelage noir de jais lui permet de se fondre dans les recoins les plus sombres de Londres sans se faire repérer, un atout bien pratique lorsqu’il s’agit d’apprendre un secret ou deux.
Son caractère, lui, n’a pas exactement changé avec l’âge. Elle a toujours été un volatile discret, observateur, et passionné par le monde qui l’entourait. Ses expériences l’ont toutefois rendue cynique et pessimiste, toujours prompte à envisager le pire des scénarii, et à me le faire remarquer d’un ton narquois. Elle est également calculatrice et a bien du mal à comprendre le concept de bien et de mal, mais ça c’est quelque chose que notre trio partage. Si je devais me prononcer, je dirais qu’elle est la plus retorse de nous trois, et probablement également la plus maligne, mais elle rechigne à s’investir dans quelque projet que ce soit, une tâche que moi et Kaja menons donc à bien, parfois sous ses critiques moqueuses, et parfois aidées de conseils avisés.
Elle a toujours été la plus manipulatrice, s’amusant de jouer avec les destinées des humains, se jouant d’eux comme on apprendrait à un chiot à faire le beau. Je pense qu’elle s’amuse véritablement lorsqu’elle tire les ficelles depuis les ombres, en observant ensuite les conséquences de ses actes, qui sont bien souvent de très mauvais goût, mais cela, je n’en ai cure. Elle est notre cerveau du crime, à la mémoire impressionnante, et sachant toujours où frapper pour que cela fasse mal.
Je m’entends très bien avec Istasha. D’abord parce que, comme moi, elle est calme, portée sur la réflexion, et planifie toujours avec précaution ses actions. Ensuite parce qu’elle est un interlocuteur passionnant, apprenant de tout tous les jours, et capable de me raconter des histoires dont je ne me souviens même plus. Si j’ai eu des problèmes avec Kaja, alors Istasha était ma confidente, ma partenaire, et mon soutien. Aujourd’hui nous cohabitons toutes les trois en paix, malgré ses paroles mordantes et bien souvent ponctuées d’images pour le moins crues, elle est le dard de la réalité qui revient nous piquer lorsque nous nous prenons à trop rêver.



Description physique



Taille: Un mètre cinquante-six
Poids: Aux alentours des cinquante kilos
Yeux: Bleus en tant qu'humaine - Jaunes incandescents en tant qu'hybride louve
Cheveux: Noirs de jais – Relativement longs – Légèrement bouclés

Description détaillée: Je ne fais pas mon âge. C’est une évidence absolue, puisqu’à presque quatre-cents ans, je devrais représenter un petit tas de poussière pour coller à la biologie humaine. Encore que, peut-être qu’un squelette en mauvais état se rapprocherait mieux de la réalité, je ne suis pas experte croque-mort. Mon physique, pourtant, est celui d’une jeune femme d’une vingtaine d’année, peut-être à peine mariée, et qui se frotte au grand méchant monde pour la toute première fois. Une apparence trompeuse, comme la plupart. La seule chose trahissant la supercherie est probablement mon regard, froid et perçant, mais seule une poignée de personnes remarquent cela. Les non-humains, sans doute, et peut-être également les hunters habitués aux tours de passe-passe.
Mon physique juvénile me rend également d’apparence fragile. Ce qui est finalement beaucoup moins trompeur cette fois-ci, puisque je n’ai pas une constitution particulièrement robuste, ni une force surhumaine. Toutefois, à l’âge des armes à feu, cela importe peu. Ce qui est véritablement crucial, c’est la rapidité. Une qualité que je possède, sans le moindre doute. Je suis également agile, et passablement acrobate à mes heures perdues. Des années passées à me battre pour ma survie m’ont également rendue endurante, et peu réceptive aux appels de Morphée lorsque cela est nécessaire. Je n’ai pas la condition physique d’un guerrier ou d’un sportif, mais disons que je peux encore me défendre, lorsque le besoin s’en fait sentir.

Ma chevelure noire et mes yeux bleus contrastent également avec la pâleur relative de mon teint. Comment cela se fait-il me direz-vous, sachant que je suis née dans une famille de ce qu’ils appellent des « Indiens » ? La réponse est finalement assez simple. Je suis née à proximité du cercle polaire, et j’ai passé une bonne partie de ma vie dans des régions aussi glaciales que dénuées de soleil, ce qui a peu à peu détruit toute trace du teint hâlé que l’on attendrait de quelqu’un ayant mes origines. Il faut dire que ma tribu a toujours vécu dans ce genre d’endroit également, depuis aussi loin qu’ils ne s’en souviennent, ce qui les a également rendu plus blanc que leurs congénères, mais c’est une anecdote de peu d’importance finalement.
Pour conclure cette brève description, je suis relativement petite. Certains diront courte sur patte, mais laissez-les donc parler, je n’en ai que faire. Ces mêmes personnes diront que c’est un inconvénient ridicule, mais ce n’est pas ainsi que je vois les choses. Être de petite taille vous aide à accomplir quelque chose que j’affectionne tout particulièrement : passer inaperçue. Je ne suis pas quelqu’un qui se dévoile au grand jour de son plein gré, et je n’apprécie guère d’attirer l’attention, aussi pour pouvoir me fondre dans la foule ou me faufiler dans une ruelle exiguë, j’apprécie particulièrement les cartes que m’a distribué mère nature.


Vêtements: Autant le dire tout de suite : je ne suis guère une passionnée de mode. La plupart du temps, je m’habille principalement avec ce qui me tombe sous la main, ou avec ce qui est le plus pratique pour ce que je m’apprête à faire. Il faut donc comprendre que, si j’ai le choix, je préfèrerais toujours une tenue simple sans fioriture à une robe lourde et encombrante. Toutefois, qu’il faille jouer les bandits de grand chemin ou la petite bourgeoise tenant à se montrer élégante, je suis également capable de trouver le costume approprié pour le rôle.
Lorsque j’en ai le loisir donc, je choisis des tenues simples, voire simplistes, mais qui me laissent totalement libre de mes mouvements. A savoir des ensembles de cuir noir ou marron lorsque je me prépare à faire une expédition nocturne pouvant tourner du mauvais côté de la loi, et où je pourrais avoir besoin de disparaître rapidement. Si au contraire mon unique but est de me promener incognito, alors je leur préfèrerais des tenues simples de toiles, faites avec du tissu de bonne qualité. Vous comprendrez que, même si je souhaite me faire passer pour un membre du petit peuple, j’ai fini par apprécier un peu de confort au quotidien, et il faut bien admettre que les pantalons en toile de jute sont passablement… Irritants. Dans tous les sens du terme.
Lorsque qu’au contraire je fais une apparence publique, face à des personnes me connaissant ou attendant un certain standing de la part de leur interlocuteur, alors je revêts mes plus beaux atours, aussi peu pratiques soient-ils.  De la robe de soie colorée et parsemée de dentelle au chapeau orné de moult ornements le rendant plus lourd que l’ensemble du reste de ma tenue, je sais m’habiller correctement, c’est simplement quelque chose que j’abhorre. J’évite toutefois autant que possible les robes à crinoline, quitte à faire vieux jeux, mais je déteste tout simplement sortir avec un tel poids harnaché à mon corps, sans autre raison qu’une certaine vanité partagée par la haute société.


