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Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42]

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Katyusha Orlov
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Katyusha Orlov
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MessageSujet: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeMer 28 Sep - 23:11

A la suite de "Une amitié naissante"

L'éternelle demoiselle était partie chassée cette nuit là. Enfin chasser était un bien grand mot. Elle ne traquait, ni ne poursuivait ses proies. Non, elle les laissait simplement venir à elle. Si les expériences dramatiques de sa vie lui avaient bien appris quelque chose, c'était que les hommes se pensaient invincible et tout permis lorsqu'ils se retrouvaient seuls face à une femme. Alors une jeune fille l'air fragile et innocente.... C'était un faon lancé aux loups. Les moins prudents se faisaient systématiquement avoir, trop aveuglés par l'aubaine d'une proie facile. Et cette nuit, le criminel en question n'avait pas fait exception. Comme souvent, elle n'avait pas eu à arpenter bien longtemps les ruelles sombres.  Inutile également d'aller dans les quartiers les plus mal-famés. L'ignominie n'était pas le monopole des classes les moins aisées, bien au contraire.... Elle ne connaissait jamais ses proies. Et elle se moquait bien de qui ils étaient ou avaient pu être. Comme souvent, l'homme avait tenter d'user de la force. Comme toujours, Katyusha l'avait surprit au dernier moment en lui offrant une résistance qu'il n'aurait jamais pu prévoir, surtout sur un si petit bout de femme. Et contre laquelle il n'avait aucune chance....

Elle avait planté d'un coup net le stylet dans la gorge de l'homme, là où son Sire lui avait appris bien des décennies auparavant. Elle avait retiré aussi sec son arme, et sortie son petit calice. Soit elle récoltait le sang dedans avant de boire, soit elle usait d'une fige tige de métal creuse pour aspirer le sang par son intermédiaire. Tout était bon pour ne pas avoir à déposer ses lèvres sur.... Ça. Une fois son exécution faite, et sa soif étanchée, le rituel était le même. Nettoyer soigneusement ses armes et ustensiles sur les vêtements de sa victime. Ranger le tout. Et envoyer le corps prendre un ultime bain de minuit dans la Tamise. Les corps immergés dans l'eau se dégradaient beaucoup plus vite, et pour peu que quelques rats ou charognards venaient les picorer, il était particulièrement difficile de déterminer ce qui était arrivé à l'homme avant sa mort. Un repas de plus. Un monstre en moins. Et bien des femmes de protégées. Katyusha avait toujours pris soin de joindre la survie à l'utilité collective. Et qui sait, peut-être qu'un jour, ces messieurs finiraient par eux aussi connaître la peur d'être des proies, et seraient trop concentrés sur leur propre survie pour aller nuire à celle des femmes. Un espoir qui avait un goût de vœu pieu.... Après avoir vérifié soigneusement de en pas avoir la moindre goutte de sang sur elle, Katyusha se décida à faire une petite marche digestive.

Elle avait rabattu la capuche de sa coule sombre sur sa tête, et avançait tranquillement. Lorsqu'elle n'était pas à découvert, elle passait bien plus inaperçu. Les rues semblaient alors bien vide en cette heure tardive. Elle choisit de prendre le pont, ayant décidé du parcours qu'elle emprunterait pour rentrer chez elle. Au dessus de l'eau, ce pont s'érigeait comme un vaste couloir. Elle savait que de jour, il était bondé de piétons et de fiacres, entre deux charrettes. Et une fois encore, elle appréciait ce spectacle de quiétude et de solitude.... Ou presque. Quelqu'un s'approchait en sens inverse. Que diable faisait cet homme là à cette heure-ci ? Mais c'était une question que l'inconnu lui-même aurait pu lui poser. Cela dit, Katyusha ne comptait pas non plus lui poser la moindre question. Elle comptait poursuivre son chemin comme si de rien n'était. Après tout, elle n'était qu'une ombre parmi les ombres de la nuit. Ou presque.... Le vent se leva d'un coup sous l'effet d'une bourrasque ! Sa capuche se retira immédiatement, dévoilant sa frimousse surprise d'arbre en fleur. Le reste de sa coule aussi s'était mise à flotter dans les airs et la demoiselle pesta intérieurement de ne pas avoir fermé plus soigneusement sa protection. Heureusement, mis à part l'inconnu, personne d'autre n'était présent. Elle se hâta de nouer les attaches et de rabattre sa capuche. Mais il y avait eu un témoin que sous cette "peau d'âne" se cachait une jolie biche.... Seule.... En pleine nuit.... Dans cette jungle urbaine qu'était Londres....


Dernière édition par Katyusha Orlov le Lun 3 Oct - 22:30, édité 1 fois
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Asher Rosebury
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MessageSujet: Re: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeSam 1 Oct - 23:39

(HRP/ Après ... (à définir, le rp n'est pas encore joué avec Shanoa)/HRP)

L’air frais de Londres venait délicatement caresser les joues du bourgeois. Ses gants masquaient ses longs doigts fins qui avaient bien travaillé ce soir-là. De nouveau, Asher se produisait. L’ancien soldat s’était remis à fréquenter les salons qu’il avait délaissé petit à petit et avait retrouvé la joie de la musique. Cette nuit-là était différente des autres. Il avait joué sans s’en rendre compte. Ses doigts avaient glissé sur le clavier, alternant touches noires et blanches pour produire une mélodie dont lui seul connaissait le secret. Bien entendu, comme tout musicien qui se respecte, Asher connaissait par cœur les grands classiques, des hommes des temps modernes mais aussi des anciens maîtres. Cependant au salon, il se plaisait à délivrer ses créations de son esprit et à séduire ceux qui voulaient bien tendre l’oreille. Il lui arrivait parfois de poser sur papier ses compositions afin de pouvoir les reproduire à un moment plus opportun. Ce soir-là, encore une fois, c’était la première fois et potentiellement la dernière que des êtres les entendraient. Et cette nuit-là, enfin, l’humain n’était plus tout à fait le même. Une nouvelle crise de dissociation lui avait valu des maux de tête et des larmes avant de laisser place à la créature qui sommeillait en lui. De nouveau, Asher était libre de toute retenue et de toute nostalgie.

