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La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

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Massacre sur les quais [Comte] [12/10/41]

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Comte Keï
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Comte Keï
Nombre de messages : 1814
Date d'inscription : 01/11/2007
Race : Vampire
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Lord / Comte de Scarborought / Metteur en scène
Age : 589 ans
Age (apparence) : 28 ans
Proie(s) : Les Humains (pour se nourrir), les Vampires (secret)
Secte : Indépendant
Clan : Ventrue
Lignée : Kyasid (les ombres)
Rang Pyramidal : Premier
Crédit Avatar : KH_CT
Massacre sur les quais [Comte] [12/10/41] Empty
MessageSujet: Massacre sur les quais [Comte] [12/10/41] Massacre sur les quais [Comte] [12/10/41] Icon_minitimeMar 16 Aoû - 12:19

[HRP/ En revenant de l’Opéra « Seconde visite » Chronologiquement, cette scène se passe juste après avoir quitté Sarah Spencer./HRP]

Furtifs dans la nuit, tels des ombres ondoyant à la lueur d’une bougie, le Comte Kei et ses disciples traversaient Londres sans bruit. Leurs capes et leurs bottes frôlant le pavé obscur, ils se dirigeaient vers les quais d’un pas décidé. Chaque ombre, chaque fissure dans cet amas de maisons qu’était la capitale leur servait de cachette. Nul passant n’était agressé car ils avaient une mission bien particulière et leur chef leur avait bien précisé qu’il leur fallait passer comme le vent sans créer de remous à la surface de cet océan d’humanité. Leur objectif était tout autre : les Loups, sur les docks, leur avaient pris quelques compagnons la nuit précédente alors que la lune devenait ronde et ils réclamaient vengeance. L’astre désormais totalement rond, œil de lumière derrière les cotonneux nuages qui projetaient leurs ombres sur la terre, invitait les Vampires à sortir ce soir pour surprendre leurs ennemis dans leur forme la plus mortelle. Le combat serait plus équilibré et la gloire n’en serait que plus forte.

Telle une armée de revenants, les Vampires étaient venus en nombre. Près de 70 au total suivaient le Comte Kei ce soir-là. Ils avaient avec eux 20 jeunes inexpérimentés, 5 membres des Sept et 3 Calices. En soit, le Comte aurait pu sortir avec plus d’une centaine des siens mais il avait un domaine à faire garder et une jeune humaine, Sarah Spencer, à maintenir prisonnière sous l’Opéra. Il avait aussi laissé derrière lui de nombreux Calices qui leur serviraient à leur retour, ainsi qu’une partie des jeunes Vampires qui n’auraient pas survécu à cette bataille. Jirômaru veillait à ses arrières t ménageait les siens malgré son autorité totale sur eux. Il avait depuis longtemps compris qu’un vrai chef menait ses hommes avec bienveillance et, même s’il appuyait sur eux grâce à la terreur et la crainte de la punition, il veillait à leur santé et à leur esprit. Certains des Vampires sous l’Opéra étaient difficiles à maîtriser, ainsi il fallait qu’il se méfie et qu’il exploite leurs atouts en jouant sur leurs désirs et leurs faiblesses. La manipulation était son as de pic.

Arrivés à proximité des quais, utilisant les pouvoirs noirs de la pensée, le Comte signala aux autres de se mettre en position. Il avait en effet perfectionné une stratégie pour avoir un maximum de Loups-Garous en une fois sans perdre trop de ses confrères. Les Calices étaient laissés en arrière, très loin, afin de les conserver pour leur couverture et leur survie. Les jeunes étaient derrière les plus vieux plutôt que d’être avancés comme chair fraîche, le Comte n’était pas du genre à envoyer les faibles se faire détruire devant lui, il gérait la guerre comme un général proche de ses troupes, certainement un reste de sa vie de samouraï d’élite…Les plus forts étaient devant, prêts à affaiblir au maximum leurs ennemis pour les laisser se faire achever par les suivants. Le but était de laisser passer les Loups blessés afin de refermer leurs rangs dessus.
Sur les docks étaient entassées des milliers de caisses en bois, marchandises, poissons et objets de tout monde. De grands hangars de métal se dressaient partout et les lampadaires étaient souvent défectueux ce qui rendait l’atmosphère bien plus tendue et glauque que dans les rues de Londres. Pour les Vampires, l’absence de lumière ne faisait que les couvrir des humains et il en était de même pour les Loups. Glissant comme des esprits le long des bâtiments rouillés, les Vampires avancèrent jusqu’à un hangar particulièrement visé. Quelques uns se plaquèrent contre, observant à travers le fer fissuré la lumière distordue d’un feu allumé au loin, en plein centre de l’édifice. Beaucoup de Loups étaient réunis en ces lieux, une quarantaine, les espions du Comte l’avaient déjà repéré depuis longtemps. Ce n’était pas le seul endroit sur les quais où les réunions de Garous étaient monnaie courante mais c’était le bâtiment le plus actif. Ce soir, Jirômaru et les siens allaient faire un massacre.

