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La voix [02/06/42]

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AuteurMessage
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
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MessageSujet: La voix [02/06/42] La voix [02/06/42] Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:46

HRP: en provenance de Bal et intrigues à Spencer's house

La Voix


No, I don't want to fall in love with you





Un endroit bleu

Et dans les eaux sombres de la rivière
Tel un prophète téméraire en transe,
Réalisant toute son infortune


Comme tes yeux

L’éclat aux mille reflets coule
Brillant petit astre dont la chute est sans fin
Dans cette eau ténébreuse
Là ou même la plus pure des lumières
Ne brille pas


J’y marche et j’y cherche quelqu’un

La brume vole
Diaphane voile
Aux formes d’une robe flottante
Dans l’air froid d’un hiver sans fin.


Sarah

Tombe et sombre
Dans cette étreinte glacée
Renfermant en son sein
Une flamme noire
La main tendue vers le ciel
Sous les larmes des spectres

Le ciel se couvre, le soleil qui jusque-là brillait de ses rayons chaleureux se teinte de froid. L’eau de la rivière se teinte et les nuages deviennent rouges comme le sang. Une brise froide, glaciale, qui transit jusqu’à l’os. Une voix, douce lointaine. Je n’arrive pas à en saisir les paroles qui sont emportées par le vent. Devant mes yeux fatigués, j’aperçois ce monde qui n’est pas le mien. Constitué de brumes et de brouillard. Une silhouette familière s’y avance, y disparait, laissant le reflet argenté de sa chevelure se perdre dans le blanc qui l’environne.

Je ne peux pas avancer. Il m’est impossible de franchir le pas de cet univers. Mon cœur se serre. Ce monde est dangereux. Il ne devrait pas s’y trouver. N’entend-il pas le son de cette voix? C’est une mise ne garde, une menace, une promesse...

La voix se rapproche. Je n’en comprends pas la langue. Est-ce du latin? Ou du grec? Doux écho familier. Il me semble l’entendre depuis longtemps. Musique interdite qui traverse mes songes.

Soudain, elle est là. Divine apparition. Étincelant amas de lumière. Même si je ne la vois pas correctement, je sais que c’est une femme. Ses contours sont intangibles, vaporeux, comme si sa présence n’est pas réelle. En fait rien de tout cela n’est réel. Je le sais. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas traverser. Son visage est impossible à voir, la lumière est trop vive et m’agresse les yeux. Encore ce doux murmure. La voix semble traversée des époques pour me parvenir. Elle est loin et pourtant si proche. Son murmure est mélodieux.

Sans savoir pourquoi je tends la main, surprise de ne pas rencontrer cette barrière qui me sépare de l’autre côté. Pourquoi ne pourrais-je pas la toucher? Pourquoi ne pourrais-je pas refermer les doigts sur cette lumière. Quelque chose me touche. Je sens une peau glaciale qui prend ma main et pourtant ma peau me brule. Une caresse contre ma paume. Douleur. L’ongle de la créature surnaturelle s’enfonce dans ma chair, traçant une ligne aux contours précis. L’odeur métallique du sang me monte au nez et le gout reflux jusqu’à ma bouche. La voix se transforme en rire. Ni moqueur, ni cruel, juste satisfait.


***



Sarah batailla un moment avec ses draps, cherchant à se sortir de ce songe et de la prison que le tissu avait formés en s’enroulant autour de son corps. La belle finit par ouvrir les yeux, avant de les papillonnée à plusieurs reprises sans être capable d’adapter sa vue à la lumière ambiante. Une main vint trouver son front couvert de sueur. Ses cheveux avaient collé à son crâne. Son souffle était court, comme si elle avait couru des miles pour arriver jusqu’à elle. Finalement, la magicienne parvient à ouvrir les yeux, fixant d’un air absent le plafond de sa chambre. Un mal de tête lancinant traversa ses tempes et lui donna envie de se recoucher, mais le souvenir de son rêve flottait encore dans son esprit. Quel était le sens caché de ce songe?

Elle se souvenait de cette Banshee, la dame blanche de lumière. Elle l’avait enfin rencontré. C’était une sorte de révélation. Cela faisait si longtemps qu’elle l’appelait! C’était cette créature qui poussait ses pas hors du lit et qui lui faisait parcourir la ville dans un état de transe. Elles s’étaient enfin rencontrées, cette voix d’une autre époque et elle. La magicienne se remémora le monde blanc qu’elle avait découvert. Un endroit vide, au silence de plomb. Quel étrange rêve. Quoi qu’il en soit la créature ne pouvait traverser la barrière tout comme elle ne pouvait aller de son côté. Elle n’en avait pas peur. Elle lui faisait comprendre qu’il n’aurait pas dû se trouver de ce côté également.