Un petit sourire flottait sur ses lèvres tandis qu’il longeait les docks et s’allumait un cigare. L’embrasement éclaira son visage quelques instants avant que ses lèvres ne laissent s’échapper une épaisse fumée. Cette même-fumée qui, juste avant de s’évaporer, était venue chatouiller sa gorge et réchauffer son corps. Les yeux mi-clos pour ne pas avoir à troubler sa vue, le jeune homme scrutait les barques, les ponts et les remous de la Tamise, si caractéristique de la capitale anglaise. Le cigare aux lèvres, il arrangea sa mise en arrivant sur le grand pont de Londres. Marchant à travers son brouillard, ses talons claquaient sur le chemin. Sa longue redingote se soulevait à chacun de ses pas. Son chapeau haut-de-forme, quant à lui, venait assombrir son regard pétillant.

C’est alors qu’il l’aperçut, ce petit être, seul et déterminé à rejoindre sa destination. Il lui était plutôt amusant d’observer cet enfant de loin qui ne craignait ni la nuit ni les prédateurs. Asher se sentait plutôt d’âme charitable. Il ne touchait pas aux enfants. Leur vulnérabilité était bien trop inintéressante à son goût. Il préférait les rapports de force, sentir l’être désespéré comprendre sa destinée, tenter de s’échapper et échouer, se vidant de son sang dans une mortelle solitude. La capuche de la jeune personne se souleva et laissa apparaître ses magnifiques cheveux flamboyants. Un instant son cœur bondit. Eléanore ? Que faisait-elle ici ? Non elle était bien trop petite pour être sa domestique. Eléanore l’attendait certainement sagement, qu’il rentre de ses représentations pour ranger ses affaires. Un pas de plus et il entraperçut son visage. Ce n’était définitivement pas Eléanore. En revanche il s’agissait d’une très jeune femme, à la peau d’une pâleur ravissante et aux lèvres dévastatrices. Un sourire étira les lèvres du bourgeois. Ses dents firent craquer un instant le cigare alors qu’il s’approchait d’elle doucement pour ne pas l’effrayer.


- Bien le bonsoir, mademoiselle… Si je puis me permettre, il est fort peu recommandé de se promener seule de nuit, surtout par ici. D’étranges rumeurs parlent de meurtres et disparitions. Êtes-vous perdue ?

Il s’était arrêté à quelques mètres d’elle seulement, les mains dans les proches et le regard taquin. Elle était si petite qu’il ne voyait qu’une créature à peine à la sortie de l’adolescence. De coutume, le jeune homme sortit une main et souleva son chapeau pour la saluer.

- Vous me semblez presque prête à quelques sournoiseries ainsi dissimulée… Il fit un nouveau pas en avant et ôta son cigare de ses lèvres. Un épais brouillard masqua son visage avant de dévoiler ses prunelles argentées.


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Katyusha Orlov
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MessageSujet: Re: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeDim 2 Oct - 11:24

Évidemment qu'il avait vu son minois de poupée de porcelaine. Évidemment qu'il allait s'étonner de voir une jeune femme, seule, en pleine nuit, dans un endroit aussi peu fréquentable. Et évidemment qu'il allait l'interpeller pour lui faire remarquer toutes ces singularités. Katyusha retint un profond soupire d'exaspération.

*Béni soit le jour où les femmes pourront circuler seule librement... Puisse mon éternité me permettre de connaître ce jour s'il arrive.*

Mais la demoiselle garda ses pensées avant-gardistes pour elle. Elle se contenta d'offrir un sourire légèrement gêné, tout en lui rendant son salut par une inclinaison polie.

-Bonsoir Monsieur.... Je dois confesser que je me suis bel et bien égarée, et cela fait un moment que j'erre en quête d'un chemin familier. Mais il m'a semblé reconnaitre des quartiers connus de l'autre côté du pont. Mon errance touche enfin à sa fin. Je ne compte pas m'attarder davantage dans cet endroit peu recommandable, soyez sans crainte.

Voix douce et visage chaleureux. Elle prenait soin de paraître agréable, d'attirer sa sympathie dans l'idée qu'il se montre conciliant ou bienveillant. Si elle pouvait s'en tirer avec quelques recommandations pour se montrer plus prudente, ou à la limite se faire raccompagner. Mais elle n'était absolument pas préparée à ce qu'il allait lui dire à la suite. L'éternelle demoiselle l'observa avec de grands yeux interloqués, partagée entre le choc et l'indignation. Elle commença à rétorquer, quelque peu offensée.

-Des sournoiseries ?! Mais Monsieur ! Je ne vous permets pas ! La seule chose dont je me dissimule est le froid de la nuit.

L'ironie de l'instant était qu'elle pensait réellement ce qu'elle disait. A ce moment précis, elle ne faisait rien de mal et n'était rien de plus qu'une femme qui voulait rentrer chez elle. Et pourtant, elle semblait oublier que plus tôt, elle avait fait passé de vie à trépas un homme, pour s'abreuver de son sang. Certes, un criminel que personne ne regretterait, bien au contraire. Mais elle n'en demeurait pas moins elle même une tueuse. Les choses pouvaient devenir si anodines lorsqu'elles étaient du ressort du quotidien et de l'habitude.... Mais voilà que l'homme faisait un pas de plus vers elle. Déjà qu'il s'était permis une certaine proximité à la limite de l'embarrassant avec elle, ce pas là était clairement de trop. Katyusha recula d'autant qu'il avançait. Elle avait déjà chassé ce soir, et même si elle n'avait pas d'état d'âme à tuer ceux qui agressaient les femmes, elle essayait de ne faire qu'une victime par nuit. Les criminels étaient ses moutons, et tout bon berger ménageait son cheptel. Aussi, ci cet inconnu se révélait être un énième pervers ou sadique, elle prendrait la fuite. Mais elle ne s'écarta pas assez vite pour ne pas distinguer ces deux prunelles d'un gris métallique. Son visage se décomposa lentement.

-Mais.... qu'est-ce que....