Particularités: L’une de mes grandes passion dans la vie est de passer inaperçue, aussi il est normal que je ne comporte que très peu de signes particuliers permettant de m’identifier sans doute possible. En réalité, un seul me vient à l’esprit : le bas de mon dos est couvert par deux gigantesques ailes noires, de corbeau vous l’aurez deviné. Bien évidemment, ce ne sont pas de véritables ailes, mais un tatouage, fait par mon ancienne tribu. Assez distinctif, n’est-ce pas ? Encore faudrait-il pouvoir le voir, un privilège qui n’est pas donné à beaucoup.  





Caractère



En public: Si vous voulez parler de moi en public, cette conversation risque d’être particulièrement courte, notamment parce que je n’apprécie guère d’apparaître en public, tout simplement. Je ne suis pas quelqu’un de très sociable, si cela ne vous était pas déjà évident, aussi mes apparitions ont tendance à être aussi brèves que discrètes. Mais, admettons que je décide d’accorder mon temps à une personne de manière désintéressée et pour une période de temps étendue, voilà, à peu près, comment cela pourrait se passer.

La première chose à imaginer, c’est que la personne en question ne tente pas de fuir après quelques minutes, car je ne suis pas la personne la plus agréable avec laquelle discuter. Il vous faudra donc pardonner ma froideur, mon cynisme et le tranchant de mes mots, car c’est ainsi que je suis, et je n’apprécie guère de devoir jouer la comédie pour quiconque. A nouveau, imaginons que j’y sois forcée par des circonstances exceptionnelles, alors, bien qu’en tentant d’éviter les discussions prolongées autant que je le puisse, je ne suis toutefois pas dépourvue de toute politesse. Je suis capable de me tenir en société, qu’importe mon interlocuteur. Je saurais échanger des niaiseries avec un Lord, tout comme partager les ragots avec un soulard au coin d’une taverne… Mais ne comptez pas sur moi pour me livrer à cette personne, quelles que soient les circonstances.
La seconde chose, c’est que mon interlocuteur devra s’y connaître à propos du sujet qu’il a décidé d’aborder. Je ne supporte pas l’ignorance, les idées préconçues ou les boniments si la conversation se fait sérieuse. Prouvez-moi votre culture et votre intellect, et je vous respecterais, ce qui donnera probablement lieu à un échange pour le moins mémorable, qui pourra s’étendre des heures. Je suis une passionnée. De quoi, me direz-vous ? Eh bien de tout. J’acquiers toute la connaissance que l’on me présente, comme une éponge assimile l’eau. Alors, quel que soit le thème de notre discussion, j’y mettrais tout mon cœur, tant que cela ne devient pas personnel bien sûr. Au contraire, lancez une banalité sur la pluie et le beau temps, la politique ou l’histoire sans être capable de soutenir votre point de vue… La suite vous laissera meurtri. Je n’ai que peu d’attentions pour les personnes qui m’énervent, et celles qui ont le plus tendance à soulever ce côté de ma personnalité sont les ignorants. J’ai la langue acérée, mais pas gratuitement… Simplement, si vous tenez vraiment à me parler, alors il faudra vous conformer à mes standards.

Dernière possibilité : notre conversation n’en est pas véritablement une. Ou, tout au moins, elle intervient au milieu de circonstances moins plaisantes que l’intérieur d’un bouge ou le salon de lecture d’un noble. Que ce soit pour les affaires, parce que vous souhaitez me tuer ou simplement me dérober ma bourse, alors sachez que je n’aurais pas ma langue dans ma poche. Si je suis capable de me retenir en présence de quelqu’un de respectable (à nouveau, selon mes standards), je n’ai que peu d’intérêt à rester muette face à une personne à laquelle je n’accorde aucune importance, ou qui m’irrite simplement. Mes répliques seront cinglantes, blessantes, et si vous souhaitez rivaliser d’esprit, alors je m’en donnerais à cœur joie, mais cela a tendance à rapidement devenir insultant, ne vous y méprenez pas. Reste que, de l’ironie à l’attaque personnelle, je saurais vous donner ce pour quoi vous êtes venu, et je ne vous rembourserai pas si vous en êtes mécontent.


En tant que Lycanthrope: Mon caractère en public diffère foncièrement de celui que j’ai en tant que Lycanthrope. La principale raison à cela est que je n’ai plus à me retrouver « en public », justement. Ma nature me permet de disposer d’interlocuteurs qui me sont bien plus chers que de simples humains. Je n’ai pas besoin de prendre des gants ou jouer de faux semblants lorsque je souhaite discuter avec Kaja ou Istasha, il me suffit d’entamer la conversation pour que celle-ci se fasse à cœur ouvert. Pas de mensonge, pas d’apparences trompeuses et pas de sourire forcé, un avantage gigantesque si vous voulez mon avis.
Un état de fait qui est sans doute dû aux siècles passées côte à côte, à partager un même corps la plupart du temps. Car oui, je ne suis pas le genre de lycanthrope qui laisse ses entités animales dormir pendant qu’il vaque à ses occupations, et ne les appelle que lorsqu’il a besoin d’elles. Ce serait particulièrement malvenu, de mon point de vue. Non, j’ai toujours vécu avec la louve et le corbeau à mes côtés, et nous avons désormais suffisamment d’expérience pour travailler ensemble à résoudre tout problème qui pourrait se mettre en travers de notre chemin. Bien sûr, cela ne veut pas dire s’épargner les critiques, et elles s’en donnent à cœur joie lorsqu’elles ne sont pas d’accord avec mes décisions, mais c’est quelque chose que je fais également lorsque je laisse les rênes à l’une d’entre elles, aussi il me serait difficile de leur en vouloir.