Après un moment, l’héritière entreprit la tâche ardue de s’assoir dans son lit, retenant un haut-le-cœur. Elle avait décidément trop abusé du champagne et son corps lui disait. La tête lui tournait, l’air lui manquait. La porte-fenêtre entrouverte laissa entrer une douce brise rafraichissante qui vient envelopper son visage. Cette douce caresse lui rappela l’espace d’un instant tout ce qu’elle avait perdu la veille. Les mains du Comte contre son visage, la caresse contre sa joue, la valse, les lumières qui se fondaient dans le décor, l’éclat du cristal, cet air de fête où tout s’abimait. Ces simples souvenirs montèrent en elle une envie irrésistible de pleurer. Une douleur sourde vrilla sa poitrine plus durement encore que si elle avait reçu un coup. Comment avait-elle pu se tromper à ce point sur les sentiments du Comte? Ne représentait-elle qu’un simple guerrier de plus dans le combat qu’il menait? Un allié incontrôlable, mais efficace? Comment avait-il pu en arriver à ce point. L’ironie de la situation lui donna envie de pleurer, mais elle s’y refusa. Si elle avait abandonné les armes, elle refusait de se soumettre. Le Comte avait décidé à sa place le rôle qu’elle devait jouer dans l’intrigue qui se déroulait, l’excluant une fois de plus. Pourtant, elle ressentait encore cette douleur au fond de sa poitrine. Sarah n’avait jamais aimé quelqu’un à ce point et cela la faisait souffrir. Pourquoi fallait-il que le seul homme auxquelles elle s’était donnée la refuse ainsi? La honte de ce puissant rejet l’enveloppait comme un linceul.

La Chasseuse poussa un profond soupir avant de se laisser tomber au milieu de ses oreillers, refermant les yeux en espérant que ce soit pour toujours. Qu’elle était idiote ! Elle qui n’avait jamais compris les gestes insensés des jeunes filles amoureuses, voilà qu’elle s’était précipitée en une succession de geste inconsidéré. Qu’est-ce qui lui prenait? L’amertume laissa un gout amer contre son palais et elle faillit rendre le contenu de son estomac. Que devait-elle faire à présent? Était-ce la fin de toute cette histoire? Un nouveau visage s’insinua dans l’esprit embrumer de la jeune femme et la fit grimacer. Non, il restait encore bien des choses à faire et un nouveau personnage venait de mettre son nez dans toute cette intrigue. Le visage de Vincento la happa de nouveau pour la tirer vers l’arrière. Qui était-il? Le Comte avait affirmé que ce ne pouvait être son cousin, cela devait donc être un simple usurpateur. Mais d’où pouvait venir cette ressemblance, ce sentiment de familiarité qu’elle avait ressentie? Une nouvelle intrigue se dessinait et l’épuisait d’avance. Peut-être était-ce une nouvelle machination des Sectes, mais dans quel but? Un rictus secoua la jeune femme. La société nocturne se réjouirait rapidement des dernières nouvelles. L’histoire devait avoir fait le tour de la ville à présent. Des journalistes étant présents à la fête hier, les premiers ragots devaient déjà se trouver dans les journaux à scandales pour égayer le déjeuner de quelques mégères. D’ici midi, tout Londres ne parlerait plus que de cela. Le Comte avait rompu ses engagements avec l’héritière de la famille Spencer. Malgré le visage impassible que la Chasseuse avait affiché lors de son retour dans la grande salle, sa mère à son bras, certains voyeurs n’avaient pas manqué de remarquer les yeux rougis de la jeune femme. Ajouté à l’humeur fuyante et massacrante qu’avait dégagée le vampire lors de son départ ainsi que l’absence d’annonce de fiançailles, tout cela n’avait servi qu’à déclencher les pires ragots. Certains y voyaient un geste noble rempli d’une grandeur d’âme de la part du vieil homme qui ne souhaitait pas enchainer à son bras une si jeune fille tandis que d’autres en profitaient pour salir un peu plus la réputation de l’héritière. Qu’avait donc cette Spencer pour que même un homme aussi puissant et indépendant de fortune que le Comte de Scarborough se détourne d’elle? Peut-être son étrange séjour dans la rivière Thames avait réellement entrainé quelques malformations. Sarah grogna dans l’oreiller. Au-delà de la bonne société, c’était surtout la répercussion de cet abandon chez les longues dents qui l’inquiétait. Bien sûr le Prince avait lui avait promis sa protection, mais cela serait-il suffisant? La grande Chasseuse se moqua de nouveau d’elle-même. Depuis quand avait-elle commencé à avoir besoin d’un vampire pour surveiller ses arrières? Depuis quand était-elle tombée aussi bas? Depuis cette nuit à Hightgate… Un frisson vrilla la colonne de la jeune femme qui du retenir un tremblement. C’était depuis cette nuit au cimetière qu’elle s’était reposée sur lui. Sans lui, elle n’aurait jamais survécu aux attaques du quai, aux machinations des Sectes, à ce sacrifice raté aux loup-garous… Comment allait-elle pouvoir affronter de nouveau ces dangers en étant simplement…elle?