*Ce n'est plus humain.... Dans quels ennuis me suis-je encore fourrée ?*

Cette fois la vampiresse prit le temps d'observer en détails cette créature inconnu qui commençait à avoir une attitude hostile, à la limite du menaçant. Ce n'était pas vampire, elle l'aurait senti. Mais il y avait pléthore d'autres créatures.... La fuite se faisait de plus en plus pressante, même si à présent, la possibilité d'une confrontation et même d'un affrontement se faisait clairement sentir. Son regard devenu méfiant, la noble rousse ne quittait absolument pas l'homme des yeux. Silencieusement, elle se tenait déjà prête à réagir. L'entrainement intensif de Tybalt lui avait appris à avoir bon nombres de réactions en réflexe. Seul bémol.... Sa robe n'était clairement pas le plus pratique pour combattre. Tant pis si elle devait, elle finirait en lambeaux.... Mais avant de se lancer à corps perdu dans un affrontement qu'elle éviterait bien, elle tenta une retraite pacifique. D'une voix remarquablement calme et posée, elle s'adressa à l'inconnu.

-Monsieur.... Je vais vous demander de bien vouloir me laisser en paix et de partir....

Demande toujours très polie, mais également très ferme. Elle ne laissait aucune place ni à la négociation, ni à l'insistance. S'il était mue par de mauvaises intentions, il resterait sur place ou l'empêcherait de le contourner. S'il était juste une créature indélicate et peu rassurante avec son attitude, il la laisserait partir.... Mais l'instinct entier de la vampiresse lui criait que c'était une parfaite bêtise, et que cet homme là était du ressort de ceux qu'elle chassait.... Le statu quo était placé. Katyusha ne se démontait pas. Déjà parce qu'elle était bien trop fière pour montrer sa peur. Ensuite parce qu'elle n'était pas aussi inoffensive qu'elle le faisait croire et qu'elle avait de la ressource. Et enfin parce que parfois, le fait de tenir tête à un agresseur pouvait lui saper toute confiance en lui. Certains perdaient tous leurs moyens lorsque leurs victimes ne restaient pas dans leur rôle de victime. Autant tout tenter pour se préserver.


Dernière édition par Katyusha Orlov le Dim 5 Mar - 22:15, édité 1 fois
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Asher Rosebury
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MessageSujet: Re: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeMar 4 Oct - 15:32

Sous sa capuche, Asher avait pu apercevoir le délicat visage de la demoiselle qui se tenait à quelques pas de lui. Ses cheveux flamboyants avaient éveillé en son cœur quelques souvenirs. Les mèches d’Eléanore, souvent enroulées autour de ses doigts, lui étaient en tout point semblable, si bien, qu’il crut d’abord la voir avant d’analyser son visage en fronçant les sourcils et de pointer des différences notables. Cette catin n’avait pas pu partir aussi loin sans son accord. Assez rassuré qu’il ne s’agisse pas d’elle, il s’intrigua néanmoins de la présence de cette jeune et fragile créature au beau milieu de la nuit en pleine ville. Ce n’était pas là la place d’une demoiselle lorsque celle-ci était honnête. Pris de hardiesse et intéressé par son comportement, Asher la salua en soulevant doucement son chapeau. Voilà donc que la douce jeune femme s’était égarée mais semblait reconnaître au loin un paysage familier. Ses excuses le firent sourire un instant, se rendait-elle compte qu’il n’en croyait pas un mot ? Bien qu’elle aurait pu prétendre être perdue, une demoiselle de son âge et surtout de son rang aurait certainement demandé à quelqu’un de l’aider, de la ramener, de la chaperonner ou de lui indiquer le chemin le jour encore levé. Il était fort bien tard pour errer en vain…

- Je suis navré que vous ayez à chercher si longtemps votre demeure. Puis-je me proposer de vous raccompagner ? vous allez dans le sens opposé mais cela ne m’incommode pas, l’air est bon et frais ce soir. Il prévient les temps chauds à venir… Sii je puis me permettre, vous avez eu beaucoup de chance d’arriver jusqu’ici sans entrave… Vous auriez peut-être dû vous abriter avant la nuit tombée.

Tirant sur son cigare, l’épaisse fumée enroba son visage puis embruma les alentours. Il le récupéra entre ses doigts et baissa la main pour éviter d’enfumer la jeune demoiselle. Son accusation sembla porter ses fruits. Elle s’en offusqua et lui répondit même sur un ton indigné. Cela lui plaisait. Elle était déstabilisée et tentait de trouver des excuses à son comportement. Le bourgeois étouffa un petit rire mesquin et fit mine de rentrer dans son jeu :

- Permettez que je mette en doute vos propos… une jeune fille de votre rang, vous me paraissez d’assez bonne famille, perdue ici en pleine nuit, disposant d’un accoutrement capable de vous dissimuler tout ceci sans mère, ni tante ni chaperon pour vous surveiller, je peine à accepter la simple perdition… Mais ce n’est pas bien grave, si ce ne sont que des tours d’enfant.  

Le bourgeois fit un pas en avant et qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il la découvrit un peu plus. La jeune créature qu’il avait prise pour une enfant était en réalité une jeune femme de petite taille. Un peu étonné, il remit son cigare entre ses lèvres et absorba une nouvelle bouffée qui lui donna l’air d’un dragon lorsque cette dernière ressortit au-dessus de ses lèvres. Le pianiste semblait soudainement animé par une nouvelle volonté. Tout d’abord, la stupeur de la demoiselle le fit sourire. Elle paraissait avoir croisé la route du diable en lui-même tant sa mine était déconfite. Ses pas qu’elle faisait en arrière à mesure qu’il approchait excitaient d’avantage son âme de tueur et lui donnait envie de l’attraper maintenant. Et cette chevelure rousse, qu’il attribuait comme bien des hommes avant lui, au diable, remuait son imagination. Brûlée ? torturée ? Dévorée ? Mutilée ? Il devait bien avouer qu’il aurait très bien pu la désirer nue avant de la tuer mais ce qui l’animait à ce moment-là était surtout de pouvoir comparer la couleur de son sang à celle de sa magnifique chevelure. Cela faisait quelques années qu’Asher était comme ça, mu par la volonté de faire du mal, de se sentir supérieur, de classer les êtres et de profiter des faibles. Ce changement avait eu lieu avant son retour à Londres, lors de ses voyages et périples en terres asiatiques, peut-être même avant encore mais il n’en avait pas eu connaissance. Le véritable Asher, qui sommeillait en lui, ignorait tout de ses exactions ou du moins presque tout. Il se rendait compte de ses absences, de ses moments d’inconscience, de ses oublis parfois de longue durée. Certaines journées demeuraient pour lui un mystère mais ce qui lui faisait le plus de mal… c’était parfois d’apprendre le décès d’une demoiselle qu’il fréquentait, de retrouver des traces de sang au sein de sa demeure sans qu’il ne soit blessé ou très légèrement. Avant le temps, les crimes semblaient être devenus bien plus courants. Le monstre s’amusait de ses réactions. Il adorait jouer avec ses sentiments et le savoir à l’agonie, désespéré, tiraillé entre l’envie d’arrêter un meurtrier et celle de se suicider. De temps à autre, les hurlements d’Eléanore réveillaient le jeune pianiste qui découvrait dans la cour ou dans les escaliers le cadavre d’une demoiselle. Terriblement anxieux à l’idée d’éveiller des soupçons, l’autre finissait par les enterrer au loin ou bien les refourguaient dans le quartier de WhiteChapel où les meurtres étaient monnaie courante.

