Nom:: HEALEY
Prénom: Gaïa
Sexe: Femme
Origine: Irlande
Race et classe: Lycanthrope
Première entité: Louve - Nadija -
Dominante et solitaire, elle a toujours été d'une grande aide pour Gaïa avec qui elle cohabite en parfaite harmonie. Cruelle et sanguinaire, la chasse est son passe-temps préféré, même si elle apprécie le calme et le silence d'une simple virée nocturne. Indomptable et intransigeante, elle est cependant très protectrice et maternelle avec la jeune femme, prête au pire pour la tirer de ses faux pas. Hostile aux êtres humains, elle résiste difficilement à l'envie d'en dévorer un lorsqu'il se présente à elle, ce qui rend a vie de Gaïa parfois difficile quant à son désir de s'intégrer à une société qui ne l'accepte pas.
Seconde entité: Chatte -Bast -
Contrairement à la première, elle est plus conciliante et plus discrète. Joueuse, elle aime se livrer à une partie de chasse et fait parfois preuve de sadisme. Neutre, elle reste en retrait et apprécie plus que tout se lover près d'un feu. Loin d'être réticente à un peu de confort, elle aspire à la tranquillité et n'est pas aussi belliqueuse que Nadija.
Classe sociale: Noblesse (déchue)
Age: 23 ans
Description:
Une silhouette fine et élancée avoisinant 1m70, cheveux longs couleur chocolatée et des yeux bleus perçants, glacés et assassins, cela ne fait aucun doute, Il s’agit bien d’elle…
Personne ne vous reprochera d’avoir hésité l’espace de quelques instants à approcher cette jeune femme, transpirant l’animosité et débordante de passions au caractère plus que licencieux. Svelte et athlétique, sa silhouette en elle-même n’a rien d’exceptionnel, quoi que plus sportive que la plupart des londoniennes. Non, le mystère et le danger résident davantage dans le charme brut et bestial qui s’en dégage, ne laissant jamais indifférent, en bien, ou en mal. Féline, elle est aussi naturellement dotée d’une sensualité inqualifiable tant elle est assimilable à celle du prédateur, ensorcelante et synonyme de danger, d’imprévisibilité et de mort, elle est admirée et haït à la fois.
Sa chevelure ébène, elle, n’est là que pour accentuer le côté farouche et assassin de son regard, bleu azur, dont la dureté dissuade quiconque d’y deviner les passions qui s’y dissimule. Les traits fins et durs, Gaïa a l’un de ces visages dont on ne peut ignorer le charme, mais qui effrayera plus qu’il ne plaira. Pourtant, ni son nez légèrement en trompette, ni ses lèvres rose pâle n’incitent à la peur ou appellent à la méfiance; Seulement, son regard, glacial et impénétrable n’a lui, rien de sympathique, ne sachant à quoi s’attendre de sa part.
Mystérieuse et froide, elle pourra cependant attirer l’attention des plus curieux, qui s’intéresseront sans doute à son aspect déluré, faisant penser à une fille de joie à laquelle il manque pourtant cette chaleur et cette touche aguicheuse qui incitent les hommes à goûter aux plaisirs de la chair. Crainte ? A vrai dire pas vraiment. Seulement son visage imperturbable et son flegme naturel ont tendance à rendre mal à l'aise ses interlocuteurs, qui devinent malgré tout un danger imminent. Un calme et sérénité donc, qui ne sont qu'une façade en soi, puisqu'à la moindre suspicion de menace, elle n'hésitera pas à porter le coup fatal.
Charnelle et mélodieuse, sa voix exerce un contraste impressionnant avec le reste de sa personne, une pointe de douceur qui parvient à rendre le personnage moins antipathique et qui saura charmer ses interlocuteurs, plus sensibles à cette bombe à retardement congelée dans un corps de glace qu’ils ne l’étaient avant qu’elle ne daigne ouvrir la bouche. Une impression qui s’atténuera à la vue de son sourire, étrangement capable d’illuminer ce visage de porcelaine sans toutefois parvenir à adoucir son regard, glacial et impénétrable.