Au bout de plusieurs minutes, la magicienne ouvrit de nouveau les yeux. Les lumières de ce matin d’été s’accrochaient aux moulures du plafond, faisant danser des reflets arc-en-ciel contre le miroir. Dehors des oiseaux chantaient, le vent faisait danser les feuilles dans un hymne à la vie. La chasseuse respira l’air frais à pleins poumons comme pour graver dans son esprit ces odeurs. Avait-elle réellement accepté de renoncer à tout cela? Ces matins auraient-ils fini par lui manquer? Ses yeux tombèrent sur le ruban noir qui s’était dégagé de sa chevelure pendant son sommeil. Poser près de son visage, le tissu embaumait encore l’odeur de la rose. D’un geste empreint de ressentiment, Sarah le poussa sur le sol. Elle ne voulait plus se souvenir qu’un jour elle avait collectionné ces stupides rubans.

Après un nouveau soupir, la belle se redressa, cherchant à attraper le verre sur sa table de chevet de sa main gauche, mais le geste lui arracha aussitôt un gémissement et dans sa précipitation le verre se renversa au sol. Sans jeter le moindre regard au dégât qu’elle venait de causé, Sarah observa la paume de sa main où une entaille en demi-lune encore sanguinolente traversait la base de son petit doigt jusqu’à celle de son pouce. Cette blessure la laissa interdite. Comment avait-elle pu se blesser ainsi pendant la nuit? Avait-elle simplement rêvé? D’où venait cette coupure si nette?
 

-A…nna?

La voix mal assurée de la jeune femme hésita entre deux tons et l’héritière du s’y reprendre une deuxième fois pour appeler sa femme de chambre, usant d’un effort exceptionnel pour gonfler ses poumons qu’elle sentait écraser dans sa poitrine. Aussitôt, sa demoiselle de compagnie entra, les mains chargées de drap ainsi que d’un pot d’eau qu’elle abandonna bien rapidement en constatant les dégâts sur le sol.

-Qu’est-ce que cela? Vous vous êtes blessée? Ce n’est pas bien profonde mademoiselle, vous avez dû vous couper en voulant attraper le verre d’eau. Quel gâchis, il y a du verre partout. Faites attention et ne bougez pas je vais chercher ce qu’il faut.

Sans l’écouter plus longtemps, les yeux bleus de la Chasseuse restèrent fixés sur sa paume. La blessure était fraiche et pourtant Sarah était certaine que ce n’était pas la chute de son verre qui avait causé cela. Elle était confuse. Aucune trace de sang ne maculait ses draps, et ce malgré la profondeur de la blessure. La magicienne se rappela cette main qui se refermait contre sa paume. Qui était cette femme et comment avait-elle pu la blesser ainsi? Elle devait en parler au Comte. Cette idée s’écrasa aussi vite qu’elle avait germée dans l’esprit de l’héritière. Le Comte. Comment pourrait-elle lui faire de nouveau des confidences alors qu’il lui avait clairement exprimé son désir de ne plus la revoir? Sarah se laisse tomber sur le dos, ramenant sa paume blessée contre sa poitrine. Elle avait prévu lui faire tant de révélations la veille que seules les plus insignifiantes avaient fini par être dites. Elle aurait tant aimé avoir son opinion sur ses rêves étranges et ses cauchemars qui avaient commencé à perler dans son esprit. Cette blessure n’était que le dernier événement sur une liste qui s’étendait depuis plusieurs jours. Peut-être aurait-il eu une idée précise sur la situation? Elle pouvait toujours lui écrire… Non! C’était hors de question. Sarah se redressa trop vite et le monde se mit de nouveau à tourner provocant un nouveau haut-le-cœur. Anna arriva sur ces entrefaites et de ses bons soins pensa sa paume meurtrie.