-Monsieur.... Je vais vous demander de bien vouloir me laisser en paix et de partir....

Sa voix sonna à ses oreilles telle une douce mélodie. Il préférait faire tomber les demoiselles de haut, les séduire puis leur faire subir de terribles outrages. Ce soir-là il était d’humeur à jouer, mais autrement. Frissonnant d’envie il se pencha vers elle et attrapa son poignet assez rapidement pour qu’elle ne s’écarte pas. Sa main se resserra autour de sa prise afin qu’elle ne puisse pas la déloger puis il la ramena devant lui. Asher tenait toujours entre ses doigts son cigare et il le remit en bouche, aplatissant de ses dents le bout. La fumée s’échappa de ses lèvres et vint noyer le visage de la demoiselle.

- Hmmm, deux choses que je n’ai pas envie de faire My Lady. Je vous ai prise pour une enfant. J’apprécie les enfants et leurs faiblesses, je ne leur fais rien… j’ai encore du mal à croire que vous n’en soyez pas une.

Son autre main prit appui sur la taille de la rousse puis remonter jusqu’à sa poitrine. Son pouce vint caresser sa rondeur comme pour s’assurer qu’il avait raison. Ses seins étaient formés et ses hanches prêtes à accueillir des enfants. Son regard s’illumina, mieux encore il sembla pétiller sous l’excitation.

- Puisque vous êtes assez grande, et je ne parle pas de votre taille qui me surprend encore, nous pouvons peut-être nous amuser ensemble qu’en dites-vous ? Cela nous permettra de faire durer le moment… il serait si dommage de ne pas apprendre à nous connaître avant la fin. Aimez-vous la danse ? on dit que je suis bon danseur.

A ces mots, il la ramena brusquement contre son torse et entama quelques pas de danse d’origine conventionnel mais à un rythme qui ne l’était pas du tout. Il fredonna même une petite mélodie qu’il avait inventé quelques heures avant d’accompagner leur bal sauvage. Ses pieds la menèrent jusqu’au trottoir contre lequel il buta et il coinça la jeune femme contre la balustrade la faisant pencher vers le vide.

- Ce n’est pas une mise pour une dame. Permettez que je vous fasse belle…

Glissé dans le revers de son manteau, Asher attrapa son poignard et en sortit la lame d’argent. Luisante grâce au clair de lune, il la dirigea vers la coule de la demoiselle et d’un geste sec il déchira le tissu. Asher avait l’habitude de manier des armes. Ses anciennes fonctions de soldat lui étaient encore utiles de temps à autre… L’une de ses mains vint immédiatement arracher le vêtement pour le faire tomber à terre. Satisfait il prit le temps de la contempler et d’admirer sa gorge pâle. Sa lame s’approcha d’elle de son cou et il la plaqua, couchée contre sa chaire.


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Katyusha Orlov
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MessageSujet: Re: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeMar 4 Oct - 18:58

Il lui avait fait la proposition de la ramener mais clairement, il n'était pas le genre d'individu à qui on faisait confiance. Il lui fit remarquer qu'elle aurait dû prendre ses précautions pour partir avant la nuit.... Ce qui étonna quelque peu la vampiresse. N'avait-il jamais participé à un dîner ou une soirée qui s'était éternisé ? Mais elle allait vite comprendre le pourquoi de sa réflexion, et de manière particulièrement désagréable. Chaperon, tante, mère.... Et finalement les propos assassins pour l'amour-propre de la vampiresse. Une enfant.... Encore et toujours la même confusion ! Si initialement elle laissa transparaître un visage accablé, l'irritation prit rapidement le dessus.

-Mais je ne suis plus une enfant enfin !

.... Malheureusement pour elle, sortir une telle affirmation sur un ton particulièrement boudeur, et une moue qui l'était tout autant, était presque un aveu éloquent du contraire ! Si l'homme ne s'était pas avancée davantage, il était certain qu'il ne l'aurait jamais prise au sérieux ! Cela devint néanmoins rapidement le cadet de ses soucis. Car à présent la menace que représentait l'homme était clairement établi, et la suite de son discours et de son attitude ne laissait aucun doute à la question. Katyusha grimaça autant par la fumée nauséabonde qu'il avait eu l'indélicatesse de lui souffler au visage, que par la teneur de ses propos. Il enfonça le clou clamant haut et fort sa première erreur quant à l'avoir prise pour une enfant, ce qui en soit demeurait désagréable, mais ce fut surtout la suite. "La faiblesse" des enfants.... "Ne rien leur faire".... A supposé qu'il ne mentait pas cela signifiait qu'il épargnait au moins les enfants. C'était mieux que rien, mais cela avait un sous-entendu tout autre. La noble rousse n'était pas une enfant.... Même si cet indélicat peinait à y croire ! Il y croyait cela dit suffisamment pour se laisser aller à des pulsions bien évidemment indignes.

-Lâchez-moi immédiatement espèce de....