Nos différents ne sont toutefois que rarement importants. En effet, l’âge nous a toutes rendues sages, mais également rusées, prudentes et sournoises. Nous évitons le combat autant que possible, car cela n’est que rarement la manière la plus efficace de faire les choses, mais si confrontation il doit y avoir, alors Kaja s’en chargera rapidement, froidement, et efficacement. Nous ne prenons pas de plaisir dans la souffrance des autres, mais nous n’avons que peu d’intérêt pour leur existence, aussi si terminer une vie nous rend la vie plus facile, nous savons quoi faire. Mes entités animales partagent également ma curiosité maladive, aussi nous sommes capables de tout faire pour en apprendre plus sur un sujet qui nous intéresse. Istasha est d’ailleurs probablement la pire de nous trois, elle pourrait rester des heures perchée sur une branche simplement pour observer les humains qui passent, s’imprégner de leurs habitudes, comprendre leur vie quotidienne et chercher ce qui leur passe par la tête. Un loisir auquel je m’adonne également volontiers par ailleurs, mais rarement de manière aussi désintéressée que ma compagnonne ailée.
Si chaque membre de notre trio avait un rôle, alors ils seraient les suivants : Kaja souhaite régulièrement intervenir dans la vie des humains afin d’assurer que nos intérêts personnels seront protégés, qu’importe le prix. Une noble intention, mais qui implique de se retrouver au centre de l’attention de manière trop régulière à mon goût. Istasha, quant à elle, préfère observer le déroulement des choses, afin de les influencer de manière particulièrement subtile pour que nous puissions toujours retomber sur nos pattes. Cela implique que du bon peut ressortir de chaque problème qui nous fait face, mais pas forcément de la façon dont nous nous y attendions au départ, ce qui rend notre cheminement particulièrement imprévisible. Un peu trop à mon goût. Quant à moi, je suis d’une certaine façon entre les deux points de vue. La première étape de chaque problème est de rassembler autant d’informations que possible sur celui-ci, afin de le régler de la manière la plus efficace possible. Par la suite, il suffit d’agir de manière discrète afin de le régler, sans jamais attirer l’attention sur nous, quitte à faire quelques victimes. J’ai, assez logiquement, pris le rôle d’arbitre dans notre groupe, aussi nous nous adaptons à chaque situation en fonction de celle-ci, et de la solution qui lui convient le mieux selon l’avis de la majorité.  


Loisirs: On vous dira que je suis affamée de savoir, et c’est certainement vrai, aussi la plupart de mes loisirs impliquent l’information, d’une manière ou d’une autre. J’apprécie ainsi de passer du temps dans une bibliothèque, ou dans une salle de conférence à écouter un expert parler d’un sujet donné. Je suis également friande des visites au musée, mais j’ai déjà visité la plupart de ceux que l’on peut trouver à Londres. Enfin, si aucune de ces activité ne m’intéresse à un moment donné, je me contente de laisser Istasha prendre les rênes, afin d’observer à ses côtés la vie quotidienne des Londoniens.

Religion: Je ne suis pas adepte d’une religion en particulier, car il n’y a aucun moyen de savoir laquelle est la bonne. Reste que j’ai étudié la quasi-totalité d’entre elles, et que si une preuve venait soutenir un dogme en particulier, alors je serais prête à me convertir à celui-ci. On peut donc me considérer comme agnostique.

Qualités: Difficile d’énumérer mes qualités sans passer pour une femme vaniteuse, mais puisque vous me posez la question, autant essayer d’y répondre de manière efficace.
Je suis, de mon point de vue, relativement intelligente. Ma longue existence m’a également appris la sagesse et la ruse, autant qu’elle m’a enseigné à éviter la violence autant que faire se peut. Je dispose de connaissances pharaoniques sur un nombre de sujets aussi divers que passionnants, mais cela ne m’a pas rendue orgueilleuse pour autant, tout juste cela a-t-il aiguisé mon sens de l’observation. Enfin, je suis minutieuse, précise et appliquée, je n’apprécie guère l’à peu près.
Du côté des qualités physiques, je suis rapide et agile, mais je ne me sers qu’assez rarement de mon corps d’une manière où ces capacités seraient utiles, aussi vous pouvez le garder dans un coin de votre tête, mais il n’est pas sûr que ce genre de connaissances là aient une quelconque utilité de manière immédiate.

Défauts: A nouveau, faire la liste de mes défauts risque d’être difficile, car personne n’est tout à fait prêt à admettre toutes ses failles, même après avoir vécu des siècles.
Disons donc que je ne suis pas quelqu’un de très sociable : le contact humain m’irrite de manière particulièrement rapide, et je l’évite la plupart du temps pour ce genre de raisons. On me considère également sans foi ni loi, bien que j’ai certains principes (la liste reste toutefois assez courte). Je n’accorde mon respect ou mon attention qu’à certaines personnes soigneusement choisies, aussi si vous voulez être capable d’apprécier ma compagnie, il faudra prouver que vous le désirez vraiment… Et que vous en êtes digne. Enfin, j’ai une propension certaine à développer des obsessions irrationnelles sur un nombre de sujets… Particulièrement élevé, ce qui n’est pas si surprenant que cela, quand on sait à quel point je suis curieuse.
Du côté du physique, on peut notamment dire que je n’ai pas une constitution particulièrement robuste (comprendre j’ai la résistance physique d’un gamin de quatre ans), et que ma force ferait peine à voir si le public savait que j’étais une lycanthrope. J’ai également développé une certaine addiction pour l’opium ces dernières années, ce qui est objectivement un défaut, mais je vis plutôt bien avec.




Background



Résumé: La première partie de mon existence est, sans surprise, la plus calme. Je suis née par un froid jour d’hiver sur les rives de ce que vous appelez Saint-Laurent, au sein d’une tribu mêlant pacifiquement Lycanthrope et humains.
Sans surprise, mon premier siècle d’existence fut relativement calme, les membres de mon entourage m’éduquant rapidement aux réalités du monde auquel nous faisions face. Ma longévité surprenante fit de moi la guide spirituelle de la tribu, tandis que je délaissais la tâche de véritable chef à d’autres.
Tout changea avec l’arrivée des colons Européens sur notre lieu de résidence. Beaucoup voulaient se battre, mais le chef du village décida qu’il lui fallait protéger les siens, et décida que nous devions partir vers l’ouest pour échapper à ces étrangers conquérants. Je n’étais pas d’accord, représentant pour ma part une faction souhaitant plutôt commercer et apprendre de ces nouveaux arrivants, mais nous étions trop minoritaires pour peser dans la balance.
Les presque deux siècles qui suivirent furent partagés entre la vie calme d’une tribu dans le grand nord, et une fuite éperdue vers l’ouest pour échapper aux Français. Mon influence, forte dans les premiers temps de mon institution en tant que guide spirituel, faiblit peu à peu à cause de mon refus presque systématique de cautionner des actions trop brutales. Les chefs successif s’en servirent pour m’évincer peu à peu du pouvoir, et je restais une entité distincte du reste de la tribu, sujet d’une certaine admiration, mais sans avoir véritablement voix au chapitre. Seule une poignée de mes congénères vinrent chercher ma sagesse, mais c’est une bien maigre consolation.