Accroupi sur le toit d’un hangar, le Comte analysait la situation de ses yeux poussés à l’extrême par la « vision parfaite ». Il regardait ses disciples se mettre en place et, avec Salluste perché non loin, il veillait à ce qu’aucun garde ne puisse les gêner. Le Comte trouvait cela étrange de n’avoir pas encore vu d’humain se promener lanterne à la main sur le parquet moisi des quais pour vérifier les bateaux et surveiller les cargaisons. Habituellement ils n’étaient pas dérangés par les Loups qui avaient assez de jugeotte pour les laisser en paix afin de rester cachés et de ne pas trop attirer l’attention du grand Londres sur les quais. Mais ce soir, les quais étaient calmes, trop calmes. D’ailleurs, Jirômaru et Salluste commençaient à s’inquiéter : où était donc le gardien habituel des Loups ? Avaient-ils été repérés ? Et les humains ?
Mais bientôt le Comte fut rassuré : un homme d’une quarantaine d’année apparu au loin avec sa lanterne, il semblait marcher de travers…


- Les Humains sont incorrigibles, fit le Comte à Salluste par la pensée.

Ivre, l’homme s’en alla au loin, égaré au milieu des caisses. Il chantonnait quelque chose qui n’avait aucun sens, divaguant avant d’aller s’asseoir à moitié endormi au milieu des filets puants et gluants des pêcheurs.
Le Comte se redressa et se mordit le poignet droit. Quelques gouttes de sang tombèrent et se transformèrent en chauve-souris rougeoyante avant même de toucher le toit. La plaie se referma presque aussitôt.


- Vas ma belle…

La chauve-souris s’éloigna rapidement en virevoltant. Le Comte voyait par ses yeux et grâce à ce système, il passa près de ses disciples, s’approcha du hangar, regardant à l’intérieur et s’éloigna pour revenir laisser un message à Ambre, membre des Sept. Puis, il s’éclipsa au milieu des caisses et parcouru une longue distance, espionnant chaque recoin, observant alentours et angles morts. Enfin, il trouva ce qu’il cherchait : un Loups gigantesque qui se tenait debout sur ses pattes arrière reniflant l’air. Il grognait, agité par un doute. Il se trouvait loin du hangar, chose étrange bientôt comprise à la vue d’un cadavre à ses pieds : il s’était permis de dévorer un homme en quittant son poste.
Le Comte fit revenir à lui son animal de sang et il transmit l’information à ses disciples. Le garde arriverait après coup, il ne fallait pas le négliger.

Puis se fut l’assaut. Un ordre, un seul et tous les Vampires percèrent le hangar à divers endroits. Certains forcèrent les portes de manière brutale et surprenante pendant que d’autres se glissaient à l’intérieur sous forme de sang ou d’animal. Bientôt, le hangar était envahit de disciples. Surpris, les Loups s’énervèrent. Tous hurlèrent leur haine et prévinrent en un cri ceux qui ne s’étaient pas rendu compte de la situation. Certains appelèrent à l’aide d’autres Loups en renfort mais il était trop tard. Déjà les Vampires avaient mit à terre une dizaine d’entre eux grâce à leur effet de masse et de surprise. Cependant, les Vampires durent faire face à un tel déchaînement de force brut qu’ils furent obligés de reculer. Griffes et crocs en firent tomber cinq, ce qui n’était pas négligeable puisque c’était des anciens forts expérimentés. Les jeunes restèrent en retrait voyant la situation dégénérer mais le Comte intervint enfin. Il fendit les rangs de ses disciples et entra dans le hangar la tête haute. Sa cape rouge sang perça les ombres un court instant avant de les multiplier. Son arrivée provoqua chez les Loups un mouvement de terreur bien vite remplacé par une envie d’en découdre.


- Rattrapez ceux qui sont sortis ! Ne les laissez pas nous glisser entre les doigts !

Ainsi, les jeunes Vampires se chargèrent des fuyards pendant que les anciens épaulaient leur chef. Les Loups qui n’avaient pas pu sortir s’étaient rassemblés en masse au centre du hangar, ils étaient encerclés. Leurs grognements accompagnés de bave les rendaient affreux. Les fauves, pris entre les mailles du filet commençaient à se sentir acculés. Ils n’étaient plus qu’une vingtaine. L’un d’eux, plus grand et plus noir que les autres, se redressa et grogna de sa voix gurutale :

- Misérables fous ! Que croyez-vous donc obtenir ainsi ?! Vous allez périr !