Mais la vampiresse se raidit en sentant l'homme franchir une ligne qui était de trop pour elle. Il l'avait touché.... Sans sa permission.... Et bien entendu, ce n'était pas son bras ou sa joue qu'il avait éprouvé ! Le tout combiné à un regard excité, il n'en fallait pas plus pour que Katyusha prête des intentions lubriques à ce déséquilibré. La réaction fut immédiate. Son sang ne fit qu'un tour, et elle administra une formidable paire de gifles au pervers face à elle. Mais sans contrôler sa force.... Autrement dit avec sa puissance vampirique. Ce qui fut plus que suffisant pour repousser l'homme de quelques pas sous la violence insoupçonnée des chocs. Chauffée à vif par la colère que lui inspirait ce genre de personnage, la vampiresse se montra beaucoup plus autoritaire et cinglante dans son ton.

-Arrière, répugnante engeance ! Vous n'êtes même pas digne de poser votre regard déviant sur moi !

Elle le regardait droit dans les yeux, son regard bleuté embrasé de colère. Plus de peur, plus de panique, elle venait de briser son rôle illusoire de victime. Petite mais droite et ferme dans ses appuies, et bravait son agresseur avec une inexplicable assurance. Ce dernier avait à présent les joues rouges cramoisie, ornées du relief parfait de la main de Katyusha. Est-ce que cela allait suffire à le faire réfléchir et à cesser son assaut ? Bien sûr que non ! Le voilà qui revenait à la charge ! Une énième pique sur sa taille, -ce qui commençait à franchement l'agacer- et le voilà qui parlait de "fin"... Pour l'infante des nuits le message était très clair. Il ne voulait pas la laisser vivante une fois qu'il aurait fini de "s'amuser" avec elle. Hors de question de se démonter pour autant, elle répliqua sèche et claquante comme un coup de fouet.

-Vous êtes visiblement aussi grand que vous êtes stupide. La seule fin à laquelle j'assisterais ce soir sera celle de vos pitoyables méfaits envers moi.

Mais le voilà qui l'avait de nouveau attraper pour.... La faire danser ? Mal en plus, ou du moins avec un rythme douteux. Et tandis qu'il l'a faisait basculer en arrière, elle souffla avec colère.

-Aussi vantard que mauvais danseur avec ça ! Vous n'avez vraiment rien pour vous, misérable !


Mais les choses s'accélérèrent lorsque la lame entra en jeu. Sa capuche se retrouva coupée/déchirée, et elle fut délestée de sa cape. Dans la mêlée, Katyusha perdit l'attache de ses cheveux, qui se dénouèrent dans un mouvement fluide, bien trop heureux de pouvoir retrouver leur liberté. Ce fut donc le curieux spectacle d'une jeune femme rousse, à l'allure et aux traits encore très marqués par la jeunesse, vêtue d'une robe d'un bleu pastel aux motifs fleuris, et qui portaient des petits gants tout en dentelles blanche. Un accoutrement qui respirait lui aussi une certaine fraîcheur de jeunesse. Le tout dorénavant encadré d'interminable ondulations rousses, qui tombaient en cascade pour rebondir sur chaque courbe de son corps. L'effet de distraction qu'occasionna le relâchement de sa chevelure suffit à l'homme pour se rapprocher de nouveau d'elle, et de plaquer sa lame contre sa gorge.... La brûlure fut aussi vive qu'immédiate, et la vampiresse lâcha un cri de douleur, repoussant dans un même mouvement son assaillant grimaçant sous la douleur. De l'argent.... Cette ordure avait une lame d'argent. Tueur de vampire ? Ou de loup-garou ? Aucune idée, mais son degré de dangerosité venait de grimper en flèche. Et la colère de la vampiresse se mua en fureur. Mâchoire serrée elle leva son regard noir vers l'inconnu.... Qui était à présent devenu sa cible. Elle siffla de colère.

-Cette fois, c'en est assez.... Que Dieu m'en soit témoin, je vais vous faire passer l'envie de vous en prendre à moi !

Et sans autre forme de procès, elle usa de sa vitesse pour se ruer sur lui. Tout fut alors extrêmement fluide et presque mécanique. Un premier coup de poing vigoureux au niveau du poignet pour écarter son bras armé vers l'extérieur et lui faire lâcher sa lame. De son autre main, elle s'empara de son cigare et se recula avec en faisant rouler sa prise doucement entre ses doigts.

-Vous aimez brûler les chairs ? Laissez-moi vous faire goûter à votre cuisine !

Sans lui laisser le temps de dire ouf, elle le chargea de nouveau. Mais cette fois c'était une feinte, et elle bondit au dernier moment pour se retrouver derrière lui. Elle l'attrapa par le col, et usa de sa force pour le tirer et le faire tomber par terre. Sans ménagement, sa main libre vint saisir la mâchoire inférieure pour lui faire tendre le cou, le dégageant ainsi de ses vêtements... Et lui offrant le champ libre. Elle vint enfoncer le bout rougeoyant du cigare, sans la moindre pitié ni retenue, marquant cette homme comme il l'avait lui-même brûler. Une fois son "sceau" posé elle le repoussa de quelques mètres pour mieux se placer face à lui. Son regard glacial et impitoyable bravait toujours le sien, et dans une posture qui lui permettait de réagir promptement à tout mouvement, elle s'adressa à sa cible avec un certain mépris.

-Allez.... Essayez donc de finir ce que vous avez commencé.... Il n'y aura pas de femme victime cette nuit. Infâme pourceau répugnant.... En quête d'une proie faible pour se donner l'illusion d'être puissant. Je vais vous rappeler votre place. Vous n'êtes rien qu'une misérable vermine.... De ceux qui rêvent de puissance, mais qui, incapable de faire les efforts pour l'obtenir, s'acharnent sur ceux qui ne peuvent pas se défendre. Voilà la marque éloquente des êtres qui sont faibles d'âmes, de ces frustrés qui ne méritent rien. Des créatures médiocres de votre genre. La seule action valeureuse que les engeances de votre genre peuvent faire, c'est de vous ôter vous-même la vie. Dans un ultime sursaut de lucidité....

Sa voix trahissait une colère à peine contenue, et doucement elle se mit à avancer très lentement vers lui.

-Mais vous n'aurez même pas ce courage, cet élan d'intelligence pour mettre un terme à cet existence stérile et inutile.... Vous êtes trop lâche pour cela....Trop aveugle.... Alors venez.... Je ferais ce que vous n'avez pas la force, pas le courage de faire.

