L'Ombre de Londres
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La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

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Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
 
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Pensées au marché

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AuteurMessage
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Pensées au marché Empty
MessageSujet: Pensées au marché Pensées au marché Icon_minitimeMer 2 Juil - 1:29

[HRP// En provenance de Rétablissement et découvertes Monopost.][/b]

Gaspard déambulait dans les rues ensoleillées de Londres avec sa démarche habituelle, lente et hautaine. Trois jours à peine après la visite nocturne de sa maison par un Loup-Garou, il avait décidé de se rendre à pieds à Corven Garden, ainsi il aurait le temps de profiter de son temps pour penser à tout et à la fois à rien. Il n'avait pas envie de s'encombrer l'esprit, il avait l'intention de faire une petite pause dans son emploi du temps et de se donner l'après-midi pour ne rien faire. Contrairement à ce qu'il avait décidé, il ne rentrerait pas tôt, il resterait peut-être même dans les rues jusqu'à ce que la nuit tombe sur la ville. Il profiterait.

L'aristocrate marchait donc tranquillement sur les pavés inégaux, sur son passage, des personnes s'écartaient, d'autres soulevaient leur chapeau. Lui n'en avait pas prit, il l'avait oublié, pourtant il aimait bien porter un couvre chef, mais son esprit c'était égaré ailleurs. Certains passants le regardaient aussi avec mépris, celui dont on le gratifiait souvent quand on voyait la facture de ses vêtements et cette façon de se mouvoir qui lui était itinérante. Il avait toujours marché ainsi, ça avait été un apprentissage de longue haleine que sa mère lui avait imposé pour montrer aux autres de quelle classe il était. Bien qu'en Amérique, il avait vite cessé cette habitude, il l'avait reprise en revenant parmi les occidentaux.
Mais il y avait surtout sa froideur qui touchait les gens alentour, il avait comme un masque posé sur le visage, à croire qu'il ne gratifiait jamais personne d'un sourire. Il était vrai que ce fait était fort rare voir inexistant lors de ses sorties, il ne se permettait ça que quand il était en compagnie restreinte, entouré de personne proches. Ou encore de personnes qui savaient attirer son attention. C'était une façon d'être, qui le rendait austère, en société il était considéré comme un homme fier de sa personne, cultivé et inflexible. Une fois un jeune homme culotté et ivre lui avait demandé s'il lui arrivait de se laisser aller durant ses ébats. Bien sur le Lycan n'avait rien répondu, il avait ignoré la remarque, mais pendant un instant il s'était interrogé sur ce que l'on pouvait voir de lui et ainsi il avait remarqué qu'il était peut-être un peut décalé par rapport à certaines coutumes. Mais il n'avait rien voulu changer de lui même, il s'était encore plus enfermé dans ses lectures et avait poussé encore plus à l'extrême ses absences de réactions face aux activités de la vie courante. Personnage solitaire dans une ville où les relations humaines étaient fort nombreuses.

Aujourd'hui cependant, il avait l'étrange envie d'être un peut moins porté sur l'étiquette, il comptait se laisser aller à quelques fantaisies. C'était bien pour ça qu'il était sortit en ville. Il voulait voir du monde et se changer les idées. Quelques temps après être partit, il arriva au marché. Il y avait du monde, mais ce n'était pas encore étouffant, on pouvait encore avancer sans se marcher sur les pieds. Sans vraiment de but, Gaspard continua dans la grande allée, il jetait un oeil dans les vitrines et ignorait totalement les passants. Il s'arrêta devant une armurerie et regarda par-delà la vitre un sabre qui lui plaisait particulièrement.
Il était exposé sur la droite, dans l'ombre, accroché au mur accompagné de son fourreau. Pommeau d'argent et garde multibranche assortie, une lame de plus de quatre-vingt centimètres de long, le fourreau lui était d'un noir profond sauf à l'emplacement de l'anneau d'accroche qui se trouvait être de couleur argentée.
L'aristocrate serait bien entré dans la boutique qui vendait cet objet, cependant, il vit qu'il n'y serait pas seul avec le commençant et cela le retint. De toute manière il n'en aurait aucune utilité et l'ajouter aux nombreuses armes blanches qu'il possédait déjà ne lui plaisait pas. Une de plus ou une de moins ne changerait rien. Se serait une victoire sur le moment, puis la fine lame tomberait dans l'oubli. Autant qu'une personne s'en serve, après tout elle n'était pas ici pour aller croupir au fond d'une cave.
Le Lycan continua donc son chemin, un léger pincement au coeur, qui se dissipa bien vite.Il parvint au coin d'une rue et tourna au hasard à sa gauche, plus loin se trouvait une boutique d'objets anciens. Quelque peu intéressé par ce qu'il pouvait s'y trouver il poussa la porte et vit à son grand bonheur que personne ne se trouvait dans la pièce.Sans se faire prier, il commença à regarder les objets entreposés ici.Beaucoup étaient des objets oubliés par leur manque d'utilisation courante, mais Gaspard aurait pu donner un nom à beaucoup d'entre eux. Certains lui rappelèrent même quelques souvenirs, quelques vives étincelles d'une vie passé sur laquelle il avait tiré un trait définitif. Plus vers le fond de la boutique, l'aristocrate trouva un miroir de taille respectable encore en bon état mais qui datait certainement d'un siècle auparavant. Siècle ou il avait été totalement absent de ce continent et dont l'art ne lui avait pourtant pas échappé. Depuis le temps qu'il était à Londres, il avait revu tout ce qu'il n'avait pas pu voir durant son long exil en Amérique. Il s'était refait une culture et là encore, en voyant ce beau miroir et surtout son cadre, il se sentit tout heureux. L'entourage était magnifique, fait de bois et finement travaillé, sur lequel on avait rajouté de la feuille d'or pour mettre la touche finale.
Pendant qu'il admirait le vieil objet, un homme était sortit de l'arrière boutique et se tenait en retrait, un sourire sur les lèvres. Il regardait l'aristocrate avec intérêt, mais aussi avec un certain amusement bien caché derrière ses lunettes. Ce n'est que quand Gaspard se retourna qu'il s'aperçut de la présence du vieil homme, un peu gêné pour aucune raison apparente, le Lycan détourna le regard sur le miroir et rencontra son reflet et celui de l'homme.
Finalement, le vendeur engagea la conversation et tous deux parlèrent longtemps d'objets anciens, avec passion et culture. Gaspard ne vit pas le temps passer, ce n'est qu'après une bonne heure qu'il déclara qu'il avait autre chose à faire. Avant de quitter l'échoppe, il avait prit soin d'indiquer son adresse au vendeur pour que l'on lui amène le miroir qu'il venait de s'approprier. Avec un au-revoir des plus amical, il sortit et repartit courir les rues.
Il s'étonnait lui même d'avoir parlé si longtemps avec le vieil homme, mais d'un autre côté il ne s'en sentait que plus léger. Bien sur, il resta de marbre, mais n'en pensait pas moins. Il se promit même de repasser un jour par ici.