Mystère, Animalité, Froideur, Elégance et Charme peuvent résumer ce personnage, sans pourtant en saisir son essence…
Particularité physique: Ses yeux bleus perçants et quelques cicatrices marquantes au niveau de l'épaule gauche, ainsi que des brûlures sur l'abdomen contractées lors d'une nuit dont elle n'a aujourd'hui aucun souvenir.
Caractère:
S’il faut bien savoir une chose à propos de Gaïa, c’est qu’elle ne se fie qu’à elle-même, ou plus exactement à son instinct, même si celui-ci lui joue parfois de mauvais tours. Incapable de se reposer sur autre chose que sur elle-même, elle ne fait confiance à personne, ce qui en fait quelqu'un d'assez
solitaire.
Impulsive, elle peut, au-delà de son apparence calme et glacée se montrer aussi imprévisible qu’une bête sauvage si la provocation va trop loin. Toutefois, encore vous faudra t-il percer ses pensées à travers ses yeux, véritable mur difficilement traversable.
Mystérieuse, ses pensées restent bien souvent insondables. D'un tempérament
calme d'ordinaire, en situation de danger, elle n'hésitera pas à devenir aussi farouche qu'une bête sauvage et à faire preuve des pires atrocités.
Pourtant, même après une telle accumulation de défauts, je puis vous assurer qu’elle est détentrice de belles qualités. Malgré la méfiance dont elle fait preuve à l’égard d’autrui, ça ne l’empêche d’être d’une franchise et d’une
loyauté exemplaire. Prouvez-lui votre bonne foi, elle vous le rendra bien. Elle n’a qu’une parole, et rien ne pourra la résoudre à changer ses opinions.
Têtue ? Oui, et surtout tenace. La lâcheté ne fait pas partie de son vocabulaire. Sûre de ses convictions, elle sera prête à aller jusqu'au bout, même si cela signifie la mort.
Autoritaire,
fière et
indépendante, elle supporte mal la domination, ce qui lui vaut souvent des ennuis avec les autorités londoniennes.
Mais Gaïa, c'est aussi une jeune femme qui, au fond, n'aspire qu'à la tranquillité, ne manquant jamais l'occasion de se lover quelque part...comme dans une fumerie d'opium par exemple. Irritable pourtant, et par conséquent extrêmement lunatique, ne vous avisez pas de perturber son humeur...A vos risques et péril.
Religion: Aucune. Elle ne croit en rien, si ce n'est son instinct.
Histoire:
Londres...Une ville riche, en pleine expansion, florissante d'une nouvelle bourgeoisie et d'un beau monde capable de dissimuler les pires secrets de la capitale, qui sous ses airs pimpants masque une bien vilaine réalité. C'est la nuit, que cette réalité dévoile ses pires aspects, et c'est au cœur de cette même réalité qu'une jeune femme du nom de Gaïa Healey se complaît. La débauche, la mendicité, le crime et la violence sont à leur paroxysme lorsque l'obscurité écrase notre belle capitale que la Reine elle-même méconnaît. Cette obscurité, Gaïa l'a apprivoisé, et la préfère même à la lumière du jour, trop éblouissante et gonflée d'hypocrisie.Cette nuit encore, Londres livre ses mystères et alors que des hommes appartenant à la milice parcourent les rues en hurlant, une silhouette marche furtivement dans la rue, à l'abri des regards, avant de disparaître, s'aventurant dans le vaste labyrinthe souterrain de la ville. La jeune femme ne semble pas rassurée, mais pas inquiète non plus. Elle ne ressemble pas à ces femmes de la haute société, oubliant les larges crinolines qui ornent les belles dames. A vrai dire, elle ressemble davantage à une prostituée, son corset serrant sa poitrine et une longue jupe déchirée de couleur sombre tombant allègrement sur ses hanches, laissant apparaître son jupon qu'elle déchire à son tour. Sa chevelure poisseuse recouvre son visage, et seul son regard glacé parcourant le tunnel humide attire sensiblement l'attention. Une prostituée ? Une meurtrière ? Une mendiante fuyant ses bourreaux ?