Elle ne voulait pas le tuer trop vite. Elle voulait lui faire regretter, ou plus exactement lui faire comprendre. Lui faire sentir.... Cette peur qu'il avait infligé à celle qu'il avait tué. Les souffrances interminables qu'elles avaient dû éprouvé. Et encore, il avait la chance qu'elle ne soit pas en mesure de lui rendre les derniers outrages qu'il devait, à coup sûr, prodiguer lui-même. D'un autre côté, cela aurait été bien trop écœurant et dégradant pour qu'elle puisse accepter de le faire. Elle continuait d'avancer, très lentement, telle une inexorable qu’elle avait démontré être. Allait-il attaquer en premier ? Ou allait-elle atteindre le moment où elle allait de nouveau fondre sur lui ? Elle se tenait prête à tout éventualité, ses muscles était déjà paré à esquiver ou contrer.


Dernière édition par Katyusha Orlov le Dim 5 Mar - 22:22, édité 1 fois
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Asher Rosebury
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MessageSujet: Re: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeMer 5 Oct - 14:23

« Mais je ne suis plus une enfant enfin ! » sonnait tout droit comme le cruel aveu qu’elle en était encore une. Cela étira un sourire sur les lèvres fines du jeune homme qui n’avait pas de doute à ce sujet-là. Sa petite taille, son joli visage aussi lisse que celui d’une poupée, sa peau pâle et encore intacte, ses grands yeux ainsi que sa mine boudeuse lui donnaient tout l’air d’une enfant. Et sa protestation ne faisait que le convaincre un peu plus de ce qu’il pensait déjà vrai. Mais en s’avançant un peu plus, Asher put se rendre compte qu’il en était autrement ! Sa taille fine, ses hanches sculptées et sa poitrine lui insufflaient son passage à l’âge adulte ce qui réjouit le cœur du pianiste pour la soirée. Il n’avait pas prévu une telle aventure pour la soirée mais la perspective de s’amuser l’excitait davantage. Quel dommage pour elle qu’elle n’eut pas été une enfant, Asher n’aurait certainement pas nourri d’aussi sombres pensées à son égard.

A travers son écran de fumée, le bourgeois détailla les traits de la demoiselle et vit son visage se décomposer à mesure qu’il parlait. Bien entendu qu’il laissait des indices par-ci, par-là, il voulait déjà voir s’insuffler sur son joli minois la crainte décomposer sa magnifique structure, l’angoisse tirailler son ventre et nouer sa gorge, l’incertitude se lire dans son regard et son sang palpitant un peu plus vite chaque seconde dans ses veines. Ses doigts encerclèrent son poignet alors qu’elle commençait déjà à protester. La situation qui était en train de se créer lui plaisait terriblement. Asher aimait tout particulièrement quand ses potentielles victimes se débattaient et faisaient preuve de résistance. Cette dernière ne semblait pas aussi stupide qu’elle ne l’avait laissé paraître et osait même s’indigner de son comportement sans nulle crainte apparemment de ce qu’il pourrait lui faire en cas de refus d’obtempérer. A quoi pensait-elle exactement ? il aurait tout donné pour le savoir mais il se plaisait assez bien à l’imaginer. Fermant un instant les yeux, il se délecta de sa résistance avant de poser sa main sur sa taille. Il la remonta vers sa poitrine et toucha ses rondeurs comme pour s’assurer qu’elle disait bien vrai et que cette poitrine existait belle et bien. La réaction ne se fit pas attendre.

Le choc du coup sonna légèrement le pianiste qui fit quelques pas en arrière pour reprendre ses esprits. La main de la demoiselle s’était écrasée violemment sur une première joue avant de gifler l’autre avec tout autant de puissance. Sa chaire semblait brûler sous ses yeux et il en eut presque quelques larmes. Le malheureux papillonna un instant des yeux avant de tituber vers elle puis de se redresser. Sa main était venue soutenir l’une de ses joues pour tenter de l’apaiser de l’incendie qui la rongeait de l’intérieur. Il en était certain, des traces étaient certainement en train d’apparaître étant donné la force du coup. Le souffle coupé, lorsqu’il releva son visage vers la jeune femme, ses yeux brillaient d’une toute nouvelle étincelle. Non seulement elle avait une force terrible dont elle seule connaissait le secret mais en plus elle avait osé lui résister en le frappant. Sa langue vint humidifier ses lèvres juste après avoir retiré son cigare. Puis il se mit à rire. Son rire de dément et à la fois suffisant résonnait de part et d’autre du pont. Ses insultes le firent rire un peu plus et il revint vers elle :


- Regard déviant… Voyez-vous cela… Comment avez-vous fait ça ? D’où tenez-vous cette force dans vos mains. C’est incroyable, véritablement incroyable, je n’ai jamais vu ça…

Asher soutenait son délicieux regard avec aplomb. Il n’hésitait pas à revenir vers elle pour l’observer à nouveau. Il ne la craignait pas mais son cœur battait à tout rompre. Ce petit jeu était un véritable plaisir à ses yeux. Presque comme un enfant, il sautilla un instant vers elle puis s’étira les bras en soupirant. Il lui évoqua la possibilité d’une fin à ce qu’elle vivait. Ce n’était d’ailleurs pas une possibilité mais une certitude. Asher ne voyait pas d’autres issues pour la demoiselle. Il ne l’imaginait pas autrement que morte devant ses yeux, du sang s’écoulant doucement d’entre ses lèvres, les yeux révulsés et les doigts crispés autour de ses bras.

- Mais c’est qu’elle mord en plus… Ce n’est pas pour me déplaire.

Le regard déterminé et furieux qu’elle lui jetait lui offraient de magnifiques frissons. Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle réagisse de la sorte et encore moins qu’elle ait le courage de lever la main sur lui. Ses joues en feu le brûlaient intensément. Il en était sûr, elle avait créé un incendie que nul ne pouvait arrêter. L’envie dévorait Asher de l’intérieur et faisait danser son âme. Pris d’un élan de folie supplémentaire, il retourna vers elle et s’amusa à la faire danser sous les étoiles à un rythme soutenu. Cela semblait lui déplaire, il s’en fichait, il la faisait tournoyer comme une poupée de chiffon prête à se disloquer. Ses pas les guidèrent vers la balustrade contre laquelle il fit se pencher la jeune femme le visage à quelques centimètres du sien.