Notre constante fuite prit toutefois fin dans les années 1740, lorsque, adossés à l’océan, nous furent surpris par les colons Russes qui venaient à leur tour coloniser notre terre natale. Plus question de fuir, il fallait s’en accommoder… C’est tout au moins ce que la tribu pensait. Pour ma part, frustrée d’être constamment méprisée, je m’éclipsais un soir pour ne jamais revenir. J’allais découvrir le monde, à quasiment trois cent ans.
J’embarquais avec les Russes lors de leur retour en Asie, et apprenait les bases de ce langage avant d’échapper à leur surveillance pour reprendre ma vie en main. Je commençais par aller au sud, fuyant les terres inhospitalières de la Sibérie, pour atterrir en fin de compte en Chine, qui fut ma première introduction à une culture étrangère. Après avoir passé presque vingt ans dans les provinces nordiques de ce pays, je reprenais ma route pour l’ouest, rejoignant à nouveau les terres Russe pour m’initier à la culture Européenne. Je vivais ainsi, entre 1760 et 1780 (environ), entre Moscou et Saint Petersburg, m’émerveillant de l’empire de Catherine II et des merveilles qu’il recelait. Le fait que je ne vieillissais pas me força toutefois à continuer mon chemin vers l’ouest, d’abord à Königsberg pendant une petite décennie, puis Varsovie et Prague pour cinq an chacune.
A l’aube du 19ème siècle, je déménageais à nouveau pour Berlin, capitale de la Prusse naissante. J’y assistais, aux premières loges, à la conquête Napoléonienne, puis à la chute de l’Empereur devant le géant de l’Est qui m’avait hébergé par le passé. Ce fut à cette époque que je fis à nouveau mes bagages, pour venir les poser à Paris, ville lumière et centre culturel Européen incontesté. Ce fut un séjour passionnant, dans un pays meurtri mais faisant toujours trembler ses voisins. J’y restais une vingtaine d’année supplémentaire avant de me rendre à la dernière étape de mon tour du monde : Londres. Capitale de l’Empire sur lequel jamais le soleil ne se couche, je me passionnais pour son histoire, et tout ce qu’elle avait à raconter. Une passion que je transformais finalement en métier, m’associant avec les petites gens pour former une gigantesque toile d’information au centre de laquelle je recueillais tout ce qu’il y avait à savoir sur la métropole… Une position que j’occupe encore aujourd’hui.


Education
- La musique: Très honnêtement je n’ai que peu d’intérêt pour la musique, ou l’art de manière plus général d’ailleurs, aussi c’est l’un des rares sujet où l’on peut me qualifier d’ignorante. Je ne crache toutefois pas sur certaines créations (j’ai une certaine affection pour la 7ème de Beethoven par exemple).
- Les sciences: Je suis passionnée par le monde qui m’entoure, et ça n’est pas un secret, ce qui veut dire que j’ai un intérêt tout particulier pour les sciences : je ne suis peut-être pas une grande théoricienne de celles-ci, mais bon courage si vous souhaitez me poser une colle à leur sujet.
- L'Alchimie: Je viens de vous dire que j’étais passionnée par les règles qui régissent l’univers, que pensez-vous donc qu’est mon opinion sur une matière qui permet de les tordre, voire de les ignorer ?  A nouveau, mes connaissances en alchimie sont parfaitement colossales, mais je ne pratique moi-même que très rarement.
- Les langues: Ce sont des outils de communication rien de plus, et j’avoue n’avoir guère d’intérêt pour elles, tout comme je ne comprends pas les personnes se passionnant pour les langues mortes (si ce n’est le latin, pour des raisons évidentes). Je parle couramment de nombreuses langues : Chinois, Russe, Polonais, Allemand, Français, et bien évidemment Anglais. Je ne parlerais pas ici de ma langue natale, car celle-ci a pour ainsi dire disparu, et les chances que je la pratique à nouveau sont infimes. Enfin, je comprends le latin.

Histoire: Cette catégorie se trouvera dans un deuxième post puisque je manque de place.






En société



Famille: Les membres de ma famille sont pour la plupart morts ou disparus, bon courage si vous avez pour projet de retrouver mes proches donc.

Ennemis: Personne en particulier à l’instant présent. Le fait que je vende des informations relativement sensibles de manière régulière m’a toutefois attiré l’inimitié de Scotland Yard, mais encore faudrait-il qu’ils arrivent à monter un dossier convainquant contre moi.

Alliés: Là non plus, je ne me suis pas fait beaucoup d’amis. Kaja et Istasha sont évidemment des réponses logiques, mais au-delà de cela ? Pas grand-chose. Je m’entends relativement bien avec mes camarades lycanthropes en général je suppose. Enfin, certaines organisations aux occupations légalement discutables se sont entichées de moi grâce à mon efficacité, mais de là à les avoir de mon côté lors d’un affrontement… C’est peut-être un peu tiré par les cheveux.

Situation: Mon rapport aux créatures de la nuit n’est pas véritablement différent de celui que j’entretiens avec les humains : ils m’intéressent, mais je ne suis pas prête d’en faire mes amis. Les lycanthropes peuvent faire des alliés de circonstance, mais les vampires et les loups garous sont trop dangereux pour que je les côtoie de manière trop poussée.




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure: Je vis dans une petite maison de Bloomsbury, élégante mais modeste car je n’ai qu’assez peu d’intérêt dans les gigantesques manoirs vides et sinistres qui plaisent tant aux nobles et autres bourgeois souhaitant se donner des airs de Lords. Elle est composée de trois étages différents, le rez-de-chaussée étant réservé à la cuisine et aux tâches ménagères, tandis que le premier étage est occupé par un salon de lecture et une bibliothèque renfermant mes livres préférés, ainsi qu’une poignée d’invention nouvelles, et passablement étranges pour l’œil inexpérimenté. Je dors pour ma part au sommet de la bâtisse dans une chambre simple équipée de manière spartiate, et le plus souvent enterrée sous des ouvrages divers.

Endroits les plus fréquentés: Je n’ai pas choisi Bloomsbury par hasard : c’est dans ses rues que je préfère passer mon temps libre, notamment à cause de l’université toute proche qui attire une foule d’étudiants passionnés autant que d’experts du monde qui nous entoure, tout ça sans compter sur la bibliothèque à proximité, les rassemblements d’artiste, et une flopée d’autres qualités que je ne saurais-vous conter ici.
Lorsque je travaille en revanche, je visite tous les quartiers de Londres ou presque. Mes oreilles se trouvent de Whitehall à Whitechapel, et les informations ne se rassemblent pas toutes seules. Je travaille avec tous les méprisés de la société, du majordome invisible au mendiant dont la vue heurte vos rétines, je discute avec tous, et cela veut dire être capable de se déplacer, tout le temps… Une bonne chose que j’ai des ailes, donc.