N'ayant pas encore faim, Gaspard sauta le déjeuné. Il s'assit tout de même sur un banc qui venait de se libérer et laissa ses pensées suivre leur cour. Il regardait les enseignes des boutiques qui se trouvaient autour de lui, mais rien ne semblait l'intéresser, son quota de sociabilité avait été largement dépassé avec son entrevue avec le dirigeant de vieux objets et il n'avait plus qu'une envie: s'asseoir et lambiner. Que se fût au marché ou dans un parc il s'en moquait, il avait la simple envie de regarder ce qui se déroulait autour de lui, comme s'il n'était qu'un spectateur de sa vie de tous les jours. Il allait jouer au voyeur, regardant la vie des gens qui ne prêtaient pas la moindre attention sa présence.
Gaspard vit de tout durant cette après-midi, pauvres vas nu pieds jusqu'aux hauts aristocrates accompagnés de leurs amis ou amies, riant à tout va et faisant tout pour que l'attention soit sur eux. Mais le Lycan vit bien que ce qui intéressait la plupart des gens n'était pas ces idiots de riches, mais l'argent qu'ils transportaient. Alors qu'il regardait attentivement un jeune garçon, Gaspard remarqua celui-ci en train de détrousser un bourgeois de sa bourse, sans qu'il ne s'aperçoive de rien. Bien sur, l'aristocrate n'en dit rien, après tout il n'avait rien à voir la dedans, mais il s'étonna de la rapidité à laquelle le jeune enfant avait effectué son vol, ainsi qu'à sa dextérité. Lui-même se demandait s'il pourrait un jour en faire de même. Non pas qu'il voulait essayer, loin de là, mais c'était intéressant de voir ça, c'était un peu comme le travail de prestidigitateur. Une fois il avait assisté à un spectacle, c'était époustouflant les tours que certains hommes étaient capable d'accomplir, un travail de professionnel, tout un art.
Gaspard soupira en se passant une main sur le front, le soleil tapait fort et il était en pleine lumière, si bien qu'il récolta quelques goutes sur le dos de sa main. Il sortit un mouchoir blanc de l'une de ses poches et s'épongea. Il décida ensuite qu'il était finalement l'heure de rentrer chez lui. Aller chez Echaste ne lui disait plus rien. Peut-être un autre jour, et puis de toute manière, le propriétaire n'était que rarement présent la journée. Il ne manquait donc rien.

Sans se presser, Gaspard rentra chez lui par le chemin le plus long, profitant de la fin de journée et de toutes ces personnes qui évoluaient autour de lui, sans se rendre compte de sa présence. Il avait parfois l'impression d'être un fantôme et ses sorties comme celle d'aujourd'hui ne faisaient qu'affirmer cette idée. Il passait totalement inaperçu entre les classes moyennes et défavorisées, ceux-ci étant trop occupé par leurs soucis pour regarder un pauvre aristocrate, qui déambulait comme une âme en peine et qui pourtant ne s'était pas sentit aussi bien depuis plusieurs jours.


[b][HRP// OUi, c'est un monopost ^^, mais faut bien qu'il ait une vie mon personnage que j'adooore! Voila, retour à la maison =>Une lettre]


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