- Parlez pour vous, vous me marchiez sur les pieds ! Il glissa outrageusement un genoux entre les tissus de sa robe pour la forcer à s’appuyer plus intensément sur la structure du pont. Vous vous méprenez, j’ai pleins de choses pour moi mais j’ai décidé de ne pas vous les montrer.

D’un geste, le jeune homme sortit son poignard de sa manche et arracha sans plus de concession la cape des épaules de la demoiselle. Ce qu’il vit le ravit pleinement. Le pianiste avait face à lui une créature tout à fait belle, qu’il aurait même qualifié de désirable s’il en avait eu envie sur le moment. Ses grands yeux bleus se mariaient à la perfection avec son teint et sa chevelure rousse se libéraient de son entrave. Des mèches venaient ainsi cascader le long de ses épaules puis retomber sur sa poitrine. Le spectacle était jouissif. La cape avait également dévoilé son accoutrement. Il ne s’était pas trompé en la pensant de bonne famille. Ce bleu pastel et ces motifs fleuris qui ne paraissaient n’avoir jamais été abîmés était un délice pour le regard. La belle et la bête se toisaient. Asher n’était pas mal non plus pour un homme de son époque. Il se rasait de près chaque jour, entretenait sa chevelure et venait même corriger son teint très sensiblement avec du maquillage lorsque des imperfections venaient tâcher sa peau délicate. Asher était même très élégant. Il avait séduit de nombreuses femmes et continuait à le faire lorsque l’envie s’en faisait sentir mais surtout lorsqu’il redevenait lui-même. Le pianiste était un amoureux des Hommes. L’autre… les aimait. Autrement …

Son corps percuta violemment le sol. D’une main habile, la jeune femme lui arracha son cigare avait lequel il avait failli s’étouffer à cause de la chute. Asher s’appuya sur ses coudes pour se redresser, un peu sonné et gronda :


- Je vous demande pardon ??

La suite s’enchaîna très vite. La main de la démone vint agripper son col et le força à retourner à terre alors qu’il était en train de se relever. Tout d’abord le souffle coupé il leva une main pour maintenir celle qui l’obligeait à rester à terre et eut un petit mouvement de tête en direction de la jeune femme. Ses doigts vinrent attraper le membre de la demoiselle pour tenter de la faire lâcher. Soudainement faible face à elle, incapable de réagir assez rapidement il se retrouva le menton levé et sa gorge déployée. Sa chaire se disloqua à l’endroit-même où elle apposa le bout brûlant du cigare. Asher se mit à grogner puis à crier, se débattant de ses jambes pour se délivrer de son emprise. Quelques secondes plus tard il fut à nouveau sur ses pieds. Sa main recouvrait sa brûlure qui commençait déjà à suinter. Un gémissement s’évada de sa gorge sans qu’il ne puisse le retenir. Les mots de la demoiselle semblaient n’avoir aucun effet sur lui. A vrai dire il ne l’écoutait pas ou du moins presque plus. Le diable était bien trop concentré à réfléchir, à se demander d’où est-ce qu’elle pouvait bien sortir cette force incroyable. Un instant il se retourna afin de vérifier qu’ils étaient bel et bien seuls et que nul badaut n’était venu aider la demoiselle entre temps. Sous la précipitation il s’était dit qu’il avait peut-être raté une information. Mais rien. Les alentours étaient déserts. Les faibles lueurs éclairaient par-ci, par-là les rues de la vieille capitale. Sous le pont, la Tamise faisait remuer ses eaux au rythme des vents qui caressaient leurs visages.

Sa verve ne l’impressionnait pas, ses mots tranchaient ne signifiaient rien d’autre à ses oreilles que l’expression ardue de ses craintes. Ses mots finirent même par le faire sourire. Ô si l’autre avait entendu ça ! S’il avait encaissé ces dures reproches et critiques sur sa vie ! Le pianiste se serait très certainement donné la mort, de honte et de désespoir. Par ailleurs, il n’avait pas besoin d’elle pour le vouloir, le désirer au plus profond de son être. Asher était déjà de ces êtres qui tendaient vers la mort, qui en appréciait son âpreté et sa terrible douceur.


- De quoi parlez-vous ? Votre arrogance sans nom me plait. C’est là que vous vous trompez. J’aime m’en prendre à ceux qui peuvent me résister. Voyez-vous je nourris quelques desseins qui nécessitent de telles actions. Et bien que ce corps rêverait très certainement d’obéir à vos conseils, d’ôter toute vie l’animant, je crains que mon esprit s’en fiche éperdument. J’étais poussé par la volonté de vous voir souffrir. Vous avez éveillé en moi une curiosité grandissante.

Ses yeux brillaient alors qu’l enfonçait ses doigts dans sa blessure avant de se rendre compte que cela lui était atrocement douloureux. Par mimétisme il s’avança vers elle et ouvrit les bras en grand :

- Je n’ai encore jamais vu ça ! c’est tout à fait fantastique My Lady. Comment dois-je vous appeler ? Georgia ? Emma ? Adelina ? Emily ?

Il fit un tour sur lui-même pour apprécier la fraîcheur de la nuit puis se tourna vers elle avec un regard passionné :

- Comment avez-vous réussi à faire ça ? Je veux dire, votre force ! Elle est admirable. C’est incroyable, j’ai encore du mal à réaliser que vous ayez réussi à agir de la sorte toute seule. Vous m’intriguez. Et cette brûlure que je vous ai faite, comment est-ce possible ? Aussi rapidement… Seriez-vous allergique à l’argent ? Admettez que cela sort du cadre habituel. J’ai… Non laissez tomber ; je vais vérifier par moi-même.

Il était impossible de faire tomber son sourire. En quelques enjambées il se retrouva non loin d’elle et fit tomber sa redingote à terre. Il n’avait pas envie d’être gêné par un quelconque bout de tissu handicapant. Le jeune homme se retrouva donc en chemise sombre et veston en laine brun d’excellente facture. Sans crier gare, il leva la main et la gifla violemment éveillant l’une de ses capacités celle de trancher la chaire de ses coups. Avec rapidité il l’attrapa par la gorge, enfonçant ses doigts dans sa chaire et la ramena vers lui pour observer sa blessure. Le sang maculait son beau visage. Il approcha ses lèvres de la plaie et y glissa sa langue. Le goût du sang picota un instant son palais.