But(s)



Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement ambitieux pour être parfaitement honnête, je ne cherche pas le pouvoir ou la richesse, car ce sont seulement des commodités qui me permettent d’avancer plus aisément vers mon véritable but : la connaissance. Je suis assoiffée de connaissance, insatiable même, et si je ne sais pas véritablement dans quelle direction je souhaite faire aller ma vie, j’en profite pour en apprendre autant que faire se peut sur le monde qui nous entoure. Un endroit fascinant, mais trop facilement ignoré… Et en fin de compte tellement mystérieux !




Armes et équipement



Armes: Bien que n’étant pas particulièrement belliqueuse, il faut bien se rendre compte que la Londres de nos jours n’est pas la ville la plus sûre d’Europe, loin s’en faut. Je possède donc une poignée d’armes différentes, que je n’utilise que de manière défensive ou presque. En premier lieu, une petite dague que je garde dissimulée dans les replis de mes vêtements la plupart du temps, ou qui se trouve parfois attachée à ma cuisse.
Je possède également un pistolet à percussion assez basique finalement, acheté dans une boutique quand je vivais encore à Paris. Il n'est certes pas tout à fait nouveau, mais puisque j'en prend soin régulièrement, il fonctionne encore parfaitement. Il est d'ailleurs particulièrement adapté à l'utilisation que je fais des armes à feu: purement défensive, un coup suffit bien souvent à faire fuir ma cible... Ou à l'abattre. S'il est, la plupart du temps, chargé avec une bille de plomb standard, je transporte toujours quelques projectiles d'argent dans ma poire à munitions.

Objets personnels: Je ne suis pas véritablement le genre de personne qui attache de l’importance aux objets de la vie de tous les jours, tout au moins d’un point de vue sentimental… Si ce n’est les livres, que j’apprécie au plus haut point. Si vous omettez donc les objets que tout le monde possède et le nombre d’ouvrage qui envahissent ma maison, je ne pense pas avoir d’objet attirant particulièrement l’attention.




Pouvoirs


- Parole organique: Les Lycanthropes sont de manière générale très proches de la nature, cependant certains ont réussit à apprendre à communiquer avec tout ce qui est organique, c'est-à dire les animaux mais aussi les plantes et les arbres!
Inconvénients: La nature est difficile à comprendre malgré tout et elle refuse souvent de répondre, même aux Lycan.

- Longévité : Les Lycanthropes vieillissent comme les Humains. Cependant, certains ont trouvé, à travers le monde des esprits, un moyen de vivre des siècles...
Inconvénients: Aucun, si ce n'est la fatigue de vivre qui rend le Lycan parfois très mélancolique.

- Voyageur mémoriel: Maintenir un contact physique prolongé avec une personne peut me permettre de revivre un moment de sa vie depuis son point de vue, de manière accéléré (Une seconde dans le temps réel en vaut cent dans la vision). Je peux également utiliser ce même pouvoir sur moi-même.
Inconvénients: Le premier inconvénient, et pas des moindres, c’est qu’il faut savoir quoi chercher : je ne peux pas me lancer au hasard, ou avoir une description approximative de l’évènement pour le trouver, il me faut la date, et une heure approximative. Ensuite, plonger dans le corps d’un autre puis en revenir est particulièrement déstabilisant, car les sens de l’identité et du passage du temps sont particulièrement altérés pendant une poignée de minute après utilisation.

- Nexus littéraire: Entrer en contact, ne serait-ce que pour une poignée de seconde, avec un objet contenant des informations écrites me permet de les absorber, de manière instantanée, un peu comme une éponge, qu’importe si le support est abimé ou non. Dans le cas d’un livre, par exemple, j’aurais l’impression d’avoir lu tout son contenu, et pourrait vous le réciter à la virgule près.
Inconvénients: L’objet en question doit être rédigé dans une langue que je comprends parfaitement, et nécessite une concentration absolue sur celui-ci lorsque j’utilise le pouvoir. Une fois cette utilisation passée, ma vue se trouble brutalement, me rendant pratiquement aveugle pendant une poignée de seconde, avant que ma vision ne revienne progressivement dans les minutes suivant l’acte. Une utilisation ponctuelle n’aura pas d’effets supplémentaires, mais si je répète l’opération peu de temps après (comme j’aime à le faire dans une bibliothèque par exemple), cela devient très vite fatigant. Enfin, absorber ne veut pas dire comprendre : pour les ouvrages les plus simples, ça n’est pas un problème, mais pour des œuvres plus complexes, comme des traités scientifiques par exemple, il me faudra me reconcentrer sur mes souvenirs pour saisir le sens de ce que j’ai ingurgité.




Questions IRL



Comment avez-vous découvert le forum?: Un ami me l’a présenté (Red’maw si l’on veut être précis)

Votre niveau de RP?: Plutôt bon je dirais, mais ça c’est à vous d’en juger o/





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Aylith Byatis
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MessageSujet: Re: Aylith Byatis - Corbeau Aylith Byatis - Corbeau Icon_minitimeMer 9 Mar - 22:48



Aylith Byatis




~ La violence est l'arme des faibles ~


Histoire détaillée





Histoire: On ne peut pas dire que je sois née de la dernière pluie. En réalité, à presque quatre cents ans, j’ai vu le jour à une époque où l’existence de peuples au-delà des océans était perçue comme tout simplement impossible. Imaginez-vous, un monde sans l’influence Européenne ? J’avais presque cent ans lorsque nous avons rencontré les premiers colons, c’est dire.
Les anciennes légendes parlaient pourtant déjà d’un peuple venu d’au-delà des mers, plusieurs siècles auparavant… Mais il était difficile de savoir s’il fallait leur accorder du crédit ou non, le récit s’étant fondu dans les croyances de mes compatriotes au point qu’il était impossible de les séparer d’un récit mythologique.

Sur les berges d’un fleuve d’Amérique du nord je suis donc née, par un jour de février glacial, dans une tribu de ceux que vous appelez, avec mépris, les Indiens. Mon enfance fut simple, et étant une jeune fille calme et posée, je fus initiée à l’art de la cueillette et de l’herboristerie par ma famille, afin d’aider notre peuple à survivre. Mon père était chasseur, tandis que ma mère fut mon professeur. Ils eurent ensemble deux autres enfants, une petite sœur qui ne vit pas son troisième printemps à cause de la maladie, et un petit frère qui suivit les traces de notre paternel avec enthousiasme.
Le temps que je ne passais pas à aider aux tâches quotidiennes de la tribu, je le passais auprès de notre Chamane, un Lycanthrope, qui tenta de m’enseigner bien des choses. Je buvais ses paroles comme une assoiffée viderait une bouteille d’eau après un long périple dans le désert, mais certaines d’entre elles eurent plus d’impact que d’autres. Il m’enseigna le spiritualisme, et la façon dont le monde des esprits fonctionnait (bien que je ne fusse pas encore consciente de faire partie de la même espèce que lui), ce qui me passionnait… Mais d’autres concepts me passèrent bien au-dessus de la tête : je ne suis même capable de me souvenir de sa définition du bien et du mal. Après tout, pour une gamine, ce qui est bon est ce qui bénéficie au clan, et ce qui ne l’est pas… Eh bien c’est tout le reste. Une façon de penser qui me façonna en tant que personne, nourrissant l’individualisme que je développais peu à peu.