Tous s’agitèrent, hurlant en cœur, avant de se jeter sur les Vampires. Le chaos régnait du côté des Loups-Garous et si du côté des Vampires les pertes étaient conséquentes, les Loups, eux, allaient bien être exterminés. Une série de pouvoirs fusèrent et cinq Loups tombèrent dans un même mouvement. Maître des poisons, Manouk se déchaînait. Les Sept ruinaient les rangs ennemis, aidés des anciens. Marco tranchait à qui mieux mieux de sa lame d’argent tandis qu’Ambre aidait les blessés à reculer. Arath s’acharnait sur les Loups comme un démon sorti de l’enfer, il avait quelque chose à se prouver et il devait retrouver la confiance du Comte. Quant à ce dernier, il maniait si bien son fouet et son poignard d’argent qu’il était impossible de le suivre tant sa vitesse, décuplée par le don obscur, était impressionnante. L’air claquait, les hurlements de douleur et de fureur assouvissait son âme sombre pendant qu’il anéantissait l’ennemi. Ses disciples et les Sept veillaient à ce qu’il ne soit pas gêné dans sa délectation. Cible principale des Loups, il riait, les perdant un à un dans la salle noire, engloutissant à jamais leur corps dans les ténèbres. Puis il arriva le moment où, les Loups furent finalement réduits à une dizaine. Le Comte voulu s’amuser et d’un mouvement de la main, il releva quatre Loups, tel un nécromant des temps anciens. Dans un éclat de rire, il manipula ces corps morts pour lacérer les vivants. Tel un marionnettiste il tira les ficelles pour retourner les Loups contre eux-mêmes. Face à une telle horreur, énervés au possible, les survivants déchiquetèrent les leurs en essuyant maintes blessures.

La bataille fit ainsi rage pendant des heures. L’astre d’argent suivait sa course tranquillement pendant que ses enfants perdaient la vie.

Enfin, seul le sang qui gouttait par-ci par-là se fit entendre. Le carnage avait fait du bruit et beaucoup de victimes. Les Loups étaient exterminés et les Vampires réduits d’un bon tiers. Le Compte rassembla ses disciples dans le hangar pour leur ordonner de ramener tous les corps lupins. Tous maculés de sang, heureux de leur victoire, ils s’exécutèrent tout en ramenant également les leurs tombés au combat.
Le Comte était satisfait. Certes, les pertes avaient été conséquentes, mais ils n’avaient pas perdu beaucoup d’anciens et aucun des Sept n’avait rejoint Huysman. Parmi les jeunes, seuls six d’entre eux avaient survécus. C’était relativement énervant pour le Comte puisqu’il veillait à leur survie, cependant c’était mieux ainsi, sachant qu’il avait laissé une partie d’entre eux sous l’Opéra.

Un grand feu fut allumé pour éliminer les corps. Certains étaient redevenus humains mais beaucoup étaient restés sous leur forme lupine. L’odeur du poil calciné et des os, mêlée à celle du sang qui inondait le hangar et ses alentours, était affreuse. Le Comte congédia presque tous les siens pour qu’ils retournent sous l’Opéra l’attendre dans la grande salle. Ils avaient autorisation de se servir des derniers prisonniers pour se régénérer et se nourrir. Cependant, il avait été clair : aucune dispute, aucun mécontentement ne devait ruiner cette belle victoire. Il les rejoindrait.

Salluste et Ambre vinrent aider le Comte à faire disparaître les traces de sang et à annihiler les cendres et restes des Loups. Grâce à leurs pouvoirs, le Comte voulait faire place nette et faire disparaître aux yeux des humains toute trace de carnage. Evidemment, les coups de griffes dans les caisses et les traces de feu allaient rester, mais c’était déjà mieux que rien. Les Loups, au même titre qu’eux, devaient rester cachés pour leur survie à tous. Le Comte rêvait de les voir se faire décimer par les humains mais cela risquait de les piéger eux aussi. Ainsi, il ne resta presque plus rien du massacre de cette nuit-là.

Quarante Loups avaient été détruits. Une vingtaine de Vampires y étaient restés. C’était trop pour le Comte qui souhaitaient voir la puissance des siens augmenter. Un Vampire pour deux Loups, c’était trop de perte à ses yeux. Cela le faisait bouillir.
Huysman était vengé et les quais un peu nettoyés, mais à quel prix ?
Il allait falloir qu’il améliore les entraînements et qu’il se mette à surveiller la formation des plus jeunes.


[HRP/ Fin du post, one-shot. Retour sous l’Opéra « Seconde visite » /HRP]


> Jirômaru Keisuke <

Massacre sur les quais [Comte] [12/10/41] Comte_10

Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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