- J’avais raison, le rouge vous sied à merveille.


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Katyusha Orlov
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MessageSujet: Re: Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Un chasseur chassant chassé... [Asher et Katyusha] [10/05/42] Icon_minitimeMer 5 Oct - 16:25

Il y avait des gens pervers, des gens malsains, des gens cruels.... Et il y avait les fous furieux. Pour Katyusha l'homme face à elle était clairement de ce genre là. Complètement fou, ravagé une insanité profonde, et parfaitement soumis à ses déviances. Un homme à abattre, à défaut de pouvoir le soigner. La vampiresse se contenta d'arquer un sourcil dédaigneux à ses propos. Ce résidu d'humanité corrompu n'était même plus en mesure de comprendre le danger de la situation. Non, il semblait s'extasier, et même être fasciné par.... Sa force singulière. Pour un vampire, elle n'avait rien d'étonnant. Il n'était donc pas au courant de ce qu'elle était réellement. Et il semblait très curieux de le découvrir. Hors de question qu'elle le satisfasse. D'une manière ou d'une autre.

Un corps plus sage que l'esprit, combien avez-vous creusé pour être plus bas que le niveau de la mer ? Même si dans votre cas, parler d'esprit est hors de propos. Vous en auriez eu un, vous auriez fui pour éviter cette mort qui ne vous intéresse pas. Votre curiosité n'aura pour seule réponse que le silence. Emportez votre frustration en enfer.

La volonté de la voir souffrir.... Sans être une surprise, c'était une information intéressante. Elle savait ce qu'il cherchait exactement. Elle savait exactement quoi lui refuser. Et dans le malheur de ses premières années d'épouse et de vampire, elle avait suffisamment côtoyé la douleur sous bien des formes pour pouvoir les encaisser sans rien laisser paraître. Elle observait dans un regard parfaitement dénué d'empathie cette créature perdue s'avancer à bras ouvert vers elle. Il voulait un son nom ? Il ne méritait pas de le savoir. Après tout il n'allait pas y survivre, autant répondre ce qu'elle voulait.

Ankou.

C'était à la fois la première chose qui lui était passée par la tête, et également une idée assez pertinente. Enfin, pour qu'il puisse en saisir toute la justesse, il aurait fallu qu'il sache qu'elle était une vampiresse, et qu'il parle couramment l'irlandais. Il aurait alors pu connaître la signification de ce nom, qui était ni plus ni moins que l'allégorie de la Mort. Elle continuait de l'observait s'extasier en secouant doucement la tête.

Pathétique....

Elle le vit alors attaquer, ou du moins tenter de la gifler. Si initialement elle allait pour esquiver, et mieux contre attaquer ensuite, elle s'abstint. Et elle encaissa l'attaque ! Elle n'avait pas perdu la raison, au contraire. Il voulait la voir souffrir ? Elle allait le priver de son plaisir. Elle ne cilla même pas lorsqu'elle reçut la claque, contractant légèrement les muscles de son cou pour ne même pas bouger sa tête sous l'impact. Comme si son coup était faible et vain, et surtout, comme s'il n'avait absolument aucune emprise sur elle. Et pourtant, il avait lui aussi ses surprises ! Un picotement.... Du sang ? Comment avait-il réussi cela ? Il n'avait clairement pas frappé aussi fort, et il n'avait aucune lame cachée, elle en était sûre. De la magie ? C'était la seule explication valable qui lui venait à l'instant. Un petit tour parfaitement irritant, mais ses aptitudes vampiriques vinrent à sa rescousse. Sa plaie se mit à se refermer comme par magie sous les yeux de sa cible. Elle continuait de se montrer désintéressée de lui, alors qu'il l'avait une fois encore attrapée, et touchée.... Il n'apprendrait jamais. Il n'en aurait pas le temps. Elle contracta son avant bras, et lui décocha un violent coup de coude dans le plexus solaire, lui coupant ainsi le souffle.

Vous êtes trop bête pour apprendre.... Trop bête pour comprendre.... L'humanité dans tout ce qu'elle a de plus détestable.

Elle se mit alors à enchainer une série de coup. Un violent coup de poing dans le foie, qui allait terminer de le mettre en incapacité pour quelques minutes. Un coup de talon brutal dans l'arrière du genoux pour terminer de le mettre à terre. Et finalement, un petit plaisir coupable.... Un coup de pied placé au niveau de l'entre jambe.

Hors de question qu'un dégénéré de votre espèce se reproduise...


Elle prit quelques savoureux instant pour le contempler souffrir à l'agonie, tout en essayant de récupérer son souffle, avant de s'avancer de nouveau lentement vers lui.

Quand j'en aurais fini avec vous, vous n'aurez plus un seul os reconnaissable.... J'écraserai votre boîte crânienne sous mon talon.... Alors ? Où est votre entrain ? Relevez-vous ! Vous souillez le sol de votre abjecte présence.

Un violent coup de pied au niveau des côtes pour le faire se lever.... Mais sans succès, ce qui était prévisible vu la correction qu'elle lui avait infligé. Elle l'attrapa par le col, le tirant d'une main, avant de lui administrer une formidable droite ! .... Un peu trop forte cela dit, car elle avait envoyé valsé l'homme contre la rambarde.... Et finalement par dessus la rambarde !

Enfer et damnation !

Pour toute réponse elle eut un "CHBLOUFF". Elle se pencha à son tour par dessus pour voir si l'homme était toujours vivant. A le voir gesticuler, il semblait se noyer.... Parfait ! Si par hasard le condamné levait la tête, il verrait peut-être deux perles rubis qui luisaient comme des charbons ardents, encadrées par une longue chevelure rousse ondulante qui flottait au grès du vent. Katyusha ramassa les effets de sa victime et les jeta à l'eau à son tour. Elle ramassa sa cape, et sa capuche pour tenter de se dissimuler de nouveau avec tout en soupirant, exaspérée. Que d'histoires pour un déséquilibré.... Elle avait hâte de rentrer chez elle, et se mit à hâter le pas. Si elle faisait encore une mauvaise rencontre, cela risquait de terminer en petits morceaux éparpillés un peu partout !
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