Je découvris finalement l’existence de mes formes animales peu avant mon vingtième anniversaire, lors d’un jour comme les autres… En apparence. Alors que je ramassais des baies sur l’une des collines qui surplombait le village, je fus attaquée par un ours qui devait sans doute penser que je m’approchais un peu trop de sa tanière. Je savais quoi faire dans ce genre de situations : grimper à l’arbre le plus proche. Je me lançais donc prestement à l’assaut d’un grand chêne, me perchant sur une branche en apparence solide, à une bonne dizaine de mètres du sol. L’animal s’attaqua brutalement au tronc, mais l’arbre centenaire était bien trop solide pour être abattu ainsi. Pour ma part, j’observais avec amusement cette vaine tentative jusqu’à ce que la branche sous moi décide que j’étais trop lourde pour elle.
Le craquement retentissant me figea, alors que je sentais la gravité reprendre soudainement ses droits, et m’attirer inexorablement vers le sol à une vitesse vertigineuse. Et, encore, s’il n’y avait eu que cela… Mais le carnivore vit soudain son dîner plonger vers lui, sans défense, et j’aurais presque pu voir ses yeux briller de contentement. Mais, alors que je ne me trouvais qu’à quelques dizaine de centimètres de la bête, quelque chose se passa. Je pris soudainement mon envol, portée par deux ailes noires comme la nuit. Quelques secondes à peine après être tombée de mon perchoir, je dépassais celui-ci en m’élançant vers le ciel, portée par le battement régulier des deux appendices que je ne possédais pas jusqu’alors. Et je ne contrôlais rien. Une fois la cime des arbres dépassée, mon corps se stabilisa dans les airs, me laissant le temps de reprendre mes esprits.
Ca n’était pas mon corps. Les sensations étaient fondamentalement différentes de celles dont j’avais l’habitude, et je n’étais pas maîtresse de mes mouvements… Une expérience pour le moins surprenante. C’était mon premier contact avec mes entités animales… Et quel premier contact ! La première chose que j’entendis fut un claquement de langue désapprobateur, avant de faire connaissance avec Istasha, puis Kaja.

Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que je n’étais finalement pas une Humaine. J’avais le don de la Lycanthropie. Le soir même, je retournais voir le Chaman pour lui annoncer la nouvelle, et celle-ci fut bientôt connue par toute la tribu. J’essayais toujours de m’y faire pour ma part. Les années suivantes furent des années de découverte, où je me confrontais à un aspect de ma vie que je n’avais jamais envisagé jusqu’à présent. Je découvrais ma capacité à communiquer avec la nature dans un premier temps, puis ma longévité bien plus tard, en me rendant compte que je ne prenais pas une ride malgré le passage des années.
Je devins la Chamane de la tribu à l’aube de mes cinquante ans, quelques années après que mes deux parents se soient éteints. Mon âge m’apporta, doucement, la sagesse, et mes conseils étaient écoutés de tous… Mais je me sentais pourtant incroyablement seule. Mon frère finit par mourir lui aussi, après avoir vécu une vie bien remplie, et ce fut à ce moment-là que je me rendis véritablement compte de ce que ce don impliquait. C’était une malédiction autant qu’une bénédiction, qui me garantissait une vie particulièrement longue… Mais me forcerait à voir tous mes proches mourir.

Je m’y faisais toutefois, petit à petit. Je prenais garde de ne pas trop m’attacher, de ne pas trop m’impliquer… Car voir ses êtres chers mourir de vieillesse, de maladie ou d’accidents alors que vous restez éternellement jeune… Voilà une expérience éprouvante. Seule mais forte, ma vie continua ainsi pendant plusieurs décennies, sans accrocs. Jusqu’à l’arrivée des Français. Ceux-ci montèrent les peuples de la région les uns contre les autres, et les miens, peu nombreux, furent forcés de fuir pour ne pas être pris dans un manège macabre. Notre fuite dura finalement près de deux siècles, au cours desquels nous continuâmes de nous éloigner de notre terre natale vers l’ouest, comme poussés par une force invisible. Mon choix de ne pas m’attacher fit montre de ses défauts à ce moment-là, alors que mes paroles commençaient à perdre de leur pouvoir de persuasion. Je n’avais pas d’alliés, pas d’amis, pas de famille, et bientôt seuls les jeunes Lycanthropes vinrent à moi pour demander conseil.
Notre exode nous mena sur les rives de l’océan pacifique, où nous nous installâmes définitivement pour quelques décennies, avant qu’un nouvel évènement nous rappelle à la réalité : l’arrivée des trappeurs Russes. La tribu se décida presque immédiatement pour chasser ces envahisseurs, en usant de la manière forte si cela était nécessaire. Bien évidemment, je ne souhaitais pas cela, aussi une nuit, avant l’expédition punitive qui se préparait, je quittais les miens pour ne plus jamais les revoir. J’arrivais au campement des chasseurs au petit matin, et les informait, tant bien que mal, qu’ils couraient un grand danger. Ils m’écoutèrent, et plièrent bagage dans la journée, retournant jusqu’à leur navire. Ils me proposèrent alors de les accompagner jusqu’à chez eux, probablement pour me présenter à leur roi. J’acceptais, sachant pertinemment que je n’arriverais pas jusqu’au souverain de mon plein gré.

Plus tard dans le mois, le navire leva donc l’ancre vers l’ouest, pour un voyage qui fut plus court que ce à quoi je m’attendais. Arrivés dans un petit port de la côte asiatique, les membres de l’expédition répandirent la nouvelle, alors que je résidais chez celui qui était, je suppose, le chef local. Je m’émerveillais alors de toutes les différences avec ma terre d’origine… Mais j’avais encore bien des problèmes à communiquer avec mes hôtes. Nous utilisions, la plupart du temps, des signes et des dessins pour faire passer des messages, mais vous conviendrez que ce n’est pas la méthode la plus aisée pour transmettre des informations. Je logeais à la même enseigne pour la semaine qui suivit, continuant d’apprendre peu à peu les bases du langage Russe. Et puis, la veille de notre départ vers l’ouest, je m’éclipsais discrètement, la maison n’étant que très légèrement gardée. S’ensuivit un voyage de plusieurs semaines vers le sud, qui se termina en Chine.

