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Il faut bien un irlandais pour attraper un autre irlandais [Aylith, Red'maw] [13/10/41]

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Red'maw
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Red'maw
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Il faut bien un irlandais pour attraper un autre irlandais [Aylith, Red'maw] [13/10/41] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Il faut bien un irlandais pour attraper un autre irlandais [Aylith, Red'maw] [13/10/41] Il faut bien un irlandais pour attraper un autre irlandais [Aylith, Red'maw] [13/10/41] - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Jan - 22:18

J’ai l’impression que je n’étais pas la seule à avoir l’estomac vide. Une part de mon esprit se dit « tant mieux, qu’elle mange ». Une autre, « qui va payer pour cette bouffe ». Et ça me fait réaliser. Je n’ai pas vraiment besoin de me soucier de l’argent. Pas tout de suite, en tout cas : avec ce que j’ai gagné dans la soirée, cette miche de pain est presque insignifiante. Même le jambon … Même la réserve entière pourrait être re-remplie, je pense. David n’aura pas à se soucier des caisses de l’établissement pour un moment. J’ai un sourire à cette pensée optimiste. Je crois. Puis je réalise qu’Aylith a presque terminé mon mot, et qu’elle aussi semble satisfaite. Presque heureuse. Un instant, je me demande si mes yeux ne reçoivent pas une fausse information … Mais je pense qu’assez de masques sont tombés dans la soirée pour que je puisse la croire sincère.

Sa réponse, dans un premier temps, me surprend. Non, je ne pensais pas « dans l’immédiat ». Et en prime, après l’avoir vu tuer plusieurs personnes de sang-froid, passer la soirée dans certains des pires quartiers de Londres, et mentir ou tromper sans état d’âme … Je l’imagine mal prendre un bain puis lire un livre. Ceci étant, je me demande si elle me supposerait dotée du même passe-temps qu’elle. Sauf le bain. Enfin. Pas le même genre de bain. Je doute qu’elle apprécie les eaux de la tamise. Même si je n’y vais pas si souvent que cela … Enfin. En tout cas, je hoche légèrement la tête lorsqu’elle précise pour Butch. La réponse est simple … Rien. Faire comme si cet évènement isolé n’était rien d’important. Ou plutôt comme si malgré son importance, il était bouclé, n’avait plus besoin de notre concours. « Notre » concours. Je ne pensais pas m’impliquer autant dans les affaires d’une cliente un jour. En particulier des affaires aussi peu nettes. Ceci étant, vu mes tendances … était-ce destiné à arriver ? En tout cas, elle compte reprendre l’existence comme si de rien n’était. Rien n’a changé, à ses yeux. Un combat de boxe truqué, une lutte avec des hunters, plusieurs combats à mort, 8, 9 … 12 personnes refroidies de ce dont je me souviens, un gros client éviscéré et cloué au mur de chez lui. Et pour elle, ce n’est déjà plus qu’un souvenir.

Plus le temps passe, plus j’ai l’impression que nous nous ressemblons … un peu.

Je suis contente de savoir qu’elle accepte de bosser avec moi de nouveau. D’une part, parce qu’entre les hunters, Butch, le combat et ce qu’elle m’a payé, j’ai dû accumuler une fortune. Et ensuite, parce que la soirée était extrêmement intéressante. Bien sûr, il y a eu ce moment étrange où j’ai eu l’impression que j’allais mourir … En fait, sans elle, je serais morte, je pense. Et elle m’a sauvé, non seulement de Butch, mais aussi en me donnant à boire. Je ne sais pas si mes plaies m’auraient tué, mais sans les quelques gorgées de sang qu’elle a mise à ma disposition, j’aurais été incapable de quitter les lieux avant un bon nombre d’heures …Assez pour que la police ne débarque, en tout cas. Et ne me trouve, moi, à moitié morte malgré la gravité de ses blessures, contre un mur dans un couloir rempli de cadavres. J’aurais difficilement pu leur expliquer la situation. Et puis après tout, c’est moi qui ai réalisé ces meurtres.