La Chasseuse resta assise contre ses oreillers, les yeux fixant le vide. La domestique était repartie avec les éclats de verre et le déjeuner dont la vue avait fait perdre le peu de couleur a l’héritière, ne laissant que les journaux du jour. Sa paume gauche désormais dissimulée sous un léger bandage blanc, Sarah se questionnait. Était-elle en train de devenir folle? Comment ses rêves pouvaient-ils bien l’affecter dans la réalité? Ses yeux bleus tombèrent sur les journaux étendus sur l’édredon. Prise d’une curiosité déplacée, elle en saisit un exemplaire pour en feuilleter le contenu. Des pages avaient été enlevées. Tout ce qui attrayait aux dernières nouvelles sur les événements mondains et au dernier scandale de la haute société avait disparu. Tous les journaux avaient subi le même sort. L’héritière de la famille Spencer jeta un regard noir en direction de sa domestique qui entrait de nouveau dans sa chambre les bras chargés du nécessaire pour qu’elle prenne un bain. Sans attendre qu’elle ne termine sa tâche, Sarah l’apostropha :


-Anna, il manque des pages dans les journaux...

La pauvre domestique rougit jusqu’à la pointe de ses cheveux blonds tout en continuant à s’afférer à sa tâche comme si de rien n’était.

-Lady Spencer n’avait pas terminé de les lire, elle m’a demandé de lui laisser...

La Chasseuse soupira de nouveau. Était-ce si horrible ce qui se racontait à son compte que même sa mère ne veuille pas qu’elle les lise? Ce que la jeune femme ignorait c’est qu’il fallait être bien fou ou sot pour oser calomnier le Comte de Scarborough ainsi que la famille Spencer et penser pouvoir continuer d’imprimer son journal. La plupart des périodiques n’avaient parlé que de la fête réussie, d’une ambiance élégante et raffinée qui en avait ravi plus d’un. Seules quelques lignes avaient été inscrites pour souhaiter un joyeux anniversaire à la miraculée de la famille Spencer qui semblait de nouveau ''disponible''. Impossible de rester plus vague que cela. Anna s’approcha de la jeune fille avec un sourire encourageant.

-Ne vous en faites pas mademoiselle, vous trouverez bien quelqu’un pour vous, un peu comme ce pauvre monsieur Smith.

Sarah fronça les sourcils, résistant à l’envie de corriger la jeune femme pour cette familiarité déplacée en cet instant, mais ce fut une autre question qui franchis ses lèvres.

-Qui?

La domestique ramassa l’un des exemplaires et y tourna les pages jusqu’à la rubrique des petites annonces avant de le donner à la magicienne.

-Cela semble être un homme très amoureux qui écrit à l’élue de son cœur à travers les journaux. N’est-ce pas si romantique?

L’héritière prit le journal des mains d’Anna et lut à son tour le message dont celle-ci lui parlait. Un certain Emmet Smith adressait un message d’amour à une Angèle. Sarah blêmit. C’était un message d’Alexender. Ne lui avait-il pas expliqué que c’était ainsi qu’il communiquait avec les divers membres de la guilde? C’était le nom qu’il lui avait donné lors de leur dernière rencontre, un nom rappelant celui des anges de l’église sous lequel elle lui avait trouvé un refuge. Les yeux bleus de la belle parcoururent le message une première fois, puis une deuxième. Sans jeter le moindre regard à sa domestique, elle souffla du bout des lèvres :

-Sort...

Anna quitta la pièce sans attendre son reste, soudainement effrayée par le regard morne que venait de prendre la jeune fille. Elle lui avait fait si peur. La domestique secoua la tête pour chasser ces idées obscures. C’était normal, c’était la première fois que mademoiselle Spencer s’intéressait à un homme et il rejetait sa demande de mariage qu’il avait lui-même fait. Au fond pensant la femme de chambre, le Comte était un imbécile d’avoir tourné dos à une personne aussi bonne et sensible que mademoiselle Spencer.

Rejetant le journal contre son lit alors qu’elle ressentait brusquement un nouveau dégout qui lui causa un haut-le-cœur, Sarah serra les poings. Elle se dégoutait. Frêle créature infidèle et revêche. Elle n’était décidément pas douée en amour. Comment les hommes faisaient-ils pour avoir à la fois femme, amante et maitresse alors qu’elle était incapable de savoir quoi faire de son cœur qui balançait? Cela aurait été bien hypocrite que d’aller se jeter dans les bras d’Alexender après un tel épisode. Devait-elle lui répondre? Devait-elle lui écrire? Lui rendre visite? Tout lui avouer? D’un geste de main, la magicienne usa de son pouvoir surnaturel pour refermer les volets et les rideaux. Elle en avait déjà assez de ce matin d’été.



HRP: Suite lors d'Un weekend à la campagne


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