Je ne vous conterais pas les détails des années suivantes, car cela me prendrait une petite éternité, et que ce n’est certainement pas ce pour quoi vous êtes venus. Il me fallut un peu moins de deux ans pour apprendre à parler correctement Mandarin, ce qui fut une énorme aide pour la suite. Je survivais alors en multipliant les occupations temporaires, travaillant aux champs un jour pour devenir messagère le lendemain. Je m’émerveillais alors de la culture millénaire du pays, ne ratant jamais une occasion de discuter avec les habitants pour en apprendre plus sur leur histoire, leur mode de vie et leur philosophie. Il me fallut une poignée d’années supplémentaires pour arriver à lire les textes locaux, mais une fois cela fait, le plus clair de mon temps libre fut passé dans des bibliothèques, un loisir que j’ai gardé jusqu’à aujourd’hui.
Ca n’était toutefois pas assez, je voulais en savoir plus… Et l’Empire du Milieu était alors en plein commerce avec les puissances Européennes, que j’avais de plus en plus envie de côtoyer. Un matin de janvier, je prenais donc le chemin de l’ouest, pour un voyage qui allait se montrer, lui, particulièrement long. J’atteignais Moscou quelques mois plus tard, revenant vers le peuple Russe auquel j’avais faussé compagnie deux décennies plus tôt. A nouveau, l’émerveillement l’emporta sur tout le reste, le Kremlin me laissa sans voix, et les merveilles de la capitale attirèrent mon attention pendant de nombreux mois, au point que j’en oubliais parfois de manger et dormir. Moi qui étais si curieuse, il y avait presque trop de connaissances à absorber, d’un coup. Car la capitale de l’empire Eurasiatique était également une porte vers l’occident, et l’histoire du vieux continent. Je trouvais également une occupation bien plus intéressante que de multiplier les petits travaux pour des sommes modique : je me mis à vendre des cartes de l’Amérique du Nord telle que je m’en souvenais, à des prix particulièrement élevés. Tout le monde voulait savoir ce qui se trouvait par-delà le détroit de Béring, et j’étais heureuse de les informer… Moyennant rémunération.

Le début du règne de Catherine la grande coïncida presque avec mon arrivée en son pays, pour mon plus grand plaisir. Sous ses directives, le peuple Russe était plus puissant que jamais, et les sciences autant que les arts fourmillaient dans toutes les rues de leur première ville. Je fus toutefois forcée de constater que, si la cité Moscovite était le point névralgique de leur administration, une autre cité proposait encore bien plus de merveilles, à quelques centaines de kilomètres à l’ouest : Saint Petersburg. Les décennies qui suivirent, je les passais entre les deux villes, mon Russe s’améliorant à vue d’œil dans les premières années, jusqu’à ce que je maîtrise la langue presque parfaitement. Et je découvrais véritablement la littérature à ce moment-là, car si les textes Chinois étaient passionnants, ils étaient également rares et cryptiques.
Ici, les bibliothèques regorgeaient d’ouvrage en tous genre, traduit de leur langue natale pour répandre leur contenu toujours un peu plus loin. J’assistais également à l’usage des premières armes à feu que je rencontrais, pour mon plus grand étonnement, et je ne fais que survoler le sujet. Mon travail de cartographe m’ayant assuré une situation financière stable, je pouvais pleinement m’adonner à mon activité préférée : apprendre. Et c’est ce que je fis, sans aucune interruption pendant tout mon séjour là-bas. J’apprenais ce qu’était véritablement un état, une armée, une administration… Et vous n’imaginez à quel point c’est exotique pour quelqu’un avec mes origines. Je rechignais d’ailleurs à quitter l’endroit, après vingt ans de séjour, mais on connaissait alors à me reconnaître dans la rue, et à se demander pourquoi je n’avais pas l’air de vieillir… Ce qui me mettait dans une situation plus qu’embarrassante, que j’évitais au mieux.

La prochaine étape dans mon tour du monde fut ainsi la ville de Königsberg, ancienne capitale Prussienne, et où je faisais ma première rencontre avec les civilisations de l’ouest de l’Europe, en personne. J’avais certes énormément lu à leur sujet, mais c’était tout autre chose de se trouver en situation réelle. Il me fallut rapidement abandonner le Russe pour apprendre l’allemand, car l’empire oriental n’était pas exactement bien vu chez le peuple germanique. Quelque chose que je peux comprendre, au vu de leur histoire commune. Je fis également mes premières armes avec des sujets autres que culturels et historique, m’intéressant d’abord au droit et aux sciences, avant d’étendre cela à l’art de la guerre, à l’alchimie et à une multitude d’autres études passionnantes. L’endroit était toutefois fortement imprégné par la culture militariste de son pays, et si j’appréciais l’histoire de ces affrontements titanesques, ça n’était pas le genre d’état d’esprit que j’appréciais particulièrement. Après une petite décennie passée là-bas, donc, je quittais une fois de plus l’endroit, en direction de Varsovie.
C’était probablement une mauvaise idée, une chose dont je ne me rends compte qu’à posteriori. Car, à cette époque, la ville était en plein trouble, partagée entre les partisans de la domination Russe du pays, et ceux qui la repoussait fermement. C’est ce qui me força d’ailleurs à plier bagage à nouveau plus vite que je ne l’eu voulu, laissant ce site à l’histoire passionnante après seulement une poignée d’années passé en son sein… Mais je n’avais pas exactement le choix, si je ne voulais pas être prise dans le conflit entre les rebelles polonais qui tenaient alors la capitale, et les forces Russes qui étaient venus les écraser. Je me glissais ainsi entre les lignes ennemies, pendant la bataille pour le contrôle de la ville, et partit à nouveau vers le sud, pour échapper aux troupes venant de l’ouest.

