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Nouvelle rage [22/06/42] [Comte Kei, Vincento de Santis]

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Comte Keï
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Comte Keï
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Age (apparence) : 28 ans
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Secte : Indépendant
Clan : Ventrue
Lignée : Kyasid (les ombres)
Rang Pyramidal : Premier
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Nouvelle rage [22/06/42] [Comte Kei, Vincento de Santis] Empty
MessageSujet: Nouvelle rage [22/06/42] [Comte Kei, Vincento de Santis] Nouvelle rage [22/06/42] [Comte Kei, Vincento de Santis] Icon_minitimeDim 5 Mai - 11:17

[HRP/ Suite de "Alma Mater" pour le Comte.
Suite de "Patris Mortem" pour Vincento.
Les deux personnages sont joués ici tous les deux sous le pseudo du Comte pour plus de facilité./HRP]




Nouvelle Rage

Comte Kei et Vincento de Santis

"Je ferai de toi l'apostat de ce monde que tu as créé."


Dans la salle d'eau "au vitrail",
rez-de-chaussée de l'annexe,
22 juin 1842.


Sous un vitrail éclairé par les rayons de lune, la grande baignoire blanche du Comte l'attendait. Les vapeurs de son bain envahissaient une partie de la pièce ornée de fleurs et de tapisseries d'un autre âge. Lentement, le grand Vampire défit son peignoir et l'abandonna sur une patère de bronze au mur dont les pierres étaient aussi froides et grises que ses yeux aux iris anthracite. Doucement, il pénétra dans l'eau et s'allongea de tout son long pour soupirer d'aise. Il avait besoin de se détendre.
Vincento entra alors brusquement, sans frapper. Affichant son air suffisant, supérieur, vainqueur, il vint s'asseoir sur le tabouret qui se trouvait non loin de la baignoire dans laquelle son père venait de s'installer. Exaspéré par cette intrusion, le Comte exprima de suite sa mauvaise humeur :


- Qu'est-ce qu'il y a encore...? fit-il avec colère.

Vincento sourit, comme un enfant ingrat qui tient tête à son parent pour le mettre au défi. En sautillant presque, il rapprocha le tabouret de la baignoire et sortit de sa poche une tête de rose blanche. Son sourire se fit sournois.

- Il paraît que c'est ce que tu laissais derrière toi à chacun de tes meurtres, il n'y a pas si longtemps...

Jirômaru haussa un sourcil puis leva les yeux au ciel en soupirant. Il n'avait que faire de ses petites provocations infantiles.

- Drôles de méthodes...C'est un peu poétique...Comme ce vitrail fleuri derrière toi...Tu n'as pas peur que le soleil n'entre par là un jour et te surprenne endormi dans ton bain ? Quelle mort stupide ce serait !

- Toutes les morts sont stupides. Jirômaru lui avait jeté un regard condescendant. Il voulait jouer ? Il allait être servi.

- Oui...Vincento fit mine de réfléchir à cette sentence. Surtout quand on peut les éviter, n'est-ce pas ?

Cette fois, son fils avait opté pour un ton glacial et son regard s'était vidé de toute malice. Jirômaru se redressa un peu. Il avait compris l'allusion à son ex-femme et lui-même.

- Tu sais, reprit-il sur un ton plus badin, je ne comprends pas que tu t'attaches à Elle...Vincento sortit alors de son autre poche une mèche de cheveux blancs. Jirômaru se figea tandis que son fils rassemblait la rose et les cheveux pour les serrer dans ses deux paumes jointes. Elle est malade et, si tu veux mon avis, complètement inutile...Enfin, pour toi. A MOI elle est très utile...

Son sourire se fit plus cruel que jamais et Jirômaru blêmit à la vue des cheveux. Son coeur s'emballa.

- Fais ce que tu veux de moi...fit-il les dents serrées. Mais à la moindre faille, je te briserai de mes propres mains...Une haine incommensurable grondait en lui comme le tonnerre lointain annonce la plus terrible des tempêtes.

- Tu l'as déjà fait, père. Sinon, je ne serai pas là à te faire chanter.

Ils étaient ainsi revenus sur ce sujet brûlant qui avait mené à toute cette folie. Vincento était là pour le provoquer mais surtout pour se plaindre une nouvelle fois du traitement que lui avait fait subir son père des siècles auparavant.

- Tu étais déjà mort...soupira le Jirômaru.

- Tu aurais pu me sauver.

- Je ne donne le Don Obscur à personne. Je te l'ai déjà expliqué.

- TU LUI AS DONNÉ À ELLE ! Vincento hurlait à présent.

Le Comte s'affaissa dans l'eau de sa baignoire, visiblement fatigué de ce débat.

- Elle était malade...dit-il avec une pointe de regret dans la voix. Il ne se pardonnait toujours pas d'avoir transformé Sarantuyaa.

- Et moi mourant ! rugit Vincento en postillannant près de lui. Dis-moi, dis-moi pourquoi JE ne le méritais pas ?! Alors qu'ELLE, qui n'est même pas de ton sang, y a eu droit ?!

- Elle ne m'avait jamais trahi.

- Trahi ? Je ne t'ai jamais trahi moi non plus ! Vincento avait l'air réellement outré par cet argument.

- La trahison prend diverses formes, Vincento...soupira le vieux Vampire.

- C'est TOI qui NOUS a trahis, maman et moi ! Tu l'as laissée crever comme une chienne ! Et pourquoi ? Pour une tromperie ?! Et TOI ?! Tu ne la trompais pas, hein ?! Fais-moi croire ça ! Vincento était hors de lui. Il hurlait désormais.

