Manoir lugubre de deux étages, entouré d'un haut muret, d'une grille en mauvais état et de nombreux arbres touffus, l’Éclipse n'attire pas les regards mais nourri quelques rumeurs dans le quartier. D'abords prétendue inhabitée puis maudite, la demeure à moitié en ruines appartient depuis deux ans à un jeune étranger très discret. Les fenêtres sont closes ou opaque de crasse, la façade est noire comme le charbon et les poutres qui soutiennent l'entrée semblent vermoulues. Il est rare d'y voir de la lumière et surtout des invités...

A l'intérieur, tout est sombre et surchargé, comme si le manoir était à l'abandon depuis des années et que la poussière s'était faite maîtresse des lieux. Tapis, sculptures, armures de décorations et lustres sont couverts de toiles d'araignées. Une seule pièce semble vivante : un salon au deuxième étage dont l'imposante cheminée est apparemment encore utilisée. Des fauteuils pourpres y sont installés autour d'une table basse placée au centre d'un tapis rougeâtre qui s'étend longuement sur le plancher.

Rez-de-chaussé
Entrée étroite avec escalier directement en face.
Porte de droite: salle à manger, cuisine. Avec une longue table, des chaises en nombre, une armoire à vaisselle, des coffres, des buffets.
Porte de gauche: deux petits salons, deux chambres (apparemment pour domestiques), salle de bal, salle de musique.

Premier étage
Un grand couloir.
Porte d'en face: Salon avec grande cheminée, chaises, un canapé et des fauteuils rouges sur un grand tapis (seule pièce habitée) Porte de droite dans le salon: salle d'eau rattachée au salon.
Première porte de droite: grande chambre de femme.
Deuxième porte de droite: grande chambre d'homme.
Première porte de gauche: chambre moyenne.
Deuxième porte de gauche: salon moyen envahi de meubles en vrac.
Porte du fond: bibliothèque de taille.

Le tout est poussiéreux, abandonné, délabré, recouvert de tissus.