Je vois qu’elle se lève, mais j’ai la bouche pleine de pain. J’hausserais presque les épaules. Je me contente de lever une main pour lui faire un signe d’au-revoir, la regardant franchir la porte. Elle s’arrête le temps de me donner une dernière information, puis disparaît dans l’obscurité de la capitale. Je lâche un léger soupire … Il serait un peu osé de dire qu’elle me manque déjà, mais l’idée de me retrouver seule me déplaît. Je finis par prendre la peine de me relever pour m’approcher de la porte, et la verrouiller. Si quelqu’un voit de la lumière et s’avise d’entrer … C’est peu probable, raison pour laquelle je n’avais pas vraiment fermé avant, mais bon. J’ai du sang séché un peu partout sur le visage. Sur les vêtements. J’ai un couteau de boucher planté dans le jambon, sur la table. Même sans corps ni preuves, je reste … Hautement suspecte, au mieux. Au moins, le peu de lumière à l’intérieur ne permet pas à un passant de me voir depuis la fenêtre. Revenant à la table, je marque une pause. Quelques secondes, pas plus. Je finis par me couper une nouvelle tranche de viande, plus épaisse que la précédente, et la dévore avec le reste de mon pain. Il n’aurait pas vraiment été correct de le ressortir demain, de toute manière … Je suppose ? Sauf pour des croutons. Tant pis. Je finis par ramasser ma veste, vérifier que rien n’a laissé de trace suspecte … Puis monte à l’étage. Je ne crois pas avoir grand-chose à faire demain matin. Heureusement.

* *
*

- Red ?

J’affecte de toujours lire mon livre, tout en avalant lentement un nouveau morceau de ma tranche de lard grillé. David ne s’impatiente pas. Il finit cependant par soupirer, et répéter mon prénom au bout d’un petit moment.
- Mhh ?
- C’est drôle : je t’ai rarement vu aussi tuméfiée. Tu m’expliques ?
- Une agression.
- Oh … Une agression. Hier soir ?
- Logiquement ?
- Je te vois mal prendre autant de coups en te faisant agresser. Il n’a pas tords : contre de simples voyous, je n’attends parfois même pas d’encaisser pour répliquer de façon brutale.
- J’ai bastonné.
Il soupire, et se masse un peu le front.
- … tu n’étais pas obligée de te rendre au club si tôt.
- Ça ira … J’abaisse mon livre, le temps de l’observer. Il a l’air de trouver mon mensonge un peu trop gros. - ça va.
- Oui, si on veut. Il y avait du sang sur la poignée de la porte, ce matin. Oh m***e. - C’est ça. Ça, et … 12 livres. Tu les a eu sur le ring ?
- …
- Red … Je te connais depuis assez longtemps pour savoir que tu n’es plus la gamine qu’on engueule après une connerie. Je veux juste savoir si c’est grave au point que j’imagine.
- Pas forcément.
- « Pas forcément » … Bon. Il prend une longue inspiration. Je relis la même ligne depuis tout à l’heure avec une concentration frisant le nul … ce qui explique que je ne la comprenne toujours pas.
- Est-ce que tu as tué.
Il n’y va pas de main morte … Je laisse juste échapper un
« - Oui. » rapide sans lever les yeux.
- Bah voyons … Au club ?
- A côté.
Il pousse un soupir de soulagement, et moi un claquement de langue agacé. Je ne suis pas assez bête pour tuer quelqu’un sur le ring. Pas exprès, en tout cas.
- Et tu es sûre qu’il n’y a pas de témoins ? Je hoche la tête positivement. Il semble se relaxer un peu, et se redresse sur son tabouret, frottant l’arrière de son crâne. - Bon … Et cette cliente qui est restée tard, elle voulait quoi ?
- Son cousin. ‘le cherchait.
- … Et elle l’a trouvé ? Nouveau hochement de tête de ma part. - Bon. J’espère juste qu’elle ne s’est pas servi d’une des armes qu’elle portait sur elle.

Là, c’est moi qui relève les yeux de mon livre pour les poser franchement sur David. Lequel se contente de me faire un petit sourire, puis un clin d’œil. Je plisse un peu les paupières, mais ne dit rien.

- T’en fais pas red’ … J’suis sûr que c’est rien dont il faille s’inquiéter.[i]


La mâchoire rouge... Pourquoi un tel nom ?:
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Il faut bien un irlandais pour attraper un autre irlandais [Aylith, Red'maw] [13/10/41]

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