Qui aurait cru que cette jeune femme fit un jour parti de la haute aristocratie ?
Gaïa Healey est la descendante d'une longue lignée d'aristocrates irlandais. Seulement le luxe, elle, ne l'a guère connu. Leur fortune devenue moindre, la famille tentait ni plus ni moins de sauver les meubles, la duchesse devenue, qui plus est, folle après la naissance de sa seule et unique fille dont elle ne reconnaissait pas la légitimité.
Confinée et élevée par deux nourrices, la petite fille ne connu sa mère qu'en se faisant passer pour la fille de l'une des nourrice, afin de, disaient-ils, ne pas aggraver la santé de la pauvre femme. Le duc, lui, visitait régulièrement sa fille, mais hélas, ce n'était qu'une fille. Ainsi, il n'avait point d'héritier, et sa femme étant devenu folle, sa fortune en déclin, la famille disloquée n'avait aucune chance de retrouver son prestige d'antan.
A cette époque, Gaïa passait souvent son temps sur les terres du domaine, de vastes forêts sur lesquelles on chassait et où elle manqua souvent de se prendre une balle perdue. La vie au manoir, elle la trouvait ennuyeuse et superficielle. Elle s'échappait alors souvent pour jouer avec l'un des chiens domestiques auprès duquel elle se sentait bien et s'amusait à jouer des codes de la noblesse, dont elle ne comprenait pas le sens et les mesures. Grimper aux arbres, se rouler dans la boue, jouer avec les animaux de leur ferme, voilà ce qu'elle aimait, déjà plus proche de la Nature que des faux semblants du beau monde duquel elle s'éloignait au fur et à mesure qu'elle s'approchait de sa véritable nature, la « sauvageonne » qu'on l'appelait, lorsqu'elle revenait sale et en bien mauvais état.
Il lui arrivait souvent de s'endormir au milieu de la forêt et aller à la rencontre d'êtres étranges en rêve, ces « fantômes » qu'elle distinguait à travers des brumes épaisses. Elle en avait conscience, il y avait quelque chose d'étrange en elle, comme si elle ne s'était pas encore tout à fait trouvé. Il y avait une énigme au fin fond de sa personne, et c'est peut-être cette étrangeté que sa mère avait perçu lors de sa naissance. Peut-être savait-elle qu'elle n'était pas l'une des leurs.
De plus en plus farouche, perdue et convaincue au fond d'elle même qu'elle n'était pas comme « eux », c'est une nuit, alors qu'elle entendit hurler un loup à la mort que quelque chose s'éveilla en elle, une familiarité qui la plongea dans un état de transe intense et douloureuse durant laquelle elle découvrit sa véritable nature. Elle avait 10 ans. L'énigme avait trouvé sa solution...Quoi que, elle savait une chose, elle n'avait pas sa place ici.
Son caractère fut largement influencé par cette découverte, qui lui procura une confiance et une place qu'elle n'avait pas. Son désir d'indépendance s’accrut tout comme une fierté qu'on lui avait toujours refusé. Deux ans plus tard, elle était en symbiose totale avec le loup qu'elle était, et elle fut surprise par un employé de la Maison qui lui valu d'être dénoncée à ce qu'elle appelle aujourd'hui un « hunter ». Capturée par un cinq personnes de la maison, à qui elle faisait autrefois confiance, elle n'eut pas même la chance de se pouvoir s'échapper. Quelques heures plus tard, affrontant pendant ce temps le regard horrifié de ceux qu'elle considérait comme ses bienfaiteurs, un homme arriva et l'assomma alors qu'elle tentait de le mordre, pressentant le danger. Elle fut jetée en pâture à un vieil homme par sa propre famille qui ne voyait en elle qu'un monstre.