Je fini par m’installer à Prague, qui avait échappé aux troubles brisant la région. Ce fut la première véritable expérience que j’eus de la révolution industrielle, la ville étant partagée entre un centre-ville Baroque et foisonnant d’artistes en tous genres, et des faubourgs où les usines se multipliaient à grande vitesse. Les machines qui voyaient alors le jour m’apparaissaient comme de la magie, encore plus que les fusils que j’avais découverts bien des années plus tôt. Comment la vapeur pouvait-elle actionner de tels engins ? La question s’imposa à mon esprit, et je ne puis bientôt plus l’en sortir, me forçant à dévorer un nombre terriblement élevé d’ouvrages scientifiques à ce sujet. Le petit pactole que j’avais obtenu en Russie en vendant mes cartes s’épuisa alors, me forçant à nouveau à multiplier les travaux futiles et inintéressants pour continuer à vivre, ce qui m’irrita très rapidement. Fuyant la fumée des fonderies et l’odeur des tanneries, je posais à nouveau mes yeux vers l’ouest : la prochaine étape était Berlin.
J’arrivais à la capitale Prussienne quelques années après l’an 1800, et ce fut le coup de foudre. La ville était propre, remarquablement bien organisée, et à la tête d’une nation à la puissance montante. Je ne parle pas du Saint Empire Romain Germanique moribond, bien sûr, mais plutôt de son successeur spirituel. Le calme de la cité, après une décennie passée entre guerre et révolution industrielle me charma tout particulièrement, et je restais 15 ans sur place. Le pays avait une histoire passionnante, depuis la fin de l’Empire Romain de l’ouest, et je m’en gorgeais jusqu’à plus soif. Ce fut également à ce moment-là que je développais ce qui allait devenir mon occupation principale à l’avenir : un réseau d’informateurs ayant des yeux et des oreilles partout dans la cité, et qui me rapportaient tout ce qu’ils savaient pour que je puisse l’utiliser à bon escient. Les débuts furent difficile, mais j’apprends de mes erreurs, et l’organisation se perfectionna peu à peu, jusqu’à devenir un système de renseignement particulièrement efficace, et surtout très lucratif.

Mais même la mieux informée des personnes ne peut pas tout prévoir. J’assistais donc, bouche bée, à la défaite brutale de l’Empire face aux forces Françaises, dont nous pensions tous qu’elles se seraient faites écraser rapidement et sans heurt. La domination étrangère amena son lot de ressentiment, et je sentais peu à peu le pays prendre le même chemin que la Pologne par le passé… Mais il n’eut pas en arriver aux mêmes extrémités que son voisin de l’est. En effet, après une petite décennie de contrôle Français, celle-ci se désagrégea d’elle-même après la défaite totale de Napoléon en Russie. Celui-ci n’avait alors plus les moyens militaires de s’assurer la mainmise sur son Empire, qui s’effondra de lui-même. Lorsque la nouvelle de son retour se propagea, en revanche, je prenais immédiatement le chemin de l’ouest, souhaitant être aux premières loges pour observer la suite des évènements. Je fus ainsi la spectatrice passive de l’anéantissement total des rêves de grandeur de l’Empereur à Waterloo, survolant le champ de bataille pendant toute la durée de cette dernière. C’était sanglant, et pas exactement beau à voir, aussi mon intérêt pour la guerre elle-même s’effaça peu à peu, seule sa théorie m’intéressait encore.
Quelques semaines après l’ultime reddition des troupes Française, je décidais de rejoindre leur capitale, dont tous parlaient d'aussi loin que je me souvienne. Et Paris méritait sa réputation. Je ne compte même pas les heures que j’ai pu passer dans le Louvres, sans compter ma découverte de Notre-Dame, Versailles, et d’une demi-douzaine d’autres sites grandioses. Et je ne souhaite pas les compter parce que je suis bien consciente que cela constituerait une quantité de temps monstrueusement élevée. D’ailleurs, je vous parle de tout cela, mais je n’ai pas encore mentionné mes visites des bibliothèques de la ville, ce qui, vous le savez maintenant, est mon premier loisir lorsque je découvre un nouvel endroit.

Ce qui est étonnant, c’est que la France de l’époque était meurtrie par la guerre, mais sa capitale elle… Elle n’avait rien perdu de sa superbe. Si les polonais courbaient l’échine sous le joug du géant Russe, les citoyens de ma demeure d’alors marchaient toujours la tête haute, comme ils le faisaient je l’imagine lorsque l’Empire avait soumis toute l’Europe. Le système politique était également très particulier, un roi étant en place (ce qui n’est pas exactement étonnant de mon point de vue), mais certaines de ses décisions pouvaient être contestées, soumise à l’approbation d’entités qui, elles, n’avaient rien de royal. Après avoir découvert l’occident sous le prisme des Empires et monarchies absolues, voir une administration reposer sur les décisions collégiales de plusieurs personnes capables de contrer les ordres de leur souverain était une expérience toute nouvelle pour moi. Je découvrais alors avec émerveillement le siècle des lumières et ses philosophes, l’héritage laissé par l’Empire Romain au pays, et des fragments de culture rapportés des quatre coins de la planète par des explorateurs, aventuriers et commerçant. Je rencontrais même, à un certain point de l’histoire, un Indien originaire de la même région que moi, ce qui me rendit particulièrement nostalgique… Mais il n’était qu’un simple humain, aussi j’ignorais rapidement ces émotions ressurgies d’un passé lointain, me plongeant à nouveau dans ce bouillon de culture qui constituait la ville lumière.
Difficile de dire que j’avais épuisé toutes les sources de savoir de Paris lorsque je l’ai quittée, mais j’avais l’impression d’avoir un niveau où l’occident, dans lequel je vivais maintenant depuis plusieurs décennies, n’avaient plus de secret ou presque pour moi. J’étais devenue ce que n’importe quel curieux né en Europe serait devenu : passionnée par les choses exotiques. Même les contes revenus de ma terre natale me passionnaient, bien que je sache qu’ils étaient probablement fortement trafiqués… Ou l’étaient-ils ? Comment aurais-je pu savoir ce qu’il se passait là-bas, alors que j’en étais partie il y a si longtemps ? Toujours était-il que, si l’on souhaitait en apprendre plus sur les autres cultures de la planète, ça n’était pas à Paris qu’il fallait poser son baluchon, mais bien (vous l’aurez deviné), à Londres.

Je rassemblais ainsi mes affaires une dernière fois en 1838, pour traverser la manche, et m’installer la capitale Britannique. J’avais déjà appris des bases d’Anglais alors que j’étais en France, pour pouvoir mieux discuter avec les marchands venus de contrées lointaines, aussi il ne me fallut que quelques mois pour maîtriser la langue de Shakespeare de manière tout à fait convaincante. Et Londres ne fit pas insulte à mes espérances : la ville était passionnante… Mais également étonnamment sombre. Après avoir vécu dans une ville connue pour son raffinement et son goût de l’art, arriver dans la cité sur la Tamise était… Choquant. Si Paris avait un côté noir et malsain, elle le cachait bien mieux que sa voisine, dont la moitié de l’agglomération semblait faire un parfait repère pour les malandrins en tous genre. Mais c’est également cela qui faisait son charme. Qui plus est, cet état de fait favorisa mon métier, me permettant de recruter plus vite et plus aisément des informateurs, jusqu’à être capable de me tisser un réseau bien plus étendu et complet que les précédents. J’avais dorénavant l’expérience des erreurs passées, et le terreau parfait pour faire pousser le fruit de mes désirs… Reste à savoir les utiliser correctement.






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