- Jamais. Tu sais, j'aimais ta mère. Je vous aimais tous les deux. La voix du Comte se faisait plus sourde, plus lente à mesure que ses souvenirs resurgissait de l'ombre.

- MENTEUR !! Tu nous as abandonnés pour satisfaire tes ambitions personnelles ! Tu t'es simplement débarrassé de nous !

- J'avais déjà fait l'erreur de maudire Sarantuyaa...je ne voulais pas que vous soyez maudits à votre tour...

- AH ! La belle excuse ! Oh oui ! Quel acte chevaleresque ! Plutôt que de nous sauver la vie et de nous donner pouvoir et longévité, il valait mieux nous laisser crever ! Bien sûr !

- Tu sais pourtant désormais ce que le Don Obscur implique...

- Oui ! Puissance, vitalité, domination ! C'est la plus belle chose qui me soit arrivée et tu voudrais que je dise le contraire ?! Quoi ? Je devrais pleurer les pauvres petites victimes que j'égorge de temps en temps pour satisfaire ma soif ? Je devrais pleurer la perte du soleil brûlant au-dessus de ma tête ? Je devrais vouloir subir les maladies, le poison et la vieillesse ? Pauvre fou !

La conversation s'acheva sur ces mots. Vincento quitta la pièce en laissant sur le tabouret les deux symboles de la captivité de son père. La porte claqua brutalement et le Comte se retrouva seul.

****************

Au bout de quelques minutes d'immobilité, le lord laissa ses yeux de brume dévier sur la rose et les cheveux de neige.

Ses ongles crissèrent sur le bord en métal de la baignoire. Si les quatre pattes de lion qui servaient d'appuis au meuble l'avaient pu, elles auraient tremblé d'effroi et se seraient crispées sur le parquet ciré pour en déchirer la surface de leurs griffes acérées.
Cette fois-ci, Jirômaru fulminait tout à fait. Ses crocs à découvert reflétaient désormais son désir de vengeance. Ses yeux semblaient prêts à quitter leurs orbites de brume. Ses cheveux d'argent trempaient dans l'eau ternie de son bain comme des tiges de saules abandonnés près d'un étang stagnant. Les gouttes qui s'écoulaient le long de son menton égrenaient le temps.

Jirômaru paraissait presque possédé à présent. Son regard perdu dans une autre dimension devint plus sévère encore et son visage exprimait une telle haine qu'il aurait fait pâlir le plus démoniaque des êtres.

Oh oui...Il songeait à le tuer...Il voulait le noyer, le déchiqueter, le regarder brûler dans un brasier initié de sa main...

Oui ! Son fils ! Son propre fils méritait une mort indigne, douloureuse, abominable...


"Vraiment ?"

Jirômaru fonça les sourcils et tiqua, comme gêné par un insecte venu le déranger durant son bain.

*Va-t-en.*

Salluste était mort...Il ne pouvait lui parler...

"Ne...ne perds pas de vue...l'objectif...final..." (*1)

Son ami était là, couvert du sang rejeté de Joyce, agonisant dans ses bras, les yeux révulsés.

- Va-t-en !

Le Comte écarta d'un geste brusque de la main cette horrible vision qui le hantait encore. Il soupira, ferma les yeux un instant et ramena son esprit sur son fils et ses sales petits plans de conquête. Il ne devait pas perdre de vue l'essentiel. Il ne devait pas sombrer dans la folie. Pas maintenant...

*Vincento...*

Comment avait-il pu le piéger ainsi ?

C'était Maria...Oui, Maria ! Tout était de sa faute : elle l'avait trahi !


- Maria...murmura-t-il tout haut.

La garce avait joué de son statut de membre des Sept pour introduire Vincento sous l'Opéra...Elle lui avait permis d'outrepasser la Loi du Domaine. Pire encore : elle lui avait donné accès à Sarantuyaa !

Vincento avait ouvert son tombeau...Ces cheveux en étaient la preuve.
Mais comment ?!
Il était scellé et lui seul connaissait l'incantation pour briser le glyphe protecteur.
C'était impensable !

Et pourtant...

Jirômaru plongea son visage dans ses deux mains jointes et se mit à trembler de tous ses membres.


- Je le tuerai...murmura-t-il tout haut.

Il rejeta sa tête en arrière pour la poser sur le bord de l'immense cuvette en métal. Le Grand Vampire ne pouvait s'empêcher de ruminer cette nouvelle entrevue, comme il avait ruminé toutes les précédentes. Elles avaient été nombreuses depuis la prise de pouvoir de son fils, il y avait de cela une vingtaine de jours.

- Je le tuerai...répéta-t-il.

Captif de son propre fils ! Lui !? LUI ! Il était là, réduit à jouer un rôle de composition qu'il n'avait pas choisi, afin de protéger sa fille et Sarah, ses disciples, les Sept...
Il devait le projeter au sommet de la noblesse anglaise, lui laisser sa place de Prince de la Nuit, lui obéir...


- Je le tuerai...

C'était devenu son hymne, le seul objectif de sa misérable existence...Quelle pitié !

- Je le tuerai.

Made by Neon Demon


*1 Voir le RP "Abysses".

Crédit image: "Chaos Intérieur", de moi-même.


> Jirômaru Keisuke <

Nouvelle rage [22/06/42] [Comte Kei, Vincento de Santis] Comte_12

Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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Nouvelle rage [22/06/42] [Comte Kei, Vincento de Santis]

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