…
Elle se réveilla au bord d'un lac, couverte de blessures et de brûlures dont elle garde encore quelques cicatrices. Ce ne fut pas tout, elle sentit le goût du sang remontant le long de son œsophage et se rendit vite compte qu'elle en avait le corps recouvert. Elle ne se souvenait de rien, pas même de qui elle était. Cet épisode la marqua pourtant énormément.
Les souvenirs de son enfance revinrent petit à petit, mais partiellement. Les souvenirs de cette nuit, eux, resteront un mystère... Accueillie par une famille de paysans, elle apprit beaucoup, et comprit la futilité du monde dans lequel elle avait grandi. Ils ne lui demandèrent rien, seulement de l'aide. Elle y resta plus de 5 ans. Une période riche durant laquelle elle fit la rencontre de sa deuxième entité avec laquelle elle noua vite une unité, mais aussi d'autres « lycanthropes » comme elle, d'autres « monstres », ainsi que des « hunters », tout un vocabulaire qu'elle du apprendre.
Puis ce fut la famine qui frappa l'Irlande, un temps difficile qui poussa la jeune femme à rejoindre l'Angleterre et sa capitale sur les conseils d'un jeune intellectuel anglais de passage qu'elle suivit.
Depuis, elle erre, en phase avec elle-même, se cherchant encore, cherchant un but à son existence insipide... Etrangère aux Etres humains, elle souhaite malgré tout vivre parmi eux.
Situation: Elle connaît l'existence des vampires et des loups garous, mais n'a jamais eu l'occasion de rencontrer d'homonculus. Quant aux lycanthropes, elle n'en a que très peu rencontré jusqu'au aujourd'hui.
Emploi: Mendiante? Elle vagabonde en vivant du vol, de la mendicité ou rend service contre le gîte.
Localisation sur l'Ombre: Réside actuellement au Manoir d'Alder.
But(s): Malgré elle, trouver un jour sa place au milieu des humains.
Arme(s), équipement:- Poignard
- Fiole de poison
- Dague accrochée sur l'avant bras gauche
Pouvoir(s): -
Rage: + Sous la colère, elle peut doubler de taille (et de poids en proportion) lorsqu'elle est sous une forme animale entière. Elle peut alors faire de sacrés dégâts...
- Elle s'affaiblit rapidement.
-
Odorat Plus + Son flair est exceptionnellement développé. Elle est capable de distinguer n'importe quelle odeur.
- Odorat surdéveloppé dit également moins de tolérance aux odeurs peu ragoutantes.
-
Hypnose + Il suffit que son regard croise celui de son adversaire pour le mettre en état d'hypnose et influencer son comportement.
- Cela ne fonctionne que sur les humains et a une durée de temps limitée (30 secondes). Pratique en cas de fuite par exemple.
-
Guérison + Ce don lui permet de regénérer ses cellules plus rapidement que la normale. Cela peut lui permettre de survivre à une blessure mortelle en cas normal.
- C'est malgré tout très lent, et pour les blessures graves, cela la plonge dans un profond coma qui peut durer plusieurs jours.
Ennemi(s): Les hunters, mais également les vampires qui l'insupportent.
Allié(s): Alder Vögel Drei SeeleLoisir(s): Se livrer aux jeux de hasard et à l'opium. Le reste du temps, elle le passe auprès d'intellectuels, curieuse d'en connaître davantage sur la bêtise humaine et ses institutions.
Endroit(s) le plus fréquenté: Bibliothèque, fumeries d'Opium, mais le plus souvent, c'est dans la rue qu'on la retrouve, lors de balades nocturnes, car elle se fait rare en journée.
Qualité(s): Fidèle, loyale envers ceux qu'elle estime, impitoyable avec ceux qui la méprisent, honnête, observatrice, réfléchie (lorsque son humeur s'y prête).
Défaut(s): Imprévisible, insolente, cynique, arrogante, irritable, peu bavarde.